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 Dead man tell no tales | ft Luke

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Clarissa Mooney
Clarissa Mooney
administration
Personnage
Dead man tell no tales | ft Luke 1715373476-ezgif-com-effects
Nature : (Descendante) issue du siècle dernier, magie de Novella court dans tes veines (vie antérieure).
Âge : Vieille âme (1845) prisonnière d'une enveloppe candide, (25 ans) consumés depuis la renaissance (01.11.2007)
Alias : (Fatum) prophète de sang, destin file entre les doigts.
Occupation : Nouvelle recrue de la cabale, (Damoclès) guide tes pas et crame tes pensées. Gardienne des secrets du Fabula Sacra, protectrice des paladins de la cour sacrée.
Statut : (Célibataire) palpitant apprend à battre pour une cause qui te dépasse.
Mutation :

Dead man tell no tales | ft Luke 1711302696-ezgif-com-effects-2

F A T U M

☾ ☾ ☾

Magie du sang, ni bonne ni mauvaise, dépend de l'utilisation. Autant offensive que défensive, sauver des vies ou remplir des cimetières, remonter l'histoire d'une lignée ou prédire l'avenir d'un individu. Capricieuse et dangereuse en raison de son caractère imprévisible. Une lueur rouge survient au creux de la rétine lors de l'utilisation de tes capacités.

| SOCLE COMMUN |

‣ Force et résistances surhumaines [nv 1].

| SOCLE SINGULIER |

‣ Haruspicine [nv 1]
Lecture du passé d'un individu avec son sang, courtes prémonitions d'événements proches // Visions souvent troubles // Migraines surviennent quand elles sont trop rapprochées.

‣ Sortilèges [nv 1]
Incantations et rituels avec ton sang ou celui d'un autre individu // Sorts tiennent max une semaine // Te prennent beaucoup d'énergie.

‣ Nécromancie [nv 1]
Capacité à ramener un organisme mort à la vie // A ce stade, uniquement des animaux de petit gabarit mort depuis 4 heures max // Besoin de l'immerger dans le carmin d'un autre animal.

‣ Hémokinésie [nv 2]
Lecture et manipulation d'autrui grâce à son sang // Connaissance de ses forces et faiblesses physiques // Lien se forme dès le pourpre en bouche.

| ANOMALIE |

Régime alimentaire sanguin, appétence développée dès l'apparition de ta mutation.

| SIGNATURE |

Lueur rouge survient au creux de la rétine ou de la paume lors de l'utilisation de tes capacités.
Entraves :
Fatigue du corps :
importance d'écouter les besoins ton corps pour ne pas détériorer son état et entraîner des saignements, courbatures, vertiges, etc.

Frein de l'esprit: : incapable de lancer un tout nouveau sortilège ou pratiquer un rituel de nécromancie sans avoir la formule sous les yeux.

Fardeau du sang : besoin d'en consommer pour pratiquer et gagner en puissance sinon la magie puise dans tes ressources et t'épuise.
Infos diverses :
Sortilèges appris :

‣ Transférer les effets néfastes d'une personne sur un objet. Durée moyenne de 6 heures, variable selon ton énergie.
Date d'inscription : 24/03/2024
Messages : 199
Dollars : 739
Faceclaim : Charleen Weiss
Crédits : (hécate) avatar // (abyssal) crackship // (abyssal) code signature + (la galerie des horreurs) icons + (hellblade II) quote
Infos Rp : Réponse régulière, ordre selon l'humeur, écriture en français.

‣ 1864 : Luke (III)
‣ 2033 : Luke (III) + Clarance
Thèmes abordés : Religion, fanatisme, alcool, drogue, tabac, sexe, violence, sang, meurtre, mort, sacrifices humains et animales, traumatismes, (auto)mutilations
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Rôliste

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Message(#) Dead man tell no tales | ft Luke Empty17.07.24 20:31


- Dead man tell no tales -
Oh death, won't you spear me over another. Answer lets say a hold of me. Oh death, when god is gone and the devil takes hard, have mercy on this soul. She belongs to my lover.
La route mène à Venise. Toutes les routes mènent à Venise. Point névralgique du commerce, les marchands du monde entier viennent profiter du trafic maritime de la cité des Eaux.
Et au milieu de la foule fourmillant dans les rues comme les battements d'un coeur gonflé de vie, vous. Des nomades au bout de leur périple. Des roturiers, invisibles parmi tant d'autres. Aucune marque de noblesse pour trahir la provenance du sang. Parures et accessoires abandonnés au fil de l'aventure. Même la monture est indigne du statut. Echangée contre la précédente lors du dernier arrêt avec en plus, une compensation financière. Besoin constant de la permuter, à cause de la course sempiternelle animant le corps et l'âme depuis que les gardes Strozzi ont failli vous condamner.
Tu n’envisages pas un seul instant de retourner à Milan. La promesse d’un avenir meilleur, ensemble, durable, se trouve ailleurs. Loin du passé et de la prison austère. Aussi tu ne regrettes rien des crimes perpétrés dans le but de garantir votre sécurité. Les cadavres abandonnés comme des sacrifices au nom de votre amour ou des offrandes du Dieu rouge pour permettre à ton soleil de reprendre des forces et d’unir ses pouvoirs aux tiens. Encore une fois.
Heureusement, des jours plus lumineux vous attendent, des nuits plus calmes, maintenant que vous êtes arrivés à destination. Tu sais pouvoir compter sur ta sœur. Un soulagement de courte durée. L'inquiétude revenue dès les portes de la demeure refermées.

Inquiète de l’état de Lorenzo. Inquiète de devoir le libérer rapidement. Inquiète de l’emprise de sa famille. Inquiète des heures ou minutes restantes au compteur. Inquiète à t’en nouer les intestins, défigurer les traits. Inquiète d’avoir à le tuer et surtout, d'échouer à le réanimer. Voilà la véritable source de ton angoisse.
Ainsi, les présentations respectives sont écourtées pour te permettre de rapidement t’entretenir seule avec Ippolita. En effet, il te faut de toute urgence la mettre au courant de ton plan et lui demander, non un conseil (ce stade est révolu) mais une faveur. Car tu souhaites tester la puissance de ta malédiction sur quelques malheureux avant de prendre le moindre risque sur ton amoureux. “Je te retrouve vite…” souffles-tu à son encontre. Ne souhaitant pas le tourmenter davantage, tu lui épargnes les détails sordides et potentiels scénarios dramatiques. Lorenzo mérite une pause. Un peu de répit après ce monstrueux cauchemar.
Des draps propres et des pétales de roses dispersés dans un bain tiède l'attendent à vos appartements où il est escorté par un domestique. Première fois que tu concèdes le perdre de vue sans imaginer le pire. Tu parviens à rationaliser : vous êtes désormais à l'abri, dissimulés du reste de l'Italie et protégés par une armée. Votre ennemi ne viendra pas ici. Non, il attendra la nuit tombée et l'astre argentée afin de récupérer son dû. Voilà pourquoi tu presses ta sœur de vous porter assistance.

Tu abuses de son hospitalité en la rendant complice de ce que tu t’apprêtes à faire. Un mal nécessaire en vue de sauver ta raison d’être. Un prix funeste qu’elle conçoit parfaitement puisqu’il correspond à son unique regret : son amant.
Et après avoir obtenu sa totale coopération, tu pars retrouver ton fiancé, guidée à ton tour au sein de l'immense villa. Un refuge luxueux aux multiples merveilles dont des oeuvres d'art de toute beauté, convoitées par-delà les océans. Hélas ton esprit ne parvient à se soustraire au poids de ta nouvelle réalité. Cette dernière te revient en pleine face lorsque tu aperçois ton précieux Lorenzo, près du lit de la chambre. Il te semble si vivant et pourtant, tu n'arrêtes pas de l'imaginer mort. Chaque seconde vous rapprochant de ce moment. "J'ai réfléchi à ta situation..." tu te reprends "notre situation." Tu ne savoures ni le charme de l'endroit ni sa tranquillité. Et n'envisages pas non plus de t'effondrer sur le matelas.
La fatigue devenue secondaire. Le répit sera envisagé quand sa vie ne sera plus en danger. "Il existe plusieurs méthodes pour mettre un terme au sort de ton père." Elles n'impliquent pas toutes de l'achever et le ramener à la vie. Celle-ci est la plus extrême, la plus dangereuse mais il serait idiot de l'exclure si vous avez épuisé votre sursis. "Combien de temps penses-tu qu'il nous reste ?" Le regard à la rencontre du sien, cherche au creux de sa rétine une indication, de quoi tempérer ton anxiété ou au contraire, l'envenimer.
1864 | VENISE
@Luke Kelley

_________________

- endless misery -
THERE ARE SOME WILLS SO STRONG THEY DREAM A NEW WORLD. A HEL(L) OF THEIR OWN CREATION. IF YOU WAKE THE DREAMER, DOES THE NIGHTMARE DIE ?
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https://darkasmidnightsun.forumactif.com/t119-bloup https://darkasmidnightsun.forumactif.com/t118-california-collection
Luke Kelley
Luke Kelley
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Personnage
Dead man tell no tales | ft Luke Xxqq
Nature : Metahumain [descendant] ; dons purulents poissant les artères ; l'éternité qui l'éventre.
Âge : 187 ans [11.11.1845]
Alias : Miseria [Damoclès|Cour Sacrée] souffrance et détresse distillées par ses doigts, ses envies, sa démence.
Occupation : Crevure. Paladin, ils disent. Tortionnaire de Damoclès. Bourreau en boucher, quelle différence. S'amène et fait sortir des gorges l'immortel requiem - mélodie des condamnés.
Statut : Myocarde crevé ; l'homme comme un spectre vorace.
Zone libre : Dead man tell no tales | ft Luke 9dvj

« Sac de viande abritant les pensées, l'espace d'un lent battement de cœur. Rien. Le corps ne servait à rien. On le pensait, on le croyait en imbécile  ; on le trouvait beau, agréable, on osait s'en vanter, le voir en vaisseau porteur de joie, et un jour il cassait, et il se révélait vain et creux autant qu'une conque, qu'un cor de guerre ; seul le souffle l'anime, et sa structure n'est qu'un cadavre. »

d e a d ;
Destroy to create. 'Are you good ?' morally ? no. 'Oh you meant emotionally ?' also no.
*behind you* A chilling lack of ethics. When I am silent, I have thunder hidden inside.
I come from a mental illness dynasty. << When is a monster not a monster ? >>
P A R A N O I A
He is not violent. He is not malicious. He is a result. ~ ichor /ˈʌɪkɔː / (.n) Greek Mythology. The fluid that flows like blood in the veins of the gods. | A psychopath is better than no path. • • • half heaven, half hell. • • • If you don't terrify people a little bit, then what's the point. My kind of rebirth tasted like blood.
((silent madness))

(( You drink my soul, I know. It's bitter and intoxicating. [My demons look like you sometimes.] <<horrible horrible magic>> I need to feel your flesh in between my teeth. I want to feel your blood drip from my lips. ))

Mutation : [socle commun] (nv3)
-------------------
Thème : (UNE) LICHE [de l'allemand « leiche » : « corps/cadavre »] ; entité monstrueuse. Puissant sorcier ayant abandonné son humanité pour obtenir l'immortalité. Mort-vivant dont la conscience n'a pas encore été entièrement pulvérisée. Des dons associés à la manipulation du corps. Le sien ou celui d'autrui. Le sang, la chair, les os ; substance de l'existence qu'il absorbe, qu'il dévore. Afin de persister dans un état dit tangible.
-------------------
[socle singulier]
[Manipulation organique] (nv5) manipulation du sang, de la chair et des os (lui-même ou autrui). Par contact, ou dans un rayon de 40 mètres.
[Manipulation énergétique] (nv4) Absorption de l'énergie vitale (impalpable, ou par le sang) ; monstruosité anthropophage. Instincts surdéveloppés, sens détraqués.
Entraves : Mort-vivant, conscience morcelée, pulsions mortifères. Parasite. (...)
Infos diverses : [Taille] 1m85 | [Poids] 78kg
Date d'inscription : 22/03/2024
Messages : 583
Dollars : 448
Faceclaim : Matteo Martari.
Crédits : (quote) J. Niogret, WarHall (av + crackship + sign) Selfmade (vid) Love (gifs) Matteomartaridaily-tumblr (img) unknow-pinterest.
Infos Rp : Présence régulière. Réponses en ordre aléatoire ; ne le prenez pas personnellement. Certains sujets me demandent moins de réflexions (et surtout de neurones) et sont donc màj plus rapidement.
Inventaire du personnage : Boussole fabuleuse (gagnée durant l'event).
Thèmes abordés : Langage grossier, toxic behaviors/masculinity, age gap, troubles psy, ptsd, violence physique/morale, religion/secte, sexe, gore, body horror, mort/meurtre, cannibalisme, guerre.
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Message(#) Dead man tell no tales | ft Luke Empty28.07.24 18:22

- Dead Man Tell No Tales -

VENISE, 1864 | But what is this that I can't see with ice cold hands taking hold of me ? When God is gone and the Devil takes hold, who will have mercy on your soul ? No wealth, no ruin, no silver, no gold. Nothing satisfies me but your soul. Oh, Death. Well I am Death, none can excel. I'll open the door to heaven or hell.

✦   ✦   ✦

Une route éclaboussée de vices. Leurs offenses dont ils ont souillé leurs vêtements, tailladé leurs esprits. Qu’importent les kilomètres mis entre le début du périple et cet instant. Tout n’est qu’une libération difforme. En lui monte l’angoisse d’une fatalité qui écrase au sol et brise les os. L’hospitalité de Venise et surtout de la sœur de Novella n’ont aucune saveur. Tout le morbide de leur déroute tourne dans son esprit comme une mauvaise fièvre. Le front brûlant et le corps suant ses poisons. Ils ont tué. Ils ont tué plus qu’il n’a jamais été question. Ils ont tué sans état d’âme, comprimés sous la contrainte des hommes. Des sbires des lignées dont ils tentent de se défaire comme deux enfants capricieux. Sont-ils encore des enfants ? Non. Depuis des lunes déjà, la maturité de leurs silhouettes et de leurs intelligences prouvent qu’ils ne devraient plus agir ainsi. Et pourtant, il est là. Avec elle. Dans cette demeure gigantesque, les doigts encore sales et fébriles des meurtres perpétrés dans le seul but de survivre, ou simplement celui de s’échapper. S’évader de l’empreinte d’un père continuant de sillonner ses veines. L’ironie pourrait le faire éclater de rire. Le sinistre de ce nouveau monde l’en empêche. Un univers taché de pourpre dont il n’entrevoit fatalement plus rien de beau. Ou presque.
Installé par quelques domestiques dans une des nombreuses chambres de confort, Lorenzo jette un œil par-delà la frondaison du petit balcon. Observe passivement l’horizon bleu, le nez emplit des remugles de l’eau traversant la ville. Un vent moite lui colle aussitôt à la peau, soulève et emmêle les longs rideaux.
La chambre est richement décorée : boiseries, tableaux, sculptures et tentures inondent son champ de vision. L'intérêt est absent, cet étalage de richesse provoquant sa lassitude. La conscience évadée loin d’ici ; encore coincé sur le chemin terreux et l’herbe rougie du sang de leurs victimes.
Le museau s’abaisse et le regard-poignard observe ses ongles, les contours poissés d’un brun écaillé. Il frotte aussitôt, tente d’enlever le péché. Assis sur le bord du lit, les cernes gris en poches profondes et lugubres sous les cils. Le faciès de craie et les pulsions contradictoires. Il n'y a plus trace de ses plaies. Plus de mutilation exposée. L'inconfort et les démangeaisons sont sous les tissus et les bandes de coton rêche. Seulement persiste la fatigue. L’index se loge entre ses incisives et la langue pourlèche son doigt. Les dents mordillent l'ongle. Lorenzo déguste les résidus de sang et lorsqu’il entend la poignée tourner et la porte s’ouvrir, le doigt est relâché, la main retombe sur le dessus-de-lit. Les pupilles remontent et s’attaquent à Novella revenue. Novella hésitante entre son envie d’accourir et de sourire et les décisions qui lui incombent. Quelles décisions ? Il ne se rappelle plus, ne veut plus savoir. S’émerveille de la retrouver et fait de sa présence un soleil qui réchauffe, éloigne les démons et les désirs impurs.
– J'ai réfléchi à ta situation…
Ma situation ?
Ne s’y intéresse plus, à sa situation. L’éloigne d’un battement de paupières et d’un geste lent du poignet. Les phalanges balayant les problèmes et le temps.
– Notre situation.
Nous sommes ici, cela devrait suffire non ?
Pour aujourd’hui du moins. Tous deux cachés, dissimulés de Milan. Ils pourront méditer à la suite lorsque le sommeil les aura bercés, réparés, gorgés d’une énergie qu’ils n’ont plus.
Elle s’approche, il l’accueille.
– Il existe plusieurs méthodes pour mettre un terme au sort de ton père.
Une risette irise son portrait. Les sourcils haussés sur les explications qu’il attend, les moyens qu’il écoutera avec attention. Pour elle, seulement pour elle.
Ces derniers jours n’ont été qu’une boucherie qui ne mènera à rien de bon. La honte et le remords lui engluent les songes. Il aimerait disparaître, s'éteindre, fuir les responsabilités nouvelles pesant sur son échine.
– Combien de temps penses-tu qu'il nous reste ?
Autant qu’il te faudra.
Il ne ment pas, il lutte pour elle. Il luttera jusqu’à ce qu’il ne puisse plus. Sans y réfléchir davantage.
Le sourire s’élargit et il se redresse, quitte le lit et la rejoint, la main s’enroule à la sienne. Il la tire vers la fenêtre aux doubles portes vitrées, ouvertes. Le dehors les réceptionne autant que son vent tiède et lourd, le soleil les agresse autant qu’il les caresse. Les paupières plissées, il contemple l’environnement, les jardins et les villas, les petits dédales de rues en contrebas.
Regarde.
Le peuple, les marchands, les silhouettes princières. La messe qui bientôt débutera et les innombrables fidèles accumulés il imagine sur le parvis de l’église, plus loin, dont ils ne voient que la pointe du clocher.
Ne trouves-tu pas tout ceci injuste ? Ils continuent de vivre quand j’ai l’impression que tout ce que nous connaissons s’effondre. Ils continuent d’exister et de vaquer à leurs occupations alors que des hommes sont morts par dizaines de nos mains.
Il ne parle pas de ces quelques heures surmontées mais d'une dizaine d'années les concernant. Tellement plus en considérant leurs familles.
Une pause, le menton baissé et le regard tourné vers elle. Plonge dans le bleu de ses iris, s’y désaltère. Il n'est plus qu'un fantôme.
L’on pourrait marcher dans ces mêmes rues qu’ils encombrent, chercher l'absolution auprès d’un Dieu qui pardonne tout. Ils s’assiéraient sur le banc, à côté de nous, nous offriraient des yeux complices et des sourires encourageants sans se douter des assassins que nous sommes.
Lorenzo deserre la main de Novella. Ses doigts s’enroulent à la rambarde devant eux, au fer et à l'argent finement ciselés. Des feuilles de vignes et des branches entortillées là pour des siècles. Son pouce gratte le tranchant d’une des feuilles. Une fine couche de rouille se niche entre sa peau et l’ongle.
Ta sœur, sait-elle ce que nous avons fait ?
Il ne la regarde plus, le visage obstinément rivé aux passants, aux couleurs de leurs étoffes.
Courbé, les avant-bras soupèsent finalement sa masse sur la rambarde qu’il ne quitte pas. L’air détendu d’un anonyme de passage admirant la vue.
Sait-elle qu’elle a accueilli dans son palazzo non des victimes mais des bourreaux ?
Le faciès retrouve celui de Novella. Front levé pour l'admirer, des mèches brunes collées par la sueur et la crasse de leur voyage. Le bain préparé, laissé à refroidir, intouché. Il est encore emmailloté dans ses habits de voyage comme elle l'est. Prêt à reprendre la route, leurs maigres bagages. Avancer il ne sait vers quoi. Acceptant d'accéder à chacune de ses demandes tant qu'il peut l'avoir auprès de lui.
Ne crois-tu pas que tout résulte d'un châtiment ? Qui ne nous était peut-être pas destiné, à nous. Mais à nos parents, et aux parents de nos parents. Comme si quelqu'un, ou quelque chose, avait décidé qu'il était temps que tout s'arrête. Et pour ce faire, s'attaque d'abord aux branches pour ensuite empoisonner le reste du tronc, jusqu'aux racines.
Il la quitte des yeux, s'attarde sur les toits et leurs tuiles de terre cuite, puis sur la silhouette hérissée de l'église, encore. Aimerait en contempler les vitraux, les longues colonnes et le plafond. Glisser ses semelles sur les dalles froides et lisses. Écouter le silence.
Crois-tu... il souffle, murmure comme un secret. Novella, crois-tu réellement que nos vies méritent d'en détruire d'autres ? Ce que nous faisons n'aura bientôt plus aucun sens.

@Clarissa Mooney


_________________
I'm a dead man walking, hell's at my door. I'm a shadow of the man I was before. I'm a dead man walking. Before I die, I'll take every soul I can into the night. Embracing all the blood that's spilled. Expect more gore and violence.
D E A D . M A N . W A L K I N G
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Alias : (Fatum) prophète de sang, destin file entre les doigts.
Occupation : Nouvelle recrue de la cabale, (Damoclès) guide tes pas et crame tes pensées. Gardienne des secrets du Fabula Sacra, protectrice des paladins de la cour sacrée.
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Capacité à ramener un organisme mort à la vie // A ce stade, uniquement des animaux de petit gabarit mort depuis 4 heures max // Besoin de l'immerger dans le carmin d'un autre animal.

‣ Hémokinésie [nv 2]
Lecture et manipulation d'autrui grâce à son sang // Connaissance de ses forces et faiblesses physiques // Lien se forme dès le pourpre en bouche.

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Message(#) Dead man tell no tales | ft Luke Empty05.08.24 18:54


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Oh death, won't you spear me over another. Answer lets say a hold of me. Oh death, when god is gone and the devil takes hard, have mercy on this soul. She belongs to my lover.
Quelques respirations et la distance entre vous disparaît. Lorenzo te revient dans un piteux état mais tu n'as pas meilleure allure. Ereintée par les multiples épreuves du voyage, la fatigue agrippe ton visage avec ferveur. Autant que la sueur imprègne le tissu de chacun de tes vêtements. Sans oublier le sang séché à plusieurs endroits.
Tu t'es rarement retrouvée imbiber d'autant de saleté, néanmoins cela ne te dérange pas. Du moment qu'il est à tes côtés, rien d'autre ne t'importe. Alors sa préoccupation, tu en fais une bouchée. "Non je ne trouve pas ceci injuste.". Manque de lucidité ou trop plein d'amour ? Tu estimes que les hommes morts de vos mains sont le prix à payer pour la pérennité de votre avenir ensemble. Un prix ne te faisant ressentir aucune culpabilité quand tu devrais être écrasée du poids de cette dernière. Humanité consacrée à quelques êtres seulement, ils se font de plus en plus rares au fil des lunes.
Ainsi, tu perçois le trouble émanant de Lorenzo bien que tu ne le partages guère. Espères secrètement qu'il ne regrette pas votre fuite. Votre périple. Votre idylle. Doute persistant à ce stade. 
Ses doigts relâchent les tiens et tu regardes la paume de ta main, ayant encore l'impression de pouvoir sentir sa peau exercer une pression dessus. Tes prunelles parcourent les lignes se juxtaposant de sorte de former un dessin, une carte. Quel trésor dissimulent-elles ?

"Elle en sait suffisamment." Ippolita se doute des cadavres laissés sur votre route, personne n'échappe à sa famille sur un compromis. Surtout pas lorsque la famille concernée est puissante, riche et féroce. Cependant, ta soeur est surtout au courant de ton funeste dessein et se met, à cet instant précis, en quête de victimes à piocher dans les rues de Venise. Ces rues presque visibles depuis le balcon, par-delà l'architecture de l'immense demeure bordée par de magnifiques jardins entretenus à la feuille près. Un vrai bijou italien.
Pourtant il ne respire pas la légèreté. Ici tout est lourd, austère et intense comme si le propriétaire cherchait à contenir le monde entre ces murs. Le monde ne peut être contenu, il respire, vibre, évolue au rythme des saisons des gens des dynasties. Aussi, tu comprends mieux maintenant pourquoi ton aînée se sent retenue en otage. Hélas tu ne peux la libérer de cette prison. "Arrête Lorenzo" de s'affliger ainsi, de vous condamner sans l'ombre d'un procès.
A l'entendre, vous avez dilapidé une armée d'hommes, de frères, de maris, d'enfants, d'innocents. Vous n'êtes pas les sombres créatures qu'il décrit. Ni des victimes ni des bourreaux.
Vous êtes des survivants. "Nous n'allons pas détruire de vies, juste rompre un sortilège et mener une existence tranquille." La réalité fantasmée, le reste éradiqué de l'horizon. Pas un nuage ne survole. Pas un orage ne menace le futur conçu par la fibre de tes rêves. Rien pour effacer la vision parfaite et naïve qui te nourrit.

"Tout ira bien tu verras." Tout ira mal, tellement mal que ton âme ne le supportera et s'enfoncera au fond d'un gouffre. "Viens maintenant..." main récupérée, esprit arraché aux sombres pensées avant qu'elles ne contaminent complètement les belles croyances. Ah la foi, si pratique pour se voiler la face. Si douce et confortable. Fidèle dévot croit fermement que vous en êtes là aujourd'hui car ton Dieu l'a permis. Le Dieu rouge. Le Dieu du sacrifice, du sang, du cycle.
"Je vais changer tes bandages" et tu l'entraînes vers le lit que tu évites de regarder trop longtemps, l'envie tabassant les recoins de ton cerveau. Envie de fermer les yeux, d'oublier les contraintes, devoirs et obligations. D'oublier la menace. Tu dois détruire la menace. La menace partie, tu auras le droit de te reposer.
Les premières couches de vêtement sont retirés du corps de Lorenzo, laissant apparaître l'ossature écorché et les bandages sales. "Le bain n'est définitivement pas une option... tu empestes" Sourire amusé tapisse les lèvres telle une ponctuation élégante. Il te reste encore des manières mais surtout, des maladresses. Tu ne t'es jamais occupée d'un autre être vivant avant lui alors tu ne sais pas exactement comment t'y prendre; à l'écoute de ton instinct, ton affection.
Laquelle ne donne pas de répit à Lorenzo, entraîné vers le bain tiède - possiblement froid - pour le nettoyer de la tête aux pieds. Il ne faut surtout pas risquer l'infection avec ses plaies ouvertes.
1864 | VENISE
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