04 Juillet 2033

Les premiers feux d'artifices éclatent, éclairant les cieux sombres d'étincelles et de couleurs. Partout, on s'extasie. Oh la belle bleue. La belle rouge. Et puis les détonations semblent finalement survenir du sol. Des gens crient, des gens courent. Les feux d'artifice continuent, programmés à l'avance pour durer une bonne heure ; mais en moins d'une dizaine de minutes les choses au sol viennent de totalement déraper. Les rues bondées de citoyens fêtards deviennent le lit d'un véritable raz de marée d'habitants terrifiés fuyant dans tous les sens.
Les mouvements de foules laissent derrière eux des corps inertes, au point qu'il est difficile de savoir si ce sont des victimes attaquées par les fous dangereux lancés à l'attaque des héros de Seraph Inc. un peu partout en ville ou simplement des malheureux piétinés par la foule. Dans les airs, plusieurs hélicoptères volent. Police, pompiers, journalistes. Les hurlements et les sirènes parviennent presque à couvrir le son du feu d'artifice qui continue. C'est un désastre absolu.

Qu'importe la raison de votre présence ici, vous finissez par vous retrouver tous les quatre dans une petite ruelle. Au loin, vous entendez encore des cris, des coups de feu, des sons de heurts et d'impacts. Vous ne voyez même plus vraiment les feux d'artifices à cause de la fumée noire de plusieurs véhicules en proie aux flammes. Vous notez aussi que des gens ont déjà décidé de profiter du chaos pour laisser parler leurs instincts les plus noirs et entamer un pillage en règle des devantures et des magasins.
Pour certains, vous êtes présents parce que vous représentez quelque chose, que des personnes comptent sur vous. Vous avez des prérogatives, des ordres. Vous avez prêté serment et ça veut toujours dire quelque chose pour vous, dans le fond. Pour d'autres, vous êtes ici parce que vous n'avez pas vraiment le choix, le hasard des brassages de la foule vous a entraîné à l'écart ou une opportunité vous a fait dévier en pensant que cette ruelle mènerait à une fuite plus facile...  

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_Obligation contractuelle, nécessité de bien faire et de bien se montrer. Faire plaisir aux gens, rencontrer quelques fans. Ce genre de broutilles qui font soupirer un garçon qui n’a pas vraiment envie d’y perdre son temps. Heureusement pour lui, le masque cache le désintérêt et l’agacement de devoir se faire enlacer par des inconnus dans tous les sens. Le visage numérique qui affiche ce grand sourire lumineux, qui se transforme en clin d’œil, ou qui change de couleur pour faire plaisir aux plus petits. Comme pour secouer un trousseau de clés devant un gamin en bas-âge, qui s’émerveille d’un rien. Et en même temps qu’il enchaîne les selfies et les petites rencontres qui ne durent pas longtemps, Data laisse son attention vagabonder dans le brouhaha de leurs téléphones portables, il y lit quelques conversations embarrassantes, s’amuse de voir les réactions de certains qui ont enfin pu croiser l’un ou l’une des héros de Seraph qui les font tant rêver, découvre aussi par la même occasion quelques mots de passe et secrets mal gardés dans les applications bloc-notes, bref, c’est l’extase dans toute la ville. Pas pour lui, ça semble plus être une corvée qu’autre chose. SI on pouvait voir son visage, on verrait la mine fatiguée, qui lève les yeux au ciel dès qu’on lui parle de choses vraiment trop personnelles ; comme si sa petite notoriété et son visage masqué rendait acceptable de lui déverser dans les oreilles des choses qu’on garde généralement pour un thérapeute.

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_Un bruit qui résonne à l’arrière de sa tête, une cannette en aluminium vient se plier contre son crâne couvert par son masque hermétique et la capuche glissée par-dessus, elle tombe au sol rapidement oubliée. Le sourire digital, bleu et lumineux, se transforme en point d’interrogation qui prend toute la place, il feint l’innocence devant les civils qui lui font face mais sous le masque les sourcils sont déjà froncés. Il n’a pas fait attention, trop absorbé par les conversations qu’il était en train d’épier, pour penser à garder l’œil d’une caméra derrière lui. Une erreur de débutant, il s’en veut un peu. Les choses dégénèrent rapidement. Trop rapidement. Il n’aura rien vu venir, l’agacement d’un seul puis d’un autre, et de très nombreux autres jusqu’à ce qu’il n’ait plus d’autre choix que de s’échapper. Pas question de tabasser des gens, aussi insupportables sont-ils et justifié que ce soit. Ce qu’il n’a pas non plus vu venir, c’est la violence aussi soudaine et propagée qui continue. Ce ne sont pas simplement quelques fauteurs de trouble ordinaires, c’est bien pire encore. Il se sait bien incapable de gérer tout ça tout seul, il lui faudrait appeler le reste de son équipe à l’aide. Il fait de son mieux, fait ce qu’il fait mieux que se battre contre une masse de monde. Il s’invite dans les téléphones et les dispositifs autour de lui, incite les gens innocents à rentrer chez eux et se barricader en attendant que les choses aillent mieux. Un mass texting dans les règles de l’art, une alerte qui envahit un à un les smartphones autour de lui. Deuxième étape de son plan, trouver un coin tranquille pour appeler ses camarades à l’aide.

_Au détour d’une allée, une benne qui s’ouvre.
_Data qui change de visage.

ರ_ರ

_Masse informe de pixels déformées que la caméra intégrée à son masque ne parvient pas à observer, aveuglant Data sur la nature de cette chose qui vient d’apparaître devant lui. Sourcils froncés sous son masque, poings serrés dans ses gants, un pas vers l’arrière. Une voix qui s’échappe de la masse, Quelle nuit hein ?, au moins ça sait parler. C’est presque rassurant. C’est que ça doit être une personne, derrière ce nuage de pixels déformées. Un sursaut quand vient chuter d’au-dessus de leurs têtes la forme d’une femme qui écrase ce nuage informe. C’est définitivement une personne. l’accent et la réaction ne sont pas celles d’un danger, pas immédiat en tout cas. Data est rassuré, les poings se desserrent.

_Un autre se joint à eux, Data change de visage encore.
_Se retourne vers le nouvel arrivant.

(ง'̀-'́)ง

_Euh... Salut... je crois. Oh, lui non plus n’a pas l’air d’être un danger potentiel. Data retrouve son sourire numérique par défaut et offre un simple coucou de la main gauche, le plus naturel possible. Dans les circonstances actuelles, il n’y a rien de mieux à faire que de jouer son rôle jusqu’au bout.

THREE, TWO, ONE...

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Le patron avait été clair : elle se devait de rester à son poste, afin de guetter les environs, tout en profitant du spectacle comme il s'était amusé à lui dire. Dona s'arma donc de ses jumelles pour guetter au loin, tout en mâchant mollement son sandwich, postée sur le toit d'un immeuble. Les langues de feu jaillissaient au loin pour éclairer le ciel de toutes ces lumières écarlates, représentatives d'un fervent patriotisme. Elle reposa ensuite la paire, pour attraper une fiole de whisky qu'elle avait discrètement gardé pour en boire une gorgée, devant ces festivités dont elle se tenait à  l'écart, avant de la glisser dans son pantalon. Mais soudain, son front se plissait, alertée par des cris et des hurlements sur un écho vrombissant. De la poussière s'élevait par ailleurs à l'horizon, lui rappelant ce documentaire qu'elle avait vu la veille sur la puissance d'un troupeau de bufles lancés à pleine vitesse. Immédiatement, son œil se colla contre le viseur de son sniper, cherchant à évaluer l'origine d'une débâcle si soudaine mais malheureusement, sa vision demeurait totalement obstruée par ce nuage opaque.  « Clayton tu me reçois ? » Le tumulte venait de son côté, là où se trouvait sa position mais son oreillette lui rejetait seulement un grésillement irritant.  « Putain. » raillait-elle entre ses dents. La communication était obstruée.

Elle se redressa donc, tandis que des citoyens effrayés s'éloignaient tel un raz de marée, par crainte d'être emportés par ce qui s'assimilait à des explosions dans tous les recoins. Sa mâchoire se serrait, levant le nez vers un hélicoptère qui gravitait au dessus de sa tête. Le pilote lui faisait des signes, qu'elle ne comprenait pas tout de suite, jusqu'à ce qu'elle pivote la nuque pour jeter ses prunelles dans la direction que cet homme lui montrait. Une sorte de champ électrique se précipitait dans les hauteurs, droit sur elle, accentué par un vomissement de fumigène. Cette fois, son instinct lui dicta de s'enfuir sur un impératif absolu, s'activant à toute jambe pour échapper à cette nuée menaçante, dont le souffle la poussa en avant, l'obligeant à sauter par dessus le vide pour rejoindre la bâtisse voisine. Mais la précipitation lui fit manquer ses appuis, s'écrasant contre le flanc du mur en s'agrippant de justesse à une gouttière qui grinçait dangereusement sous son poids.  « Pourquoi t'es pas là quand j'ai besoin de toi Yn ? » , grognait-elle, devinant que sa prise n'allait pas tarder à céder. Son œil repéra ainsi l'escalier de sécurité et sans plus réfléchir, alors que le triste conduit d'eau pluviale qui la maintenait cassait, son corps se balança sur le côté pour prendre son élan tandis que ses doigts se saisissaient in extrêmis à la rembarde en ferraille. Le mécanisme s'enclencha aussitôt, l'escalier se déroulant tel un serpentin avant de subitement, se bloquer.

Cette fois, Dona n'eut pas le temps d'inspirer que l'inertie la quitte, reconduite par une  gravité vorace qui la fit chuter de quelques mètres. Ses yeux se fermaient pour accuser le choc, crispée de part en part, ne tardant pas à s'écraser sur ce qui semblait être... quelqu'un, sur un bruit détonant. Un gémissement plaintif passait la barrière de ses lèvres à l'atterrissage, roulant sur le côté avec difficulté alors que le pauvre homme lui criait qu'elle aurait pu lui casser un truc. Encore engourdie, la militaire se relevait péniblement, bien plus préoccupée par son propre état que le sien. Mais lorsque cet inconnu la somma d'un ta gueule, ses sourcils se fléchissaient en le détaillant, l'air interrogateur. C'était qui ce mec ? Un SDF ? Mais ce n'était apparemment pas le seul dans le coin que déjà, son regard se levait vers les trois autres silhouettes, se tenant à proximité. Un autre type avec une allure de chanteur de boy's band, l'autre qui louchait sur son portable et... DATA. Lui, elle parvenait à l'identifier aisément. Elle les jaugeait ainsi tour à tour, avant de lever les yeux au ciel, dépitée, pour aller récupérer son arme de service égarée un peu plus loin, d'un geste nonchalant. Le seul point positif, c'est qu'elle n'avait rien de cassé apparemment.

Dona leur refaisait face à nouveau, soufflant sur l'une de ces mèches de cheveux. Son doigt tapotait sur son oreillette en espérant trouver un interlocuteur mais ni Skye, ni Clayton ni même Yngvar ne la recevait. Les lignes ne fonctionnaient pas. La belle affaire.  « Quel optimisme, Nate. », ironisait-elle en rangeant son flingue, décochant un œil aiguisé à celui qui avait tout l'air d'être le plus drôle de la bande. Qui l'eut cru ?  « Inutile de compter sur les renforts. C'est le bordel et on n'a pas le temps. » Son menton se dressait brièvement en direction de DATA, qui l'inspirait déjà plus que le reste -en omettant son appartenance à Seraph. Mais il s'agissait d'un cas de force majeur.  « Tu peux me faire un état des lieux des liaisons et de la situation ? Qu'est-ce qui se passe ? » Action. Réaction. Elle ne comptait pas pourrir ici indéfiniment.

@Willow Swinhoe  @Donatello Dubbs  @Emrys Salomon  @Nate River

Cinq dans une ruelle. Vous n'avez pas spécialement pu échanger, vous contentant de quelques brèves conversations et des apparences pour essayer de vous juger et vous jauger ; et déjà le calme relatif de votre corridor entre deux immeubles est brisé par des cris. Le responsable est un type caché sous une capuche, le visage couvert d'un masque à gaz et portant sur lui l'attirail complet de l'émeutier décidé à tout péter autour de lui.
« Hey ! Y a des gens ici ! » Il hèle.
Et d'autres silhouettes débarquent derrière lui. Ils sont cinq, tous au style très similaire. Marteaux, batte de baseball, cocktail Molotov, pétards qu'ils balancent d'ailleurs dans tous les sens tandis qu'ils s'approchent de vous, attirant un second groupe qui débouche de l'autre côté de la ruelle.

Vous êtes pris en sandwich par un groupe de casseurs et vous remarquez même que dans le second groupe, l'un des émeutiers n'est pas un simple humain puisqu'il vous nargue en faisant sortir d'entre ses lèvres une langue longue et fine qui fend l'air et cingle comme s'il s'agissait d'un fouet.

« Tiens tiens tiens, qu'est-ce qu'on a là ? » Commence l'un d'eux en faisant tapoter sa batte dans le creux de sa main libre. « On dirait des petits richoux quand même non ? Lui c'est un p'tit héros de merde ! » Ils parlent, ils parlent, ils parlent. Ils pavoisent, vous snobent, mais semblent tout de même hésiter un peu à vous attaquer. la violence n'est pas quelque chose qui les dérange, toutefois ils sont réticents à l'idée de vous démolir car vous formez un groupe particulièrement étrange.
Ils craignent l'idée d'être blessés en retour. Et puis une douzaine contre cinq... peut-être qu'ils considèrent que ça n'est pas assez. Même camés jusqu'à l'os et en plein délire d'ultra violence, le courage fait défaut.

« C'est quoi cette tenue ? Tu te prépares à reprendre ta fusée direction la Mongolo Prime, ta planète natale ?»

Reprend un autre, visiblement très hostile à ton égard, Emrys.

« Et toi la vioque, qu'est-ce que tu fais cernée de losers comme ça ? Tu profites de la petite sauterie du jour pour t'essayer à un gang bang ? Vicelarde... »

A l'évidence Dona, tu as au moins un fan qui a des projets douteux pour toi s'il te met la main dessus.

« Et regardez le avec son petit masque lui... tu n’étais pas à l'anniversaire de l'autre connard ? À te faire bien voir de tous les enculés de capitalistes pleins aux as de cette ville ? »

« J'ai envie de niquer la gueule de celui avec sa petite tête de premier de la classe. »

Data et Nate, vous avez aussi de nouveaux amis. Quant à toi, Willow, c'est même un peu plus problématique que ça : un type avec une queue de billard en guise d'arme te désigne.

« Hey ce gars-là m'a déjà vendu de la came, je crois... On devrait les fumer et les fouiller ! »

L'appât du gain, du trip facile et de la violence gratuite... tout ceci leur donne juste assez de courage pour s'avancer et souhaiter en venir aux mains.  

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Voici la liste des des personnages ciblés par les PNJs. Si les agresseurs ne sont pas vaincus pendant ce tour, le MJ fera un jet de sauvegarde pour savoir si oui ou non votre personnage subit une blessure.

‣ Decoy Jones attaquera @Donatello Dubbs
‣ Allan Powel attaquera @Emrys Salomon
‣ Lavender Poe attaquera @Emrys Salomon
‣ Amy Kowalsky attaquera @Dona Preston

Vous trouverez le jet de dé de désignation des cibles par ici

- DANS LES RUES SOMBRES DE L.A

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La petite discussion s'écourta rapidement, tandis que des hurlements se prolongeaient plus loin pour casser ce calme approximatif, attirant tout de suite le regard de la Spartan en direction des cris. Un type émergeait soudain de la zone d'ombre, visage dissimulé sous un masque, le crâne recouvert d'une capuche, avec toute la panoplie de celui qui ne se présentait pas seulement pour dire bonjour. Et il n'était pas seul. Cinq autre de cette variété méprisante apparaissaient à leur tour. Et comme si ce n'était pas suffisant, un groupe du même nombre s'invitait au comité de l'autre côté de la rue. Des casseurs. Sur ses gardes, ses doigts se crispaient instinctivement autour du manche de son flingue par réflexe.  « Putain fait chier... »grognait-elle bassement, tournant un peu sur elle-même pour les jauger un à un et mesurer la situation, avant de constater qu'ils ne pouvaient définitivement pas s'enfuir. La confrontation serait imminente. Elle le savait. Toutefois ils ne manquèrent pas de cracher leur connerie par la bouche en se payant leur tête avec un peu trop d'aise à son goût au passage, s'entendant même affublée d'une jolie démonstration misogyne répugnante. La confiance du nombre, ces crapules cherchaient à les intimider. Brièvement, elle observa du coin de l'oeil les réactions des autres se trouvant dans la même impasse qu'elle. Il fallait composer avec eux, en souhaitant qu'ils ne soient pas des fous dangereux également..

Son attention insista davantage sur celui qu'un des parias avait cru reconnaître. Un dealer. Sûrement un pote à son frère. Mais elle n'en fit pas cas longtemps, revenant sur la priorité première consistant à se débarrasser de ces énergumènes. Alors sur une inspiration contrôlée, elle releva le menton avec assurance pour faire un pas dans leur direction, dressant ses iris d'acier vers eux pour les défier du regard.  « Vous parlez beaucoup trop. » décochait-elle froidement, en dégainant son arme, doigt sur la gâchette prête à tirer. Dona donnait immédiatement le ton, car il était hors de question qu'elle se laisse perturber par de la racaille de bas étage. Bien que la présence du mutant, méritait tout de même une certaine vigilance.  « Vous devriez partir. » Sur ses appuis, la militaire les fixait, de cette expression inflexible, tâtant leur degré de volonté. Puis, visiblement contrariée, une voix masculine ragea sur un espèce de pétasse je vais te carboniser la gueule, tu feras moins la maline !, dans l'intention de lui jeter ce qui s'apparentait à un cocktail molotov. Mais à peine avait-il eu le temps d'esquisser le moindre mouvement en levant son bras, que Dona tira une balle sifflant dans l'atmosphère, pour exploser la bombe encore présente entre ses doigts. Une explosion jaillissait soudainement, avec de grandes flammes et des bouts de verre éclatés un peu partout. Un cri de douleur terrible retentissait dans le corridor. Sa main avait été arrachée à cause de la puissance de détonation, blessé grièvement également avec les éclats de bouteille, alors que le feu lui dévorait déjà la silhouette et le visage, galvanisé par l'essence du contenant. De la part de la pétasse.

Dona n'y réagissait cependant pas, dirigeant silencieusement le canon vers un autre petit malin qui aurait la magnifique idée de prendre exemple sur son camarade.  « Quelqu'un d'autre ? ». Son ton restait calme, presque détaché, comptant tout de même sur cette petite démonstration de force pour les dissuader d'agir. En tout cas, elle l'espérait..


@Willow Swinhoe  @Nate River  @Donatello Dubbs  @Emrys Salomon