Shogo - You need a taste of your own medicine

16 novembre 1994 Naissance à Hakodate - Japon. Famille nombreuse, quatre enfants avant lui, qui voyage environ tous les deux mois aux USA en suivant le père pilote de ligne.  

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2 janvier 1995 Shogo est déposé à une nourrice le temps que sa mère aille faire du “shopping” dans les rues de Los Angeles, à son retour, le marché avec Seraph Inc. a été passé, injection procédée le même jour. Shogo n’en conserve évidemment aucun souvenir.

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13 février 1995 Retour au Japon, la famille semble avoir moins de difficultés à nourrir tous les membres du foyer.

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14 février 1995 au 20 septembre 2002 Les parents de Shogo feront tout pour qu’il voit les héros comme des modèles, ne cessent de dire qu’ils seraient si fiers si un de leur enfants était des leurs, injectant des rêves plein la tête du gamin. Shogo n’a jamais désiré la célébrité, en revanche l’idée d’aider les autres, d’avoir des compétences lui permettant de le faire devient un rêve auquel il s’accroche comme si cela était la raison de son existence, cerveau embué par des tonnes de paroles et gestes de ses parents.

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21 septembre 2002 Première manifestation de pouvoir, Shogo plonge sa mère dans un monde apocalyptique à peine géré suite à un caprice interdisant de piquer des bonbons dans le placard. Le petit sera effrayé par la le comportement altéré de la femme, emprise ralentissant ses mouvements dans un état d’hébétude qu’il n’arrive pas à comprendre, le fait de se cacher parce qu’il pense avoir fait une bêtise coupe l’effet.
Loin des conséquences qu’il pense que cela va provoquer, ses parents semblent ravis, un de leur fils a développé une compétence extraordinaire ! Shogo apprend à l’occasion que, alors qu’il était tout petit, sa mère et lui ont été impliqués dans un accident de voiture, qu’il est resté entre la vie et la mort pendant une semaine entière, et que cela est probablement la raison de son pouvoir. Bien sûr, cela est complètement faux, mais le petit est persuadé que ce qu’on lui dit est vrai.
Le pouvoir est rapidement analysé, décortiqué, il est considéré comme trop dangereux pour l’image de la firme, le public le jugerait probablement trop sujet à débat. Shogo ne sera jamais un héros en tête d’affiche mais cela l’arrange bien. Peu sociable même à son jeune âge, le garçon préfère être de ceux de l’ombre, mais utile tout de même.

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17 février 2003 Les entraînements commencent, il ne sera pas sur le un héros affiché absolument partout normalement, cependant il aidera, et il s’en contente parfaitement. Shogo est un scolaire, discret et même timide si on se réfère à ce qu’on dit de lui. Plus il en apprend, mieux il se porte, il va donc autant s’attacher aux entraînements physiques qu’aux cours théoriques de manière générale. Intelligent et aux facultés scolaires extraordinaires, il n’aura aucune peine à suivre.

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30 août 2013 Shogo a grandi, et voue son temps à toujours s’améliorer et de faire ses preuves. Il faut dire que ses parents ont réellement ancré dans son crâne qu’il a des responsabilités, qu’un tel don ne doit pas servir qu’à lui-même, et il est d’accord, en fin de compte, éduqué de la sorte depuis son plus jeune âge. Et l’occasion se présente dans une journée pourtant normale. Shogo est en train de faire deux courses, demandées avec insistance par sa mère alors que la nuit est tombée, non loin de la maison, la petite épicerie est ouverte 24/24h. Alors qu’il est dans les rayons, du remue ménage se fait entendre dans le petit établissement, et il utilise les miroirs placés dans le magasin pour surveiller habituellement les clients afin d’avoir une vue sur ce qu’il se passe au niveau de la caisse. L’employée est tenue en joue par un homme dont il ne peut pas voir le visage. Shogo serre les dents, s’il arrive à faire en sorte que l’homme se tourne, il pourrait, éventuellement… Il se pose la question un instant, l’utilisation de Tripping pourrait provoquer une catastrophe si l’homme se met à paniquer à cause de l’altération de sa perception du monde qui l’entoure. Non, il faut qu’il réussisse à voir le visage, plonger l’homme dans un monde alternatif, cela devrait le ralentir assez pour pouvoir le désarmer et le maîtriser sans risquer que quelqu’un d’autre que lui ne se prenne une balle perdue. Le jeune homme avance silencieusement dans les rayons, essayant de voir si l’homme est masqué ou non, si c’est le cas, il faudra utiliser la force. Il se raccroche à l’idée que ses parents seront immensément fiers de lui, ce qui le motive plus que de mesure. Le plus discret possible il essaie de contourner par le côté, jusqu’à ce que du coin de l’oeil il voit un nouveau client entrer, qui se fait instantanément braquer à son tour, mais pour ce faire, l’homme doit se tourner. Shogo sourit. Quel idiot fait ce genre de choses à visage découvert ? Il ne lui faut que quelques secondes pour l’emprisonner dans sa propre tête, léthargie provoquée, qui lui permet de se précipiter pour le désarmer et le maîtriser et attendre les autorités qui ont été prévenues.
Rapidement, l’acte est loué, un si jeune homme qui se met en danger pour empêcher un criminel de au mieux, braquer un magasin, au pire d’éliminer clients et employée. Les parents sont fiers comme des coqs, et tout aussi vite, les capacités de Shogo attirent l’attention de Seraph Inc.
Shogo est intégré chez les Teenage Kicks comme apprenti, loin d’être sur les missions, il est plutôt celui qui va les préparer et analyser toutes les possibilités, du moins, c’est le rôle qu’il lui paraît avoir. Il a conscience que son pouvoir n’est pas assez éclatant et offensif pour pouvoir prétendre à aller sur le terrain, alors, puisque cela rend fière sa mère et que ça ne le dérange pas bien au contraire, le contrat est signé avec Seraph Inc. un contrat particulier, mais le résultat est le même :  il leur appartient, il ne sera néanmoins jamais officiellement en tête d’affiche. Il préfère, Shogo n’est pas très extraverti, et rester à l’arrière lui va très bien, tant que cela lui permet d’être en contact avec des personnes pouvant mieux l’entraîner et lui apprendre à comprendre et contrôler son pouvoir.

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25 décembre 2019 Le train train est installé, pour lui pas de missions soudaines, ce qui commence au final à lui peser. Il répond toujours présent, est plus que performant, mais son pouvoir qui n’est pas visuel et qui ne plairait pas au public le condamne à rester dans l’ombre. L’injustice commence à se faire une place dans sa tête, à force d’être au contact des autres qui se mettent tous à briller un peu plus chaque jour. Shogo décidera d’y réfléchir dans un lieu qui lui permettra de se sentir en sécurité et aimé, auprès de ses parents. Promesse brisée de ne jamais utiliser ses pouvoirs sur eux quand il les entend murmurer alors qu’ils le pensent endormi après le repas. “On a pas été assez payés pour le résultat.” “Shht.” “Non mais vraiment, chéri, on s’est fait chier pour qu’il soit pas vrai héros en fait.” Murs trop fins révélateurs, Shogo avait attendu le lendemain matin pour ne pas aller à la confrontation. Souvenirs du père fouillés alors qu’il prétend échanger tranquillement un café avec lui. Il n’est pas sûr de comprendre ce qu’il peut tirer de là, mais il a l’impression de saisir. Une rentrée d’argent soudaine, des échanges pour leur apprendre à gérer une arrivée de pouvoir. Mais Shogo fait confiance à ses parents et refuse le fait.

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Année 2020 Shogo n’a plus ce léger sourire en coin toujours affiché au bord des lèvres, il profite de ses accès pour tenter d’en savoir plus, de comprendre. Il vole des souvenirs aux employés qui lui semblent le plus susceptibles de savoir quelque chose, souvent sans le moindre résultat. Incapable de faire le choix du souvenir volé, il se retrouve à savoir tout un tas de choses personnelles mais très peu sur Seraph Inc. Juste assez pour que le doute devienne une certitude.  Le gamin est doué, mais se fait prendre avant de ne pouvoir récupérer assez de preuves pour lancer tout ça au public, pour le moment, tout reste au stade de théories, et il sait qu’il ne ferait pas le poids en disant qu’il a fouillé les souvenirs des gens de la corporation, personne ne croira simplement des “mais si, je l’ai vu dans leur tête”.

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19 octobre 2020 Date exacte à laquelle il se fait définitivement prendre. La corporation mène son enquête depuis quelque temps déjà, discrètement d’abord pour ne pas l’affoler, puis la décision est prise qu’il en sait effectivement trop, mais surtout qu’il veut révéler ce qu’il sait au grand public. L’unité Hadès est mise sur le cas. Shogo se fait attaquer par un assassin en plein milieu de la nuit lors d’une de ses balades habituelles à Abalone Cove Shoreline Park. Homme au visage masqué de toute évidence, ils ne sont pas stupides, même si l’obscurité ambiante était déjà une grosse épine dans son pied. Mais Shogo évacue depuis un moment sa frustration en entraînements et il échappe à la première balle qui va manquer de peu sa tête, déchirant la peau de sa nuque. Shogo sait qu’il faut écourter au plus le combat, dans un rapport de force comme celui là, le temps est ce dont il ne dispose pas. Plus vite ce sera terminé, mieux ce sera. L’homme a des armes pouvant le toucher, et semble aussi bien entraîné que lui, voire mieux en réalité. La seule chose qui peut jouer à son avantage est le fait qu’il se balade ici régulièrement et connaît donc les lieux par cœur, ce qui n’est peut-être pas le cas de l’assassin. La surprise et la panique se transforment en haine, il n’a pas besoin que l’homme se présente et énonce sa mission, elle est plus que claire, et Shogo sait qui l’envoie, ce qui au passage, confirme toutes les théories qu’il pouvait faire. Il réussit par miracle à renverser la tendance grâce à un dénivelé du terrain qu’il connaît, surprenant l’autre en tentant de le plaquer au sol, son but reste alors de simplement s’en sortir. Les deux hommes sont entraînés par le terrain en pente, roulant sur quelques mètres et sans savoir ce qu’il s’est réellement passé, une vive douleur dans le dos le fait réagir plus par instinct qu’autre chose. Il utilise la seconde de latence de l’arrêt de leur chute pour retourner l’arme de l’homme contre lui. Bang. Silence. Shogo vient de pour la première fois tuer un homme, la douleur et la confusion lui font perdre connaissance.    

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20 octobre 2020 Shogo se réveille dans un appartement délabré, à ses côtés un jeune homme inconnu qui l’empêche de bouger quand il essaie de le faire. Trop faible pour utiliser ses pouvoirs, il ne peut que paniquer, d’autant plus quand le jeune homme se met à hurler qu’il est réveillé et qu’un vieil homme aussi décrépit que l’appartement entre dans la pièce comme un boulet de canon. Invité au calme, il ne peut qu’écouter. Le plus jeune des deux, Hayden, fait les présentations. Le vieux Alan est un rebelle de longue date, ancien chirurgien, il pense qu’il a vu beaucoup trop de choses à cause de son âge pour croire aux communiqués de Seraph Inc. Tout le monde le prend pour un complotiste, un vieil illuminé, Shogo sait qu’il a raison, mais ne confirme rien. Hayden a vu des hommes se battre, a plus ou moins saisi la scène de loin, et a appelé à l’aide. La chute a fait des dégâts, la douleur dans son dos est expliquée : pendant la chute, l’arme de l’homme a tiré une balle qui a atteint sa colonne. Il ne finira pas paralysé mais il lui faudra plusieurs mois pour remarcher, puce extraite en même temps révélée pendant les soins par la première balle qui a éclaté la peau de sa nuque, jetée dans la baie pour donner le change, avec le corps de l’assassin. Shogo ne comprend ni l’aide altruiste, ni le fait de se mettre autant en danger pour quelqu’un qu’ils ne connaissent pas, mais ils le font. Groupe de rebelles au grand cœur, qui vivent plus mal que bien, mais qui refusent de se laisser endormir par les médias comme ils disent. Shogo devient plus silencieux encore que par le passé, conscient de la chance plus que honteuse qu’il a eue dans toute cette situation. Hayden aime en rire, dire qu’il a grillé son quota de chance pour les trente prochaines années. Shogo en rit, mais n’en pense pas moins. Une chance comme ça n’arrivera certainement pas deux fois, c’est plus qu’évident, et à partir de maintenant, il va devoir vivre caché, c’est une certitude.

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21 octobre 2020 au 6 juin 2023 Shogo peut de nouveau marcher depuis longtemps, mais les vestiges de la blessure réparée dans une salle d’opération clandestine le condamnent à se déplacer avec une canne, s’il conserve sa résistance physique, il est évident qu’il ne peut plus bondir ni courir comme il le faisait avant. La petite organisation de fous est plus un club aux rêves débordants qu’autre chose, il s’y trouve bien, des amitiés se tissent pour la première fois, et ces gens qui n’ont rien réussissent à lui faire oublier la haine rongeante qu’il avait en lui. Il apprend à faire confiance, il partage enfin ce qu’il sait, même s’il en cache beaucoup pour ne pas les pousser à agir de manière inconsidérée. Il sait que s’il révèle tout ce qu’il sait (ou pense savoir, puisqu’il a toujours plus de théories que de concret) le petit groupe va tenter quelque chose qui les fera finir six pieds sous terre en un rien de temps.  Shogo ne sort presque pas pendant tout ce temps, il veut se faire oublier, ne pas risquer de montrer qu’il a survécu, s’il veut attaquer, il doit le faire fort et d’un seul coup, et passer inaperçu en attendant. Il sait qu’un second assassin aura sa peau à coup sûr, il est impossible qu’il ait de nouveau la chance qu’il a eue. Des plans commencent à se monter, petit groupe émerveillé d’avoir parmi eux quelqu’un qui a vu l'ennemi de si près, qui viennent parfois lui demander un petit trip de bonheur dans ce monde de fous. Et Shogo accepte, des mondes pleins de fleurs et de bonheur, il peut les créer pour eux, évidemment. L’association y voit l’aspect pécunier, et avec l’accord de Shogo qui cache les nuits d’horreur qui en découlent, il planifieront des sessions payées, où pauvres âmes auxquelles on sert un thé prétendu magique vont voir monts et merveilles. Shogo reste dans un angle de la pièce, personne ne comprend qu’il est en fait à l’origine du trip, et non ce simple thé relevé de miel. Les séances pour les amis restent gratuites, évidemment. Hayden s’y perd, demande de plus en plus, et une dispute éclate ce 6 juin. Shogo refuse que son ami se serve de lui comme une drogue pour se détruire, mais Hayden ne comprend pas. Hayden était là pour lui, a passé des heures à le tenir et l’encourager pour qu’il se lève, a pansé ses plaies, changé les pansements, fait à manger, est passé plusieurs fois par jour pour qu’il ne s’ennuie pas, lui ramène tout ce dont il a envie, il pouvait bien faire ça en retour, non ? Shogo n’en démord pas, la récurrence des demandes est trop grande, il craint qu’Hayden n’arrive plus à différencier réalité de fiction provoquée par son pouvoir, ou qu’il n’arrive plus à vivre convenablement quand il n’est pas sous son emprise. Shogo réalise que son pouvoir a le potentiel d’être littéralement une drogue quand Hayden claque la porte et ne revient plus. Hayden ne répond plus à personne, et dans les rangs de la petite organisation, on commence à se demander s’il est une bonne idée de continuer. Le vieux Alan a une bonne âme, ne lui met pas le blâme dessus, essaie seulement de rattraper les pots cassés, mais Hayden ne reviendra pas, il est décidé.  

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7 septembre 2023 L’arrêt des séances a fait grand bruit parmi les habitués, et une légère colère de quartier monte. Shogo commence à peine à ressortir, prenant le rôle précédent de Hayden, faisant emplettes, petits profits et balades toujours en étant le plus discret possible pour profiter de cette liberté étrange qu’il a et aider, entend que les choses ne vont pas bien dans les parages, propose à Alan de s’en aller, mais le vieil homme refuse, comme un vieux borné. Il est né dans cet appartement, et mourra ici. Shogo ne sait pas quoi faire pour le persuader, et les mois passent jusqu’à ce 7 septembre. Shogo reviendra des courses sur une porte défoncée, victuailles lâchées au sol alors qu’il voit que ces monstres ont passé à tabac le vieillard pour voler quelques sachets de thé. Le vieil homme est à l’agonie, corps trop âgé pour résister aux coups. Alan refusera d’appeler les secours, de toute manière, ils arriveraient trop tard, il le savait. Shogo fouille les souvenirs, extrait tout le bonheur possible, les condense dans un nouveau monde, y plonge le vieil homme jusqu’à se faire éjecter quelques minutes après. On ne modifie pas le mental d’un mort. C’était sa faute… Et ils étaient où, les héros de Seraph Inc ? Pensée parasite qui gangrène, car en toute logique, même avec toute la volonté du monde, ils ne peuvent pas être devant chaque porte au cas où. Mais Shogo s’en voulait, et s’il avait généré ça, c’était leur faute. C’était eux, qui avaient fait de lui ce qu’il était. C’était eux, qui avaient provoqué ça, en fin de compte.

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27 juin 2024 à maintenant Le deuil s’est transformé en haine, mais Shogo n’est pas impulsif. Il réalise que s’il veut faire tomber Seraph Inc., l’attaque frontale ne fonctionnera pas. Il lui faut des alliés, et surtout, détruire l’ennemi de l’intérieur. Cela prendra le temps qu’il faudra, mais il réunira assez de preuves, assez de témoignages, persuadera assez de monde pour que les choses éclatent, quitte à y passer le reste de son existence. Shogo est devenu aigri, frustré, à vouloir tout faire exploser et devoir se retenir en permanence, il est devenu haineux, insensible, et surtout, s’est promis de ne plus jamais s’attacher assez pour souffrir autant.