Les pieds nus sur le dur des hauteurs. La marina étalée devant ses orbes.
Soleil trépasse, lune s’élève. Combien d’heures mémoires saccages écoulés, aucune foutue idée. Naseaux continuent de filtrer les effluences ; percutent ses envies, agitent ses instincts. Sa faim revient. Elle grimpe à travers son bide et tourmente son thorax et comprime sa trachée ; serre à l’étouffer.
Une risette esquinte pourtant sa gueule, fait briller son regard-cutter. Saloperie à forme d’homme ronronne du désordre autour. Les blondes dans son sillage, Luke ne les quitte pas une putain de seconde. Accroché à leurs gestes. Une poignée de mètres accordés, jamais davantage. Protecteur obsessif, sa survivance en dépend : leurs émotions qui dansent, qui l’hypnotisent.
Les armures vociférantes du bateau échoué sur la plage s’amènent, concassent le cortex ; leur presque paix. Ne réplique rien, écoute vaguement les mots de l’Ours tatoué (@William Murphy). Les étrangetés passent, foncent, s’en vont, obéissent et s'engouffrent dans l'hôtel à proximité. Se feront déchirer : les parfums de trépas, le douceâtre de la putréfaction qu’il renifle ; le doute n’est pas permis. Ça le fait marrer. Un rire retenu entre ses ratiches ; qui n’a rien à foutre ici, maintenant.
C’est la voix des gamines, devant, qui le ramène à terre. Le fauve n’avait pas saisi l’importance des affects étalés comme de la gerbe. Devrait s’en repaître. N’éprouve rien pour ces épouvantails et leur géniteur qui le débecte. Faiblesse suppurant de ses pores. Sueur ou vase ; marécage d’insignifiance. Mélodie tonne et tonne à ses tympans, racle méchamment son ouïe. Blondie (@Judith Vanzetti) et la poupée (@Cornelia Weiss) susurrent et rassurent - après les avoir engueulés. Engueulés qui et pour quoi ? Ne sait même pas. La colère a glissé, léché amoureusement sa conscience. Ce qu’il veut : les faire taire. Pas ses protégées, juste ses proies. Leur décapsuler, les uns à la suite des autres, leur saloperie de crâne dégueulasse. Trois enfants, un adulte. Gerbes sanglantes. Liqueur chaude lui glissant sur la langue et lui piquant les yeux.
Des cris, du bordel qui l'indiffère dans l'hôtel à leur gauche. Un silence et les moteurs assourdissants des machines encombrent à nouveau l’espace, saturent l’atmosphère. Le faciès de l’animal dévie des proies. Ses prunelles rencontrent le métal cabossé et la tronche décharnée d’un premier sac de viande planquée au-dessus. Une seule des deux machines s’arrête, l’autre s’éloigne ; direction le navire et les connards derrière.
Miseria ou Luke ; Charles il se rappelle. Rien que Charles, il n’est que Charles ; hausse les sourcils et fait la grimace. Dévoile son ivoire, regrette presque le pont. Malgré la pénombre entrecoupée, ce clair-obscur désagréable - les lumières de la marina persistent ou déclinent, l’aveuglent par intermittence - il voit. Il voit la face ravagée du héros qui n’est plus qu’un monstre.
Profil rongé, lambeaux de chair.
Il dérive dans la mauvaise direction, sans un bruit, sans prévenir. Approche trop rapidement de l’énergumène malhabile et puante. Revers de battoir frotte le nase, Luke voudrait se débarrasser des démangeaisons. Les odeurs si intenses dès lors qu’il pénètre les dix mètres qui le séparent du décérébré. Cervelle marmelade ; les connexions qui ne se font plus, les pulsations qui ne riment à rien. Les perçoit. Ça fourmille au bout de ses doigts.
Besoin de sonder, besoin de comprendre la corruption. Don qu’il projette d’une impulsion silencieuse. Souhaite lui voir le globe oculaire sauter hors de l’orbite, envisage l’os du crâne s’ouvrir. Cerveau pétales. Vision grotesque.
Un frémissement provoqué, à peine. Le sac de viande devant lui n’est plus tout à fait viande, le sac de viande est infecté par autre chose qui lui échappe et c’est déjà trop tard. Bras dressé d’un coup sec. Un grincement de métal tordu. Luke observe, incrédule ; et jaillit de la paume robotique une éruption magnétique. Un souffle et sa carcasse dégage. Des mètres plus loin, il atterrit. Heurte et fout en l'air tables et chaises en acier inoxydable. Gémit sa douleur et son indiscernable connerie.

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- Votre Personnage -
Luke (Charles) Kelley

Localisation : Terrasse / marina

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Total de blessures : 1/5
Total de Relances : 0/2 (esquive)

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Bonus :
➔ Bonus de dégâts +4
➔ Bonus de soin +3
➔ Relance esquive (=sens/instincts surdéveloppés)

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Malus :
➔ Dégradation potentiellement accélérée de son propre organisme lors des soins (sur autrui), s'il ne peut pomper le pneuma (souffle de vie) d'un autre individu ou s'il ne se gorge pas de vitae (sang) ; afin de contrebalancer l'énergie dispensée dans l'acte.
➔ ((rappel global)) Plus il use de sa mutation (branche 1 & 2), plus sa soif augmente (et par conséquent son esprit se disloque).

récapitulatif personnel de la manche

Will avise la créature mécanique qui progresse sans que Ça ne parvienne à se cramponner à une petite once de frousse. Frustration ultime, le symbiote enrage. Will comprend que quelque chose cloche avant même de pouvoir nettement distinguer les blessures visibles sous l’acier tordu et détruit de la cuirasse du chevalier cybernétique. Il se penche légèrement, bande les muscles, s’attend déjà au pire parce qu’il devine que l’armure qui est ressortie n’est plus vraiment la même que celle qui est entrée tout à l’heure.

« Aucune peur. C’est pas normal » qu’il gronde pour prévenir l’autre Monstre.

D’un geste lent, il soulève son haut au niveau du dos pour aller chatouiller le manche de son couteau. Son flingue n’aura aucune espèce d’utilité contre une boîte de conserve pareille. Même si certaines parties lui manquent et qu’on entrevoit le corps en dessous.
La chose lève le bras, et c’est l’Autre qui prend la décharge d’énergie et qui se retrouve propulsé en arrière. Will, lui, en profite pour bondir vers l’avant en poussant sur ses cannes pour rejoindre aussi rapidement que possible l’entité mécanique et profiter de sa lenteur relative pour passer dans son dos et essayer de nouer un bras autour de son cou.

L’autre main lève l’arme, et le voilà à essayer de guider le tranchant pour l’enfoncer dans la chair, décidé qu’il est à en finir vite. Il s’imagine percer la viande, défoncer l’os, et pouvoir lui touiller les artères et la cervelle relativement facilement, mais la lame ne mord pas autant qu’il le voudrait l’épiderme, rate l’œil. Il se contentera alors d’essayer de poignarder à plusieurs reprises, au point d’en tordre son arme sur l’armée, et la face.

Saloperie de métahumain ultrarésistant, qu’il se disait alors qu’à deux mains et de toutes ses forces, il essayait d’arracher des morceaux de taules dans l’idée d’ouvrir encore plus les trous béant dans la cuirasse du héros déchu. Une partie cède et lui permet de dépiauter toute une partie de la cuirasse au niveau du torse pour révéler un peu plus du corps aux commandes. Ceci dit, il est bientôt attrapé par la tignasse par l’armure qui le fait simplement passer par-dessus elle et lui fracasse le dos contre le sol.
C’est une sorte de Ippon. Par chance, il est solide. Anormalement, solide, même, et parvient à se dégager et à essayer de se remettre debout dans la foulée.

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❖  ❖  ❖

Le Primordial ne tarda pas à s'immiscer à l'intérieur de la bouche crasseuse du navire, pour rejoindre le groupe. A son approche aussi silencieuse qu'une ombre, Dona leva les yeux sur lui tandis que ses paupières se fermaient, posant sa main contre la paroi de la porte, cherchant sûrement à se connecter à l'enfant. Elle le dévisageait, sur une impatience qu'elle contenait particulièrement mal.  « Alors ? Qu'est-ce que vous entendez ? » demandait-elle d'emblée. Le métahumain ouvrait de nouveau ses prunelles dans la pénombre, mais sa réponse lui tira un soupir frustré. Cette gamine était effectivement terrorisée et marquée par le traumatisme de cet événèment encore trouble. Sans blague.. Mais ce qui l'interpelait en revanche, c'était la notion d'influence. Quelle influence?. La militaire ne voyait rien de particulier, mais un mauvais pressentiment la guettait. Tout comme la menace environnante qui semblait les effleurer légèrement en se riant d'eux.  « Quoi ? Vous avez autre chose ? » insistait-elle quand Psych s'arrêta au milieu de sa phrase, s'attachant à ses lèvres pour obtenir plus de matière à exploiter. Mais il n'en était rien.  « Putain... ». Elle râla, se passant une main sur le visage, avant d'opiner à sa réflexion. Il était évidemment hors de question de défoncer cette porte.  « Je vais essayer. Oui. » . Mais alors que la Spartane allait pour nouer le dialogue, la petite vociféra. « Vous êtes tous là à brailler et à vous chamailler et à faire du bruit. Vous allez juste la faire revenir ! ». Sa bouche restait entrouverte, légèrement désarçonnée. Qui ça?. Et la voix du héros s'éleva ensuite derrière elle. Son buste pivota dans sa direction, dégageant une mèche de cheveux au passage, l'expression froissée.  « Quoi ? Par quoi est-elle infectée ? »

Cependant, son attention se reporta immédiatement sur Nate qui subitement, s'effondrait sur lui-même avec un gémissement douloureux. Dona enjamba rapidement les quelques objets qui les séparaient, bondissant littéralement face à lui.  « Hé. Regarde moi. Qu'est-ce qui t'arrive ? ». Alerte, ses mains venaient saisir ses joues pour l'obliger à remonter la tête, lui tapotant les pommettes. Il paraissait soudainement si confus, perdant en consistance. Son regard se levait vers Psych.  « Il se passe quelque chose. » Elle s'arrêta là, préférant se concentrer sur son camarade.  « Clay aide moi, on va le déplacer un peu plus loin. » . Mais à peine avait-elle demandé son aide, qu'un bruit de moteur défectueux provenant de l'extérieur, lui fit froncer les sourcils.  « Occupe toi de lui. Je vais voir. » Décidément, elle ne comprenait rien. Et ce fut pire encore, lorsqu'un millier de voix résonnèrent ensemble, d'une parfaite unité abyssale et horrifique. « À genoux devant la Mère. » Dona se figea sur place. Un frisson indescriptible remonta le long de son échine, sur un sentiment d'angoisse, peinant à avaler sa salive. Avait-elle bien entendu? Sa nuque raide tourna lentement, très lentement, pour scruter la porte de cabine où se trouvait encore la gamine. Marquant un temps d'arrêt, elle se décida à regagner le pont, alors qu'elle découvrit avec stupéfaction l'armure bouffée par un mal qui la dépassait, en train de les jauger, menaçante. En contrebas, vers la terrasse, elle pouvait apercevoir les autres qui se confrontaient au même phénomène. Sa bouche se pinçait. Elle n'était plus d'aucune utilité sur ce terrain.  « Je retourne à l'intérieur. Je vais tenter de découvrir ce qui se trame. » adressait-elle au Primordial sur un hochement de tête. Bon courage.glissait-elle à travers ses pensées, refermant la porte derrière elle.

Dona s'avança de nouveau vers la victime en proie à une sorte de manipulation, s'adressant à elle sur un tout autre ton cette fois-ci, bien plus agressif. Si Nate était potentiellement infecté, elle ne pouvait plus attendre.  « Dis-moi ce que tu veux, qui que tu sois. »Sa paume frappa la taule, pour réveiller cette chose, au fond d'elle.  « Dis moi qui t'es et ce que tu veux bordel ! » hurlait-elle, l'oeil gelé par l'aversion corrosive. La militaire observa ensuite Willow en biais, les traits serrés.  « J'espère que ton pote et toi, vous êtes prêts. Personne ne ressortira de là tant que nous ne trouvons pas un moyen d'arrêter ce merdier. » . Elle les fixait, tour à tour, avant de s'enfoncer plus profondément dans le yacht, empruntant un escalier pour descendre. Descendre dans ces ténèbres qui leur tendaient les bras sur un ricanement inaudible.

En voyant le groupe de cyborgs s’engouffrer à l’intérieur du bâtiment sans t’écouter, tu ne peux retenir un grognement rageur rapidement rattrapé par la voix de la famille que vous venez de trouver. Mère devenue folle, le bateau au cœur de toutes les interrogations… Rien de très précis encore, mais suffisamment pour préconiser la prudence extrême, d’autant plus après avoir échappé à la mort il y a à peine quelques heures.

Tu t’apprêtes à répondre au père, rassurer les morveuses, lorsqu’un vacarme assourdissant vous parvient depuis l’hôtel dans lequel les armures ont pénétré. « Putain… » lâches-tu sans honte devant les enfants avant de voir ressortir les boîtes de conserve option RGB de PC gamer cringe. Tu n’as pas la moindre idée de ce qui s’est passé à l’intérieur, mais putain rien de tout ça ne serait arrivé si on t’avait écoutée et qu’on avait réfléchi un minimum avant d’agir. Un *bien fait* serait de mise, mais la situation ne le permet pas : le clone est visiblement devenu hostile et vous veut du mal.
Les deux mecs restants se jettent à son assaut. Le premier (Charles) échoue à le ralentir ; pire, il se fait éjecter sommairement contre le mobilier de la terrasse, à quelques mètres de vous. La tentative du second (Will) semble plus fructueuse, du moins jusqu’à ce qu’il se fasse mettre au sol façon serpillère. Le coup est violent et tu serres les dents à cause de tes neurones miroir ; heureusement (?), le type se relève, visiblement peu impressionné. Mutant aussi, sans doute ; dans ces circonstances, difficile de savoir si c’est une bonne nouvelle.

En tous cas, tu ne vas clairement pas chercher à te joindre au combat. Tu laisses les deux molosses le faire à ta place, ils ont l’air d’aimer en découdre. L’objectif, pour toi, est de mettre à l’abri tous ceux pour qui ça n’est pas le cas.
L’idée a germé dans ta tête, c’est trop tard. Tu sais que tu ne devrais pas le faire, et pourtant il y a en toi un sentiment qui bout et que tu ne saurais contenir plus. Tu prends une grande inspiration avant de tourner la tête vers Cora. « Toi et moi, on se quitte pas, ok ? Quoi qu’il arrive. » Si quelque chose ici est capable de retourner les esprits, alors on ne peut faire confiance qu’à celleux qu’on n’a pas quitté des yeux. Si ça se trouve, même la famille en panique est atteinte et tente de vous attirer dans un piège. Un nouveau soupir ; tu te poseras la question plus tard. En attendant, tu dois faire ce que tu as à faire.

D’un geste assuré, tu tends fermement une main devant toi, dans la direction du monstre d’acier. Tu souffles, et l’instant d’après, l’armure est éjectée puissamment dans le hall de l’hôtel d’où elle venait, jusqu’à s’écraser contre le mur en craquelant celui-ci sous le poids du projectile.
Autour de toi, l’espace s’est courbé un instant aux yeux de qui t’observait. Toi, tu vacilles un instant, pris d’un violent vertige dont il faut une poignée de secondes pour te remettre. « Allez, courez !! » Ordonnes-tu finalement aux spectateurs passifs de la scène. C’est pour eux que tu l’as fait.


Nate River Renégat #3

Localisation :Hall de l'hôtel

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Points de vie : 59/80
Seuil de Courage : 10
Attaque : 04

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Autres informations :
➔ L'armure qu'il possède l'ensemble de ses capacités, mais elle connait des défaillances, elle aura du mal à vous cibler à distance. En revanche elle est très réactive dans un périmètre proche

Spoiler:

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- Votre Personnage -
Judith Vanzetti

Localisation : Terasse, à une dizaine de mètres de l'entrée de l'hôtel.

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Total de blessures : 0/5

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Bonus :
➔ +1 Dégât (Black bloc habituée des rixes avec la police)
➔ +1 Contre-attaque (Branche 2 peut s'activer si contact plus long que temps de réaction)

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Malus :
➔ Vertige : 3/6
(Une utilisation trop intensive de sa mutation finira par désavantager Jude. chaque niveau de mutation utilisé dans un tour rajoute 1 au compteur. Arrivé à 6, les jets de dés se feront à désavantage, sauf dégâts. Le compteur décroit de 1 au début de chaque nouveau tour.)

récapitulatif personnel de la manche

L’horizon cassé et les douleurs qui ne viennent pas.
Un pied de chaise malmène ses reins. La brûlure de l’impulsion, Luke la réfute.
Au lointain la silhouette du frère-monstre en mouvement. Une vitesse qu’il pourlèche de ses pupilles dilatées. L’autre attaque, entaille la viande autant que le métal. Prodigieux spectacle. À ses naseaux sinue l’effluence ferreuse du sang saturé d’autre chose. Un autre chose étourdissant insupportable vénéneux ; qu’il n’identifie pas.
Miseria renâcle et crache la bave acide stagnant à sa gueule. Se soulève, la musculature contractée. L’acte de réplique s’enraille pourtant : le moineau blond sautille jusqu’à lui, empêche la récidive. Piaille son inquiétude et l’assaille de ses doigts.
Son contact sur sa chair cramée qu’elle impose. La poupée veut soigner, la poupée panique encore de son état. Son regard tente de capter son regard, n'y parvient pas. Emmêlée dans ses frayeurs, elle le brutalise et elle s’excuse, parle du brunch de samedi, implore qu’il ne se mette plus en danger.
Risette tord discrètement les babines. N’a pas l’âme de lui dire que ses efforts sont absurdes, que ses pansements sont un gâchis. Que la barbaque qu’elle comprime recouvre souhaite apaiser est certes douloureuse mais déjà morte ; putrescence dissimulée qui saurait l’horrifier. Le veut-il le doit-il. L'aveu reste coincé à la glotte et le temps s'étire. Jusqu'à ce que brusquement le monde ondule sous la volonté de Blondie derrière. Par-delà l’épaule de la poupée à son côté, il observe. L’armure est projetée dans un soubresaut éthéré.
Poils se hérissent sur les bras, sur la nuque. Capacité mutante qu’il découvre enfin.
Il happe les informations, les incruste à son esprit. Ne sait pas ce qu’il en foutra, n’a pas l’occasion d’y réfléchir. La poupée file à l’opposé, obéit à l’ordre donné par Blondie ; et d’emblée le ronronnement sourd de l’armure reparaît.
Le mutant couvert de métal redevient sa cible. C’est instinctif, plus fort que lui. Anéantir, démolir ; écraser la menace pesant sur ses obsessions présentes.
Luke retourne à proximité de l’armure défoncée. Agilité bestiale lui permet d'approcher à moins d’un mètre de la Chose en deux expirations. Sa dextre se déforme, se déchire durant le trajet ; la torture sillonne ses nerfs. Râle qu'il retient, mâchoires fermées. Il atteint sa proie. Phalanges disloquées s’étirent, se font solides et meurtrières. Les griffes cartilagineuses effleurent à peine l’acier que l’impulsion précédemment reçue le cueille à nouveau. Agression déviée ; l’effet de surprise n’est plus. Le fauve se contorsionne, est repoussé de deux mètres. Son dos bute dans la masse de l’Ours qu’il retrouve et redécouvre, duquel il s’écarte.
Faciès pivote, prunelles le scrutent.
Il chuinte entre ses ratiches : il est mort.
Son attention repart vers l’armure qui surchauffe et grince, devant eux.
– Mort et vivant.
Sa tête penche. Ses sourcils se froncent.
Il contemple la Chose, tente de saisir l’abjection sinuant ses veines.
Hantise absente, c’est une curiosité morbide qui lui agite la tripaille.
– Dans sa chair, un parasite.
Ridules lissées et regard statique sur la boîte de conserve, Miseria questionne sans y mettre le ton l'Ours à sa droite : Comme toi.

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- Votre Personnage -
Luke (Charles) Kelley

Localisation : Terrasse / marina

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Total de blessures : 0/5 (-1 blessure, retirée par Cornelia)
Total de Relances : 0/2 (esquive)

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Bonus :
➔ Bonus de dégâts +4
➔ Bonus de soin +3
➔ Relance esquive (=sens/instincts surdéveloppés)

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Malus :
➔ Dégradation potentiellement accélérée de son propre organisme lors des soins (sur autrui), s'il ne peut pomper le pneuma (souffle de vie) d'un autre individu ou s'il ne se gorge pas de vitae (sang) ; afin de contrebalancer l'énergie dispensée dans l'acte.
➔ ((rappel global)) Plus il use de sa mutation (branche 1 & 2), plus sa soif augmente (et par conséquent son esprit se disloque).

récapitulatif personnel de la manche

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❖  ❖  ❖

Dona descendait cet escalier, conduisant directement au dernier étage du yacht. Un long couloir s'étirait devant eux, donnant la sensation d'être interminable, de ce chemin pavé de mauvaises intentions qui ne connaissait pas de fin. Et si d'habitude, tout ce décor devait certainement transpirer le luxe à outrance, l'atmosphère actuelle offrait seulement une vision horrifique, comme si ce bateau avait été abandonné aux ténèbres depuis des années déjà. Un tunnel qui menait droit vers la mort. Et puis cette odeur infecte d'herbe. Elle se retournait ensuite pour observer Willow sur ses talons, qui avait manifestement parlé un peu trop vite concernant la possibilité que son démon ne puisse les rejoindre, alors qu'Adonis faisait son apparition à son côté. Son œil se porta vers le miroir, miraculeusement intact, expliquant sa soudaine présence. Il ne serait pas de trop. Son regard longeait brièvement la créature, cette silhouette difforme, d'un noire plus intense que l'abîme encore dont elle percevait nettement les contours, se confondant à merveille dans ce décor lugubre. Il la salua, presque princier, se contentant de hocher la tête pour approuver ce qui s'apparentait  à son sens, à une force de frappe plus que bienvenue. Une arme dôtée d'une personnalité vorace.  « Ok les gars. » »commençait-elle.  « L'objectif est de trouver un moyen d'identifier la menace, pour la supprimer ensuite. » C'est ce qu'elle espérait. Puis elle s'adressa au junkie, dont l'apparence avait empiré depuis la dernière débâcle.  « Reste près de moi surtout. » Nate ne sera pas là pour veiller sur lui. Sur eux. Il n'en était pas capable. Sa mâchoire se serrait. Et elle devait compter à l'aveuglette sur ce Primordial pour prendre soin de son coéquiper.Ce qui ne l'enthousiasmait pas plus. Toutefois, Dona s'évertua à chasser tous les scénarios catastrophes qui se profilaient dans son esprit préoccupé, se fondant dans la pénombre d'une démarche assurée pour explorer l'endroit.

Son front se plissa cependant, remarquant cette étrange végétation qui nervurait les murs, s'entremêlant tel un réseau de veines qui tapissait également le plafond, et le sol. Il n'était pas possible pour elle d'en identifier sa variété. Encore moins son origine. Mais son cortex lui souffla l'hypothèse que cette plante faisait sûrement partie du problème. Une prise de conscience la saisissait soudain, se massant nerveusement les doigts face à cette observation. Plante. Infection. Spore. L'odeur très épaisse. Ces données, aussi maigres soient-elles, lui offraient un semblant de sens, dans ce mystère opaque. Dona avait vécu en forêt suffisamment longtemps pour comprendre comment cela fonctionnait. Elle préféra donc anticiper.  « Adonis. »soufflait-elle tout bas, baissant le ton pour ne pas que Willow puisse l'entendre. Son menton se penchait vers lui. Si elle le voyait comme une arme, elle le percevait aussi et surtout telle une personnalité à part entière.  « Nate a été infecté, sûrement par la même gangrène qui habite la gamine, s'emparant de l'esprit de son hôte. Je ne suis pas sûre de ce que j'avance mais... »Les mots cessèrent au bout de sa langue, cherchant à peser le propos. La militaire le dévisagea.  « Cette végétation n'est pas anodine. Elle libère peut-être des propriétés qui permettent l'infection. Probablement par les voies respiratoires, ou par contact physique. »Ce n'était qu'une supposition, mais...  « Si j'ai raison, je suis potentiellement vulnérable à cet effet. Alors au moindre signe suspect de ma part, je compte sur toi pour mettre Willow en sécurité, sans te retourner. Compris ? » Adonis n'était fidèle qu'à ses propres règles, mais il ne prendrait pas le risque de laisser crever son véhicule de chair. Toutefois, une inspiration profonde et fragile souleva sa poitrine, rivant de nouveau son regard sur l'horizon pour garder contenance. Elle n'avait que quelques munitions à sa disposition. La Spartane n'était pas sûre de réchapper à ce phénomène démentiel, cette fois-ci, et son cœur se creusa quand l'image de sa fille se superposait sous ses paupières. Mais qu'importe ce qu'il adviendra, elle lutterait pour elle, au maximum.

TEAM 1 DES ZINZINS PIRATES

Tu n’aurais pas dû. Tu n’aurais vraiment pas dû. Cette remontrance à toi-même n’a de cesse de tourner dans ton esprit et de rebondir contre les parois de ton crâne à mesure que tu trouves de nouvelles raisons pour lesquelles tu n’aurais décidément pas dû. Maintenant toute la marina sait que tu es une de ces satanées mutantes et pourrait sans doute reconnaître ton visage sans problème, d’autant plus que tu as aussi donné ton vrai nom. Tu aurais dû choisir un pseudonyme, un truc qui inspire un peu plus de crainte et de respect, ne serait-ce que par superstition. Un truc genre Louise-Michelle ou Ravacholette.
Mais bref, pas le temps de te flageller plus longtemps : la boîte de conserve revient déjà à toute allure du hall où tu l’as faite valser. Tu détestes ça, parce que ça te donne le sentiment d’avoir utilisé ta mutation pour rien. T’aurais pu endommager un peu les systèmes ou tu-ne-sais quoi d’autre, mais même pas. Comment est-ce qu’un truc comme ça est même légal ? Enfin, rien qui ne te surprenne mais c’est une réflexion toujours aussi exaspérante, pour rester sage et polie.

Au moins, on t’écoute un minimum. Ton ordre, parce que oui malgré tes idées libertaires il s’agissait bien d’un ordre, est suivi à la lettre. Tout d’abord par la famille en détresse, puis finalement pas Cornelia après qu’elle s’est occupée – maladroitement mais avec enthousiasme – de Charles. Ta nouvelle protégée, parce que oui c’est comme ça que tu vois la frêle blondinette depuis que le hasard vous a sordidement réunies, t’accorde un compliment auquel tu ne prends pas la peine de réagir, préférant à la place te mettre à courir en direction des escaliers tout au bout de la terrasse en espérant que là-bas vous saurez vous poser dans l’espoir double d’en apprendre un peu plus sur le bordel qui se passe ici, et d’en tirer quelques leçons utiles à l’élaboration d’un plan d’action.
Ambitieux. Un peu trop, sans doute, car malgré l’avance que tu as fourni au groupe grâce à tes pouvoirs, celle-ci ne s’est pas révélée suffisante. Pas tout à fait.

Alors que tu trainais Cornelia par la main dans l’idée d’aller vous réfugier le plus vite possible derrière le mur du restaurant, tu es soudain prise d’une douleur vive sur ton bras nu qu’avait prédit quelques centièmes de seconde avant un flash lumineux dans ta vision périphérique. Ça brûle, tu laisses échapper quelques jurons fleuris. L’enfoiré t’a laserifiée ! Il n’est pas en position de se permettre la moindre rancune.
Mais en attendant, vous parvenez à vous planquer derrière le mur pour un répit de courte durée. Ton bras te lance mais la douleur est supportable, en grande partie grâce à l’adrénaline. Tu tâches de conserver ton calme autant que tu le peux, mais la situation fait renaître un stress qui croit lentement mais sûrement dans un coin de ta tête.
Etrangement, te faire blesser en pleine fuite ne te met pas autant en colère que tu le devrais ; comme si tu prenais ça comme un revers de karma plus qu’amplement mérité.

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- Votre Personnage -
Judith Vanzetti

Localisation : Terasse, à couvert derrière le mur du restaurant

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Total de blessures : 1/5

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Bonus :
➔ +1 Dégât (Black bloc habituée des rixes avec la police)
➔ +1 Contre-attaque (Branche 2 peut s'activer si contact plus long que temps de réaction)

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Malus :
➔ Vertige : 2/6
(Une utilisation trop intensive de sa mutation finira par désavantager Jude. chaque niveau de mutation utilisé dans un tour rajoute 1 au compteur. Arrivé à 6, les jets de dés se feront à désavantage, sauf dégâts. Le compteur décroit de 1 au début de chaque nouveau tour.)

récapitulatif personnel de la manche

L’armure est projetée au travers de la façade avec une violence inouïe. Un temps, Will s’imagina que le combat en resterait là, mais l’ingénierie de l’armure tendait à prouver que parfois, les outils ultra-sophistiqués étaient plus solides qu’on ne l’imaginait, et voilà le chevalier mécanique détraqué revenu à son point d’origine, prêt à en découdre à nouveau.
Infructueuse tentative de l’Autre.

Derrière, des pas. Il devine une tentative de fuite de la part de autres. La petite famille, et les deux inconnues. Elles ont foutrement raison de mettre les voiles, parce qu’il doutait fortement que la chose resterait oisive bien longtemps. Alors avec son opportunisme légendaire, le voilà qui profite du fait que les capteurs de la construction technologique se focalise sur les fuyards pour attaquer.

Cette fois, il ne cherche plus à briser davantage l’armure, mais à détruire ce qu’il peut atteindre à l’intérieur. L’échine courbée, la Bête sauvage finit par bondir de face pour venir cueillir les deux cuisses de l’armure et la soulever de toutes ses forces. Son épaule et son élan lui permettent de la faire tomber à la renverse dans un bruit de taule. L’instant d’après il a profité de son geste pour se tenir sur l’armure, essayant de son propre poids de la maintenir au sol tandis que ses points s’abattent comme des marteaux sur les parties de chair visible. Il doute de causer beaucoup de dégâts à l’aide de ses battoires, comme le dernier des sauvages.
Les coudes s’y mêlent et bien que le Nate renégat manqua de le désharçonner à plusieurs reprises, Will ne s’arrêta pas de cogner, de serrer, de fracasser tout ce qu’il pouvait quitte même à devoir glisser une main dans le casque pour venir enfoncer un pouce dans l’oeil comme le dernier des acharnés.

Ceci dit, toute bête féroce qu’il était, il restait physiquement parlant un simple humain et son poids ne suffit pas à maintenir l’armure plus longtemps au sol. Il se retrouve repoussé d’abord, et catapulté ensuite vers l’arrière d’un coup de pied en plein torse qui le précipita jusque dans les godasses de Charles.

Grondement et râle de douleur, le sauvage se redresse tant bien que mal en brandissant de nouveau ses poings, couvert du sang de son adversaire qui semblaient avoir pris des dégâts, certes, mais qui n’avait pas l’air de trouver ça dérangeant pour continuer le combat. À croire que la douleur n’avait aucune emprise sur lui.

« On va bien finir par l’avoir. »

Qu’il grogne toujours prêt à bondir.

« Si on l’attaque à deux, qu’on le maintient, on devrait pouvoir le mettre en pièces sans qu’il puisse trop nous r’pousser, j’crois bien. »

L’appel du sang l’oraison du carnage ; renifle les effluves et s’égare aux nuances. Peau de Blondie cramée. Percute sans saisir. Le temps continue de couler craquer se fissurer. Tout éclate avec son cri et le bruit et l’odeur. Esquilles d’os il imagine il fantasme et redécolle de ses perceptions pour se fondre à l’instant. L’Ours lui tape dedans après avoir ravagé chair et acier. La créature devant suinte toujours davantage, accumule les plaies.
Face penchée. Buste ploie et muscles se bandent. L’ossature durcit imperceptiblement.
Les mots de l’autre lui rentrent dans une oreille et creusent sa cervelle. N’en ressortent pas. S’imbriquent à ses instincts.
L’immobiliser. Ils le doivent. Le contraindre dans ses gestes ruades fureurs. Quitte à s’y faire arracher un membre. Suppute qu’il serait le plus à même d’endurer un tel saccage en charnier ; corps morcelé, morceaux de lui déchiquetés.
Certitude s'y coud : le semblable à sa droite saura achever la bouillie d’être gémissante et grinçante qui les menace.
Contourne de quelques pas l’engeance de cauchemar et la risette lui tord les badigoinces. L’horreur organique sur laquelle son contrôle est si minime l’hypnotise. Curiosité envers l’immondice. N’a pas encore franchi une telle aberration, lui ; sensation de redevenir humain de revenir à une origine. S’en assure se rassure ; s’aliène en silence et les rumeurs au loin allument son intérêt. Son regard dérape. Luke voit les blondes disparaitre avec sa pitance au nombre de quatre. Prunelles suivent l'échappée. Une rage aberrante le contamine. Appréhension tenace gonfle au thorax et agresse les synapses : il ne les reverra sans doute jamais. Voyage terminé. Sa poupée cassée définitivement avalée par le bâtiment éventré.
Éclats de ferraille. Ça embrase ses rétines. Ses sens sinistrés par ces heures d'errance, par cette soirée en nuit que rien n'achève. Son attention retourne à la boîte de conserve.
Ennui et vague à l'âme l'animent enfin. Miseria attaque.
Fauve bondit sur sa proie.
Pieds se coincent à l’une des hanches mécaniques. Pointes de ses pieds s’enfoncent durement dans les crevasses de l’armure puis la viande. Battoir chimérique s’encastre dans le flanc. La saloperie se débat et il ne décolle pas, ne relâche pas. Un coup de coude et un gant surchauffé tente de le happer et projeter au sol et il s’esquive sans s’écarter. Heurt infligé par son tibia en représailles. Dans la faille envahie, sa chaussette gauche se troue et s’imbibe d'une sève étrange. Les os de son pied se brisent, plongent en direction de quelques organes pourrissants. Miseria crache un râle. Douleur nouvelle qu'il s'inflige et le crispe et l'immobilise durant plusieurs secondes.
Main gauche se glisse finalement à la nuque de l'Infesté. Paume déjà dégueulasse des fluides du macchabée ; sa chair à sa chair qu’il liquéfie. Désire concasser les cervicales, décrocher ce crâne du reste.
Silhouette animale s’accroche à celle mécanique. Plante ses excroissances toujours plus violemment dans la barbaque et le métal, se foutant de la gravité. Doit achever, doit offrir une panse exposée pour que l'Ours se joigne au festin.
Et puis. Luke a juré juré il a juré de les ramener par-delà le sud. Il a juré ouais juré de les faire cheminer en sécurité. Alors. L'aberration sous ses griffes doit trépasser.

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Nate River Renégat #3

Localisation :Terrasse

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Points de vie : 30/80
Seuil de Courage : 10
Attaque : 04

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Autres informations :
➔ L'armure qu'il possède l'ensemble de ses capacités, mais elle connait des défaillances, elle aura du mal à vous cibler à distance. En revanche, elle est très réactive dans un périmètre proche

- Votre Personnage -
Luke (Charles) Kelley

Localisation : Terrasse / marina

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Total de blessures : 0/5
Total de Relances : 0/2 (esquive)

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Bonus :
➔ Bonus de dégâts +4
➔ Bonus de soin +3
➔ Relance esquive (=sens/instincts surdéveloppés)

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Malus :
➔ Dégradation potentiellement accélérée de son propre organisme lors des soins (sur autrui), s'il ne peut pomper le pneuma (souffle de vie) d'un autre individu ou s'il ne se gorge pas de vitae (sang) ; afin de contrebalancer l'énergie dispensée dans l'acte.
➔ ((rappel global)) Plus il use de sa mutation (branche 1 & 2), plus sa soif augmente (et par conséquent son esprit se disloque).

récapitulatif personnel de la manche

Une fois à l’abri, en tous cas du cyborg, tu prends le temps de remettre enfin tes chaussures sur le cuir desquelles le sang a à peine commencé à cailler. « Ça va, ça va, on regardera ça quand on aura le temps, » réponds-tu à une Cornelia un peu trop inquiète. Dans la suite des événements que tu avais anticipée, cependant, tu n’avais nulle part prévu de voir ta protégée péter une vitre du restaurant avec une chaise de terrasse. En toute franchise tu es déjà surprise qu’elle soit capable de soulever le mobilier mais le temps n’est pas au sarcasme ; d’autant plus qu’apercevoir le bar à travers l’ouverture béante te donne une idée.
Au lieu de suivre immédiatement Cora dans le restaurant, tu t’attardes un peu avec le père de famille. « J’ai besoin du votre briquet, » lui demandes-tu avec une voix qui n’as pas le temps d’enrober d’un miel poli. La panique le fait hésiter, mais tu sais qu’il en a un, tu as vu un paquet de clopes dépasser de sa poche pendant votre course. « Le briquet, allez !! » Mais tu t’impatientes, mais ça marche, et le quarantenaire te tend son zippo en vitesse. « Allez vous planquer maintenant, restez pas là ! »

L’ordre donné, tu te retournes enfin vers ton acolyte ; tu enjambes prudemment l’encadrement de la fenêtre et tu pénètres enfin dans le bâtiment en piétinant les restes de la vitre au sol. Tu t’accordes une paire de secondes de réflexion en même temps que tu avises les lieux. Tu allais lui préconiser de se fabriquer un surin de fortune avec un tesson de verre, mais tu te ravises assez vite. « Si tu trouves un couteau, garde-le, ok ? Un truc qui rentre dans ta poche, pour limiter les risques. » Tu avoues que tu t’en voudrais si une chute couteau de boucher à la main lui faisait plus de dégâts que le truc qui veut vous tuer, là dehors.
Or, les armes blanches ne sont pas au cœur de ta brillante idée. Tu leur préfères, et de loin, les armes rouges. « Tu sais comment on fabriquer un cocktail molotov, choupette ? » En même temps que tu l’interroges, tu te rues vers le bar et sautes agilement de l’autre côté du meuble en bois. « C’est pas dur, tu verras. Il suffit de… » Et tout en dissertant, tu attrapes trois ou quatre bouteilles de spiritueux que tu t’empresses de venir reposer sur une table de la salle. Tu débouchonnes une vodka hors de prix dont tu prends une rasade bien méritée au goulot, et rapidement, tu attrapes la bouteille d’huile piquante qui trône au milieu du carré de bois. « En remplir à peu près au quart… » D’un geste rapide, tu déchires une bande de la nappe en tissu que tu imbibes d’alcool avant de l’enfoncer dans la bouteille et de finalement refermer le bouchon par-dessus en laissant dépasser une large portion de la mèche. « Et voilà, c’est prêt, maintenant, y’a plus qu’à… »

Y’a plus qu’à ouvrir la porte principale du restaurant d’un coup de pied magistral, et prévenir les deux combattants de la terrasse d’un air glorieux. « Ecartez-vous, les deux gorilles ! » Et pendant que tu t’abstiens de tout jeu de mot pouvant entacher ton moment, tu utilises le zippo pour embraser le bout de nappe qui dépasse de la bouteille. Cette même bouteille qui, la seconde d’après, se retrouve à tourbillonner dans les air finalement exploser dans une gerbe de flammes… sur la main de l’armure qui s’est tournée juste à temps pour ne pas prendre ton projectile en plein thorax.
Fait chier, t’es rouillée ma vieille, t’aurais dû y mettre un peu plus de puissance.



Nate River Renégat #3

Localisation :Hall de l'hôtel

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Points de vie : 27/80
Seuil de Courage : 10
Attaque : 04

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Autres informations :
➔ L'armure qu'il possède l'ensemble de ses capacités, mais elle connait des défaillances, elle aura du mal à vous cibler à distance. En revanche elle est très réactive dans un périmètre proche

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- Votre Personnage -
Judith Vanzetti

Localisation : Terasse, dans l'encadrement de la porte du restaurant.

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Total de blessures : 1/5

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Bonus :
➔ +1 Dégât (Black bloc habituée des rixes avec la police)
➔ +1 Contre-attaque (Branche 2 peut s'activer si contact plus long que temps de réaction)

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Malus :
➔ Vertige : 2/6
(Une utilisation trop intensive de sa mutation finira par désavantager Jude. chaque niveau de mutation utilisé dans un tour rajoute 1 au compteur. Arrivé à 6, les jets de dés se feront à désavantage, sauf dégâts. Le compteur décroit de 1 au début de chaque nouveau tour.)

récapitulatif personnel de la manche