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 ⛧Abrenuntias satanae ?

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John Hunnigan
John Hunnigan
administration
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Nature : Primum Agmen
Âge : Ancestral...
Alias : Hunnigan ?
Occupation : Détective privé officiellement. Dans les faits ? Démonologue, historien, faussaire, menteur compulsif, assassin malgré lui, source de problèmes et responsable à lui seul d'un nombre conséquent de cancer des poumons par tabagisme passif
Date d'inscription : 08/04/2024
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Faceclaim : Michael Fassbender
Crédits : Aaaaaall by myseeeeelf ♫ (ou pas ok tu te calmes, gifs par abyssal, vid par love car c'est important d'assumer la profondeur intérieure des sentiments de johnny boy)
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Message(#) ⛧Abrenuntias satanae ? Empty22.04.24 16:11

⛧ Abrenuntias satanae ?
@Poppy Lowe & @John Hunnigan
La moue songeuse, Hunnigan observait les lueurs orangées du soleil qui déclinait lentement sur l'horizon Pacifique projetant des reflets improbables sur les flots calmes de l'océan. En venant d'une main décrocher sa clope d'entre ses lèvres pour recracher un panache de fumée vers le ciel, il songea que Poppy finirait bien par dire, tôt ou tard, que ça avait quand même un côté plutôt romantique...
Il laissa retomber son mégot, l'écrasa du talon, et enjamba le corps vaguement animé d'un crackhead étendu là, devant l'entrée d'un bâtiment merdique comme il en existait des tonnes dans cette partie oubliée de la ville.

Au moins s'estimait-il heureux de pénétrer un édifice en béton et non une cahute merdique comme on en croisait à l'extrême sud de la ville dans les bidonvilles où la fange du coin s'entassait avec les rats, les méduses et les punks à chien.

« Ne touche à rien, surtout. »

Moins un ordre qu'un conseil. Hunnigan, avec le temps, avait appris à sentir les choses. Et ce qu'il reniflait en s'engageant dans le couloir moisi du bâtiment ressemblait à de la viande faisandée. Il espérait qu'il s'agissait de barbaque maturée et clandestine plutôt que de chair humaine d'ailleurs. Mais allez savoir hein ? Puisqu'ils s'apprêtaient à rencontrer un type bizarre d'une secte tout aussi bizarre qui officiait dans la zone.

Ici et là, gardant des portes, des colosses d'ébènes à la mine patibulaire croisaient les bras, bandaient les muscles et les toisaient tandis qu'ils progressaient. Et plus ils avançaient, plus le miteux et l'abandonné laissait place au bizarre et au folklore. Quelques attrape-rêve suspendus aux portes d'abord. Des rideaux de perles. D'autres rideaux de perles. Et bientôt dans les perles se trouvaient des osselets. Et bientôt les perles furent plus rares que les osselets et des crânes de buffles décoraient les encadrements, des demi-cercles de sel faisaient office de paillasson et Hunnigan était à peu près sûr d'avoir vu passer un type en pagne agiter des poulets morts en chantant dans l'une des trop nombreuses pièces de ce bouge bizarroïde.

Deux golgoths se présentèrent à eux alors qu'ils approchaient de la dernière porte. Tic et Tac. Sous stéroïdes, et avec des heures et des heures d'UV. Les deux bavèrent quelques mots qu'Hunnigan ne pigea pas le moins du monde. La sonorité était vaguement française mais il n'avait strictement rien pigé. Du putain de Créole Haïtien.

« Les affaires sont les affaires. »

Qu'il maugréa en suivant les deux sbires gigantesques qui se campèrent finalement à côté d'une dernière porte qui semblait s'ouvrir d'elle-même lorsque l'invocateur s'en approcha. Hunnigan hésita un instant, lança un regard vers la brune et balança ses épaules avec désinvolture avant de s'enfoncer à l'intérieur où un vieux connard à la peau presque parcheminée les attendait, assis derrière une table octogonal sur laquelle on trouvait des tracées de pentacles et autres conneries tirées de tous les spiritismes du monde. John devina ici et là des auréoles grasses, signe que des bougies s'y étaient un jour trouvé allumées.

« Vous êtes le Houngan Lapeste ? »

L'homme tira juste de sa veste de costume émeraude – oui, il poussait le « bon goût » jusqu'à arborer un costume trois pièces de couleur émeraude – une grande pipe taillée dans ce que John identifia de suite comme un os. Probablement un fémur humain.
Putain de vaudou...

« Papa Lapeste pour vous ! » finit par répondre l'homme. Hunnigan serra les dents, et pria les centaines de divinités qu'il connaissait dans l'espoir que Poppy ne trouverait pas quelque chose de très bizarre à répondre. Le type continua : « Et mon petit doigt me dit que vous êtes ici pour des informations sur une maudite breloque hmmm ? »

« Tout juste. Il paraît que vous savez comment faire en sorte de révéler quelque chose qui est caché par magie. Nous sommes là pour ça. »

Oui, tout ce touintouin pour une saloperie de relique cachée. Tellement bien cachée en fait, que même les dons de Poppy ne pouvaient précisément pointer. Or, si un GPS aussi formidable que son pouvoir était en rade, c'était forcément que la cachette avait quelque chose de beaucoup plus complexe qu'un temple pourri, une ruine à la con, ou une saloperie de cité perdue. Et les voilà là, en plein territoire des Loas, à s'apprêter à négocier avec un sorcier dans un costard sorti tout droit d'une mauvaise blague, dans un ancien hôtel pourri dans lequel shamanisme et boucherie clandestine – à en juger par l'odeur dans l'entrée – s'associaient.

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Poppy Lowe
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⛧Abrenuntias satanae ? Fx1gixvo_o
Nature : Mutante, descendante.
Âge : 32 ans [10.11.2000]
Alias : Mappy.
Occupation : Bricoleuse du dimanche, aventurière à la semaine, emmerdeuse sincère ; archiviste, dans une autre vie.
Statut : En couple. Monsieur J. Hunnigan en priorité privée, et excessivement choyée.
Zone libre :
⛧Abrenuntias satanae ? 782301a29406b95ad744b94cb5bf0a26f2080e03 ⛧Abrenuntias satanae ? 48b31cebcef58fc7af13d9c78b405fd8d86079ca

« Elle rêvait de devenir invisible : tout voir, tout entendre, tout apprendre, sans que rien de palpable ne signale sa présence. »


Mutation : [socle commun] (nv1)
-------------------
Thème : VEGVISIR [culture scandinave] ; , signe de guidage pour la navigation, se rapporte également au voyage que l'on fait dans notre vie.
-------------------
[socle singulier]
[Boussole] (nv3) Sens de l'orientation exceptionnel. Captation des flux énergétiques, mystiques, etc. Apte à concevoir les désordres d'autrui. Et aider à aller dans la "bonne direction" (ou pas). Chance, protection, guide. Captation des souvenirs.
Entraves : Troubles obsessionnels. Se perd aux souvenirs des autres, aux siens ; son identité lui échappe parfois. Mémoire éléphantesque. Curiosité maladive ; limites à ne pas dépasser qu'elle piétine.
Infos diverses : [taille] 1m72 | [poids] 56kg
Date d'inscription : 22/03/2024
Messages : 9
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Faceclaim : Phoebe Tonkin.
Crédits : (av) Caelestis (quote) D. de Vigan (img) unknow-pinterest (gifs) katherine-mcnamara-tumblr (crackship) Selfmade (vid) Love
Infos Rp : Présence régulière. Réponses en ordre aléatoire ; ne le prenez pas personnellement. Certains sujets me demandent moins de réflexions (et surtout de neurones) et sont donc màj plus rapidement.

1/3 - SUJETS EN COURS | DISPO

HUNNIGAN (II) | Sujet | Sujet
Thèmes abordés : Toxic behaviors, age gap, troubles psy, violence physique/morale, sexe, gore, mort/meurtre.
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Message(#) ⛧Abrenuntias satanae ? Empty25.04.24 9:21

- ABRENUNTIAS SATANAE ? -

I need your touch and I will show you. Just one's enough, our bodies flowing. Now, but no. Go hard, but no. A spark, but no. What am I doing wrong ? I feel your clutch, fulling me through. Try not to rush, to impress you. Now, but no. Go hard, but no. A spark, but no. What am I doing wrong ?

L’océan dévoré par le soleil couchant ; une splendide image romantico-sensuelle (tout est sensuel, quand John est là) qui ne lui fait pas décrocher les mirettes pendant au moins trente secondes. Trente longues interminables gigantesques secondes. De sorte qu’elle en oublie de respirer. Respirer cette putain de clope qu’il fume à côté d’elle.
Un soupir. Sonore.
Le regard de Poppy dérive de la flotte ondoyante et du soir naissant pour capturer un morceau du profil de John. John devenu Chat au fil des ans car John c’est beaucoup trop sérieux et triste quand il est absolument merveilleux oui vraiment merveilleux et très doux ; et également un gros emmerdeur à l’image de ses cousins germains. Son prodigieux trésor qui, elle le sait, finira par lui refiler un cancer des poumons de stade huit (au moins) dont elle crèvera dans d’atroces (mais pas tant puisqu’il sera à son chevet et lui tiendra la main et lui dira que tout va bien) souffrances.
Cibiche projetée sur le bitume humide de saloperies dont elle préfère ignorer les origines, Chat (donc) décide qu’il est temps. Dépouille d’un junkie enjambée, Poppy fait la moue. Ne suit pas le chemin tracé, préfère le contourner. Ignore si le junkie est mort ou à moitié, ne veut pas savoir à la vérité, et craint que ses doigts dégueulasses en passant à proximité ne s’accrochent à ses chevilles délicates et bronzées. Un cauchemar rien que d’y songer.
Définitivement, le sud de Los Angeles peut être un endroit aussi charmant qu’il est détestable. Et ce coin de paradis est ici une véritable géhenne. Malgré tout, elle ne peut le nier, la splendide image romantico-sensuelle contemplée moins d’une minute avant rattrape la soirée.
– Ne touche à rien, surtout.
J’ai pas envie d’attraper la gangrène, j’ai besoin de mes doigts.
Les yeux roulent au ciel ; il le sait mieux que quiconque.
Ses doigts qu’elle enfonce d’emblée dans les poches de sa petite jupe en jean achetée deux jours plus tôt à un marchand mi-pakistanais mi-mexicain – une incroyable histoire qu’elle a écoutée les yeux ronds et la bouche en cœur. Avant que John aka Chat ne décide qu’il en avait parfaitement ras-le-cul d’entendre ces conneries et qu’ils avaient des trucs bien plus intéressants à glander. Comme chercher un vieux parchemin moisi dans une boutique d’antiquités ou parler avec un vieux mec moisi à propos, justement, d’antiquité.

Bâtiment bétonné en lointain souvenir d’hôtel particulier pénétré, sous bonnes gardes. Des géants noirs pour les accueillir, les surveiller voire potentiellement les assassiner lorsque la transaction sera terminée.
Personne pour les guider, mais de guide ils n’ont jamais eu besoin. Et puis les couloirs sont vides et les portes closes, alors.
Alors, Poppy suit John sans faire de vagues car des vagues, elle pourra en faire à profusion plus tard.
Aux couloirs, les senteurs lui chatouillent immédiatement le nez quand les sensations, elles, lui retournent les tripes. Pressentiments que rien n’ira vraiment droit et qu’ils sont donc au bon endroit. Une décoration discutable, variant les plaisirs. New Age rivalisant avec quelques bribes d’une poussée plus tribale et cabalistique. Rien qui ne la surprenne à présent, trop habituée à voir des symboles étranges gravés ou dessinés (au sang) dans (ou sur) le sol et les murs, du sel répandu aux fenêtres (ou toute autre entrée et sortie possible) ou encore des os – humain ou animal – éparpillés à travers l’espace telle une décoration d’Halloween à l’année.
Un individu de sexe masculin, en surpoids, et nu ; à ceci près qu’il porte un slip ne cachant que le devant sans cacher le derrière, passe non loin d’eux en hululant quelques chants mystiques. Se balançant, pris dans sa transe et muni de son animal de compagnie dont il ne reste, constate Poppy, plus que les pattes.
Chat…
Elle s’approche, chuchote, baisse les yeux sur ses jolies sandales de cuir tressé, sait que ce n’est pas le moment adéquat.
Chat j’crois…
Poppy est coupée dans son élan par les voix caverneuses de leurs geôliers, fichés non loin d’une énième porte tels de braves chiens. Notes de musiques indicibles. Un dialecte dont elle entrave que dalle – ce qui, finalement, n’est rien de très nouveau à son horizon.
L’entrée du saint nid douillet de leur patron leur est offerte.
Porte gigantesque rejointe, béance qui les avale et regard de John coulé vers elle. Son cœur a un raté et ses mains deviennent des poings au profond des poches miniatures de sa jupe bleue. John hésitant comme un mauvais présage, comme une angoisse distillée à ses viscères. Des langues de feu lui lapant les boyaux et lui remontant jusque dans la gorge.
Et les entrailles du bâtiment leur sont dévoilées (en partie) lorsque la dernière (elle l’espère) porte s’ouvre enfin et dégueule ses effluves de bougies, de graillon et de sueur. Un vieux mec coincé derrière sa table énorme comme un poivrot à son comptoir un lundi matin devant sa bière et son café, les fixe. Ne les accueille pas. Les dévisage peut-être. Les jauge assurément. La panoplie du gourou voodoo dont John décline l’identité : Vous êtes le Houngan Lapeste ?
Le vieux ne répond pas. Ménage son effet. Sort théâtralement de son costume vert – vert quoi d’ailleurs. Vert émeraude lui susurre son instinct – une pipe gigantesque et moche. Une pipe en os – en os de quoi d’ailleurs. En os humain lui susurre de nouveau son instinct, ce qu’elle aurait souhaité continuer d’ignorer.
– Papa Lapeste pour vous ! crache le vilain bonhomme.
Poppy baisse le museau. Un sourire fendillant un coin de bouche. Voilà que le vieux se prend désormais pour un putain de sugar daddy. Avec son costume moche et sa pipe moche, vautré derrière sa table moche dans son bureau moche. Poppy se pince les lèvres. Poppy se retient car elle le sait, elle le sent, que Chat ne pourrait potentiellement plus parler affaires si elle décidait de l’ouvrir et d’expliciter le fait que son John n’a pas besoin d’un putain de sugar daddy aux goûts douteux car elle a assez de goûts pour eux deux et puis qu’il est assez vieux pour être son putain de daddy sans sugar car les affaires sont les affaires, comme il a dit.
– Et mon petit doigt me dit que vous êtes ici pour des informations sur une maudite breloque hmmm ?
– Tout juste. Il paraît que vous savez comment faire en sorte de révéler quelque chose qui est caché par magie. Nous sommes là pour ça.
Ouais, dit-elle.
Bien fort. Ne sachant pas si le vieux est sourd. Le visage dans le bon axe et ses prunelles poinçonnant le front du gourou, puis décrivant de rapides trajets de ses yeux à sa bouche et de sa bouche à ses yeux. Car le vieux est trop vieux pour fumer et sitôt, l’attention de Poppy grimpe vers John à sa droite.
Tu vois ce qui t’attend ?
Ses longs sourcils ondulant au-dessus de ses orbes. L’émail de ses dents découvert dans l’attaque sans attaque mais attaque quand même expirée.
– Attendre quoi ? interroge le vieux à l’autre bout de la pièce, les sourcils haussés quant à lui et la pipe tenue entre ses phalanges parcheminées.
Sans offrir un seul regard au vieux, Poppy continue de lorgner l’incriminé, afin d’être certaine qu’il ait compris le message. Et ce n’est qu’après quelques secondes qui auraient aussi bien pu devenir des minutes, que Poppy daigne revenir à l’ancêtre. Elle le toise.
Votre pipe, monsieur.
Se reprenant, la lippe mâchouillée entre ses incisives.
Pardon. Votre pipe, Papa Lapisse.
Lapisse ou Lapeste, quelle foutue importance. Quand de toute façon, tout est dégueulasse chez lui. Et que tout pue.
– Ce n’est pas-
Elle ne lui laisse pas en placer une, elle a des choses à dire. Des choses extrêmement importantes.
Savez-vous, d’ailleurs, que vous abritez dans votre belle demeure…
… un silence. Un long silence équivoque.
Un exhibitionniste qui a tué son animal de compagnie et qui ne fait pas assez de sport ? Le sport monsieur… elle toussote.
– Ce n’est-
J’ai pas terminé.
Le vieux se renfonce dans son siège et sous les poils gris et jaune pisse – justement – de sa barbe, la contraction de ses mâchoires indique un niveau de contrariété en hausse significative.
Je disais donc. Vous abritez un homme obscène et en surpoids, qui a tué son animal de compagnie et qui a, de toute évidence, des problèmes d’ordres psychologiques. Et vous le laissez, là, sans aucune réelle surveillance.
Levant le menton, raidissant la nuque et extirpant de sa petite poche sa dextre qu’elle tend, afin de faire taire le vieux. Le vieux prêt à la couper. Le vieux sans éducation.
Or.
Une nouvelle pause.
Pleine d’un jugement grandiloquent.
Or, il me semble, au vu de ce que nous avons dû traverser et subir pour vous trouver, que vous ne manquez pas de personnel.
Senestre sortie de sa poche, à son tour.
Les bras se croisent sur sa poitrine, froissent son t-shirt où un gros soleil jaune et un “Goodmorning California !” s’étend en lettres rondes et gonflées.
– Insolente… rouspète après un moment Papa Lapeste, piqué dans son orgueil, ou piqué tout court. Poppy n’en s’est foutrement rien et l’indifférence badigeonne ses traits.
Peut-être, mais moi j’me lave, au moins.
Ce qui n’est pas le cas de tout le monde dans ce bâtiment en hôtel défraichi.

@JOHN HUNNIGAN
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Message(#) ⛧Abrenuntias satanae ? Empty26.04.24 19:22

⛧ Abrenuntias satanae ?
@Poppy Lowe & @John Hunnigan

Hunnigan s'efforce de se taire sitôt qu'il devine que Poppy va intervenir. Avec l'irrespect qu'elle a toujours montré face à ce genre de personnage. Il se demandait s'il avait suffisamment pris le temps de lui expliquer les dangers que pouvaient représenter les gens comme celui qu'ils avaient en face d'eux. Des mystiques moisis, miteux et clichés, certes. Mais doublés de lieutenant d'une organisation criminelle et occulte particulièrement retorse.
Le genre qu'Hunnigan ne voulait pas ajouter à la déjà trop longue liste de ses ennemis du moment.

Papa Lapisse.

Il inclina la tête d'un côté, avec un début de sourire crispé. Le genre qu'on essaye d'afficher quand on assiste à quelque chose d'odieux et qu'on s'efforce d'avoir l'air naturel et avenant.
Et comme si ça ne suffisait pas, la voilà qui poussait le vice jusqu'à parler du cul nu et des poulets du type bizarre qu'ils avaient pu croiser durant leur progression.
Au moins, il était maintenant sûr et certain que cette vision n'était pas juste quelque chose que son esprit avait inventé. Elle aussi, elle l'avait vu.

« Elle est effectivement insolente comme le sont la plupart des extralucides. Il ne faut pas l'écouter. Les esprits ont brisé certaines connexions, elle n'a plus vraiment de filtre. C'est ce qu'il en coûte de communiquer avec l'au-delà. »

Assura John qui fit un pas, histoire de reprendre un semblant de contrôle de la situation en se mettant en avant pour garder l'attention du gérant des lieux, et ainsi vaguement reprendre un semblant de contrôle sur la situation avant que les choses ne se soldent par des coups de machette et un puzzle humain qui les amènerait, elle et lui à finir leur vie ensemble au fond de la baie de Los Angeles.

« Et elle est soupe au lait parce que quelque chose empêche son troisième œil d'entrevoir quelque chose. »

Toujours utiliser un vocabulaire un peu New Âge pour parler à ce genre de connards. S'efforcer de passer pour des débiles qui n'y connaissent rien et demandent des choses, c'est la base. On se méfie des gens intelligents. On se méfie rarement des cons. Et Hunnigan n'avait vraiment pas envie qu'on se méfie de lui actuellement. Les Sectes n'aiment pas les gens trop malins, après tout.

« Or, je sais que vous êtes spécialiste en matière de heu... voyages. »

Convaincu, pas convaincu ? Le vieux moisi les observa, tour à tour en glissant sa main libre sur sa peau sèche  avant de tirer quelques bouffées sur sa pipe. L'odeur de son tabac piquait le nez. Une chance pour lui qu'il était habitué à s'enfiler quasi deux paquets par jour et qu'il avait une vague idée de comment résister à des odeurs aussi prenantes pour les bronches.

« Mon aide n'est pas gratuite. »

Quelle surprise...
Mais au moins les négociations tenaient toujours. C'était un peu pour ça qu'ils étaient là, après tout.

« Nous avons de quoi payer. »  Une étincelle dans le regard de Papa Lapisse. Hunnigan rajoute. « Mais pas sur nous dans l'immédiat. » Plus d'étincelle dans le regard de Papa Lapisse.
John se penche, s'appuie à deux mains sur la table devant le mystico-moisi, et rajoute quelques mots. « Un grand sorcier comme vous devrait être en mesure de nous aider, n'est-ce pas ? Les rumeurs sont forcément véridiques... »

Un fond de flatterie. L'ancêtre semble y être plutôt sensible. Il joue encore un peu, fait mine d'avoir à réfléchir, tire et retire sur sa pipe, avant de désigner d'un signe de la main, les chaises pour inviter le duo à s'y asseoir.

« J'ai bien ce qu'il vous faut. Maaaaais est-ce que vous, vous avez ce qu'il faut pour que ça fonctionne, c'est autre chose. »

Il agita les mains, comme un prestidigitateur, mais que l'arthrose et le poids des âges rendaient long et ridiculement peu habile. John vit parfaitement le mouvement jusque dans sa veste pour sortir discrètement une petite fiole de verre qu'il leur présenta comme s'il s'agissait d'une apparition inexpliquée avec un air très fier de lui. Et dans la fiole se trouvait...

« Un... radis...? »
« Un piment. »

Corrigea le Houngan.
Putain de dégénérés de Vaudous se dit John.

« Sans offense... on est pas là pour garnir une pizza. »

Ouais. Poppy avait tendance à déteindre sur lui, à force.

« … humour anglais, pardon. »

Le croûlant continuait d'agiter la petite fiole, visiblement toujours aussi fier de lui.

« Ceux qui prennent ce piment voyagent ensemble au delà du monde et peuvent explorer ce qui est caché. »


John claqua sa langue contre son palais, et lorgna vers Poppy. Est-ce qu'ils en étaient vraiment arrivés à ça ? Bouffer un truc probablement hallucinogène avec un vieux déglingué au milieu d'un motel pourri dans lequel un maboule et son gros bidou chantait en utilisant des poulets morts comme des putains de maracas ?


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« Elle rêvait de devenir invisible : tout voir, tout entendre, tout apprendre, sans que rien de palpable ne signale sa présence. »


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Message(#) ⛧Abrenuntias satanae ? Empty04.05.24 20:58

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I need your touch and I will show you. Just one's enough, our bodies flowing. Now, but no. Go hard, but no. A spark, but no. What am I doing wrong ? I feel your clutch, fulling me through. Try not to rush, to impress you. Now, but no. Go hard, but no. A spark, but no. What am I doing wrong ?

John pour sauver le navire, empêcher le naufrage ; l’extirper du bordel dans lequel elle saute à pieds joints. Sans pouvoir se maitriser, sans savoir la fermer. Elle sait, elle sent, que tout lui échappe. La panique graillant quelques morceaux d’entrailles et son palpitant tapant trop fort contre ses côtes.
Cette ambiance de merde pour la crever à petit feu. Une envie soudaine de capturer les doigts de son obsession à forme humaine, à les lui briser. Qu’ils se tirent de là. Et elle jure et elle prie et elle imagine déjà mille et un scénarios possibles. Ils trouveront une solution. Il n’y a rien à attendre d’eux, se retient-elle de japper. De lui surtout. De ce trou-du-cul de Papa Lapisse et de son cloaque de dégénérés en puissance.
Mais John en décide autrement et les négociations en pseudos excuses suintent sur sa langue et dérapent contre sa glotte. Sa voix pour envahir l’espace autant que sa silhouette pour la dissimuler un brin au vieux. Le myocarde cesse de s'agiter dans la cage thoracique et les poumons parviennent à se gonfler comme des ballons.
Elle l’écoute. Elle écoute John raconter des conneries comme il en a le secret, provoquer réflexions et tergiversations. Assez pour leur faire gagner du temps et quelques portes de sorties. De celles que Poppy s’échine à leur claquer au nez sans jamais faire exprès - évidemment. Innocence incarnée saupoudrée d’épicé déni.
– Mon aide n'est pas gratuite.
Les yeux de Poppy roulent dans leurs orbites. Toujours le même baratin, encore et encore.
Ces putains de mystiques se pensant messies et entités supérieures, pouvant rivaliser de demandes en exigences quand ils ne sont pourtant pas si compliqués à satisfaire, tout juste capricieux.
–  Nous avons de quoi payer.
Absolument pas.
– Mais pas sur nous dans l'immédiat.
Petit signe de menton. L’affirmative qu’elle balance, la déclaration qu’elle soutient.
John ce gros menteur de John, qu’elle suivrait dans ses gros mensonges devant Satan en personne.
Et il s’approche de la gigantesque table moche et s’y penche. Le plat de ses mains déposé sur la surface et le buste projeté en avant. Poppy l’observe, ne bouge plus un orteil dans ses jolies sandales. Attend qu’une bombe explose, qu’un cri retentisse, qu’un ordre de la part de John et uniquement John, l’éveille.
– Un grand sorcier comme vous devrait être en mesure de nous aider, n'est-ce pas ? Les rumeurs sont forcément véridiques…
Les rumeurs dont elle ne se rappelle pas la moitié, dont elle a oublié les informations. Les rumeurs lui ayant traversé le cerveau d’un bout à l’autre sans s’arrêter. Sa mémoire en passoire et ses priorités portées à l’ailleurs.
Le vieux désigne des chaises sur lesquelles déposer leurs derches et Poppy hésite une fraction de seconde. S’assoir comme accepter le deal. S’assoir et ouvrir une porte en trappe et tomber tête la première dedans.
– J'ai bien ce qu'il vous faut. Maaaaais est-ce que vous, vous avez ce qu'il faut pour que ça fonctionne, c'est autre chose.
John s’assoit et elle persiste, sur ses frêles guibolles. Les bras se croisent derechef sur sa poitrine et le museau se dresse. Vexation tiraillant le plexus. Comment ce gros lard sacrément laid et puant peut-il douter d’elle, de John, et de leur propension à se jouer des limites et surtout des statistiques. Qu’ils soient encore en vie à l’heure d’aujourd’hui relevant du miracle.
Elle cède enfin à la chaise lorsque le vieux décide de se la jouer magicien de fêtes d’anniversaires pour mômes de cinq ans. Une fiole contenant un piment va de son veston à sa main et la superbe apparition est présentée tel un merveilleux tour devant lequel Poppy fait mine de s’extasier – enfin câblée, ou presque, sur la fréquence adaptée à la situation présente.
Sauf que ce n’est pas le cas de John qui dit : Un... radis...?
– Un piment.
– Sans offense... on est pas là pour garnir une pizza.
Les bras de Poppy se déplient et ses menottes se coincent sur ses hanches.
Comment peut-il sortir des énormités pareilles dans une discussion si hautement importante et délicate – n’est-ce pas.
– … humour anglais, pardon.
Pas de quoi affoler un chat. Le vieux croulant trop emporté et enthousiasmé par sa proche proposition, reprend :
– Ceux qui prennent ce piment voyagent ensemble au-delà du monde et peuvent explorer ce qui est caché.
Crânes pivotent dans sa direction. Deux paires d’yeux suivent la trajectoire. Poppy récolte toute l’attention. Une attention dont elle se serait, dans l’instant, passée aisément.
Oh wow, trop super. Mais on n’a pas l’temps.
Ils n’ont que ça, du temps.
Enfin, je veux dire, ça dure combien de temps… votre voyage.
Bifurcation précipitée au travers sa négativité latente, dès lors que ses prunelles percutent et s’embrasent au contact de celles de John. Ses noisettes dérivent vers Papa Lapisse en peste.
Poppy se mordille la lippe.
Puis j’ai le mal de mer.
Ce qui est totalement faux. Un nouveau gros mensonge ajouté aux restes des gros mensonges de John et puis d’abord ce n’est pas elle qui a commencé.
– La durée du voyage dépend de chaque être, largue le vieux pour la rassurer.
Son sourire qu’il lui balance, plein de chicots jaunes, se voulant amical. Un putain de sourire de chacal qui lui file davantage la trouille.
Gargouillis sonores issus de son bide.
C’est à cause… c’est parce que t’as parlé de pizza, avoue-t-elle, avec une moue navrée.
– Le monde que vous vous apprêtez à rejoindre ne tient plus compte de la soif ni de la faim. Un espace temps en dehors du temps où tout vous sera révélé.
Oh… wow, récidive-t-elle, écarquillant son regard gigantesque pour faire bonne mesure.
Se prétendre innocente et un peu débile, pouvant, après tout, jouer en leur faveur et pousser le vieux à s’étendre en long en large et en travers, laisser filtrer un indice bien moins sympa que le récit décrit.
– L’espace se transforme et le temps devient particules entre les doigts.
Du coup, ça se passe comment, vous nous faites triper comme jamais… et…
Et elle devrait se taire mais c’est plus fort qu’elle : vous nous tripotez pendant qu’on dort ?
Les sourcils se haussent et finalement son bras maigre se tend par-dessus la table du vieux. La main s’ouvre, les doigts s’écartent.
Ok c’est bon, envoie l’radis Papi, j’déconne.
À moitié.  
Un coup d’œil jeté sur Chat, la risette fauve ouvrant sa bouche sur son émail.
T’inquiète, on risque rien.
Hormis se faire violer dans un coin paumé du sud par un vieux dégueulasse et ses progénitures consanguines tandis qu’ils ne reviendront jamais à la réalité en entier, perdront un bout d’âme et la moitié du cerveau. Capacités cognitives atomisées par un piment à la sauce macchabée mais qu’importe, car ils auront partagé un magnifique délire afin de voir le monde derrière ou sous le monde elle ne sait plus très bien.
C’est pas la destination qui compte, c’est le voyage, dit-elle, rayonnante.
Le buste parfaitement tourné vers lui. Sortant Papa Lapeste de son horizon pour le remplir uniquement de John. John et sa très belle philosophie de vie qu’il n’a de cesse de lui répéter alors qu’elle lui jure que ses décisions sont de la chiasse liquide et qu’ils devraient boire un thé glacé et regarder la télé au lieu de traîner dans un ancien cimetière ou dans une zone de guerre ou dans quelques décombres qui pourraient les ensevelir vivants.

@JOHN HUNNIGAN
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John Hunnigan
John Hunnigan
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Occupation : Détective privé officiellement. Dans les faits ? Démonologue, historien, faussaire, menteur compulsif, assassin malgré lui, source de problèmes et responsable à lui seul d'un nombre conséquent de cancer des poumons par tabagisme passif
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⛧ Abrenuntias satanae ?
@Poppy Lowe & @John Hunnigan
L'air songeur, Hunnigan contemple à nouveau la fiole, le radis, la main du sorcier, et à nouveau Poppy qui émet à sa manière, quelques réserves qui sont parfaitement légitimes en réalité. Parce que le trip cosmique sous une came, effectivement, ça peut vite finir par ressembler à une bonne vienne enfilade qui n'aurait rien de métaphorique et qui serait un peu trop littérale pour qu'Hunnigan trouve ça à son goût. Seul point positif, l'endroit n'était pas non-fumeur et il aimait toujours en griller une après les parties de jambe en l'air.
Mais pas sûr qu'il soit prêt à renoncer à l'idée de s'asseoir pendant trois semaines pour une simple autorisation de clope et un goût de radis piquant derrière les chicots.

« Je prends une petite garantie quand même. Trois fois rien. »

Qu'il siffle, en donnant l'air d'interroger Papa Lapeste pour avoir son avis sur la question. Et lorsque ce dernier acquiesça, le britannique s'était déjà reculé au fond de sa chaise, le dos droit, à tendre les mains, et à tordre ses doigts pour former des signes qui n'avaient pas grand-chose à envieux aux pires débilités inventés par ces horreurs risibles que l'humanité osait appeler performance d'art contemporain.

À ceci près qu'Hunnigan savait rendre son art réellement magique, et qu'après quelques mouvements, un premier cercle de flammes et d'étincelle apparaissait et tournoyait, suivi d'un triangle, d'un pentacle, d'un anneau d'écriture cunéiforme, d'une invocation en sumérien et quelques glyphes venues d'ailleurs.
Il étendit les mains, les sceaux s'assemblèrent, s'agrandirent et en leur cœur, la réalité se déchira. Une odeur de souffre s'étala dans la pièce, des cendres et quelques hurlements de douloureux furent audibles, et voilà que de sales petites créatures étranges s'arrachaient de la faille. Diablotins, Kobolds et autres familiers infernaux sautillaient joyeusement et se chamaillaient sous les yeux médusés de Papa Lapeste.

Le Sorcier n'avait pas besoin de savoir que ces bêtes-là étaient passablement inoffensives et d'une intelligence très incertaine. Ils étaient agités, bizarres, hyperactifs, vulgaires et plutôt cruels. La bêtise, pourtant, ne transpirait pas d'eux quand on les voyait. John savait pourtant, à quel point ils pouvaient être cons...

« Mes familiers veilleront sur nos carcasses quand nous voyagerons hors de nos corps.  »

Deal hein ?
Et John s'assurait aussi de stimuler un peu le sens des affaires de leur hôte du moment. Arnaquer deux pigeons qui viennent se jeter dans la gueule du loup, c'est une chose. Mais s'associer avec un autre sorcier en était une autre. Or, il y avait plus à gagner à fréquenter un autre métahumain capable de magie et assimilé, que de simplement lui faire les fesses en deux deux après l'avoir drogué.

Non, Papa Lapeste restait un homme d'affaires. Un éminent membre des Loas. Et il savait le Saint-Denis, Bawon, serait très indisposé d'apprendre qu'un idiot était passé avec l'opportunité de nouer une relation cordial avec un vrai pratiquant des arts occultes.
Il étendit la main, donc, et fit glisser la fiole qui roula jusqu'au bord de la table, face au couple. John claqua sa langue contre son palais. En face, le sorcier sortait un petit sablier qu'il déposa devant eux. Il maugréa quelques mots, ses yeux s'illuminèrent d'une teinte violette très intense, et le petit radis piment haricot truc de la fiole, se mit à vibrer, avant de s'illuminer lui aussi des mêmes couleurs.

Papa Lapeste avait donc de vrais pouvoirs.

« Ce sera peut-être aussi drôle que la fois à Kourou... »

Une drôle d'histoire à base d'aventure dans un temple perdu après avoir cru bon de consommer les bienfaits de la jungle. Ils avaient pu découvrir à leurs dépens que les abeilles locales n'avaient rien à envier aux plus grands cuisiniers de métamphétamines et qu'il existait réellement un miel hallucinogène.

Il prit une grande inspiration, attrapa le piment et finit par en croquer un morceau avant de le tendre vers Poppy. La langue tendue, le temps qu'elle mordre elle aussi un morceau, il attendit qu'elle soit elle aussi prête à gober cette horreur pour le faire et fermer les yeux.
Porte ouverte sur le n'importe quoi. L'effet fut presque instantané. Quand il ouvrir les mirettes, il n'y  avait que Poppy à côté d'elle, le sol était le plafond, le plafond était le sol, Papa Lapisse était là, jeune, fringant, avec les mêmes lunettes de soleil de merde, le même costume pourri, la même pipe en os humain, et environs de 2000 ans de moins. Les familiers, eux, étaient aux abonnés absents.

« J'ai pas l'impression que ça marche sur moi » Affirma Hunnigan en jetant un coup d’œil vers la brune.

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