Oops... I did it again (harlan)

- Oops... i did it again -

I’m sorry I don’t have a photographic memory, but my brain is already too busy being awesome.

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Armée de ton téléphone portable dans une main, de ta mauvaise foi dans l'autre, tu traverses l'immense hall de la Seraph Tour avant d'emprunter un des nombreux ascenseurs. Peu de monde à cette heure du soir. L'heure de dîner, sortir, flâner, danser, surfer sur les dernières vagues, foutre le bordel aussi. Ce terme te convient particulièrement. Une accointance de longue date. Mais ce n'est pas ta faute si le chaos gravite en permanence autour de toi. Il t'aime simplement à outrance.
Les portes s'ouvrent sur le septième étage et tu traces ta route sans t'arrêter. Les talons claquent, les sequins rebondissent. Démarche assurée et mouvance fauve, tes pas te mènent vers ta cible. Hélas son bureau est vide à ton arrivée. Vide à te faire perdre patience. Tirer tes traits en arrière. Convaincre l'une des secrétaires encore présentes de t'indiquer où trouver ta proie. Elle n'ose pas te proposer de l'attendre. N'ose pas prononcer le mot fatidique.
Et tu reprends ta balade nocturne en tenue de tapis rouge. Direction les toilettes des hommes. Un lieu très prisé pour faire une pause là où personne ne se pose véritablement car la sphère médiatique de la corporation ne connait aucun répit. Même sur leurs chiottes, ils doivent suivre en continu la vie virtuelle du monde entier. La tienne de préférence. "Harlan ?!" A peine arrivée, tu réclames. "Harlan tu m'entends ?!" Impossible qu'il ne t'entende pas. Ton boucan recouvrant les bruits de chasse d'eau et de pisse chaude.

"Harlan Harlan Harlan ?! et te voilà à taper sur toutes les portes des wc comme une gamine de six ans et demi (important le demi). Heureusement, le très attendu et désiré Harlan finit par se montrer. "T'en as mis du temps t'es constipé ou quoi ?" La langue agresse autant qu'elle affectionne et s'apprête à enchainer quand un autre individu apparaît.
Il te regarde. Tu le regardes te regarder avant de le virer gentiment. "Dégage putain !" Puis l'attention se reporte sur l'attaché presse. "Le crasseux, il s'est même pas lavé les mains !" La critique facile, l'esprit espiègle, tu n'en loupes pas une quand les moqueries et humiliations concernent les personnes hors de ton cercle (restreint). "T'as prévu quelque chose ce soir ? Non super !" La conversation - oui c'est une conversation même si tu monopolises la parole - s'enchaine à la vitesse de ton énergie. Et de l'énergie tu en collectionnes un peu trop depuis la chasse aux trois connards.
Impatiente de les enterrer sous terre.
"Tu te rappelles cette meuf ?" Dépourvue de bonnes manières, tu ne lui demandes pas s'il va bien, s'il est fatigué de sa journée, s'il peut t'accorder cinq minutes en vue d'exposer ton problème. Tu le prends en otage et jettes au fond de la cuvette le moindre refus de sa part. "C'est quoi son nom un truc avec un D... Dina... Dona... Dana ?" Difficile de se souvenir des gens aussi peu importants que le PQ utilisé par la firme. "Aide-moi un peu !" Harlan sait forcément quel PQ la firme achète.

"Oui voilà elle..." Ce n'est certainement pas grâce à tes indications merdiques qu'il parvient à identifier la fameuse Debbie dont tu parles mais plutôt grâce aux informations circulant sur le net à ce sujet. Un sujet épineux. "Je l'ai peut-être" assurément "chahutée" brutalisée "en ligne" en direct devant des millions de gens. Un évènement presque anodin quand il s'agit de tes écarts de conduite, seulement la fameuse Dina se retrouve à l'hôpital suite à votre petite dispute.
Une dispute partie d'un rien car ce n'est rien si Dona a perdu son boulot à cause de toi l'an dernier puisque Dana a reçu un gros chèque de Seraph Inc. pour fermer sa grosse gueule au sujet de ce rien. Donc quand tu as croisé Dina Dona Dana aka Debbie hier chez ton esthéticienne, tout allait bien entre vous.
Jusqu'à ce qu'elle mentionne ton ex et que tu utilises sa tête comme punching ball et qu'elle menace de révéler la vérité bla bla bla concernant ton vrai visage bla bla bla de salope cruelle bla bla bla et que tu lui pètes une ou deux vertèbres. "J'étais émotionnelle ok !" Comment ne pas l'être ? Tu es célibataire depuis quelques mois maintenant et cette pétasse ose te parler de Skye avec un e. Y'a des gens ils cherchent clairement à se retrouver victime d'une commotion cérébrale. "Max m'a dit de venir te voir" dès que les réseaux sociaux se sont emparés de l'histoire "avant d'envisager de la tuer." Un conseil avisé du plus sage des Primordiaux.

@Harlan Cameron

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Tour de l’ordinateur éteinte, coup de clés dans la porte et je pouvais enfin quitter le bureau et terminer cette horrible et longue journée. J’avais littéralement passé ma fin d’après-midi à vérifier encore et encore des interviews que l’on m’avait envoyées alors que j’avais déjà précédemment insisté lors de précédents échanges que tel ou tel point ne serait pas abordé quelque soit l’angle choisi par la journaliste. Oh et je m’étais légèrement fait pourrir au téléphone par une chaîne de télévision locale pour avoir fait retoucher la moitié de leur interview avant qu’elle ne soit diffusée. Difficile de leur expliquer que si certains points ne seront pas abordés que la censure sera faite en production après que le service de communication ai reçu la vidéo. Mais bon, si ça peut leur faire plaisir, ils seront juste ajoutés à la liste noire des médias rien de plus. Une fois engouffré dans l’ascenseur je me glisse jusqu’à l’accueil, saluant la dernière secrétaire en train de préparer ses affaires pour le départ avant de filer jusqu’aux toilettes. Une pause s’impose comme on dit dans le milieu. A cette heure là en théorie c’est calme en plus, juste assez de temps pour consulter les réseaux sociaux privés. Oui, qui ne fait pas ça aux wc? Personne — Je ne veux rien savoir. Tout était presque silencieux jusqu’à ce qu’une voix trop familière ne s’adresse à moi. Si je fais le mort est ce que j’ai des chances qu’elle me fiche la paix alors que je suis en train de poser ma meilleure pêche ? C’est incroyable de ne jamais avoir la paix. Évidemment je ne réponds pas, attendant qu’elle décide de quitter la pièce qui concernait uniquement les hommes et jusqu’à preuve du contraire ce n’était pas fait pour elle.

Douce illusion jusqu’à ce qu’elle se mette à cogner chaque porte des cabines. Seigneur qu’est-ce ce que j’ai fait pour encore avoir à gérer ses caprices de dernière minute. Hazel …. Ne crie pas et ne casse pas la porte non plus. marmonnais-je non sans terminer de faire ce pourquoi j’étais ici. Je veux bien être disponible mais là c’était peut-être un peu trop … intrusif ? Une porte à quelques pas de la mienne s’ouvrît. Génial … une autre personne a supporté ces cris douteux dans cette pièce. Qu’est-ce que j’ai envie de disparaître ou de me dissoudre dans l’air. Je finis par sortir, ne relevant même pas la remarque concernant l’autre personne qui venait de sortir et allant cependant me laver les mains. Me passant également un peu d’eau sur le visage pour vérifier si j’étais réveillé ou si c’était une hallucination collective. Un regard dans le miroir indiquait que l’hypothèse était malheureusement foireuse. Mais qu’est ce qu’elle parle …. Elle est au courant que je n’ai pas suivi l’intégralité de ses histoires ? Je roule du regard avant d’aller utiliser la bruyante machine pour me sécher les mains Tu ne peux pas débarquer comme ça de cette manière …. Ni ici … en réclamant des choses Hazel. C’est pas une cafétéria, tu es au courant? En gros tu as encore merdé parce que tu n’es pas capable de gérer ta frustration ou ta colère. parce que si ce n’était pas cette excuse pourquoi elle était venue m’empêcher de rentrer chez moi jusqu’à squatter les toilettes?

C’est surprenant que Max ne t’ai pas rappelé mes heures de travail ou bien mon numéro de téléphone pro pour les vraies urgences. Tu sais très bien que le scandale est déjà en route n’est-ce pas ? posant mes mains sur ses épaules avant de lui faire faire une rotation direction la porte pour sortir d’ici. C’était malaisant de discuter ici. Coupant la lumière pour lui indiquer qu’il valait mieux avancer que de rester entre le sèche-mains et la corbeille. Même si je te dis que je n’ai pas le temps tu vas  me suivre, à quoi bon? … je te propose juste qu’on discute de tout ça ailleurs que dans un local vide et pas dans mon bureau non plus. J’aimerais bien boucler ma journée. remuant quelque peu les épaules. C’est bien ça le soucis, c’est que Hazel quand elle a décidé que c’était impossible de la détourner. J’avais plus de chances d’envoyer un satellite en orbite plutôt que de semer la brune. Mais je dois encore, bien trop gentil pour la foutre clairement dehors et lui demander de repasser demain matin. Tu aimes les barbe à papa ? Les machines à pinces ? où toutes ces conneries pour enfants qui allaient l’occuper pendant qu’elle serait en train de me raconter tous ses horribles malheurs qu’elle a elle-même déclenchés. Je me demande si je suis attaché de presse ou nourrice parfois. Par chance une fête foraine avait posé ses cartons pas très loin de la tour de Seraph, et vu que l’ambiance en général apaise les gens là-bas, ça peut sans doute fonctionner ?  C’était moins pire que de rester la nuit enfermé ici à l’écouter et à dormir à moitié devant son nez.

@Hazel Lane

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Tu te demandes si Harlan capte, qu'avec le bruit de la machine, tu n'entends pratiquement rien de son speech et peut-être fait-il exprès ou peut-être la fatigue lui lobotomise-t-elle la moitié du cerveau. Pas grave. Tu as seulement besoin d'un petit bout. Du coup tu hoches mécaniquement la tête (un peu trop), lui donnant l'impression d'avoir tout entendu. Vraiment tout. Surtout la partie qui dit tu es au courant.
Et enfin l'engin s'arrête, le calme revient ou presque.
L'attaché presse tente alors un tour de magie : t'expliquer comment les choses fonctionnent. Dans son monde à lui. Lequel repose sur des principes et règles différents de ton monde à toi. Le meilleur des deux. "C'est une urgence." Puisque l'histoire te concerne. L'histoire, nommée d'ici l'aube, le futur scandale de miss Marvella. Un de plus sur ton beau palmarès. Au milieu de tes incidents, accidents et conneries diverses. Parce que Los Angeles sans une dose de dramaqueen signée Enchantress serait définitivement trop sereine.
Entraînée par Harlan hors des chiottes, tu jettes un coup d'oeil à tes dernières notifications avant de reprendre contact avec la réalité triste des couloirs de Seraph Inc. qui, de ton humble avis, auraient besoin d'un peu plus de vie. "Oh tu veux qu'on lui rende visite à l'hosto ?" Pour lui arracher la langue. Et lui fracturer les doigts, un par un. Au moins, Debbie ne pourra ni parler ni écrire. Problème réglé.
Il te propose une autre destination, veut t'emmener à la fête foraine. Pourquoi ? Tu l'ignores et ne vois pas le lien direct avec ta dernière victime en date. Cependant, tu lui fais confiance, ça fait maintenant quelques années qu'Harlan gère tes crises existentielles, en compagnie d'autres privilégiés privés de la notion de sérénité ou de sommeil. Des concepts très surfaits quand leur quotidien consiste à s'occuper de fabuleuses divas capricieuses.

"Evidemment !" Qui n'aime pas les barbes à papa et les machines à pinces et les maisons hantées ? Tu crois déceler l'intention derrière la proposition : te changer les idées pendant qu'il réfléchit au problème et trouve une solution adaptée, certainement plus axée sur un truc de développement personnel qu'un meurtre prémédité.
En gros : il gère, tu n'as pas besoin d'en faire plus.
Juste t'amuser dans ta robe à 1000 dollars qui va forcément attirer l'attention. "J'avais prévu d'aller à la soirée de Millie d'abord" tu lui racontes le thème de la soirée de Millie, un thème discutable, barbant, récurrent à L.A. Le thème californien par excellence. L'océan. "C'est tellement banal tu trouves pas ?" Bien sûr qu'il le pense. Bien sûr qu'il trouve ta tenue originale. Bien sûr qu'il trouve ton idée exquise. Celle de te pointer avec une robe ne respectant pas la trame. Car la tendance, tu la crées, ne la suis guère. "Enfin bref..." tu t'égares à peine du sujet principal : la raison de ta présence ici.
"J'étais donc partie quand cette connasse" traduction cette pauvre debbie en pls sur son lit d'hôpital à gober sa compote à la pomme "s'est mise à bombarder les réseaux sociaux" révélant sa version de l'histoire suite à la (re)diffusion de votre altercation houleuse "et faire son pseudo drama" pour te filer le mauvais rôle. Un rôle qui te va à merveille, la plupart du temps. Ton aura cannibale appréciant particulièrement ce costume. La firme un peu moins. Mais du moment qu'elle peut t'exploiter et tirer profit de ta (sur)médiatisation, tout va bien dans le meilleur des mondes.
C'est pourquoi cette histoire ne t'inquiète guère. Comme toutes les précédentes et si Max n'avait pas eu le réflexe de te diriger vers le bercail pour qu'une autre personne - saine d'esprit - se charge de l'affaire, tu aurais certainement empiré la situation. Un autre de tes talents exploités et exploitables.

Ça et l'art de t'en foutre des conséquences. Sauf que tu dois avoir l'air un minimum concernée lorsque tu fous la merde. Ainsi, tes collègues ont le sentiment que t'es pas une (totale) salope égocentrée ++++ et narcissique.
Douce illusion.
Tu manques de crever un oeil (le droit) à l'attachée presse en claquant tes doigts près de sa rétine face à son manque de réaction. "Harlan tu m'écoutes ?!" Harlan ne t'écoute pas. Car Harlan doit certainement chercher, au fond de sa profondeur intérieure, une raison, une explication, un quelque chose lui indiquant pourquoi dieu le déteste à ce point, le punit. Pourquoi il se coltine la pire des emmerdeuses, en train de lui sucer le peu d'énergie au compteur, sur un fond de musique dégueulasse d'ascenseur, au milieu des notifications incessantes de ton téléphone.
Lequel ne s'arrête jamais.
"Je te parle !" Tu ne fais que ça. Parler. Encore et encore et encore. Jusqu'à épuiser la patience des gens. Cependant ils devraient te remercier, de leur permettre de bosser à ce point leur endurance. Ta générosité n'a donc aucune limite.
Les portes de la machine ouvertes, tu attrapes Harlan par le bras, ne lui laissant nulle échappatoire avant de l'entraîner à travers le hall désert du refuge. "On peut prendre ma voiture" et griller tous les feux rouges croisés car le code de la route ne s'applique pas aux Primordiaux. "Je suis garée devant." Littéralement, devant la tour. Ta New Beetle bleue stationnée sur le trottoir, capot levé pour mieux profiter de l'air marin californien et du ciel étoilé te rappelant Skye et ses dérives poétiques et ses comparaisons délurées et ses troubles attachants. Toi aussi, Dieu te punit. D'avoir aimé autant. De l'aimer encore. D'aimer à en crever.

@Harlan Cameron

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Ce que Hazel ne semblait pas avoir compris c’est que son petit souci attendra demain et que ce soit je ne comptais ni me terminer le cerveau à écrire quelque chose ni me fatiguer à essayer de comprendre l’intégralité du problème. L’avantage c’est qu’elle est autonome, si on met 20cts dans la machine elle repart comme avant. Je la laisse raconter je ne sais quoi sur je ne sais qui alors que mes pensées sont plutôt centrées sur : qu’est ce que je vais manger ce soir  — est ce que je commence une nouvelle série ou je continue celle déjà en cours. Oui, de grandes questions qui me semblaient plus pertinentes que de m’enjouer sur une quelconque soirée à thème. Oui oui … évidement c’est cliché. Autant faite une soirée à thème spatial pour avoir des gens en combi c’est tellement plus sympa — seul et unique argument que j’ai réussi à lui ressortir alors que je me glissais avec elle dans l’ascenseur. Et encore blabla bla bla a tout va, mais elle n’a jamais de crampe à la langue c’est pas possible. — Oh des tomates cerises avec un bout de poulet c’est bien ça … ça faisait longtemps — Clignant des yeux en voyant des doigts s’agiter dangereusement devant eux. Merde. Si elles sont très bien tes chaussures oui oui .. ça brille de partout. est-ce qu’elle a au moins mentionné ces détails ? J’en sais rien.  Mais un compliment, même complètement désintéressé, pouvait peut être fonctionner. De toute façon, elle prendra ce qu’il y a à prendre, vu l’heure.

Et c’est reparti pour un tour. J’entends vaguement sa proposition de prendre sa voiture. Elle a du bol que je sois venu en bus ce matin parce que jamais je n’aurais laissé ma voiture dormir ici. d’accord d’accord va pour ta voiture. est ce que j’avais foncièrement le choix ? Pas vraiment. Je la suivais comme un zombie, la laissant m’embarquer avec elle. Roulant des yeux sur le fait que cette journée était définitivement interminable. Ne faisant que lâcher de petits « mmmh » et « aah » lorsqu’elle me posait des questions ou tout simplement tentait de capter mon attention. Mais comment elle se gare …. Elle a vraiment son permis ou on lui a gracieusement offert pour sillonner la ville ? Seigneur dieu jésus de la sainte patate … mais j’ai fais quoi à l'univers aujourd’hui ?. Je la laisse ensuite déverrouiller son bolide miniature avant de me glisser côté passager. Je suis surpris de te voir dans ce genre de voiture. Je t’aurais plutôt vue flamber dans une décapotable dernier cri avec un joli sticker à ton nom sur le coffre .. comme quoi on est souvent pris au dépourvu est ce que je sous-entendais qu’elle était superficielle et narcissique ? Absolument. Et imaginer un covering entier avec sa tronche dessus ne m'aurait étrangement pas plus étonné que cela. Bon et bien nous étions partis pour une fête foraine où j’avais aucunement envie de foutre les pieds, retardant mon poulet tomates pour ses beaux yeux. Merveilleux. Je veux une putain de prime.

Je pense que tu devras te garer sur le parking du centre commercial, les rues sont barrées à cause des attractions. Oh cette année ils ont ramené la grande roue et bizarrement cela me faisait sourire. J’aimais bien ce manège calme et depuis lequel on contemplait facilement la ville depuis des hauteurs illuminées. Pas très fans des sensations fortes, j’étais plutôt du genre à préférer rester clouer au sol plutôt que de me faire envoyer baldinguer dans tous les sens sous fond de musique electro beaucoup trop forte Et toi, c’est quoi que tu préfères ? Comme manège ou attraction j’entends peut être qu’elle allait me surprendre et aimer aussi des attractions un peu plus calmes. Bizarrement je la voyais bien faire des jeux d’adresse comme le tir à la carabines ou les anneaux de bois. Ne me demandez pas pourquoi j’en sais rien. Ou tout simplement parce que je la voyais vouloir rafler le plus gros ours ou la licorne la plus fluffy du stand au nez et à la barde des gosses à côté. Ouais ça c’est bien ce que j’imaginais pour Hazel. Cela dit, je pense me laisser embarquer pour croquer une pomme d’amour. C’est bon et sucré ces cochonneries mais au moins ça me remontera un petit peu le moral. Regardant autour de moi, je désigne un endroit où garer sa voiture sans grand monde à côté pour éviter les rayures disgracieuses Oh Haz regarde ici y a une petite place ! Je pense que ce sera bien, on est pas loin et on sera pile dans le sens du retour et éviter les détours de quarante minutes c’était bien. Parce que oui, je comptais a ce qu’elle me ramène dans mon quartier résidentiel. Le minimum.

@Hazel Lane