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| The Past Is Never Past | ft Luke | |
| Personnage Nature : (Descendante) issue du siècle dernier, magie de Novella court dans tes veines (vie antérieure).
Âge : Vieille âme (1845) prisonnière d'une enveloppe candide, (25 automnes) consumés depuis la renaissance (01.11.2007)
Alias : (Fatum) prophète de sang, destin file entre les doigts.
Occupation : Nouvelle recrue de la cabale, (Damoclès) guide tes pas et crame tes pensées. Gardienne des secrets du Fabula Sacra, protectrice des paladins de la cour sacrée.
Statut : (Célibataire) palpitant apprend à battre pour une cause qui te dépasse.
Mutation :
F A T U M
☾ ☾ ☾
Magie du sang, ni bonne ni mauvaise, dépend de l'utilisation. Autant offensive que défensive, sauver des vies ou remplir des cimetières, remonter l'histoire d'une lignée ou prédire l'avenir d'un individu. Capricieuse et dangereuse en raison de son caractère imprévisible. Une lueur rouge survient au creux de la rétine lors de l'utilisation de tes capacités.
| SOCLE COMMUN |
‣ Force et résistances surhumaines [nv 1].
| SOCLE SINGULIER |
‣ Haruspicine [nv 1]
Lecture du passé d'un individu avec son sang, courtes prémonitions d'événements proches // Visions souvent troubles // Migraines surviennent quand elles sont trop rapprochées.
‣ Sortilèges [nv 1]
Incantations et rituels avec ton sang ou celui d'un autre individu // Sorts tiennent max une semaine // Te prennent beaucoup d'énergie.
‣ Nécromancie [nv 1]
Capacité à ramener un organisme mort à la vie // A ce stade, uniquement des animaux de petit gabarit mort depuis 4 heures max // Besoin de l'immerger dans le carmin d'un autre animal.
‣ Hémokinésie [nv 2]
Lecture et manipulation d'autrui grâce à son sang // Connaissance de ses forces et faiblesses physiques // Lien se forme dès le pourpre en bouche.
| ANOMALIE |
Régime alimentaire sanguin, appétence développée dès l'apparition de ta mutation.
| SIGNATURE |
Lueur rouge survient au creux de la rétine ou de la paume lors de l'utilisation de tes capacités.
Entraves :
Fatigue du corps : importance d'écouter les besoins ton corps pour ne pas détériorer son état et entraîner des saignements, courbatures, vertiges, etc.
Frein de l'esprit: : incapable de lancer un tout nouveau sortilège ou pratiquer un rituel de nécromancie sans avoir la formule sous les yeux.
Fardeau du sang : besoin d'en consommer pour pratiquer et gagner en puissance sinon la magie puise dans tes ressources et t'épuise.
Infos diverses :
Sortilèges appris :
‣ Transférer les effets néfastes d'une personne sur un objet. Durée moyenne de 6 heures, variable selon ton énergie.
Date d'inscription : 24/03/2024
Messages : 390
Dollars : 10018
Faceclaim : Charleen Weiss
Crédits : (hécate) avatar // (abyssal) crackship // (abyssal) code signature + (la galerie des horreurs) icons + (hellblade II) quote
Infos Rp : Réponse régulière, ordre selon l'humeur, écriture en français.
MARS 2033 : Helga
AVRIL 2033 : Luke
SEPT 2033 : Percy
Thèmes abordés : Religion, fanatisme, alcool, drogue, tabac, sexe, violence, sang, meurtre, mort, sacrifices humains et animales, traumatismes, (auto)mutilations
| (#) 15.09.24 18:09 | |
| The Past Is Never Past ❯❯ AVRIL 2033 | SANCTUAIRE DE DAMOCLES
Les voix, elles sont là, partout à la fois. Des murmures au réveil. Des songes au coucher qui bercent ton sommeil, envahissent ton esprit. Des échos à l'heure où les corps tombent sous les rythmiques des paladins. Ils vagabondent dans le sud comme des ombres imperceptibles, personne ne les voit venir et pourtant, tout le monde les devine, les craint. Des représentations monstrueuses, déformées à travers les âges, déchirées par les psychés. Pratiquement un mythe. Réalité voilée. Tu découvres leur existence au fil des mois à leurs côtés. Accédant sans t'en rendre compte, aux facettes dissimulées de ces monstres. Leurs plus sombres pensées. Leurs plus sincères sourires. Ils semblent toujours nostalgiques. Prisonniers du passé. Est-ce pareil pour toi ? Pour vous ? Pour elles. Les anciennes versions de Fatum subsistent à travers ton souffle. Parfois, ça te semble rassurant, de les sentir. Parfois, ça te fait peur, de te perdre de la sorte. Des secondes en minutes ailleurs. Absente au présent qui s'écoule sans emprise dessus. Tu ne veux plus regarder, passive, les événements défiler. Tu veux faire partie, intégrante, de ce qu'ils s'efforcent de réaliser. Cet équilibre bancal mais tangible. Celui sur lequel le sud repose. Alors depuis quelques semaines, tu guettes la plus ombre des ombres du sanctuaire. Miseria. Luke. Lorenzo. Ne sais jamais comment t'adresser à lui.
Comme un souvenir désuet d'une romance tragique ? Comme un espoir possible d'une nouvelle connexion ?
Tu te rappelles de votre histoire hélas les réminiscences de cette dernière te laisse un goût étrange au bord des lèvres. La sensation d'avoir vécu cette première vie sans l'avoir vraiment vécue. Spectatrice lointaine. Tu n'es plus vraiment elle. Novella. Tu continues cependant de la transporter. Reflet identique. Vision fantomatique. La défunte restituée, restaurée par la vie en toi; cette vie que tu t'efforces de mener, comprendre. Le sang, le sang montre le chemin. Composante essentielle, tu ne t'en passes définitivement plus. Son sang surtout. "Je reviens..." Tu quittes précipitamment la table, laissant ton assiette à moitié remplie afin de rattraper la silhouette fugace, te prenant dans la précipitation la table puis la chaise de Sapienta et enfin celle d'Umbra. Evidemment. C'est que tu ne fais plus attention à grand chose dès lors que Miseria transperce ton horizon. Les autres paladins ont compris son importance pour toi, ne cherchent pas à t'en prémunir. Même si les mâchoires grincent encore. De le voir te fuir ainsi, te laissant croupir au milieu d'une ignorance palpable. Ça va mieux. Ça commence. Ça va aller oui car il est d'accord, de t'aider, te guider. Des semaines qu'il est d'accord et rien ne change. Pauvre idiote pendue à ses basques. T'en peux plus de l'attendre alors tu décides, spontanément, de lui forcer la main.
Pas rapides avalent les escaliers qui te séparent de sa chambre. Carrément une suite. Là où le bourreau s'enferme quand il se trouve entre les murs du refuge. Porte fermée, cette satanée porte toujours fermée que tu n'oses pas ouvrir en sa présence. Mais une fois évaporé, tu rentres, discrètement. Besoin de le respirer. Tu fouilles sans fouiller, te contentes d'être au plus près de lui puisqu'il ne te laisse pas l'être autrement. Retrouvant un semblant de ce que vous étiez auparavant. "Lo..." Pincement à la langue. Tu manques chaque fois d'invoquer son ancienne incarnation. "Luke." Trois coups contre la satanée porte et tu l'ouvres, n'ayant pas la patience d'attendre ni la force de te prendre un énième vent crevant le palpitant. "Tu repars déjà ?" Il semble sur le départ alors qu'il vient de rentrer. Pourquoi ? Ces allers et venues difficiles à suivre. La crainte nouée au niveau de la gorge qu'il finisse par ne plus rentrer. "T'as dit que tu m'entraînerais." Il te jette un regard, ce regard qui sent les emmerdes. Tu crains pas le monstre. Le monstre se trouve proche de toi. "Tu l'as dit et..." Pas assez proche, distance dilapidée pour ne plus lui donner la possibilité de fuir, la main se pose autour du bras, la bouche l'avale d'une respiration. "Luke." Ce vaurien.
Les voix toujours les voix. L'une d'elles plus en colère que les autres rêve de vengeance. D'emporter l'ombre dans la pénombre éternelle. Tu te demandes si ce ressenti finira par s'estomper ? Il te perturbe, te rend mal à l'aise et tu relâches ta poigne avant que tes articulations ne se contractent. @Luke Kelley
_________________ - endless misery -THERE ARE SOME WILLS SO STRONG THEY DREAM A NEW WORLD. A HEL(L) OF THEIR OWN CREATION. IF YOU WAKE THE DREAMER, DOES THE NIGHTMARE DIE ? |
| | | Personnage Nature : Metahumain [descendant] ; dons purulents poissant les artères ; l'éternité qui l'éventre.
Âge : 187 ans [11.11.1845]
Alias : Miseria [Damoclès|Cour Sacrée] souffrance et détresse distillées par ses doigts, ses envies, sa démence.
Occupation : Crevure. Paladin, ils disent. Tortionnaire de Damoclès. Bourreau en boucher, quelle différence. S'amène et fait sortir des gorges l'immortel requiem - mélodie des condamnés.
Statut : Myocarde crevé ; l'homme comme un spectre vorace.
Zone libre :
« Sac de viande abritant les pensées, l'espace d'un lent battement de cœur. Rien. Le corps ne servait à rien. On le pensait, on le croyait en imbécile ; on le trouvait beau, agréable, on osait s'en vanter, le voir en vaisseau porteur de joie, et un jour il cassait, et il se révélait vain et creux autant qu'une conque, qu'un cor de guerre ; seul le souffle l'anime, et sa structure n'est qu'un cadavre. »
d e a d ;
Destroy to create. 'Are you good ?' morally ? no. 'Oh you meant emotionally ?' also no.
*behind you* A chilling lack of ethics. When I am silent, I have thunder hidden inside.
I come from a mental illness dynasty. << When is a monster not a monster ? >>
P A R A N O I A He is not violent. He is not malicious. He is a result. ~ ichor /ˈʌɪkɔː / (.n) Greek Mythology. The fluid that flows like blood in the veins of the gods. | A psychopath is better than no path. • • • half heaven, half hell. • • • If you don't terrify people a little bit, then what's the point. My kind of rebirth tasted like blood.
((silent madness))
(( You drink my soul, I know. It's bitter and intoxicating. [My demons look like you sometimes.] <<horrible horrible magic>> I need to feel your flesh in between my teeth. I want to feel your blood drip from my lips. ))
Mutation : [socle commun] (nv3) ------------------- Thème : (UNE) LICHE [de l'allemand « leiche » : « corps/cadavre »] ; entité monstrueuse. Puissant sorcier ayant abandonné son humanité pour obtenir l'immortalité. Mort-vivant dont la conscience n'a pas encore été entièrement pulvérisée. Des dons associés à la manipulation du corps. Le sien ou celui d'autrui. Le sang, la chair, les os ; substance de l'existence qu'il absorbe, qu'il dévore. Afin de persister dans un état dit tangible.
------------------- [socle singulier]
[Manipulation organique] (nv5) manipulation du sang, de la chair et des os (lui-même ou autrui). Par contact, ou dans un rayon de 40 mètres.
[Manipulation énergétique] (nv4) Absorption de l'énergie vitale (impalpable, ou par le sang) ; monstruosité anthropophage. Instincts surdéveloppés, sens détraqués.
Entraves : Mort-vivant, conscience morcelée, pulsions mortifères. Parasite. (...)
Infos diverses : [Taille] 1m85 | [Poids] 78kg
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Faceclaim : Matteo Martari.
Crédits : (quote) J. Niogret, WarHall (av + crackship + sign) Selfmade (vid) Love (gif qui brille) Hecate-Carminouche (gifs) Matteomartaridaily-tumblr (img) unknow-pinterest.
Infos Rp : Présence régulière. Réponses en ordre aléatoire ; ne le prenez pas personnellement. Certains sujets me demandent moins de réflexions (et surtout de neurones) et sont donc màj plus rapidement.
Inventaire du personnage : Boussole fabuleuse (gagnée durant l'event).
Thèmes abordés : Langage grossier, toxic behaviors/masculinity, age gap, troubles psy, ptsd, violence physique/morale, religion/secte, sexe, gore, body horror, mort/meurtre, cannibalisme, guerre.
| (#) 18.09.24 18:53 | |
| Sanctuaire ouvre grand la gueule. La sienne est encore pleine des vices. Pourriture badigeonne les gencives, mâchoires concassées par les besoins. Miseria pénètre la planque comme une ombre ; traverse les espaces sans un regard accordé aux Imposteurs. Pupilles dilatées par les manques par les désirs par la frénésie sinuant aux artères, soulevant les côtes et les brisant à chaque expiration, il croit il sait il imagine il délire. Pourquoi revenir et pourquoi partir. Ne se rappelle pas la dernière fois que ses semelles ont frotté le ciment de ce sol qu’il exècre ; consacré à l’expiation. Laquelle pas la sienne laquelle pas la leur laquelle. Cervelle convulse sous l’os du crâne. Fauve bat des paupières, molaires grinçantes. Se détourne de ceux qui le lient le contraignent et l’étouffent. Lien refermé lien broyé. L’Anima qu’il abomine. Dont il s’affaire à mutiler les liaisons. Qu’importe qu’aux premières lueurs du jour tout revienne et le submerge. Il recommence encore et encore. Il arrache et taillade. Monstruosité en son sein ronfle et gronde et lui s’évade à l’escalier. Aux naseaux les odeurs de leurs corps vivants. Au cortex les envies macabres. Rage tordue dans le thorax. Une pulsion de carnage ; repeindre les murs gris et gigantesques d’écarlate, lécher les os et démolir les visages masques linceuls mensonges. Chercher sous la viande les réponses à ses questions questions toujours des questions sans qu’il n’en crache un mot. Il avale les marches, monte au premier étage et longe le couloir gris et vide où une barre de néon grésille. Il pousse la porte de son antre - au fond tout au fond où rien ne vient l’emmerder où personne ne vient troubler la paix son silence le trépas. La lourde est claquée derrière lui. Fauve se frotte la face à s’y enfoncer les griffes à s’y trancher la peau. Retient le hurlement. L’heure qu’il cherche dans son brouillard l’heure qu’il ne trouve pas l’heure qu’il réclame. Nase relevé sur le mur et l’horloge accrochée au-dessus de la porte dont les aiguilles ne bougent plus. Pourquoi les aiguilles sont immobiles pourquoi le temps s’étire et se rétracte pourquoi le temps ne coule pas. Faciès penche sur la droite et bouche s’ouvre. Trois secondes en apesanteur et la pointe traverse son poitrail. Douleur creuse et fouille dans les tripes, mord un poumon et balafre le palpitant. Tout est mort il est mort ; sont-ils morts ? Ceux autour, ceux en bas. Les orbes grelottent. Les orbites font mal. Lumière absente et rideaux tirés. Semi-obscurité qui lui décalque pourtant les synapses. Miseria traine sa masse plus loin, fait dégager ses godasses à travers la chambre vide et toutefois pleine ; fade et néanmoins riche. Des œuvres d’art déposées à même le sol, entassés contre le mur ; et des fringues empilées ou sur des cintres, une seule structure métallique pour tout supporter ; et des livres éparpillés aux quatre coins. Veste retirée. Cuir balancé sur le lit défait. Tente de respirer mais les bronches sont des poches visqueuses faisandées ; il souffle un gémissement en râle et les pas dans le couloir percutent percutent partout écho à écho ricochent sur les murs tapent jusqu’à son tympan. Les sens surexcités et l’instinct morfal. Il se tourne. Mire la porte qui déjà s’ouvre. Silhouette ennemie aimée rejetée s’introduit. S’avance et formule des sons. Entrainer. Elle dit entrainer et il ne se rappelle pas et il ne comprend rien. Elle abjure et elle prétend et son prénom violemment suinte sur sa lèvre inférieure et fait se mouvoir derrière l’ivoire de ses dents la langue humide. Asticot rose grouillant dans sa bouche qu’il observe. Elle s’avance et il n’aperçoit que le muscle rose et gonflé et mouillé ; à peine visible dans sa cavité entrouverte. Main sur son bras qu’elle impose. Contact. Jointures s’y resserrent faiblement et se retirent tandis qu’elle - qui ça elle ? elle ; créature informe reflet-hantise - reprend contenance. La parole suppure et les pensées disjonctent. Incapable de formuler quoi que ce soit, se noie dans la tourbe de ses songes. Silhouette mâle agresse celle femelle, famélique et blanche. Phalanges empoignent l’avant-bras comme elle a amorcé le geste - ce geste qu'elle n'a pas terminé puisque rien ne saigne. Inversion des rôles. Prédateur comprime et menace de briser l’os. Abaisse l’échine, tend la nuque et rapproche près trop près sa figure de la sienne. Miseria repousse et agresse et domine. La coince contre la porte qu’elle a ouverte sans demander. Sans attendre la complainte de sa trachée flambée. La patte relâche l’avant-bras et s’élève pour accrocher la mandibule fragile. Il l’oblige à rouvrir la bouche. Regard-poignard tombe sur la trouée pourprée et moite. Miseria contemple la langue qui se tortille derrière la ligne des dents. La langue qui est une langue une langue rien qu’une langue. Pas d’asticots ni de pourriture. Les pupilles remontent sur la lèvre supérieure, sur le bout du nez et se coincent dans un œil. – Parle moins fort. Car sa voix est un cri. Un hululement lancinant qui lui malaxe la matière grise, lui laboure les tympans. Membrane tuméfiée palpitant autant que son sang est froid et son pouls est inerte. – Ici. Ici, son endroit. Sa piaule. Sa putain d’intimité qu’elle salope et piétine. – C’est à moi. Le lui rappelle sans savoir lui-même s’il parle de ce corps qu’elle habite et hante et qu’il garde entre ses articulations ou cet endroit qu’il contamine de sa démence incessante. – Recommence et ta poitrine va éclore.Cage thoracique explosée comme les rayons de l’astre solaire rayonne à l'empyrée ; bourgeons en poumons et côtes en pétales ; tige supposément composée de vertèbres. Tableau grandiose saveur cathartique. La poigne donne une saccade sur ses cervicales. Il secoue brièvement le corps tout entier dans l’impulsion. Puis il libère Fatum puisqu’elle est elle est elle sera elle demeure Fatum seulement Fatum. Rien d’autre il s’obstine il se ment et il dérive. S’esquive de leur proximité. Dissipe entre eux son haleine fétide autant que son odeur de mort. S’est nourri un jour plus tôt, a erré pendant un autre. La chemise sur ses épaules est immonde du sang de sa victime - une seule rien qu’une. Une seule une seule il le promet - pas assez pas assez jamais assez. L’attention coule jusqu’à ses ongles qu’il contemple, main suspendue dans l’espace qui les sépare. Miseria ou Luke émergé, remarque le liseré blanc sous lequel le cruor s’est accumulé. Carmin quasiment noir. Il fronce le nez. Est pourtant certain de s’être nettoyé avant de revenir sur ses pas ; suivre les traces, remonter son fil d’Ariane. – Retourne manger. Les onyx remontent vers les flaques de pluie. Sinuent sur les contours acérés du portrait féminin. Les kilos perdus depuis son arrivée qui ne fut et n'est toujours qu'un maelström vomitif à son âme. – Et nettoie toute votre merde.Les odeurs de leurs corps chauds et suants autant que de la bouffe qu’ils mâchent et digèrent lui emplissent le pif et irritent toujours davantage ses perceptions détraquées. Exhalaisons insupportables. Tout ce qui l’entoure, tout ce qu’il distingue : regarde et entend et ressent. Misera recule et va au fond de la chambre ; se dirige vers une minuscule salle d'eau. Pas de douche, pas de baignoire. Un seul lavabo et un chiotte sans lunette ni couvercle. Retire sur le trajet sa chemise ruinée et défait sa ceinture. Musculature abîmée, lésions d’une carence érodant l’épiderme, creusant le derme. Il se désape entièrement. Indifférence d'une nudité qu'il expose puisqu' Ils sont partout ; paladins cannibalisent son esprit ; ne laissent rien qu'une charogne. Miseria entame ses ablutions au lavabo bétonné et articule douloureusement, comme bouffant de la limaille. – Va gémir tes conneries au vieux. Sapienta, l'ancêtre qui ne l'est pas tant. Le Guide de cette guirlande de connards à laquelle le Destin l'a cousu ; fureur et répulsion transcendent sa cognition, lui surinent durement la barbaque. Il tressaille lorsque la pensée devient prémonition. Dos et flanc s'abîmant davantage : plaies de sa dénutrition s'accroissent. Son animosité punie, le karma planqué dans un recoin de la chambre subitement hilare. _________________ I'm a dead man walking, hell's at my door. I'm a shadow of the man I was before. I'm a dead man walking. Before I die, I'll take every soul I can into the night. Embracing all the blood that's spilled. Expect more gore and violence. D E A D . M A N . W A L K I N G |
| | | Personnage Nature : (Descendante) issue du siècle dernier, magie de Novella court dans tes veines (vie antérieure).
Âge : Vieille âme (1845) prisonnière d'une enveloppe candide, (25 automnes) consumés depuis la renaissance (01.11.2007)
Alias : (Fatum) prophète de sang, destin file entre les doigts.
Occupation : Nouvelle recrue de la cabale, (Damoclès) guide tes pas et crame tes pensées. Gardienne des secrets du Fabula Sacra, protectrice des paladins de la cour sacrée.
Statut : (Célibataire) palpitant apprend à battre pour une cause qui te dépasse.
Mutation :
F A T U M
☾ ☾ ☾
Magie du sang, ni bonne ni mauvaise, dépend de l'utilisation. Autant offensive que défensive, sauver des vies ou remplir des cimetières, remonter l'histoire d'une lignée ou prédire l'avenir d'un individu. Capricieuse et dangereuse en raison de son caractère imprévisible. Une lueur rouge survient au creux de la rétine lors de l'utilisation de tes capacités.
| SOCLE COMMUN |
‣ Force et résistances surhumaines [nv 1].
| SOCLE SINGULIER |
‣ Haruspicine [nv 1]
Lecture du passé d'un individu avec son sang, courtes prémonitions d'événements proches // Visions souvent troubles // Migraines surviennent quand elles sont trop rapprochées.
‣ Sortilèges [nv 1]
Incantations et rituels avec ton sang ou celui d'un autre individu // Sorts tiennent max une semaine // Te prennent beaucoup d'énergie.
‣ Nécromancie [nv 1]
Capacité à ramener un organisme mort à la vie // A ce stade, uniquement des animaux de petit gabarit mort depuis 4 heures max // Besoin de l'immerger dans le carmin d'un autre animal.
‣ Hémokinésie [nv 2]
Lecture et manipulation d'autrui grâce à son sang // Connaissance de ses forces et faiblesses physiques // Lien se forme dès le pourpre en bouche.
| ANOMALIE |
Régime alimentaire sanguin, appétence développée dès l'apparition de ta mutation.
| SIGNATURE |
Lueur rouge survient au creux de la rétine ou de la paume lors de l'utilisation de tes capacités.
Entraves :
Fatigue du corps : importance d'écouter les besoins ton corps pour ne pas détériorer son état et entraîner des saignements, courbatures, vertiges, etc.
Frein de l'esprit: : incapable de lancer un tout nouveau sortilège ou pratiquer un rituel de nécromancie sans avoir la formule sous les yeux.
Fardeau du sang : besoin d'en consommer pour pratiquer et gagner en puissance sinon la magie puise dans tes ressources et t'épuise.
Infos diverses :
Sortilèges appris :
‣ Transférer les effets néfastes d'une personne sur un objet. Durée moyenne de 6 heures, variable selon ton énergie.
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Infos Rp : Réponse régulière, ordre selon l'humeur, écriture en français.
MARS 2033 : Helga
AVRIL 2033 : Luke
SEPT 2033 : Percy
Thèmes abordés : Religion, fanatisme, alcool, drogue, tabac, sexe, violence, sang, meurtre, mort, sacrifices humains et animales, traumatismes, (auto)mutilations
| (#) 21.09.24 14:58 | |
| The Past Is Never Past ❯❯ AVRIL 2033 | SANCTUAIRE DE DAMOCLES
T'éloigner. Tu dois t'éloigner. Les voix d'un commun accord, au creux de ton cortex. Cortex empli de Fatum. Il déborde de ces entités en souvenirs comme des parts nouvelles de toi. Et au milieu des fantômes du passé surgissant au présent, demeure le plus ancien d'entre tous. La belle échouée sur le lit d'amour des amants fougueux. Mais Lorenzo n'est plus et Novella ne sait pas. Si elle doit l'aimer ou le haïr pour la promesse tenue. Quel sentiment la percute à son contact ? T'éloigner, tu dois. La réalité se tort. La peau couine. Force exercée, domination imposée. L'avant-bras tenu en otage. Le reste du corps s'écrase contre la porte telle la houle fracasse le rocher. Ça retentit dans le reste du refuge mais personne ne viendra l'ouvrir. Personne ne s'interposera entre vous. Car malgré la brutalité du monstre, il ne menace pas ton existence. Certitude mise à l'épreuve chaque fois que vous entrez en collision. Ayant bien du mal à communiquer avec lui quand tu y parviens si facilement avec les autres paladins. C'est plus évident, facile. Tu ne comprends pas Luke, réclames Lorenzo. Luke ne se laisse pas apprivoiser, Lorenzo est réceptif à ton approche. La sienne. La vôtre. Tu sens les réminiscences du lien entre vous, renforcé depuis ton intégration à Damoclès. Ce lien qui te tient parfois éveillée la nuit comme une question sans réponse. La réponse si proche. Un couloir. Une porte. La porte que tu épouses de ta carcasse. Maintenue non par Luke, ou Lorenzo. Mâchoire écrabouillée par les doigts de Miseria.
Miseria postillonne sa hargne, revendique son territoire. L'aura animale ébouillante le visage familier. Combien de fois as-tu rêvé de le toucher ? Combien de. La menace torpille l'instant. Ou pas. Car il passe son temps à te menacer. Ou te fuir. Ou te menacer de fuir. Et tu t'épuises à lui courir après sans voir la ligne d'arrivée. Un marathon pour lequel tu t'es pas suffisamment entraînée. Le ravitaillement offert à sa guise malgré l'envie toujours présente. Son sang comme la plus douce des drogues. La bête t'offre seulement une secousse pour te remettre les idées en place. La tête cogne et résonne et perd le fil de l'échange qui n'a plus vraiment de sens. Douleur absente. La douleur survient lorsqu'il s'éloigne de toi. Des centimètres de préservation. Tu aperçois enfin le carnage de sa sanguinolente collection. L'appétit insatiable du prédateur. Insatiable depuis quand ? Depuis ta disparition ? Depuis ton retour ? Lorenzo doit entretenir Novella. Donc Luke doit te nourrir. Son énergie pour maintenir le squelette en place. Son énergie pour fracasser ce(lle) qui se vautre à l'intérieur. Toi ou elle ? "C'est trop fade." Les épices ne parviennent à satisfaire le palais. Goût carmin prononcé rend le reste des saveurs peu alléchantes. Tu manges, parfois, quand t'y penses, quand ils sont là et remplissent tes pensées. Les paladins devenus un horizon. Une direction. "C'est trop propre." Quasiment aseptisé. Même les monastères expriment plus de vie et de caractère que ce fichu sanctuaire. Tes peintures commencent à recouvrir l'espace. Un espace démesurément grand.
La main s'aventure vers lui mais lui déguerpit. S'expose sans la moindre pudeur. Est-il capable d'éprouver ce sentiment ? Est-il capable d'éprouver des sentiments ? Des sentiments négatifs, oui. De l'exaspération quand tu parles. De l'ennui quand tu respires. De l'hostilité quand tu le touches. Tu n'aurais jamais cru exercer autant de pouvoir sur un seul être par ta simple présence. Un pouvoir déclenché par l'anima. Un pouvoir sous-jacent à votre rencontre. L'était plus doux. L'était moins virulent. T'éloigner tu dois. Interférence. Distance rayée par ton ombre sur les murs. Jusqu'au lavabo qui goute, au robinet qui chouine lorsque tu le refermes d'un mouvement. Les articulations demeurent dessus mais les prunelles valdinguent, égratignent la face, tentent de ne pas dévier trop loin, trop bas. La nudité effacée de ta réalité. Pourtant tu te rappelles de son corps sur ton corps et "vas-y éclate moi la poitrine tu te rappelles de sa bouche sur ta bouche et de son sang et de sa sueur et "si c'est pas toi ce sera un autre" taré du sud "comme tu refuses de m'entraîner alors..." tu survivras pas, au sud, au taré, au futur. Les paupières clignotent, les souvenirs s'agitent. "Vas-y boucle la boucle, c'est bien comme ça qu'elle est..." Tu te rappelles de sa langue et sa chaleur et de son toucher et les sons s'ajoutent aux images "que je suis morte la première fois ?" Le sujet en refus, Luke refusant catégoriquement de l'aborder. L'ignorance te submerge. La réponse à la question. Le parce que au pourquoi t'es là. Près de lui plus vraiment lui. Le parce que au pourquoi t'es toi mais plus vraiment toi. @Luke Kelley
_________________ - endless misery -THERE ARE SOME WILLS SO STRONG THEY DREAM A NEW WORLD. A HEL(L) OF THEIR OWN CREATION. IF YOU WAKE THE DREAMER, DOES THE NIGHTMARE DIE ? |
| | | Personnage Nature : Metahumain [descendant] ; dons purulents poissant les artères ; l'éternité qui l'éventre.
Âge : 187 ans [11.11.1845]
Alias : Miseria [Damoclès|Cour Sacrée] souffrance et détresse distillées par ses doigts, ses envies, sa démence.
Occupation : Crevure. Paladin, ils disent. Tortionnaire de Damoclès. Bourreau en boucher, quelle différence. S'amène et fait sortir des gorges l'immortel requiem - mélodie des condamnés.
Statut : Myocarde crevé ; l'homme comme un spectre vorace.
Zone libre :
« Sac de viande abritant les pensées, l'espace d'un lent battement de cœur. Rien. Le corps ne servait à rien. On le pensait, on le croyait en imbécile ; on le trouvait beau, agréable, on osait s'en vanter, le voir en vaisseau porteur de joie, et un jour il cassait, et il se révélait vain et creux autant qu'une conque, qu'un cor de guerre ; seul le souffle l'anime, et sa structure n'est qu'un cadavre. »
d e a d ;
Destroy to create. 'Are you good ?' morally ? no. 'Oh you meant emotionally ?' also no.
*behind you* A chilling lack of ethics. When I am silent, I have thunder hidden inside.
I come from a mental illness dynasty. << When is a monster not a monster ? >>
P A R A N O I A He is not violent. He is not malicious. He is a result. ~ ichor /ˈʌɪkɔː / (.n) Greek Mythology. The fluid that flows like blood in the veins of the gods. | A psychopath is better than no path. • • • half heaven, half hell. • • • If you don't terrify people a little bit, then what's the point. My kind of rebirth tasted like blood.
((silent madness))
(( You drink my soul, I know. It's bitter and intoxicating. [My demons look like you sometimes.] <<horrible horrible magic>> I need to feel your flesh in between my teeth. I want to feel your blood drip from my lips. ))
Mutation : [socle commun] (nv3) ------------------- Thème : (UNE) LICHE [de l'allemand « leiche » : « corps/cadavre »] ; entité monstrueuse. Puissant sorcier ayant abandonné son humanité pour obtenir l'immortalité. Mort-vivant dont la conscience n'a pas encore été entièrement pulvérisée. Des dons associés à la manipulation du corps. Le sien ou celui d'autrui. Le sang, la chair, les os ; substance de l'existence qu'il absorbe, qu'il dévore. Afin de persister dans un état dit tangible.
------------------- [socle singulier]
[Manipulation organique] (nv5) manipulation du sang, de la chair et des os (lui-même ou autrui). Par contact, ou dans un rayon de 40 mètres.
[Manipulation énergétique] (nv4) Absorption de l'énergie vitale (impalpable, ou par le sang) ; monstruosité anthropophage. Instincts surdéveloppés, sens détraqués.
Entraves : Mort-vivant, conscience morcelée, pulsions mortifères. Parasite. (...)
Infos diverses : [Taille] 1m85 | [Poids] 78kg
Date d'inscription : 22/03/2024
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Crédits : (quote) J. Niogret, WarHall (av + crackship + sign) Selfmade (vid) Love (gif qui brille) Hecate-Carminouche (gifs) Matteomartaridaily-tumblr (img) unknow-pinterest.
Infos Rp : Présence régulière. Réponses en ordre aléatoire ; ne le prenez pas personnellement. Certains sujets me demandent moins de réflexions (et surtout de neurones) et sont donc màj plus rapidement.
Inventaire du personnage : Boussole fabuleuse (gagnée durant l'event).
Thèmes abordés : Langage grossier, toxic behaviors/masculinity, age gap, troubles psy, ptsd, violence physique/morale, religion/secte, sexe, gore, body horror, mort/meurtre, cannibalisme, guerre.
| (#) 21.09.24 21:23 | |
| L’eau tiédasse crachée par l’acier. Odeur de pourriture emplit les naseaux. Pif froncé. Les canalisations défoncées du sud, de l’immeuble qui probablement crève dans le bitume. Les tripes faisandées ; autant que les siennes qu’il présage bientôt chier. Parce qu’il s’effondre, à l’intérieur. Parce que sa chair se nécrose. Parce qu’il repousse les limites et voudrait se toucher l’intérieur avec les doigts - prochain carnage présagé. N’en aperçoit qu’un brouillard rose ; des gerbes sanglantes. Se noyer, renaître, se disloquer et recommencer. Jusqu’à quand et puis pourquoi. Continue de frotter sa chair avec une minutie maniaque. Religieusement, le gant de toilette va et vient sur sa viande morte. Suppose que trop la récurer peut devenir une épreuve, un saccage. Et si l’épiderme partait avec le coton. Et si soudain il s’écorchait ; les nerfs et les muscles et les os. Un nouveau spasme le secoue. Ridules se tordent, discrètement. Côté droit, sous la troisième côte ; une lésion ajoutée qui devient trop rapidement un cratère. Conscience évidée dans l’évier. L’eau se coupe et il ne saisit pas le comment avant de constater le quoi. Bras blanc et rachitique inséré entre lui et son rituel. Des doigts diaphanes enroulés à la tête du robinet. Le robinet crache un ultime jet. Prédateur dévie la gueule. Ses pupilles glissent sur la silhouette ayant pénétré son espace son putain d’espace ; vital celui-ci. Sensation d’oppression le prend à la gorge. Miseria ravale sa colère. Les molaires comprimées, l’émail grince tant il serre. Tant il se retient de feuler ou la saccager. Ses dents dans sa peau ; son visage sa trachée son bras ou sa cuisse. Son ventre ou son sexe. La bousiller des pieds à la tête ; ne laisser qu’une tache rubiconde sur son matelas. Des morceaux d’elle en lui des morceaux d’elle sur les draps des morceaux d’elle sur le sol cimenté. – Vas-y éclate-moi la poitrine. Elle miaule encore ses conneries. Masse s’écarte d’un pas. Ne peut pas davantage. Coincé dans ces quelques mètres carrés. Épaule cognée au béton. La tête penche et il scrute l’hérésie. – Si c'est pas toi ce sera un autre comme tu refuses de m'entraîner alors… Entrainement entraîner un autre qui ça lui lui sans être lui et le refus professé sans qu’il ne se rappelle d’un son d’un mot. D’un début ou d’une fin. Paupières battent sur les orbes. Vision déréglée. Bloque sa respiration. Ne pas la respirer ne pas se noyer car se noyer implique une renaissance et la renaissance est une hantise ; repousser il doit repousser ; repousser les souvenirs repousser l’appétence. – Vas-y boucle la boucle, c'est bien comme ça qu'elle est… Échine se tend, buste se contracte. Elle articule ce qu’il tait. Elle formule ce qu’il pense. Mutisme qu’il s’oblige à garder quand pourtant tout son corps répond. Il s’avance, ravale le pas octroyé. Menace de toute sa masse qui la surplombe. Sa face inerte ; dans les onyx, un putain de brasier danse. Pourlèche les rétines, enflamme le cortex. – … que je suis morte la première fois ? Elle termine à peine sa parole son blasphème le mauvais sort. Les notes et son souffle encombrent encore l’atmosphère quand son bras surgit. Miseria empoigne le cou et dans la seconde soulève le corps femelle pantin poupée ; désarticulation qu’il anticipe. Ses omoplates autant que l’arrière de son crâne qu’il fracasse et comprime au mur. À faire grincer les vertèbres, à faire craquer l’ossature entière sur laquelle il imprime ses desseins. Dons mortifères serpentent l’organisme contraire, contaminent la moelle. Il veut l’entendre gueuler comme il se retient de le faire. Il veut la punir d’être ce qu’elle est qui elle est ce qu’elle devrait et qu’elle n’est pas - la punir pour la douleur qu’elle propage. Première impulsion, comme une vague d’acide dans ses os. Seconde impulsion, comme une vague de lave dans ses muscles. Sa musique qu’il écoute. Son hurlement qui ravit ses sens. Et dans l’Anima, l’assaut. Le soulèvement. Ils reviennent, ils pénètrent ; ils surpassent ses obstacles ses fossés et ses digues. Tous attaquent d’une même pulsation et le foutent à terre. Lui explosent le crâne, le contraignent et le soumettent dans sa rage qui n’est plus rage mais pure démence. La troisième impulsion allait tuer ; faire péter les organes. Cette poitrine en promesse réclamée ; une explosion pour qu’enfin elle se taise, pour que tout s’arrête. Un énième Fatum pulvérisé arraché déchiqueté par ses déviances. Les raisons qu’ils ne saississent pas entièrement. L’acte évité avec virulence. Les yeux roulent dans les orbites et Fatum est libéré autant que lui chute à ses pieds. Tangue et s’affale, rampe sans plus comprendre son environnement. Aveuglé par l’imprégnation. Le sol qui n’est plus sol les murs qui sont néants et le plafond s’ouvre. Il hallucine. Il est aveugle. Dans les escaliers, les pas des enfoirés. La course dans le couloir et sa face dégénérée qui se lève, qui menace de tout démolir s’ils pénètrent. L’Anima convulse entre tous et les corps se pressent à la porte ; poignée baissée et sa colère qui craque. Feulement de bête blessée de bête révoltée ; de monstre. Fauve se détourne de la porte, cherche à l’odorat à défaut de la vue sa proie. Et il l’aperçoit à des mètres et il la devine entière et vivante et il est contraint ; encore. Faiblissement. Il n’est plus apte à lutter, il n’aurait pas dû user de ses dons dans son état. Un râle inhumain et la silhouette mâle s’accroupit. Trébuche et se recule. Jusqu’à ce que son cul tape contre le mur. À ne plus discerner son environnement le delirium s’amplifie et les images traversent son encéphale. Les images se superposent. Une répétition aliénée de ses mots ses mots ses mots menaces ; blasphème mauvais sort ; psyché dentelée. La renaissance au milieu des autres renaissances la renaissance sa renaissance et Novella dépecée ; corps au-dessus duquel il ressuscite ; sa bouche mastiquant ses entrailles. Ils ne peuvent rien voir, seulement sentir. Sentir la terreur sentir la hantise sentir son horreur. Ils ne peuvent rien voir, seulement questionner. Des voix surgissant de la porte qui s’ouvre et claque dans un bruit de tonnerre contre le mur. Chambre pénétrée envahie et lui qui continue de ne rien voir. Se tourne, à quatre pattes ; cherche une échappatoire sans parvenir à sortir de son cauchemar. Ils ne peuvent rien voir sauf elle. Le sang son sang son sang son sang qu’ils partagent ; son sang qui murmure ; son chant ; son sang son sang le sang de Novella Novella Novella à travers elle à travers lui ; résonne et bruisse et dévoile l'innommable. _________________ I'm a dead man walking, hell's at my door. I'm a shadow of the man I was before. I'm a dead man walking. Before I die, I'll take every soul I can into the night. Embracing all the blood that's spilled. Expect more gore and violence. D E A D . M A N . W A L K I N G |
| | | Personnage Nature : (Descendante) issue du siècle dernier, magie de Novella court dans tes veines (vie antérieure).
Âge : Vieille âme (1845) prisonnière d'une enveloppe candide, (25 automnes) consumés depuis la renaissance (01.11.2007)
Alias : (Fatum) prophète de sang, destin file entre les doigts.
Occupation : Nouvelle recrue de la cabale, (Damoclès) guide tes pas et crame tes pensées. Gardienne des secrets du Fabula Sacra, protectrice des paladins de la cour sacrée.
Statut : (Célibataire) palpitant apprend à battre pour une cause qui te dépasse.
Mutation :
F A T U M
☾ ☾ ☾
Magie du sang, ni bonne ni mauvaise, dépend de l'utilisation. Autant offensive que défensive, sauver des vies ou remplir des cimetières, remonter l'histoire d'une lignée ou prédire l'avenir d'un individu. Capricieuse et dangereuse en raison de son caractère imprévisible. Une lueur rouge survient au creux de la rétine lors de l'utilisation de tes capacités.
| SOCLE COMMUN |
‣ Force et résistances surhumaines [nv 1].
| SOCLE SINGULIER |
‣ Haruspicine [nv 1]
Lecture du passé d'un individu avec son sang, courtes prémonitions d'événements proches // Visions souvent troubles // Migraines surviennent quand elles sont trop rapprochées.
‣ Sortilèges [nv 1]
Incantations et rituels avec ton sang ou celui d'un autre individu // Sorts tiennent max une semaine // Te prennent beaucoup d'énergie.
‣ Nécromancie [nv 1]
Capacité à ramener un organisme mort à la vie // A ce stade, uniquement des animaux de petit gabarit mort depuis 4 heures max // Besoin de l'immerger dans le carmin d'un autre animal.
‣ Hémokinésie [nv 2]
Lecture et manipulation d'autrui grâce à son sang // Connaissance de ses forces et faiblesses physiques // Lien se forme dès le pourpre en bouche.
| ANOMALIE |
Régime alimentaire sanguin, appétence développée dès l'apparition de ta mutation.
| SIGNATURE |
Lueur rouge survient au creux de la rétine ou de la paume lors de l'utilisation de tes capacités.
Entraves :
Fatigue du corps : importance d'écouter les besoins ton corps pour ne pas détériorer son état et entraîner des saignements, courbatures, vertiges, etc.
Frein de l'esprit: : incapable de lancer un tout nouveau sortilège ou pratiquer un rituel de nécromancie sans avoir la formule sous les yeux.
Fardeau du sang : besoin d'en consommer pour pratiquer et gagner en puissance sinon la magie puise dans tes ressources et t'épuise.
Infos diverses :
Sortilèges appris :
‣ Transférer les effets néfastes d'une personne sur un objet. Durée moyenne de 6 heures, variable selon ton énergie.
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MARS 2033 : Helga
AVRIL 2033 : Luke
SEPT 2033 : Percy
Thèmes abordés : Religion, fanatisme, alcool, drogue, tabac, sexe, violence, sang, meurtre, mort, sacrifices humains et animales, traumatismes, (auto)mutilations
| (#) 22.09.24 10:49 | |
| The Past Is Never Past ❯❯ AVRIL 2033 | SANCTUAIRE DE DAMOCLES
Les arcanes du passé remués par le souffle dispersé, tu tentes d’extraire la vérité. Celle qui demeure, pour toi, inconnue. Celle qui s’avère, pour toi, évidente. Si tu es morte, c’est à cause de lui. Si tu es en vie, c’est aussi à cause de lui. Pourtant, te voilà à quémander une miette d’attention. Pathétique Clarissa. Et la réplique te le confirme. Poupée de chiffon, le corps levé du plancher par la seule poigne de l’homme (re)devenu monstre. Pas le temps de lâcher un soupir, le dos embrase le mur, la tête s’y rue également. Une étreinte qui vire au cauchemar quand Luke ou Miseria ou peut-être les deux ensemble te pressent comme un foutu citron, afin d’en extraire le jus. L’instant d’après, tes cris résonnent dans la chambre, transpercent le couloir, tout le premier étage et s'égarent au rez-de-chaussée où le repas des paladins est interrompu. Ils t’entendent oui mais surtout, te sentent. Au bord du gouffre. La douleur rend le moment insoutenable. Tu souhaites qu'il arrête, regarde, te regarde. Car Luke ne regarde pas non, Luke est aveuglé par sa haine profonde. Envers toi ? Envers elle ? Envers le monde entier venu chialer son existence au creux de son oreille et torpiller la sienne. Proche de l’évanouissement, tu n’as pas la force de lutter. L’Anima intervient avant qu’une nouvelle Fatum ne s’éteigne de la main de Miseria. Toute cette colère. Pourquoi tous les paladins ressentent-ils autant de colère ? Pourquoi tu ne la ressens pas comme eux ? Pourquoi es-tu si différente ? Les doigts relâchent leur emprise et les restes de ta carcasse s’effondrent à terre. La toux te maintient éveillée, te force à contracter les abdominaux, solliciter les poumons, tu ne peux profiter d'une seconde de répit, ton corps devant encore se remettre de l’assaut. Dans ta tête, un bordel sans nom. Les allées venues mentales qui te dépassent et te détraquent. Tu ne sais comment ça fonctionne, comment arrêter, t'en prémunir.
Si tu es épargnée de l’attaque visant la bête désormais échouée à quelques mètres de toi, tu perçois ce qu’il se passe, sent sa détresse derrière son désir de t’anéantir. Ou peut-être devant. Ou peut-être à côté. Difficile de juger avec tes pensées en confettis. Cladès te récupère et tu te rends compte qu’ils sont tous là, pas seulement au sein de ton esprit. Ils sont réels. Son bras te soulève. Le tien se heurte à Sapienta pour l’empêcher d’avancer. Tandis qu’Umbra attend près de la porte, incapable de se contenir s’il pénètre la scène de crime. “Laissez-le laissez-le laissez…” Une supplique. Tu n’as jamais su donné des ordres. Les deux se jettent un regard et décident de s’occuper de Miseria plus tard, t’évacuer d’abord, la sensation d’acide et de lave palpitant toujours sous ta peau. Sapienta ouvre la voie, se dirige immédiatement vers Umbra, le retient. De quoi ? De mettre sous terre le bourreau. Cladès te transporte hors de la chambre mais à peine le seuil franchi, tu la pousses avant de retourner dans ton enfer personnel. Porte claque, clef tourne, serrure contraint l’accès, tu attrapes la commode à ta droite pour bloquer le passage malgré la douleur lancinante. Tu refuses de vivre ainsi. D’être une braise sur ce lit chaud. Explosif. Fatum est le lien unissant les paladins. Fatum n’est pas l’entité les désintègrant. De ça, tu es certaine. Le regard fouille la chambre et s'arrête aux contours de l’animal recroquevillé, cherchant une échappatoire. Cette fois tu le bouscules sans ménagement aucun. Sa crinière que tu attrapes d’une main, tire en arrière, cervicales mobilisés, traits dévoilés. Son corps que tu retiens contre le mur. Tes doigts glissent le long de son crâne, bloquent les mouvements frénétiques qui visent à se défaire de l’étreinte. Luke devenu aveugle. Vraiment aveugle. Tu te baisses à sa hauteur, ton emprise maintenue. "Regarde-moi regarde-moi !" Mais il ne voit rien et l’Anima continue de l’envahir.
Tes pouces égratignent son front, dévalent jusqu’à ses yeux. S’enfoncent au niveau de ses caroncules. Pression de plus en plus forte à mesure qu’il se débat. Tes mollets s’écrasent sur ses cuisses, pour le surplomber pendant que tu continues de le comprimes à l'excès. "Regarde-moi Lorenzo." Mais il ne voit rien et l’Anima continue de l’envahir. Alors les autres Fatum interviennent pour t’aider à lever le voile qui l’empêche de te regarder. Cladès, Umbra et Sapienta envahis à leur tour. Par des visions du passé. Pas les tiennes. Les leurs. Les précédentes prophètes. Un amas troublant inonde leur cortex. Tu n’as aucune idée de ce qu’il se passe, perçoit uniquement l'attaque de la cabale s'effilocher, l'intrusion se dénouer autour du monstre (re)devenu homme. “Tu m’as tuée et ramenée" affirmation ou accusation accompagne les mouvements de la langue "je sais que t'es responsable” coupable, oui coupable d’une façon ou d’une autre, coupable d'avoir aimé à perdre la raison et coupable de ne plus t'aimer à la folie, coupable se comporter comme la pire des ordures à ton contact “alors si tu regrettes, si tu regrettes que je le sois là, mets un terme à tout ça !” Ta vie entre ses mains. Elle l’a toujours été, l’est définitivement aujourd'hui, encore plus qu’avant. Le souffle de Luke pour soulever ta cage thoracique. La substance de Lorenzo pour la remplir. Et Novella qui surgit d'outre tombe. Novella qui transperce la distance. Novella qui vient coller son front au sien, raviver la promesse d'antan. “Ma se sei ancora qui Lorenzo, se sei..." la voix se déchire, l’émotion prend le dessus. Une respiration. Puis la tempête résonnant au sein du sanctuaire te déchire la poitrine. Complètement, entièrement, férocement. Tu te retrouves envahie par la colère qui gronde, se mêle à ta propre colère, en sourdine depuis des années. 25 années à errer telle une clocharde à cause de lui et il continue de te traiter en déchet. “Manifestati, dannazione !” Les articulations des doigts menacent de transpercer l'éminence à l'angle des yeux quand tu te rétractes, relâches tout.
*(Mais si t’es toujours là Lorenzo, si t’es) *(Manifeste toi bordel) @Luke Kelley
_________________ - endless misery -THERE ARE SOME WILLS SO STRONG THEY DREAM A NEW WORLD. A HEL(L) OF THEIR OWN CREATION. IF YOU WAKE THE DREAMER, DOES THE NIGHTMARE DIE ? |
| | | Personnage Nature : Metahumain [descendant] ; dons purulents poissant les artères ; l'éternité qui l'éventre.
Âge : 187 ans [11.11.1845]
Alias : Miseria [Damoclès|Cour Sacrée] souffrance et détresse distillées par ses doigts, ses envies, sa démence.
Occupation : Crevure. Paladin, ils disent. Tortionnaire de Damoclès. Bourreau en boucher, quelle différence. S'amène et fait sortir des gorges l'immortel requiem - mélodie des condamnés.
Statut : Myocarde crevé ; l'homme comme un spectre vorace.
Zone libre :
« Sac de viande abritant les pensées, l'espace d'un lent battement de cœur. Rien. Le corps ne servait à rien. On le pensait, on le croyait en imbécile ; on le trouvait beau, agréable, on osait s'en vanter, le voir en vaisseau porteur de joie, et un jour il cassait, et il se révélait vain et creux autant qu'une conque, qu'un cor de guerre ; seul le souffle l'anime, et sa structure n'est qu'un cadavre. »
d e a d ;
Destroy to create. 'Are you good ?' morally ? no. 'Oh you meant emotionally ?' also no.
*behind you* A chilling lack of ethics. When I am silent, I have thunder hidden inside.
I come from a mental illness dynasty. << When is a monster not a monster ? >>
P A R A N O I A He is not violent. He is not malicious. He is a result. ~ ichor /ˈʌɪkɔː / (.n) Greek Mythology. The fluid that flows like blood in the veins of the gods. | A psychopath is better than no path. • • • half heaven, half hell. • • • If you don't terrify people a little bit, then what's the point. My kind of rebirth tasted like blood.
((silent madness))
(( You drink my soul, I know. It's bitter and intoxicating. [My demons look like you sometimes.] <<horrible horrible magic>> I need to feel your flesh in between my teeth. I want to feel your blood drip from my lips. ))
Mutation : [socle commun] (nv3) ------------------- Thème : (UNE) LICHE [de l'allemand « leiche » : « corps/cadavre »] ; entité monstrueuse. Puissant sorcier ayant abandonné son humanité pour obtenir l'immortalité. Mort-vivant dont la conscience n'a pas encore été entièrement pulvérisée. Des dons associés à la manipulation du corps. Le sien ou celui d'autrui. Le sang, la chair, les os ; substance de l'existence qu'il absorbe, qu'il dévore. Afin de persister dans un état dit tangible.
------------------- [socle singulier]
[Manipulation organique] (nv5) manipulation du sang, de la chair et des os (lui-même ou autrui). Par contact, ou dans un rayon de 40 mètres.
[Manipulation énergétique] (nv4) Absorption de l'énergie vitale (impalpable, ou par le sang) ; monstruosité anthropophage. Instincts surdéveloppés, sens détraqués.
Entraves : Mort-vivant, conscience morcelée, pulsions mortifères. Parasite. (...)
Infos diverses : [Taille] 1m85 | [Poids] 78kg
Date d'inscription : 22/03/2024
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Faceclaim : Matteo Martari.
Crédits : (quote) J. Niogret, WarHall (av + crackship + sign) Selfmade (vid) Love (gif qui brille) Hecate-Carminouche (gifs) Matteomartaridaily-tumblr (img) unknow-pinterest.
Infos Rp : Présence régulière. Réponses en ordre aléatoire ; ne le prenez pas personnellement. Certains sujets me demandent moins de réflexions (et surtout de neurones) et sont donc màj plus rapidement.
Inventaire du personnage : Boussole fabuleuse (gagnée durant l'event).
Thèmes abordés : Langage grossier, toxic behaviors/masculinity, age gap, troubles psy, ptsd, violence physique/morale, religion/secte, sexe, gore, body horror, mort/meurtre, cannibalisme, guerre.
| (#) 22.09.24 16:25 | |
| Les présences dansent autour de lui ; mouvements perceptibles, engeances de démons. Ça tourne et ça suinte, ça envahit son espace autant que sa charogne. Gangrène et pustulation, l’âme se divise et lui n’est plus. Miseria gronde sa rage ; inhumanité, reflet de Golem. La masse s’éloigne encore ; se traîne au ras du sol, longe toujours le mur. Museau relevé et les mâchoires monstrueuses naissent. Plus de reflet mortel. L’os disloqué et la dentition cyclopéenne. Sitôt contraint, on le refout à terre. Les flux et reflux mutilent ses instincts anthropophages. Anima muselle. Luke se dissocie du monde et Lorenzo hurle au-dessus du cadavre de Novella Novella Novella dont la chair l’étouffe et alourdit sa panse. Des bruits continuellement et les oreilles bourdonnent et les hurlements n’existent pas et ils sont pourtant partout ; les hurlements et le silence le silence et les voix ; les musiques entrechoquées et tout est laid affreusement laid. De la trachée, un énième râle dégobillé. Sous la chair, l’ossature rompt violemment ; crépitements, bruits sourds, moiteur de la métamorphose. À défaut de pouvoir surgir et broyer, monstre prépare l’offensive et se tisse dans la violence. Il encaissera tout ce qu’il subira et il surgira pour détruire. Ployer, il ne peut pas il ne sait pas il s’y refuse ; instinct de survie démentiel, faim hallucinée. Une latence, un moment d’apesanteur au milieu du cauchemar et sa silhouette qu’on percute enfin. L’odeur qui s’en vient provoque un énième choc ; un choc ajouté au choc ; il se statufie. Des doigts chopent son crin. Ses cervicales craquent. Nuque tirée en arrière et la trachée exposée. Les prunelles vides, dilatées à l’extrême, cherchent le visage cherche l’origine de l’emprise et repartent au fond des orbites. Monstre se tend tressaille tremble rue. Un sursaut de réalité taillade un pan du cauchemar des visions de sa terreur en fureur. Le cri appel directive perce la hantise sans que les mots n’écorchent ses consciences. N’a plus conscience de rien de rien de rien hormis la peur la haine ; sa survie est une spirale ; sévices révoltes compulsions. Son râle perpétuellement émerge de sa gueule qu’il ouvre. Qu’il ouvre trop grand. La mandibule dessoudée. Un râle hostile ; un vagissement bestial. Sur sa face, la pression qui s’intensifie. Doigts qu’on enfonce, doigts qu’on fait pénétrer il imagine jusqu’à sa cervelle. Sa cervelle convulsée, synapses irradiées. Psychose répandue, raz de marée. Ses membres captifs, l’étreinte psychique plus ferme et puissante que saurait l’être celle physique ; il résiste il persiste. Il se tend, cherche à mordre. Ses crocs ne rencontrent que le vide. La houle soulève et délaisse sa carcasse. Incompréhension. Cognition subitement émerge à la surface de sa fosse. Assez pour qu’il reprenne son souffle. Naseaux dilatés et le râle qui devient grondement, lourd et précipité. – Tu m’as tuée et ramenée, elle articule et il n’entend qu’un vrombissement. Une attaque de frelons au cortex. Il se cambre. Essaye d’échapper à la poigne qui le retient. – Je sais que t'es responsable… Énième ruade. Son corps dont il réinvestit lentement et douloureusement les contours bosselés écharpés ; silhouette anormale. – Alors si tu regrettes, si tu regrettes que je le sois là, mets un terme à tout ça ! L’emprise mentale s’amenuise, le libère assez pour qu’il bouge. La musculature se contracte. Survie-spirale ; sévices révoltes compulsions. Miseria amorce le châtiment. Nouveau heurt. Une dureté osseuse cogne à la sienne ; au-dessous les vibrations. Activité cérébrale sang bouillonnant. L’ovale de son front rencontre un semblable actif surréaliste abhorré. Chaleur persistante sur sa chair de macchabée. Le froid rongé par la tiédeur du corps qu’il s’apprête à déchiqueter. – Ma se sei ancora qui Lorenzo, se sei…Murmure entrave le mécanisme. Langage contrarié. Langage maternel originel ancestral. Prénom imposé, rappelé, invoqué. L’âme creusée. Respiration déstructurée, son haleine fétide ferreuse de sépulcre, crachée sur le faciès qui lui encombre les perceptions. Pupilles-éclipses retournent à sa chambre-tombeau ; discerne sans rien discerner. Brouillard et surface détrempée ; le plafond dégouline et les murs fondent ; le sol n’est pas sol et tout est si froid qu’il tremble. Ne ressent pourtant rien. Sa chaleur sa chaleur laquelle où et comment ; sa chaleur fièvre qui le réintègre au présent. Pervertit ses sensations. – Manifestati, dannazione !Pression sur les orbites intensifiée. Les ongles au bout des doigts qui ne le relâchent pas ; finiront par atteindre le milieu de la matière grise. Mains pleines de sa substance, liqueur neuronale. Il délire. Il éclate de rire et ça n’a aucun sens ; rien n’a de sens. Il éclate de rire comme il crache il éclate de rire et ça ne ressemble pas à un rire ; un râle encore. Voix bousillée par sa mue. Pression sur les orbites soustraite. Autant que le corps adverse s’écarte. Erreur ou faiblesse. La masse furieuse retrouve d’instinct la proie. L’espace d’un souffle, d’un battement de cœur. Victime ensevelie. La première, celle désignée. Destin croisé. Rien ne change jamais rien ne change. Ouroboros ; se dévore la queue ; dévore celle à l’origine de sa déliquescence. Défait de ses liens, Miseria la percute, l’écrase sur le ciment sous eux. Accroupi au-dessus, échine tordue échine tendue ; bave sa famine et matérialise sa vengeance. Renâcle son parfum, la fixe sans la distinguer vraiment. Se repaît de l’imminent festin. Sourire gigantesque sans qu’il exprime la moindre joie. Les traits tirés par l’appétit, les lèvres déchiquetées. – Tu convoques ?Voix d'outre-tombe, syllabes caverneuses. L’italien gerbé avec une aisance insensée. – Un fantôme ne parle pas. Un fantôme hurle du néant. S’approche encore du masque vaporeux. Sa salive ruisselle sur les joues du gibier. Sur sa bouche et son menton. Derrière eux, la porte contre laquelle les coups reprennent autant que les rages. Le meuble foutu devant dans la précipitation de Clarissa balance dangereusement, ses pieds grincent. Mais la surface, le rempart, ne cède pas. Gibier s’est enfermé cloitré condamné. – Tu te rappelles ?Face épouvantable penche sur la gauche. S’avance et colle sa viande gelée contre le brûlant des joues de Fatum. Le corps qu’il continue de surplomber, les phalanges étirées démesurées. Bracelets osseux coinçant les bras de l’être vivant. – Où es-tu…?La bête joue avec sa nourriture. Cherche Fatum ennemi Fatum abominé au milieu de ce tas de nerfs et d’angoisse. Sait qu’il entend, sait qu’il voit. N’a pas cette douleur, lui ; n’a eu à subir qu’un autre lui-même dont la démence alimente la sienne. Femelle ou mâle ; aucune importance au présent. Gibier ondule sous lui, de colère et de révolte ; indifférence en réponse. Miseria néantise en resserrant sa prise. Buste nécrosé plonge contre l’autre, recouvert par les fringues, à l’abri du contact morbide. Son sexe inerte - appendice inutile, écrasé aussitôt sur la cuisse qui sursaute et se plie. Qu’importe. Il sillonne la silhouette, renifle. Cherche attentivement par quel bout il commencera son festin. – Lorenzo… il rauque. William, Thomas, Andrea, Matteo, Julian, Luke.Se fout ouvertement d’elle, de lui, d’eux. Énonce toutes les identités traînées ; celles ayant tenu plusieurs années ; plusieurs dizaines parfois. Jusqu’à chaque fois retournées au néant leurs abîmes ; vortex duquel il émerge, lui, toujours. Sans nom jusqu’à rejoindre Damoclès. Engeance du dieu sans visage du dieu cannibale ; entité mortifère ayant contaminé dès le ventre de la mère, les os et la chair du nourrisson. – Choisis.Non un lui anéanti. Mais la partie par laquelle il entamera ses agapes. Face monstrueuse dérape sur le bas-ventre. Le nez brisé repousse les tissus et s’écrase sur le ventre. Langue pressante léchant l’abdomen, canines et incisives grattant l’épiderme. – Choisis quelle partie tu me lègues.De son plein gré. En absolue conscience. Cruauté exacerbée, prédation déchainée. _________________ I'm a dead man walking, hell's at my door. I'm a shadow of the man I was before. I'm a dead man walking. Before I die, I'll take every soul I can into the night. Embracing all the blood that's spilled. Expect more gore and violence. D E A D . M A N . W A L K I N G |
| | | Personnage Nature : (Descendante) issue du siècle dernier, magie de Novella court dans tes veines (vie antérieure).
Âge : Vieille âme (1845) prisonnière d'une enveloppe candide, (25 automnes) consumés depuis la renaissance (01.11.2007)
Alias : (Fatum) prophète de sang, destin file entre les doigts.
Occupation : Nouvelle recrue de la cabale, (Damoclès) guide tes pas et crame tes pensées. Gardienne des secrets du Fabula Sacra, protectrice des paladins de la cour sacrée.
Statut : (Célibataire) palpitant apprend à battre pour une cause qui te dépasse.
Mutation :
F A T U M
☾ ☾ ☾
Magie du sang, ni bonne ni mauvaise, dépend de l'utilisation. Autant offensive que défensive, sauver des vies ou remplir des cimetières, remonter l'histoire d'une lignée ou prédire l'avenir d'un individu. Capricieuse et dangereuse en raison de son caractère imprévisible. Une lueur rouge survient au creux de la rétine lors de l'utilisation de tes capacités.
| SOCLE COMMUN |
‣ Force et résistances surhumaines [nv 1].
| SOCLE SINGULIER |
‣ Haruspicine [nv 1]
Lecture du passé d'un individu avec son sang, courtes prémonitions d'événements proches // Visions souvent troubles // Migraines surviennent quand elles sont trop rapprochées.
‣ Sortilèges [nv 1]
Incantations et rituels avec ton sang ou celui d'un autre individu // Sorts tiennent max une semaine // Te prennent beaucoup d'énergie.
‣ Nécromancie [nv 1]
Capacité à ramener un organisme mort à la vie // A ce stade, uniquement des animaux de petit gabarit mort depuis 4 heures max // Besoin de l'immerger dans le carmin d'un autre animal.
‣ Hémokinésie [nv 2]
Lecture et manipulation d'autrui grâce à son sang // Connaissance de ses forces et faiblesses physiques // Lien se forme dès le pourpre en bouche.
| ANOMALIE |
Régime alimentaire sanguin, appétence développée dès l'apparition de ta mutation.
| SIGNATURE |
Lueur rouge survient au creux de la rétine ou de la paume lors de l'utilisation de tes capacités.
Entraves :
Fatigue du corps : importance d'écouter les besoins ton corps pour ne pas détériorer son état et entraîner des saignements, courbatures, vertiges, etc.
Frein de l'esprit: : incapable de lancer un tout nouveau sortilège ou pratiquer un rituel de nécromancie sans avoir la formule sous les yeux.
Fardeau du sang : besoin d'en consommer pour pratiquer et gagner en puissance sinon la magie puise dans tes ressources et t'épuise.
Infos diverses :
Sortilèges appris :
‣ Transférer les effets néfastes d'une personne sur un objet. Durée moyenne de 6 heures, variable selon ton énergie.
Date d'inscription : 24/03/2024
Messages : 390
Dollars : 10018
Faceclaim : Charleen Weiss
Crédits : (hécate) avatar // (abyssal) crackship // (abyssal) code signature + (la galerie des horreurs) icons + (hellblade II) quote
Infos Rp : Réponse régulière, ordre selon l'humeur, écriture en français.
MARS 2033 : Helga
AVRIL 2033 : Luke
SEPT 2033 : Percy
Thèmes abordés : Religion, fanatisme, alcool, drogue, tabac, sexe, violence, sang, meurtre, mort, sacrifices humains et animales, traumatismes, (auto)mutilations
| (#) 22.09.24 22:05 | |
| The Past Is Never Past ❯❯ AVRIL 2033 | SANCTUAIRE DE DAMOCLES
La porte retentit mais la porte ne cède pas, les Fatum s’en assurent. Chaque Fatum remplit un paladin de ses songes cauchemars qui vit d’habitude dans une pensée cage de ton esprit. Ton esprit vulnérable, trop de place libérée. Le verrou saute et la conscience ancienne remplace la conscience nouvelle. Fragmentation. Le temps n’est plus. L’espace non plus. Tu relâches le corps malmené sans plus contrôler ton propre corps. Novella aux commandes. Ta voix est sa voix. Ton souffle lui appartient. Sa chute annonce la tienne quand Lorenzo s'élance. Tu t’étales par terre. Le dos amorce encore une fois la collision. Des bleus au petit matin que tu devines déjà. Certainement une vertèbre ou deux déplacés, au moins et des côtes fêlées si la lutte continue. Il sourit sans sourire, tronche déchirée par les stigmates d’autrefois. Il parle mais ce n’est pas ainsi que Novella s’en souvient. Alors Novella continue de le chercher, aux confins de cette vision délirante, repousse à peine la masse qui vous bave dessus. Un morceau de visage engloutit et ta conscience refait surface. “Arrête.” Tu ne t’adresses pas à lui, à elle. Ta langue pour ensevelir sa langue. Un court instant. Une brève tentative. De récupérer le dessus. Les poignets s’agitent et les mains s’excitent. Puis Lorenzo énumère ses nombreuses identités comme autant d’existences survolées. Des décennies en siècles loin d’elle. Ça la fait rager, rugir. Il engloutit tes efforts, envenime ses émotions. Novella s’insurge dans votre fort intérieur, un peu trop fort.
La tête frappe le plancher, va et vient de gauche à droite. Des mouvements frénétiques. Le temps n’est plus. L’espace non plus. Tu cèdes sous sa hargne. Tu observes depuis son regard. Elle se calme quand la respiration tiède s’échoue sur l’abdomen et tu frémis au contact de la langue étalée sur l’épiderme. Le ventre se contracte par réflexe. Réagit à chaque envolée, retrouve l’amplitude du manque, du besoin. La pointe des canines déclenche une vague de frissons. De quoi attiser la harpie. Anéantir la plénitude. Sa conscience crépite, calcine ta raison. Tu l’entends répéter les noms. Lorenzo, William, Thomas, Andrea, Matteo, Julian, Luke, Miseria. Tu la sens se disloquer et recoller les morceaux n'importe comment, pourvu qu'ils tiennent ensemble. Sa langue pour disputer ta langue. "Toutes ces vies à me laisser croupir". Les doigts remuent légèrement, les pieds aussi. La sorcière fulmine, fusille de son regard le coupable échoué à votre nombril. “Toutes ces vies à t’attendre.” Combien ? Combien de vies ? Combien de trahisons ? Combien ? Tu l’entends. Elle répète les noms. Elle recolle les morceaux. Ce n'est pas le bon sens. Ce n'est pas. “Et tu me ramènes pour ça ?” Un corps faible, un esprit assujetti, un pouvoir muselé. L’affront de la sorcière rouge la pousse à réagir. Les poignets près des hanches demeurent entravés mais les genoux ouverts de chaque côté du thorax mâle sont libres de bouger et remontent brutalement. Se referment sur cible dans un bruit sourd.
L'étau se forme pour contraindre sa tête, sa résistance. “Combien Lorenzo ? Combien ?!” Novella crie, réclame. Novella enroule ses jambes autour de son cou alors que la rixe reprend. Votre corps, soulevé de quelques centimètres, retombe l’instant d’après. Il essaie de se défaire de l’étreinte et elle serre plus fort. Votre corps, accuse, encaisse les esquisses italiennes, embrasse les dérives souveraines. Pendant que tu devines l'Anima s'embraser davantage. Les autres paladins la croisent parfois. Au détour d'une conversation. D'un moment dénué de lucidité. Mais elle ne s'attarde pas avec eux. Ils ne sont pas le plat de résistance. “Du sang il faut plus de sang.” Une main se libère de l’enclave, remonte à la bouche. La mâchoire n’hésite pas, amorce le coup brutal. Morsure animale. Perte de réalité. La chair succombe aux dents, le nectar coule lorsque les babines se relâchent. “Arrête.” Ta voix comme un lointain murmure, n’ayant aucun effet. La paume pisse et la paume tartine la tronche de Lorenzo sous Luke sous Miseria. “Du sang il faut plus de sang.” La commode grince, la porte tremble. La chambre devenue cimetière de vos délires morbides. Les fantômes se retrouvent. Et tu ne comprends plus rien, réalisant à peine ce qu’il se passe. Scène surréaliste. La réalité maintenue par la douleur présente. “Arrête.” Elle n’arrête pas. Car le rituel ne doit pas s’arrêter. Du sang toujours plus de sang. Pour ramener à la vie ce qui ne l’est plus. Ramener Lorenzo de sa forteresse d’outre tombe.
@Luke Kelley
_________________ - endless misery -THERE ARE SOME WILLS SO STRONG THEY DREAM A NEW WORLD. A HEL(L) OF THEIR OWN CREATION. IF YOU WAKE THE DREAMER, DOES THE NIGHTMARE DIE ? |
| | | Personnage Nature : Metahumain [descendant] ; dons purulents poissant les artères ; l'éternité qui l'éventre.
Âge : 187 ans [11.11.1845]
Alias : Miseria [Damoclès|Cour Sacrée] souffrance et détresse distillées par ses doigts, ses envies, sa démence.
Occupation : Crevure. Paladin, ils disent. Tortionnaire de Damoclès. Bourreau en boucher, quelle différence. S'amène et fait sortir des gorges l'immortel requiem - mélodie des condamnés.
Statut : Myocarde crevé ; l'homme comme un spectre vorace.
Zone libre :
« Sac de viande abritant les pensées, l'espace d'un lent battement de cœur. Rien. Le corps ne servait à rien. On le pensait, on le croyait en imbécile ; on le trouvait beau, agréable, on osait s'en vanter, le voir en vaisseau porteur de joie, et un jour il cassait, et il se révélait vain et creux autant qu'une conque, qu'un cor de guerre ; seul le souffle l'anime, et sa structure n'est qu'un cadavre. »
d e a d ;
Destroy to create. 'Are you good ?' morally ? no. 'Oh you meant emotionally ?' also no.
*behind you* A chilling lack of ethics. When I am silent, I have thunder hidden inside.
I come from a mental illness dynasty. << When is a monster not a monster ? >>
P A R A N O I A He is not violent. He is not malicious. He is a result. ~ ichor /ˈʌɪkɔː / (.n) Greek Mythology. The fluid that flows like blood in the veins of the gods. | A psychopath is better than no path. • • • half heaven, half hell. • • • If you don't terrify people a little bit, then what's the point. My kind of rebirth tasted like blood.
((silent madness))
(( You drink my soul, I know. It's bitter and intoxicating. [My demons look like you sometimes.] <<horrible horrible magic>> I need to feel your flesh in between my teeth. I want to feel your blood drip from my lips. ))
Mutation : [socle commun] (nv3) ------------------- Thème : (UNE) LICHE [de l'allemand « leiche » : « corps/cadavre »] ; entité monstrueuse. Puissant sorcier ayant abandonné son humanité pour obtenir l'immortalité. Mort-vivant dont la conscience n'a pas encore été entièrement pulvérisée. Des dons associés à la manipulation du corps. Le sien ou celui d'autrui. Le sang, la chair, les os ; substance de l'existence qu'il absorbe, qu'il dévore. Afin de persister dans un état dit tangible.
------------------- [socle singulier]
[Manipulation organique] (nv5) manipulation du sang, de la chair et des os (lui-même ou autrui). Par contact, ou dans un rayon de 40 mètres.
[Manipulation énergétique] (nv4) Absorption de l'énergie vitale (impalpable, ou par le sang) ; monstruosité anthropophage. Instincts surdéveloppés, sens détraqués.
Entraves : Mort-vivant, conscience morcelée, pulsions mortifères. Parasite. (...)
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Crédits : (quote) J. Niogret, WarHall (av + crackship + sign) Selfmade (vid) Love (gif qui brille) Hecate-Carminouche (gifs) Matteomartaridaily-tumblr (img) unknow-pinterest.
Infos Rp : Présence régulière. Réponses en ordre aléatoire ; ne le prenez pas personnellement. Certains sujets me demandent moins de réflexions (et surtout de neurones) et sont donc màj plus rapidement.
Inventaire du personnage : Boussole fabuleuse (gagnée durant l'event).
Thèmes abordés : Langage grossier, toxic behaviors/masculinity, age gap, troubles psy, ptsd, violence physique/morale, religion/secte, sexe, gore, body horror, mort/meurtre, cannibalisme, guerre.
| (#) 24.09.24 1:57 | |
| – Toutes ces vies à me laisser croupir. Toutes ces vies à t’attendre. Elle questionne elle enrage qui ça ne sait pas pas encore qui ça. Miseria suspendu dans sa faim, dans son festin. Les ratiches impatientent de déchirer dévorer broyer la chair ; la chair qu’il compresse avec sa face ravagée. – Et tu me ramènes pour ça ?L’idiome résonne à ses perceptions. Rallume la conscience ou la bousille davantage. Pupilles rondes ; globes quasiment noir d’abysse. Envahis par le sang qui désastre le cortex qui ruine la raison. Le corps se contracte ; sous lui, elle s’éveille et s’enroule et agresse. Des rebuffades qui l’indiffèrent. Dominateur et mesquin, se contrefout des impulsions. Elle ne représente pas un danger. Pourtant femelle se mue en prédateur. Guibolles repliées et bassin cambré. Sa nuque sur laquelle elle se suspend. Son faciès méphitique comprimé la seconde qui suit entre ses cuisses. Elle serre, salope furieuse. Elle tente de lui démolir la boite crânienne et ça le fait marrer. Un rire grognement, un rire dégueulis. Sa voix de caveau dans sa trachée de monstre. – Combien Lorenzo ? Combien ?!Elle hurle et lui éclate les tympans - sens exacerbés par les manques. Une complainte, plus de rire. Ses cris lui explosent l’ouïe et la bête convulse. Se débat dans l’étreinte qui n’amuse plus. Devrait lui briser les côtes, devrait lui envahir le ventre. Gueule béante. Prêt à mordre dans ce qu’il a à sa portée. N’a pas choisi de morceau, tant pis pour elle. – Du sang il faut plus de sang.Parcelle de barbaque déjà coincée entre les mâchoires quand l’odeur ferreuse la liqueur divine sinue à ses naseaux. Le stoppe net dans sa dalle. Attise l’instinct. Naseaux tentent de trouver l’origine. Sa tête qu’il essaye de soulever. Elle ne relâche pas et il se révolte. Miseria n’abandonne pas ses bras quand Novella n’abandonne pas son crâne. – Arrête. Langage et voix modulés. Voix qui n’est plus sienne. Faiblissement, il devine. L’animal se raidit, profite de l’interstice laissé par le trouble. Trop tard, trop lent. Faciès sur lequel elle éclate sa main moite et savoureuse. Paume ouverte déchirée ; paume offerte à son aliénation. – Du sang il faut plus de sang.Son sang qui lui tartine les traits. – Arrête. Un murmure. Crissement du bois sur le ciment. Les pieds de la commode contre l’assaut de la porte. Rien ne bouge, tout tient. Tombeau où les deux amants se rejoignent. N’entend rien, lui. Ne l’entend plus. Qui. L’autre celle au-dessus ou au-dessous. Qui. Les oublie. Crache un énième râle. Colère hantise frustration. Sa saveur - à elle à lui à eux. Ne voulait pas ne devait pas. Langue lape le coin de sa bouche et l’ivoire des dents. Lèvres qu’il n’a plus. Cherche encore et trouve. Langue lèche la blessure. Muscle rose et mou s’étire et récupère le vin. Lésion qu’il amplifie empire ronge. Sa langue et sa salive comme un acide. Don putrescent sinue et s’entortille à la dextre. La bête s’avance imperceptiblement. Mouvement léger ; un balancement régulier. Régresse, n’assaille plus. Les épaules s’affaissent. Sa masse échoue. Les dents se plantent dans la paume offerte. Incisives et crocs coincent le tranchant de la main. Mâchoires se ferment. Craquement. Giclées carminées, viande saccagée. Commence à broyer, briser les os. Crépitements. Hurlement femelle s’ajoute à la musique. Vrille les tempes. Plissement de paupières. Les billes sont désormais d’encre, au lointain bulle l’hémoglobine surabondant au cortex. Respiration saccadée. Pousse des grondements tout en avalant, tout en suçant. Le monstre tète sa mère. Et plus il dévore et plus elle pénètre ; et plus il se nourrit et plus elle profane. Devient son pantin. Ne compte plus que le liquide visqueux. N’a d'importance que le sang. Son sang. Ça le console et l'ébouillante ; ça délasse les nerfs autant que ça moleste les muscles. Silhouette monstrueuse flanche encore, sur elle. Ossature ondule sous la chair bouffée par la nécrose. Reprend des contours plus humains. Les bras maigres ne sont plus épinglés au ciment par des serres d’os mais par des doigts brisés aux jointures sanguinolentes. Les billes vides scrutent leurs opposées. Les billes de rien plantées au bleu. Monstruosité avale dégurgite et ravale encore ; s’étrangle entre deux aspirations. Bois tellement qu’il pourrait la vider et la tuer encore ; encore ? encore comment pourquoi. Ne se souvient pas. Saloperie chimérique se confond à l’être derrière l’horreur ; un calme déployé. Lorenzo ou Miseria ; Luke persistant au milieu du massacre. Un silence monacal ; gâché seulement par les angoisses derrière eux ; derrière la porte ; dans le lointain de l’union. Ne perçoit qu’elle, néanmoins. Et lui. Les gémissements de la douleur infligée. De la brûlure des vertiges leurs vertiges son vertige à lui. Ronron de fauve provenant du thorax décharné. Lentement, ses traits se lissent. Son visage retrouve les rebonds et arêtes d’une presque humanité. Ne lâche pas prise, mord convulsivement. La main offerte est définitivement fracturée découpée pendante entre ses crocs. Ses pattes mutilées n’emprisonnent plus, ont tout délaissé. Avant-bras passés sous les tissus. Ses paumes rivées à ses flancs. Phalanges coulées sur ses courbes. Une infinie douceur dispensée au milieu de son obscénité. Il la retrouve, quelque part. Au secret de sa cervelle bousillée. Il la retrouve. Qui ça ne sait plus qui ça ne sait pas. La retrouve et c’est tout ce qui importe. La retrouve enfin ; la retrouve vraiment. La sent abreuver sa conscience et son corps ; la sent partout. Symbiose qui le tranquillise depuis combien depuis combien - depuis combien de temps un telle quiétude au secret de sa charogne. Ne se rappelle plus. S’effondre un peu plus contre elle, au repos. Les gonds finissent par céder. La porte tangue et la commode crisse sur le sol. Ils pénètrent et l’arrachent à elle ; le soulèvent de terre. Râle expiré sans que les mâchoires quittent la pitance. Miseria arrache pour de bon la dextre de Clarissa. N’en restait que des liaisons nerveuses ardentes rougeoyantes. La soulage du martyre lancinant, de l’étreinte qui ne finit pas. Pantin désarticulé dans leurs poignes. Ses guibolles ne le supportent pas. Corps famélique et purulent traîné des mètres plus loin. Il ne décolle pas ses orbites empourprées de sa figure horrifiée ; de son miroitement ; la regarde elle sous elle. La scrute, mutique. Psyché annihilée. _________________ I'm a dead man walking, hell's at my door. I'm a shadow of the man I was before. I'm a dead man walking. Before I die, I'll take every soul I can into the night. Embracing all the blood that's spilled. Expect more gore and violence. D E A D . M A N . W A L K I N G |
| | | Personnage Nature : (Descendante) issue du siècle dernier, magie de Novella court dans tes veines (vie antérieure).
Âge : Vieille âme (1845) prisonnière d'une enveloppe candide, (25 automnes) consumés depuis la renaissance (01.11.2007)
Alias : (Fatum) prophète de sang, destin file entre les doigts.
Occupation : Nouvelle recrue de la cabale, (Damoclès) guide tes pas et crame tes pensées. Gardienne des secrets du Fabula Sacra, protectrice des paladins de la cour sacrée.
Statut : (Célibataire) palpitant apprend à battre pour une cause qui te dépasse.
Mutation :
F A T U M
☾ ☾ ☾
Magie du sang, ni bonne ni mauvaise, dépend de l'utilisation. Autant offensive que défensive, sauver des vies ou remplir des cimetières, remonter l'histoire d'une lignée ou prédire l'avenir d'un individu. Capricieuse et dangereuse en raison de son caractère imprévisible. Une lueur rouge survient au creux de la rétine lors de l'utilisation de tes capacités.
| SOCLE COMMUN |
‣ Force et résistances surhumaines [nv 1].
| SOCLE SINGULIER |
‣ Haruspicine [nv 1]
Lecture du passé d'un individu avec son sang, courtes prémonitions d'événements proches // Visions souvent troubles // Migraines surviennent quand elles sont trop rapprochées.
‣ Sortilèges [nv 1]
Incantations et rituels avec ton sang ou celui d'un autre individu // Sorts tiennent max une semaine // Te prennent beaucoup d'énergie.
‣ Nécromancie [nv 1]
Capacité à ramener un organisme mort à la vie // A ce stade, uniquement des animaux de petit gabarit mort depuis 4 heures max // Besoin de l'immerger dans le carmin d'un autre animal.
‣ Hémokinésie [nv 2]
Lecture et manipulation d'autrui grâce à son sang // Connaissance de ses forces et faiblesses physiques // Lien se forme dès le pourpre en bouche.
| ANOMALIE |
Régime alimentaire sanguin, appétence développée dès l'apparition de ta mutation.
| SIGNATURE |
Lueur rouge survient au creux de la rétine ou de la paume lors de l'utilisation de tes capacités.
Entraves :
Fatigue du corps : importance d'écouter les besoins ton corps pour ne pas détériorer son état et entraîner des saignements, courbatures, vertiges, etc.
Frein de l'esprit: : incapable de lancer un tout nouveau sortilège ou pratiquer un rituel de nécromancie sans avoir la formule sous les yeux.
Fardeau du sang : besoin d'en consommer pour pratiquer et gagner en puissance sinon la magie puise dans tes ressources et t'épuise.
Infos diverses :
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‣ Transférer les effets néfastes d'une personne sur un objet. Durée moyenne de 6 heures, variable selon ton énergie.
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MARS 2033 : Helga
AVRIL 2033 : Luke
SEPT 2033 : Percy
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| (#) 19.10.24 19:19 | |
| The Past Is Never Past ❯❯ AVRIL 2033 | SANCTUAIRE DE DAMOCLES
Conscience morcelée, dévorée par l’autre. L’autre en toi qui est toi mais pas totalement toi demeure pourtant toi. Sa langue en profanation, tu t’effaces sous son aura. Sorcière creuse et déchire les intestins, remonte et transperce la poitrine, hurle et saccage la trachée. Invoque le sang pour ensorceler la bête, libérer l’homme. Tu ne vois aucun homme par-delà la bête qui lèche, avide, la paume. Viande offerte en tribut. Quel est le prix de ce sacrifice ? Ton esprit tente de reprendre le contrôle. Les doigts de la main s’écartent sous la contraction des muscles. Elle résiste. Elle résiste et te propulse plus loin encore. Quand soudain la mâchoire se referme et explose définitivement ta réalité. La douleur comme nouvelle perception. Si virulente que tout le bras se met à remuer. Mouvement instinctif. Le corps en survie. Le corps en fuite. Il ne peut échapper au bourreau. Miseria ou Luke ou Lorenzo l’écrase davantage. Et Novella abandonne la lutte, retire la chaîne autour de son cou. Les genoux retombent, les hanches s’ouvrent pour mieux accueillir l’autre. L’autre sur toi qui t’aspire toi mais pas totalement toi demeure pourtant lui. Il déchire la peau et fracture le squelette. Tes cris se superposent au calque des perceptions, défoncent les esprits des paladins qui endurent également ce carnage. L’Anima secoué. Pourtant rien ne vient perturber les retrouvailles immondes et romantiques des amants.
Elle fredonne, elle fredonne la garce pendant que tu hurles à ne pas reconnaître ta propre voix. Détresse crachée à la gueule de la bête dont les traits se lissent peu à peu. L’homme refait surface. Vraiment ? Non. Juste un putain d’enfoiré et sa putain de tarée qui fredonne une putain de mélodie d’amour. Bordel ! Tu ne veux pas l’entendre. Tu veux que ça cesse. "Il coule dans nos veines, rouge écho de nos chaînes." Ferme la connasse ! Les crocs de l’enfoiré reviennent à l’assaut. Perte de conscience. Quelques secondes ou minutes. La tarée s’étend comme un virus, bouffe ta cervelle. Ne laisse plus personne te posséder. Menace de tout faire péter, le nez pisse le sang, elle exerce son pouvoir. Ton pouvoir. Son pouvoir, il est sien avant tien et la chanson se poursuit et la dégustation se prolonge et l’enfer t’avale. "Un serment d’éternité, que rien ne peut briser." Plus tu résistes et plus c’est douloureux. Novella t’assaille. Balance ton esprit d’un bout à l’autre. La nausée accompagne ton éclipse, les paupières battent et tu l’entends. Tu l’entends chanter son putain d’amour. "Dans la magie et l'obscurité, c’est le sang qui nous lie, à jamais." Tu la sens te bouffer de l’intérieur et son clébard, morfale, te bouffe de l’extérieur. Les os cèdent à sa puissance. Les Fatum ressentent ta panique, celle qui t’étripe pour de bon, relâchent leur emprise sur les membres de Damoclès au complet pour revenir à toi pas totalement toi qui reste toi malgré l’autre en toi et sur toi. La commode cède et la porte s’ouvre sur l’horreur. Immersion immédiate. Sapienta et Umbra se jettent sur Miseria, le forcent à lâcher sa prise. La tentative fonctionne. A un détail près, la perte du membre entier.
Les nerfs saccagés par les assauts bestiaux, tu ne ressens plus rien lorsque la main se détache. Aucune secousse provoquée. T’es là, étalée, inerte, les traces des dents autour du poignet. Le poignet qui pisse le sang. Trop de sang. Pas assez, d’après la sorcière. Du sang, il faut plus de sang. Alors le sang coule et tu cherches à l’arrêter mais tout ce que tu ressens, c’est son corps à lui. Son corps où ton sang se répand. Son corps vivant. Brûlant. Haletant. Tu ressens tout à la fois et ça te berce et te fait flipper aussi. Pourquoi tu ne ressens plus ton corps ? Tu tentes d’ouvrir la bouche et demander à Clades, penchée au-dessus de ta silhouette, lui demander si elle te voit. Mais Cladès n’écoute pas, n’entend pas. Cladès voit uniquement ta blessure et l’hémorragie qui défigure ta face. La pâleur de ta peau froide. Cladès part en courant, chercher de quoi arrêter la boucherie, te laissant avec Sapienta à tes côtés, Umbra retenant le bourreau de venir t’achever. Tu n’as pas besoin de lui. Plus maintenant. Sur ton visage, tu devines un sourire. La tarée est satisfaite d’avoir ramené son enfoiré. Elle souffle sa victoire, reprend sa chanson. Sa chanson maudite. "La terre tremble sous nos pieds." Les sons autour ressemblent à des légers frôlements, si légers qu’ils ne t’atteignent pas. Tout est si léger et calme. Pourquoi tout est si calme ? "Ton souffle me guide vers l’éternité." Tu n’as plus la force de la repousser mais les Fatum te reviennent. Te ramènent. "Dans la nuit…" Un soubresaut et la poitrine se soulève. "Dans la nuit profonde… " Un autre et le filet rouge glisse de la bouche. "Je t’attends." Un suivant et le corps convulse.
@Luke Kelley
_________________ - endless misery -THERE ARE SOME WILLS SO STRONG THEY DREAM A NEW WORLD. A HEL(L) OF THEIR OWN CREATION. IF YOU WAKE THE DREAMER, DOES THE NIGHTMARE DIE ? |
| | | Personnage Nature : Metahumain [descendant] ; dons purulents poissant les artères ; l'éternité qui l'éventre.
Âge : 187 ans [11.11.1845]
Alias : Miseria [Damoclès|Cour Sacrée] souffrance et détresse distillées par ses doigts, ses envies, sa démence.
Occupation : Crevure. Paladin, ils disent. Tortionnaire de Damoclès. Bourreau en boucher, quelle différence. S'amène et fait sortir des gorges l'immortel requiem - mélodie des condamnés.
Statut : Myocarde crevé ; l'homme comme un spectre vorace.
Zone libre :
« Sac de viande abritant les pensées, l'espace d'un lent battement de cœur. Rien. Le corps ne servait à rien. On le pensait, on le croyait en imbécile ; on le trouvait beau, agréable, on osait s'en vanter, le voir en vaisseau porteur de joie, et un jour il cassait, et il se révélait vain et creux autant qu'une conque, qu'un cor de guerre ; seul le souffle l'anime, et sa structure n'est qu'un cadavre. »
d e a d ;
Destroy to create. 'Are you good ?' morally ? no. 'Oh you meant emotionally ?' also no.
*behind you* A chilling lack of ethics. When I am silent, I have thunder hidden inside.
I come from a mental illness dynasty. << When is a monster not a monster ? >>
P A R A N O I A He is not violent. He is not malicious. He is a result. ~ ichor /ˈʌɪkɔː / (.n) Greek Mythology. The fluid that flows like blood in the veins of the gods. | A psychopath is better than no path. • • • half heaven, half hell. • • • If you don't terrify people a little bit, then what's the point. My kind of rebirth tasted like blood.
((silent madness))
(( You drink my soul, I know. It's bitter and intoxicating. [My demons look like you sometimes.] <<horrible horrible magic>> I need to feel your flesh in between my teeth. I want to feel your blood drip from my lips. ))
Mutation : [socle commun] (nv3) ------------------- Thème : (UNE) LICHE [de l'allemand « leiche » : « corps/cadavre »] ; entité monstrueuse. Puissant sorcier ayant abandonné son humanité pour obtenir l'immortalité. Mort-vivant dont la conscience n'a pas encore été entièrement pulvérisée. Des dons associés à la manipulation du corps. Le sien ou celui d'autrui. Le sang, la chair, les os ; substance de l'existence qu'il absorbe, qu'il dévore. Afin de persister dans un état dit tangible.
------------------- [socle singulier]
[Manipulation organique] (nv5) manipulation du sang, de la chair et des os (lui-même ou autrui). Par contact, ou dans un rayon de 40 mètres.
[Manipulation énergétique] (nv4) Absorption de l'énergie vitale (impalpable, ou par le sang) ; monstruosité anthropophage. Instincts surdéveloppés, sens détraqués.
Entraves : Mort-vivant, conscience morcelée, pulsions mortifères. Parasite. (...)
Infos diverses : [Taille] 1m85 | [Poids] 78kg
Date d'inscription : 22/03/2024
Messages : 1011
Dollars : 12722
Faceclaim : Matteo Martari.
Crédits : (quote) J. Niogret, WarHall (av + crackship + sign) Selfmade (vid) Love (gif qui brille) Hecate-Carminouche (gifs) Matteomartaridaily-tumblr (img) unknow-pinterest.
Infos Rp : Présence régulière. Réponses en ordre aléatoire ; ne le prenez pas personnellement. Certains sujets me demandent moins de réflexions (et surtout de neurones) et sont donc màj plus rapidement.
Inventaire du personnage : Boussole fabuleuse (gagnée durant l'event).
Thèmes abordés : Langage grossier, toxic behaviors/masculinity, age gap, troubles psy, ptsd, violence physique/morale, religion/secte, sexe, gore, body horror, mort/meurtre, cannibalisme, guerre.
| (#) 20.10.24 17:53 | |
| Agenouillé comme un pécheur comme une saloperie de croyant implorant un dieu qui n’est qu’une farce ; un dieu qui se déploie à travers eux tous. Bras tiré en arrière, maintenu durement. Un mouvement et son épaule se déboite et son coude se fracture. Un seul putain de mouvement et il n’hésitera pas. Il le sent perçoit devine ; ne se rappelle plus qui l’empoigne. Capture le froid du métal sur sa nuque, logé sur ses cervicales. Un putain un seul putain de mouvement et il l’achèvera. Pensées tournent en boucle sans que les mots n’aient la moindre saveur la moindre substance. Pour combien de temps pour combien de jours ; sur la gueule salopée d’hémoglobine, le sourire arrache à nouveau la mine. Le monstre dérive face à l’absurdité de cette situation. Dévoile les ratiches et le morceau de chair qu’il garde et broie et avale après n’en avoir fait qu’une bouillie. N’a pas mastiqué, n’a pas desserré les crocs. L’acide de sa langue l’acide de son don pour tout démolir pour tout amoindrir ; pour rendre la main si molle et spongieuse qu’elle glisse comme un miasme au fin fond de sa gorge. Sourire s’efface lorsque la menace est renouvelée. Le canon de l’arme ripant à la base de ses tiffes tondus des mois plus tôt. Une tremblotte ; impulsion nerveuse de l’être qui maintient contient refuse de tuer et sait n’être qu’à un doigt de donner le trépas. Un trépas foireux une extinction impossible - ils savent sans comprendre ils savent tous évidemment qu’ils savent ; toujours le monstre renait. Combien de morts depuis qu’il loge dans l’Anima combien de déchirures infligées et de morceaux d’eux qu’il a bâfrés crachés au néant et comblés de sa présence renouvelée de sa présence de chimère. Miseria ne quitte pas la scène des yeux ; n’en distingue pourtant pas l’essentiel. Convulsions et membres qu’on tente de contenir. Ce crâne qu’on essaye de ne pas briser. Observe les ondulations des corps autour d’elle elles autour de celle qui ronronne ses démences à sa démence, qui le rappelle au milieu du massacre. L’oblige à scruter l’innommable. Elle sans l’être ; elle toujours elle quelque part et sa voix qui résonne en lui. Entre ses tempes. Son corps coulé au sien. Leurs corps entrelacés. L’agonie reprend. Elle l’inonde de son amour suppurant ; de cet amour qui n’est plus amour mais haine étrange, et cependant le besoin l’étreint. Plus de douleur. Un vide. Une absence. Son corps et son corps fondus dans ce corps qu’il tente par tous les moyens de quitter. Un râle échappe à ses lèvres entrouvertes. Un râle de bête plaintive un râle de bête malade. Derrière lui, l’être tressaille. Une attente à la délicatesse de cristal. Une attente et des regards échangés. Aucun n’atteint son regard à lui - son regard coincé sur celle qui n’est plus là. Silhouette étendue sur le ciment. Inconsciente. Le palpitant dont il entend les coups portés au thorax. Le pouls amenuisé et l’évidence qui le frappe enfin, par-delà la faim qui prospère et la fureur qui le hante. Alors il geint à nouveau et étire la nuque ; il geint et le froid du métal s’enfonce plus durement contre ses osselets. Il geint et la balle ne part pas, le coup de feu reste en suspens. Miseria sinue à l’atmosphère sans bouger de place sans quitter sa soumission sous les phalanges et l’arme d’Umbra. Fluide contraint, écoulement stoppé et moignon qui lentement cicatrise, boursouflé, à vif. Ne peut pas ne peut plus faire mieux. Ne peut créer davantage. Épuise ses ressources dans la guérison de celle qu’il a dévorée ; de celle qui s’est offerte. Ne peut pas la perdre ne peut plus l’éloigner. Pas un son pas une parole mais un besoin qu’il exprime à travers eux ; l’Anima qu’il réinvestit comme un tsunami, tourmente et implore. Implore qu’on l’aide à se relever implore qu’on l’aide à redevenir humain implore qu’on l’éloigne d’ici d’elle ; de tout ce sang dont les effluves continuent d’agir sur ses instincts, de poignarder sa panse. Il parle sans parler ; traverse et s’effondre dans leur union qu’il morcelle et recolle, qu’il tente de ne plus ruiner quand tout lui échappe. Charogne soulevée. L’arme ne quitte sa nuque. Deux corps pour l’encadrer, l’éloigner toujours davantage de la scène et du sang du sang qui lui inonde les naseaux et la bouche, le sang qui ne quitte pas ses obsessions. Silhouette femelle récupère la silhouette femelle. Clades recouvre et dissimule Fatum. Umbra et Sapienta sortent, font disparaître, efface Miseria. Après ça, le silence tombe. Après ça, Miseria est déguisé en homme et relâché dans le sud. Après ça, Miseria retourne au primitif de ses compulsions. Ils savent évidemment qu’ils savent ; ses besoins qu’ils dissimulent au lointain du lien. Au commencement, les secrets éradiqués par leurs sangs mêlés. Ils savent évidemment qu’ils savent, hypocrites connards. Ils savent mais creusent les fossés qui les éloignent de lui. Pour ne pas se salir l’âme pour ne pas se révulser l’être. Ne pas être témoin et complice de sa voracité. Miseria qui n’est plus qu’un ronflement, une musique cabalistique, une sensation saumâtre qui persiste et à laquelle chacun s’habitue. Il reparaît. Après des jours. Des jours et des nuits. Il reparaît. En reflet d’homme mais des sapes de miséreux sur le dos. Dégueulasse et puant comme le sont ceux qui n’ont pas de foyer. Portes poussées au plus profond de la nuit, quand il n’y a plus un bruit ; quand il les sent à travers lui, tous assoupis. Portés par le sommeil et les songes. Par la torpeur qui ne l’atteint plus plus vraiment plus tout à fait. Ces songes qu’il ne touche plus dès lors qu’il ferme les yeux. Le sommeil d’un cadavre est inhabité. Il n’a qu’une obsession qu’une unique visée ; réparer ce qu’il a commis. L’ichor dont il s’est imprégné, le rêve-souvenir ayant inondé sa cervelle. Hantise incessante guidant ses actes, générant sa sauvagerie décuplée. Il fallait se noyer il fallait la noyer ; pour s’en anesthésier. Pour la faire taire. pour espérer oublier. Sanctuaire pénétré, murs longés. Escalier gravit. Toujours le même itinéraire dès lors qu’il revient d’une terre de désolation. La porte a été réparée - la sienne sa chambre son antre. Il le distingue à l’approche du palier. La noirceur de la nuit et le gris des murs et le gris du sol et le gris de la paroi refermée. S’excusera ou demandera pardon - quelle différence ne sait plus ne comprend plus. Fera l’un et l’autre et remerciera ; qu’on ne l’ait pas achevé comme un chien contaminé par la rage, dans un recoin de cet endroit. Refuge son refuge. Depuis combien d’années ; une quinzaine il se rappelle. Compte, mutique. Replie les doigts pour s’assurer du résultat tout en grimpant au second étage. Porte de Fatum devant laquelle il se plante. Les sons qu’il écoute ; infimes fragiles tranquilles. Le sommeil qui la porte et sa respiration qu’il happe. Son pouls qui pulse au bout de ses doigts crasseux des fluides déversés. Il pénètre la chambre sans y être invité. Laisse ouverte béante la porte derrière lui ; comme pour prouver sa bonne foi, comme pour jurer qu’il ne recommencera pas. Incapable de se remémorer que la porte, que son seul moyen de s’évader, elle se l’est elle-même interdit. Masse de nerfs et de muscles reconstruits s’avance jusqu’au lit. Miseria s’accroupit tout à côté du matelas, attend qu’elle s’éveille. La rythmique de son cœur qu’il désaccorde sans la toucher afin de l’extraire de son inertie. S’attend à ce qu’elle hurle en le découvrant là ; alors agit, méthodique. Sa paume rêche et maculée de trépassés, déposée sur sa bouche tiède. Son doigt levé devant la sienne. Intime le silence malgré la frayeur malgré le sursaut malgré la violation nouvelle : sa chambre et son sommeil. – Ta douleur. Sa douleur. Son moignon. Sa perte. – Ta douleur pour la mienne. Sa patte se défait de ses lèvres lorsqu’il la distingue pleinement consciente et attentive. Ses flaques d’eau dans lesquelles il se noie. Un silence et ses gemmes dérivent vers les courbes des draps. Se coincent à l’emplacement qu’il sait être sa boucherie. Sa plaie qu’il suppose pansée. Les onyx retournent aux flaques qui le fascinent. Clair-obscur. La fenêtre dans son dos et les lueurs sélénites éclaboussant la couche de Clarissa, éclaboussant sa silhouette mussée sous les draps. – Laisse-moi restaurer l’œuvre que j’ai abîmée.Parle d’elle, parle de l’amputation, parle du remords qui lui ronge les tripes. Parle avec ses images et ses passions qu’elle lui a offertes une nuit, qu’elle lui a confiées ensuite. Clarissa en toile qu’il a lui-même engendrée, avec accrochée à la psyché l’obsession d’un amour morbifique. _________________ I'm a dead man walking, hell's at my door. I'm a shadow of the man I was before. I'm a dead man walking. Before I die, I'll take every soul I can into the night. Embracing all the blood that's spilled. Expect more gore and violence. D E A D . M A N . W A L K I N G |
| | | Personnage Nature : (Descendante) issue du siècle dernier, magie de Novella court dans tes veines (vie antérieure).
Âge : Vieille âme (1845) prisonnière d'une enveloppe candide, (25 automnes) consumés depuis la renaissance (01.11.2007)
Alias : (Fatum) prophète de sang, destin file entre les doigts.
Occupation : Nouvelle recrue de la cabale, (Damoclès) guide tes pas et crame tes pensées. Gardienne des secrets du Fabula Sacra, protectrice des paladins de la cour sacrée.
Statut : (Célibataire) palpitant apprend à battre pour une cause qui te dépasse.
Mutation :
F A T U M
☾ ☾ ☾
Magie du sang, ni bonne ni mauvaise, dépend de l'utilisation. Autant offensive que défensive, sauver des vies ou remplir des cimetières, remonter l'histoire d'une lignée ou prédire l'avenir d'un individu. Capricieuse et dangereuse en raison de son caractère imprévisible. Une lueur rouge survient au creux de la rétine lors de l'utilisation de tes capacités.
| SOCLE COMMUN |
‣ Force et résistances surhumaines [nv 1].
| SOCLE SINGULIER |
‣ Haruspicine [nv 1]
Lecture du passé d'un individu avec son sang, courtes prémonitions d'événements proches // Visions souvent troubles // Migraines surviennent quand elles sont trop rapprochées.
‣ Sortilèges [nv 1]
Incantations et rituels avec ton sang ou celui d'un autre individu // Sorts tiennent max une semaine // Te prennent beaucoup d'énergie.
‣ Nécromancie [nv 1]
Capacité à ramener un organisme mort à la vie // A ce stade, uniquement des animaux de petit gabarit mort depuis 4 heures max // Besoin de l'immerger dans le carmin d'un autre animal.
‣ Hémokinésie [nv 2]
Lecture et manipulation d'autrui grâce à son sang // Connaissance de ses forces et faiblesses physiques // Lien se forme dès le pourpre en bouche.
| ANOMALIE |
Régime alimentaire sanguin, appétence développée dès l'apparition de ta mutation.
| SIGNATURE |
Lueur rouge survient au creux de la rétine ou de la paume lors de l'utilisation de tes capacités.
Entraves :
Fatigue du corps : importance d'écouter les besoins ton corps pour ne pas détériorer son état et entraîner des saignements, courbatures, vertiges, etc.
Frein de l'esprit: : incapable de lancer un tout nouveau sortilège ou pratiquer un rituel de nécromancie sans avoir la formule sous les yeux.
Fardeau du sang : besoin d'en consommer pour pratiquer et gagner en puissance sinon la magie puise dans tes ressources et t'épuise.
Infos diverses :
Sortilèges appris :
‣ Transférer les effets néfastes d'une personne sur un objet. Durée moyenne de 6 heures, variable selon ton énergie.
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Crédits : (hécate) avatar // (abyssal) crackship // (abyssal) code signature + (la galerie des horreurs) icons + (hellblade II) quote
Infos Rp : Réponse régulière, ordre selon l'humeur, écriture en français.
MARS 2033 : Helga
AVRIL 2033 : Luke
SEPT 2033 : Percy
Thèmes abordés : Religion, fanatisme, alcool, drogue, tabac, sexe, violence, sang, meurtre, mort, sacrifices humains et animales, traumatismes, (auto)mutilations
| (#) 21.10.24 17:53 | |
| The Past Is Never Past ❯❯ AVRIL 2033 | SANCTUAIRE DE DAMOCLES
Un dernier murmure et tu t’effondres. La conscience s’évanouit. Le néant t’avale. Toi, Novella et les Fatum assemblés au puzzle de ton esprit. Personne ne subsiste. Personne ne lui résiste. Il t’octroie quelques heures de répit avant ton réveil. Sueurs froides et cris d’effroi hantent le sanctuaire cette nuit-là. Tes émotions exacerbées par la douleur, la fièvre, la nausée. L’état déplorable malgré l’hémorragie stoppée. Ton cerveau demeurant prisonnier d’une boucle. Refus de la réalité, de la perte. Perte de qui ? De quoi ? Son Lorenzo ? Ton membre ? Le cerveau s’enlise et le corps encaisse. Le cerveau s’effrite et le corps subit. Tu ne tiens pas longtemps ainsi, retrouve le noir absolu. L’absence de souffrance. L’arrêt momentané des pensées. Cladès reste à ton chevet puis Sapienta, supplanté par Umbra. Ils se relaient avec une attention particulière, épongent les gouttes sur ton front, bordent scrupuleusement ta couverture comme ils le feraient d'une enfant jetée dans la gueule du sud, déchiquetée au contact du monstre de l’Anima, ce monstre faisant partie d’eux malgré les œillères sur leurs yeux. Tu perçois à peine leur lien avec ce monstre. Ton lien avec eux. Car ton lien avec lui l’écrase complètement. Ton sang mélangé à son sang, tu continues de le sentir. Connexion incontrôlée et incontrôlable. Ses perceptions défoncent violemment les tiennes, s’y mélangent. Ton esprit s’y refuse mais ne peut s’y soustraire. Pendant deux jours et deux nuits, tu l’accompagnes lors de ses dérives sans être capable de discerner clairement ce qu’il se passe.
Entre cauchemars et hallucinations, tu te retrouves perdue au cœur du brouillard, les voix des paladins si lointaines, les voix des Fatum si confuses, Novella qui continue de chanter sa putain de chanson. Et toi, alitée comme une marionnette dont les fils coupés t’empêchent de te relever. C’est seulement le troisième jour que le voile se disperse, le lien s’atrophie. Tu reprends ton propre souffle et parviens à rester éveillée plus longtemps. Sapienta te tient chaque fois compagnie, semble porter la culpabilité de ce dérapage dont tu es en grande partie responsable. “Je veux partir” lui confies-tu sans préciser quand. Le quand est inutile. Le quand est vide de sens. Personne ne quitte l’Anima en vie. Pourtant, à peine tes paupières se referment devant ses traits esseulés, que le vieux prépare un sac rempli de tes affaires. Il reste à tes côtés un long moment, le regard troué par le regret dès lors que ses prunelles s’égarent vers ta blessure. Moignon bandé, traumatisme saillant. Il le ressent et ce soir tels les autres soirs, tente de l’atténuer. La porte de ta chambre se referme sur son énième tentative. Sommeil plus apaisé en comparaison des précédentes nuitées. Tu es pourtant extraite de la léthargie par un soubresaut. Fréquence cardiaque catapulte. Tu reviens à toi. Sans elle. Novella endormie. Sensation de manque et de quiétude juxtaposées. Jusqu’à soulever tes paupières et le voir. Les sueurs froides ne coulent plus. Les cris d’effroi ne résonnent plus. Mais quand tu le vois, devant toi, quand tu le sens, sa paume écrasée sur ta bouche, tu paniques. Le cœur s’affole. Le corps se contracte. Le cerveau se met en mode survie. Tu demeures paralysée. Sa voix pour appauvrir l’air. Pendant qu’il parle, tu arrêtes de respirer.
Et puis Luke se rend complice du silence et ta poitrine se soulève et ton regard le scrute et tu finis par jeter un coup d’œil à la pièce, chercher une silhouette familière, pas la sienne, apercevoir la porte ouverte, soulagement, revenir s’accrocher à ses contours obscurs. Tu avales ta salive quand il te propose de restaurer... quoi pardon l’œuvre ? Cette fois, le corps remue, le cerveau régurgite, le cœur rugit. Son… œuvre ? Sur une impulsion (suicidaire) tu te redresses, dos collé au mur, cherchant à mettre une distance avec lui. “Pour me l’arracher à nouveau ?” La phrase t’échappe. Elle t’échappe si vite que tu la regrettes à peine prononcée, ayant le souvenir de votre dernier aparté. Conclu sur la perte de ta main. Arrachée par le monstre assis près de toi, offert par le monstre présent en toi. Par réflexe, tu ramènes ton bras vers ta poitrine avant de te rappeler qu’il en manque un morceau. Déni confortable qui te crache à la figure lorsque tu as le malheur de poser tes iris dessus. La vue te gêne. La sensation te chamboule. Tu finis par tourner le dos à Luke, le cul au bord du lit, les pieds frôlant le matelas. “Est-ce que ça va faire mal ?” Est-ce que ça va te faire mal ? Est-ce que ça va lui faire mal ? La douleur vous rassemble et vous disloque. La douleur dont tu découvres chaque jour passé ici, une nouvelle teinte, une nouvelle façon de la diluer à l’aquarelle de ta vie. Et des peintures, tu aimes en produire à l’infini. La tête pivote légèrement vers lui puis captes, près de la porte, le sac préparé, la demande respectée. Envisages-tu sérieusement de partir ? Pour aller où, retrouver qui ? Tu ne connais aucun autre refuge où tu seras protégée. Parce que tu te sens protégée ici ? T’as aucune autre famille où tu seras aimée. Parce que tu te sens aimée ici ?
@Luke Kelley
_________________ - endless misery -THERE ARE SOME WILLS SO STRONG THEY DREAM A NEW WORLD. A HEL(L) OF THEIR OWN CREATION. IF YOU WAKE THE DREAMER, DOES THE NIGHTMARE DIE ? |
| | | Personnage Nature : Metahumain [descendant] ; dons purulents poissant les artères ; l'éternité qui l'éventre.
Âge : 187 ans [11.11.1845]
Alias : Miseria [Damoclès|Cour Sacrée] souffrance et détresse distillées par ses doigts, ses envies, sa démence.
Occupation : Crevure. Paladin, ils disent. Tortionnaire de Damoclès. Bourreau en boucher, quelle différence. S'amène et fait sortir des gorges l'immortel requiem - mélodie des condamnés.
Statut : Myocarde crevé ; l'homme comme un spectre vorace.
Zone libre :
« Sac de viande abritant les pensées, l'espace d'un lent battement de cœur. Rien. Le corps ne servait à rien. On le pensait, on le croyait en imbécile ; on le trouvait beau, agréable, on osait s'en vanter, le voir en vaisseau porteur de joie, et un jour il cassait, et il se révélait vain et creux autant qu'une conque, qu'un cor de guerre ; seul le souffle l'anime, et sa structure n'est qu'un cadavre. »
d e a d ;
Destroy to create. 'Are you good ?' morally ? no. 'Oh you meant emotionally ?' also no.
*behind you* A chilling lack of ethics. When I am silent, I have thunder hidden inside.
I come from a mental illness dynasty. << When is a monster not a monster ? >>
P A R A N O I A He is not violent. He is not malicious. He is a result. ~ ichor /ˈʌɪkɔː / (.n) Greek Mythology. The fluid that flows like blood in the veins of the gods. | A psychopath is better than no path. • • • half heaven, half hell. • • • If you don't terrify people a little bit, then what's the point. My kind of rebirth tasted like blood.
((silent madness))
(( You drink my soul, I know. It's bitter and intoxicating. [My demons look like you sometimes.] <<horrible horrible magic>> I need to feel your flesh in between my teeth. I want to feel your blood drip from my lips. ))
Mutation : [socle commun] (nv3) ------------------- Thème : (UNE) LICHE [de l'allemand « leiche » : « corps/cadavre »] ; entité monstrueuse. Puissant sorcier ayant abandonné son humanité pour obtenir l'immortalité. Mort-vivant dont la conscience n'a pas encore été entièrement pulvérisée. Des dons associés à la manipulation du corps. Le sien ou celui d'autrui. Le sang, la chair, les os ; substance de l'existence qu'il absorbe, qu'il dévore. Afin de persister dans un état dit tangible.
------------------- [socle singulier]
[Manipulation organique] (nv5) manipulation du sang, de la chair et des os (lui-même ou autrui). Par contact, ou dans un rayon de 40 mètres.
[Manipulation énergétique] (nv4) Absorption de l'énergie vitale (impalpable, ou par le sang) ; monstruosité anthropophage. Instincts surdéveloppés, sens détraqués.
Entraves : Mort-vivant, conscience morcelée, pulsions mortifères. Parasite. (...)
Infos diverses : [Taille] 1m85 | [Poids] 78kg
Date d'inscription : 22/03/2024
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Faceclaim : Matteo Martari.
Crédits : (quote) J. Niogret, WarHall (av + crackship + sign) Selfmade (vid) Love (gif qui brille) Hecate-Carminouche (gifs) Matteomartaridaily-tumblr (img) unknow-pinterest.
Infos Rp : Présence régulière. Réponses en ordre aléatoire ; ne le prenez pas personnellement. Certains sujets me demandent moins de réflexions (et surtout de neurones) et sont donc màj plus rapidement.
Inventaire du personnage : Boussole fabuleuse (gagnée durant l'event).
Thèmes abordés : Langage grossier, toxic behaviors/masculinity, age gap, troubles psy, ptsd, violence physique/morale, religion/secte, sexe, gore, body horror, mort/meurtre, cannibalisme, guerre.
| (#) 03.11.24 12:34 | |
| Silhouette fantôme s’échappe de son emprise. S’extrait de ses draps de ses voilures de ses vagues et leurs écumes. Pupilles scrutent ses mouvements ses ondulations et les nerfs se tendent à l’idée qu’elle fuit. Qu’elle le fuit. Qu’elle l’écarte de ses chairs pour une éternité supplémentaire ; pour un temps distordu à ses sens. Les années sur les années les siècles fondus aux siècles et l’absence pour tout dissoudre. Fatum elle est ils sont Fatum il se rappelle percute s’en révolte. Fatum qu’il présume la prévenir à faire gémir les instincts. Destruction de leur proximité jamais quittée - jamais vraiment. Museau penche sur la gauche sans qu’un mot n’outrepasse les babines. L’éclat blanc de son émail qui n’irradie pas dans la pénombre. Mine étrange mine d’outre-tombe. Créature nocturne, masque d’homme. La saleté du sud incrustée dans le moindre de ses sillons. – Pour me l’arracher à nouveau ? Elle demande et il relève le menton. Lui offre son plein regard quand pourtant elle persiste à vouloir s’évader. Se fondre au mur dans son dos. Ne dit rien. Répondre à ça répondre comment et pour quoi prétendre. Ses actes - leurs actes. Exposés sous ses rétines. Fatum qui ne l’est plus tellement. Clarissa elle est elle sera toujours Clarissa, ramène son bras et son extrémité disparue contre elle. Comprime le membre comme on le ferait d’un animal blessé. Battements de paupières. En saisit la beauté sans en saisir le sens ; les corps qui n’ont plus aucune poésie pour lui plus aucune foutue logique. Les corps qu’il distord arrache ; son corps qu’il démolit et reconstruit au milieu de la douleur et des cris. Elle décide de quitter sa paroi. Approche sans approcher. Laisse entre eux la largeur de son lit. Clarissa s’assoit sur le bord, lui tourne le dos et lui soustrait à la vue son crime. – Est-ce que ça va faire mal ? Recroquevillée sur son morceau de matelas, elle questionne encore. Mais la question n’est plus une rage ni même une menace. La question est une inquiétude de petite fille. Miseria ou Luke ; reflets confondus. Se redresse dans un bruit de fringues rêches. Froissements et craquelures. Les fluides autant que la terre et sa poussière alourdissant les fibres. Premier genou enfoncé dans le matelas, hésite un instant. Patiente pour quelques secondes. S’assure qu’elle ne fuit pas qu’elle ne hurle pas ni n’appelle les autres. L’Anima en ronron soyeux dans le fin fond de son être. Le second genou rejoint la couche et sa masse entière s’appuie sur les draps. Les salit, indifférent. Ses pieds nus le poussent et ses paumes l’équilibrent jusqu’à ce qu’il la retrouve. Son odeur de sommeil sa tiédeur de maladie et son écho à l’intérieur. Quelques centimètres à peine pour distancer leurs corps et les palpitations du sang réaffirment déjà l’emprise. Il tressaille. Bien vivant bien qu’il soit mort. Il tressaille et sent ses boyaux bouger. Panse contractée. Tait l’inconfort. Ignore si elle ressent ignore si elle sait ignore si elle se rappelle quoi que ce soit. Visage suspendu non loin de son épaule anguleuse. Ne touche rien, explore à peine. Se contente de toucher avec les yeux. – Non. Mensonge. – Un peu.Mensonge. – Moins que ce qui t’a ensevelie. Sur le sol. Le chant nébuleux et l’agression à leurs veines. Psyché éparpillée, intellect consumé. – Ça ne devait pas arriver.Une excuse. Ça. Tout ça. Cette situation. Ce vacarme et le charnier. Ça. Tout ça. Eux qui ne seront jamais eux et les erreurs commises au passé au présent ; les erreurs nourries par la folie. – Ne la laisse pas revenir. Conseil ou supplique. Ne sait pas lui-même. Le soulagement de l’entendre qui ça l’entendre elle qui ça Novella continuellement Novella Novella perdue à l’abîme ; extase de la sentir les envahir. Son amour gangréné pour lui reparaître et sa vésanie pour le contaminer. Ses ultimes souvenirs en terreur qu’il sait désormais ne pas surpasser ; pas sans déverser le sang et la souffrance. – Ne la laisse pas les ramener.Il chuchote et ce n’est plus Miseria qui articule les mots et sinue plus près d’elle. Son nase flirtant sur les contours de son épaule, sans effleurer. Sans appuyer. Explore en apesanteur. Respire son odeur son odeur sa putain d’odeur. Elle et lui sans l’être. Elle et lui seulement elle et lui ; elle est lui et il est elle. Luke glisse sur la courbe de sa nuque et capture le parfum de sa chevelure de son crâne de sa cervelle. Des épices il imagine et l’acidité des agrumes. Une Italie brûlée où son âme crevée s’appesantit en silence. Il s’écarte brusquement sans l’abandonner. Son corps qu’il amène jusqu’au bord du lit, à côté d’elle. Il se confronte à son profil. Accroupi, si proche trop proche ; tend à peine le bras pour récupérer son moignon enroulé sous les bandages. Avant-bras qu’il cadenasse de ses phalanges. Attend qu’elle accepte de le lui donner et capituler. – Tu sens ma terre brûlée et la pourriture.Infection qui n’a pas encore rongé la chair mais qui pollue déjà son sang. Ses effluves dont il se repaît. – Avant.Il hésite, une fraction de seconde. Il hésite et l’ongle cassé de son pouce gratte le coton immaculé de son pansement. – Avant tu sentais l’automne. Ignore si elle comprend. Tics nerveux. Son crâne balance brièvement sur la gauche. Pensées entrechoquées. Souvenances emmêlées. Face valdingue brièvement sur la droite, chasse les perceptions parasites. Les Autres qui reparaissent. Bullent à la surface de sa conscience aliénée. L’apaisement qu’il exprime est là grâce à sa satiété. Sa satiété uniquement là grâce à ses tueries. Ses tueries pour le ramener et le replonger dans son chienlit existentielle. Les saccades l’agitant s’arrêtent et la face retourne à Clarissa. Ses onyx figés sur sa bouche et le souffle qui s’en échappe. Luke en respire les notes. – Tu sentais le pétrichor et l’amande.Il marmonne. Un sourire s’étire de sa commissure droite pour envahir la moitié de ses badigoinces. C’est irrépressible, ça l’accroche au souvenir d’elle ailleurs. D’elle sans Eux. Une excuse, encore. Ça. Tout ça. Cette situation. Leur massacre et la terreur. Le demi sourire s’étiole et disparaît. – J’aurais voulu qu’ils ne te trouvent jamais. Hérétique blasphémant sans crainte d’un châtiment. Sa pénitence et condamnation à l’éternel, Lorenzo l’expérimente depuis plus d’un siècle. _________________ I'm a dead man walking, hell's at my door. I'm a shadow of the man I was before. I'm a dead man walking. Before I die, I'll take every soul I can into the night. Embracing all the blood that's spilled. Expect more gore and violence. D E A D . M A N . W A L K I N G |
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| | | | | The Past Is Never Past | ft Luke | |
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