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| Cause space is just a word made up by someone who's afraid to get close | Désirée | |
| Personnage Nature : Métahumain - Descendant
Âge : 39 ans
Alias : Gué Loraj
Occupation : Propriétaire du Shermy's, salon de thé à la mode du northside // Ministre des Loas (informations)
Mutation : Mythologie : Héritage des sirènes
Branche 1 (niv 3) : les vibrations émises par ses cordes vocales provoquent des décharges de dopamine, d’ocytocine et de sérotonine, les hormones du bien-être. Pas besoin que les sujets l’entendent, il suffit que les ondes parviennent jusqu’à ces derniers.
(Joie pure + soulagement des douleurs physiques)
Branche 2 (niv 1) : mémoire de l'eau : visualiser des souvenirs en s’immergeant/buvant l’eau imprégnée. Les souvenirs qui remontent sont totalement aléatoires, peuvent être totalement anecdotiques ou traumatiques. Il faut impérativement que du sang ait été versé pour qu’il voie quoi que ce soit .
Entraves : Branche 1 : Son influence ne traverse pas les murs, ni les champs de force d’autres supers. L’influence se dilue quand le nombre de personnes touchées est trop important. Elle diminue également avec sa fatigue, ou si il est lui même particulièrement agacé. De même, son influence peut être perçue et « devinée » par ses sujets, notamment les plus en phase avec leurs émotions et les plus clairvoyants. Aussi, elle peut être combattue rationnellement, jusqu’à un certain point.
Branche 2 : une eau traitée chimiquement rend la lecture plus compliquée. Idem, la quantité d’ADN infusée conditionne la facilité de lecture ou non. Enfin, l’immersion de plusieurs corps / le mélange de plusieurs sangs dans la même eau peut mélanger les souvenirs, les rendant indistincts, flous, pour ne pas dire indigeste pour lui.
Date d'inscription : 27/08/2024
Messages : 105
Dollars : 6930
Faceclaim : Regé jean Page
Crédits : uc
Thèmes abordés : Manipulation - Secte - Grooming - Sacrifices - Sexe
Thèmes refusés : On en discute
| (#) 30.08.24 14:06 | |
| - Cause space is just a word made up by someone who's afraid to get close -
La nuit californienne tombait comme une onde de chaleur, une étreinte suave qui se refermait lentement sur la ville. Dans le quartier cossu de Bel Air, une villa perchée sur les collines dominait Los Angeles. Ses murs de verre laissaient filtrer une lumière vive, éclatante, où se mêlaient des nuances de rouge et de violet, comme un écho lointain des couchers de soleil caribéens. Le long de l'allée menant à l'entrée, des flammes vacillantes dansaient sur des torches, leurs ombres dessinant sur le sol des figures ondulantes et mystérieuses. À l'intérieur, la fête battait son plein. Des corps jeunes, vibrants, se mouvaient au rythme d'une musique enivrante, un mélange hypnotique de percussions sauvages et de rythmes reggae. Le son résonnait dans chaque recoin de la villa, rebondissant sur les murs, envahissant les esprits. Les regards se croisaient, des sourires se dessinaient, des désirs muets s'échangeaient dans la moiteur de la nuit. L'ambiance était électrique, presque surnaturelle. Les lumières tamisées baignaient la scène d'une lueur pourpre, rappelant les profondeurs d'une forêt tropicale sous une pleine lune rouge. Des draps de soie pendus aux plafonds créaient des alcôves secrètes où se murmuraient des mots doux, des promesses éphémères. Sur les tables, des verres de punch au rhum, infusés de fruits exotiques et d'épices, circulaient de main en main, leur contenu scintillant sous les lumières tamisées. On s’échangeait des cachets aussi, mais voyons, de cela, on ne parle pas, jamais. Dans un recoin du salon, un homme se tenait seul, légèrement en retrait. il portait un costume sombre, mais pas noir, couleur grenat, qui s'embrasait sous les néons comme une flamme dansante. Ses yeux, deux éclats d'obsidienne, scrutaient la foule avec une intensité presque inquiétante. Autour de son cou, un pendentif en forme de croix de Loas, en ébène, pendait lourdement, comme un avertissement silencieux. Le son des tambours monta d'un cran, et la musique devint plus sombre, plus profonde. Le va-et-vient des danseurs se fit plus lent, leurs mouvements plus sensuels, plus proches du rituel que de la simple danse. L’homme s’avançait, traversant la foule comme une ombre, insaisissable. À chaque pas, l'air semblait se figer, et les regards se tournaient vers lui, intrigués, fascinés. il s'arrêta au pied d'un grand escalier en colimaçon qui montait vers une mezzanine surplombant la salle. Ses doigts effleurèrent la rampe en bois, et un frisson parcourut la pièce. il tourna lentement la tête, ses yeux noirs capturant un instant l'essence de chaque âme présente. Il cherchait quelqu’un, bien sur. S’il se mélangeait souvent à la plèbe avec plaisir, ce soir, il avait un but, une mission. La distraction serait pour plus tard. Et soudain, il la vit. Sourit, tranquillement, découvrant des canines très légèrement proéminentes, alors que ses prunelles caressaient doucement le dessin d’une colonne vertébrale visible sous la peau du haut d’un dos dénudé. La musique reprit ses droits, mais l'atmosphère avait changé. Une ombre, presque imperceptible, semblait avoir contaminé la fête, se glissant entre les danseurs, flottant au-dessus des verres, imprégnant chaque rire d'une teinte de surnaturelle. La nuit avançait, et dans l'obscurité de la villa, un secret ancien, quelque chose de primal, se réveillait. Et tandis que les jeunes s'abandonnaient aux plaisirs de la chair et de l'ivresse, un autre genre de fête, plus ancienne, plus dangereuse, se préparait dans les profondeurs de la villa, là où les ombres étaient les plus épaisses. - … Tu as trouvé ton élu de ce soir ?
Qu’il glissa au creux de l’oreille de Désirée, ses mains sagement croisées dans son dos. Il le savait, quelqu’un mourrait avant le lever du jour, très probablement. Il se demandait simplement qui cela pourrait bien être. @Désirée Laveau |
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| (#) 03.09.24 10:03 | |
| Cause space is just a word made up by someone who's afraid to get close Une soirée tranquille dans une villa immense du quartier huppé de Los Angeles, voilà de quoi alimenter la devanture de ta vitrine. Donner envie à une génération de faux-semblants de faire partie de ton monde. Goûter les saveurs que tu proposes. Danser sur les musiques que tu choisis. Oublier qu'il existe une vie en dehors de celle de ta fête. Sans se douter un seul instant que tu es derrière ce songe d'une nuit d'été. Nul n'a besoin de le savoir. Aconit est la compagne d'une nuit, la chaleur d'un verre, l'extase d'une pilule. Aconit dilapide les problèmes et déclenche les désirs. Inavoués de préférence. Car tu aimes gratter sous la surface. Sereine, tu observes depuis ta tour de cristal, les fantasmes des uns attiser les penchants des autres. Liberté des corps et levée des interdits au coeur d'une atmosphère détendue. Rien ne laisse présager l'horreur de ton macabre dessein. Sourire aux lèvres, pas une ride d'inquiétude ne défigure ton innocence criarde quand ton regard farfouille la foule. Tu aperçois beaucoup de nouveaux visages parmi les habitués dont la présence fait partie intégrante du décor. Ta bande est présente au complet et chacun connaît parfaitement son rôle. Même le petit dernier. Tu n'as aucun doute le concernant; toutes les fleurs nourries au sang finissent par devenir des plantes carnivores. C'est le propre de la nature humaine. Une voix s'immisce au creux de ton esprit. Pas n'importe quelle voix. La sienne. Timbre séduisant et aura envoûtante, tu reconnais le ministre des Loas avant même de le voir. L'air est différent. "Il vient d'arriver." La tête pivote légèrement de côté, le buste aussi pour mieux loucher sur la stature charmante du guédé. "Oh mais attends… il n’a rien apporté ?" Les prunelles reluquent les mains tristement vides, reviennent le questionner. Sur ses manières. Ses intentions. Ses peurs. "Craindrait-il son destin ?" Regard de velours face à l'élu désigné, non pour le sacrifice mais la compagnie. C'est bien la raison de sa venue ? "Tu penses pouvoir deviner lequel d'entre eux va mourir ce soir ?" Risette espiègle accompagne la proposition sous-jacente, prête à lui proposer un jeu aux allures de pari s'il accepte de relever le défi. Tu le sais capable de réussir et c'est bien ce qui te motive, n'ayant aucun intérêt à t'amuser toute seule. JUIN 2033 | District Ouest @Beau Saint-Loup
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| | | Personnage Nature : Métahumain - Descendant
Âge : 39 ans
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Occupation : Propriétaire du Shermy's, salon de thé à la mode du northside // Ministre des Loas (informations)
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Branche 1 (niv 3) : les vibrations émises par ses cordes vocales provoquent des décharges de dopamine, d’ocytocine et de sérotonine, les hormones du bien-être. Pas besoin que les sujets l’entendent, il suffit que les ondes parviennent jusqu’à ces derniers.
(Joie pure + soulagement des douleurs physiques)
Branche 2 (niv 1) : mémoire de l'eau : visualiser des souvenirs en s’immergeant/buvant l’eau imprégnée. Les souvenirs qui remontent sont totalement aléatoires, peuvent être totalement anecdotiques ou traumatiques. Il faut impérativement que du sang ait été versé pour qu’il voie quoi que ce soit .
Entraves : Branche 1 : Son influence ne traverse pas les murs, ni les champs de force d’autres supers. L’influence se dilue quand le nombre de personnes touchées est trop important. Elle diminue également avec sa fatigue, ou si il est lui même particulièrement agacé. De même, son influence peut être perçue et « devinée » par ses sujets, notamment les plus en phase avec leurs émotions et les plus clairvoyants. Aussi, elle peut être combattue rationnellement, jusqu’à un certain point.
Branche 2 : une eau traitée chimiquement rend la lecture plus compliquée. Idem, la quantité d’ADN infusée conditionne la facilité de lecture ou non. Enfin, l’immersion de plusieurs corps / le mélange de plusieurs sangs dans la même eau peut mélanger les souvenirs, les rendant indistincts, flous, pour ne pas dire indigeste pour lui.
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| (#) 11.09.24 14:02 | |
| - Cause space is just a word made up by someone who's afraid to get close -
« Parce que c’est à moi d’apporter quelque chose ? C’est au prédateur d’attirer sa proie, pas l’inverse, voyons. » Faussement docte, frayant avec les sous entendus venimeux de la donzelle, il était dans son élément. Les grâces de la Royauté étaient toujours mâtinées de danger, depuis des générations, les siècles et les siècles, mais il connaissait aussi Désirée depuis sa plus tendre (et sanglante) enfance, il n’y avait plus grand-chose qui pouvait le surprendre dans les extravagances de cette dernière. De son dos, ses mains passèrent autour des épaules de la jeune femme, collier humain qui rendrait jalouses la moitié de la pièce, au bas mot, pour elle comme pour lui. C’est qu’ils étaient Beaux, Désirée et Beau, beaux comme les nuages denses et électriques qui annoncent le déluge, beaux comme des cavaliers de l’apocalypse. Beaux comme le sont les mauvaises nouvelles annoncées avec un sourire parfait. « Le destin ne se craint que lorsqu’on est assez stupide pour croire qu’on a à l’affronter, et non à l’embrasser. Le virilisme guerrier, ce fléau. » Joute plaisante, alors qu’il bouge en parallèle de Désirée, son regard s’élançant de concert au sien. Autour, tout semble un peu ralenti, comme si chacun de leur fait et geste étaient scrutés, alors que leurs paroles, elles, ne pouvaient parvenir à d’autres, couverts par la musique et les basses vibrantes. Il s’accrocha à la silhouette chancelante d’un type de dos qui semblait bien trop alcoolisé pour son propre bien, et qui levait haut les bras au dessus de sa tête, avec de grands gestes, mais le Loas était trop loin pour deviner s’il était enthousiaste ou furieux, ou furieusement enthousiaste, pourquoi pas. Il avait le profil des types qui déclenchent les bagarres, ou qui acceptent des paris à base de saut du toit dans une piscine à moitié vide. Non loin de la sortie, il y avait une fille aux yeux brillants qui n’arrêtait pas de se toucher le nez en reniflant, les narines probablement tapissées de Blanche, ses clés de bagnole dans une main, son téléphone de l’autre. Un combo gagnant, quand on est dans l’équipe de la faucheuse. C’en était presque trop facile. « Est ce vraiment deviner, si c’est nous qui choisissons ? Mais puisque la lune est descendante en bélier et que tu es de bonne humeur … Je dirais un homme. J’ai juste ? Si j’ai juste, c’est toi qui me sers à boire. » @Désirée Laveau |
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| (#) 16.09.24 22:51 | |
| Cause space is just a word made up by someone who's afraid to get close Amusante, sa remarque. Elle attise davantage la lueur au fond de ta rétine. Tu es peut-être la prédatrice de la soirée mais le rôle qu'il se donne ne lui correspond pas. "Parce que tu te considères comme une proie ?" L'affront au bout des lèvres et la malice au bord des cils, tu te joues de la sirène qui passe son temps à se jouer des autres, exerçant son pouvoir de force ou de gré sur les esprits. Peut-être ce que tu préfères chez le guédé. Sauf quand cela te concerne, bien sûr. Mieux vaut ne rien ébruiter à ce sujet. "Tu as entièrement raison" et tu te laisses entraîner par les mains de Beau, les pas de Beau, les intentions de Beau à travers la maison. Les silhouettes se décalent sur votre chemin comme une vague repoussée par la simple puissance de vos auras. Elles balaient tout, les rêves, les doutes, les espoirs. Votre chemin s'arrête près de la cuisine où des étudiants oublient leurs maux au détour d'un verre corsé. Tu te retournes finalement vers le ministre des Loas, semblant oubliant sa place à tes côtés. "Ce n'est pas toi qui choisis." Beau est assurément une divinité parmi les hommes néanmoins il reste un sujet de ton royaume. Piqûre de rappel, légère mais réelle, agrémente la langue. Semblable à celle de ta mère, un brin plus autoritaire car tu possèdes la douceur trompeuse de ton père. Vous êtes tous les deux incroyablement avenants, ce qui incite les gens à baisser leurs gardes en votre présence, oublier la sournoiserie de vos âmes. Erreur répandue. Coûteuse. "Un homme. Tu appelles ça une réponse ?" Ô combien décevante. Tu ne peux t'en contenter et comtes bien obtenir davantage. "Si tu trouves lequel de ces hommes, tu remportes le pari. Sinon c'est moi." Risette défigure le faciès tant il remonte les pommettes vers le sommet, enthousiaste à l'idée de rendre la fête encore plus pimentée. "Et je t'assure que tu ne veux pas perdre face à moi. Je te laisse une heure pour trouver." Tu l'abandonnes au milieu des potentielles victimes sans lui fournir le moindre indice. Direction la cuisine où tu goûtes l'un des nombreux poisons servis à ta demande. Comme ton paternel le rappelle souvent, le choix d'une boisson est primordial dans le succès d'une affaire, l'accomplissement d'une transaction ou encore la préméditation d'une tuerie. Quelqu'un mourra bien ce soir et ce quelqu'un aura le ventre rempli d'un délicieux nectar. Voilà ce qui compte. Le reste n'a que peu d'importance.
JUIN 2033 | District Ouest @Beau Saint-Loup
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Branche 2 (niv 1) : mémoire de l'eau : visualiser des souvenirs en s’immergeant/buvant l’eau imprégnée. Les souvenirs qui remontent sont totalement aléatoires, peuvent être totalement anecdotiques ou traumatiques. Il faut impérativement que du sang ait été versé pour qu’il voie quoi que ce soit .
Entraves : Branche 1 : Son influence ne traverse pas les murs, ni les champs de force d’autres supers. L’influence se dilue quand le nombre de personnes touchées est trop important. Elle diminue également avec sa fatigue, ou si il est lui même particulièrement agacé. De même, son influence peut être perçue et « devinée » par ses sujets, notamment les plus en phase avec leurs émotions et les plus clairvoyants. Aussi, elle peut être combattue rationnellement, jusqu’à un certain point.
Branche 2 : une eau traitée chimiquement rend la lecture plus compliquée. Idem, la quantité d’ADN infusée conditionne la facilité de lecture ou non. Enfin, l’immersion de plusieurs corps / le mélange de plusieurs sangs dans la même eau peut mélanger les souvenirs, les rendant indistincts, flous, pour ne pas dire indigeste pour lui.
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| (#) 28.09.24 16:37 | |
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Désirée se joue des règles, les plie, les tord, les agrémente à sa guise et lui suit avec bonhommie. C’est qu’il est habitué à ses frasques, aux réalités qui changent au fur et à mesure de la nuit qui serpente, illusions sinueuses qui se mêlent au réel. Alors il penche légèrement la tête sur le coté, avec une petite moue charmante au bout des lèvres, loin d’être effrayé par la menace sourde entre les lignes. Puisque rien est vrai, que tout est un jeu, il n’y a pas besoin de se prendre au sérieux … Et inversement. - Si je remporte le pari, je gagne quoi ?
Elle ne lui avait pas répondu, se contentant de lui donner une heure pour remplir sa mission ; soixante minutes, trois mille six cents secondes, tic tac. Il n’en aurait pas besoin de plus d’une dizaine, il en était persuadé, alors se laisse aller à la fête, se fond dans la masse sans en être totalement, requin parmi la poiscaille, crocodile entouré de poisssons-chat. A coup sur, il est la personne la plus âgée de la soirée, et peu lui chaut, il évolue dans le monde de la nuit depuis tellement longtemps qu’il en a épousé les usages à chaque nouvelle génération. Et puis, de sa beauté sans âge, on excuse ce léger décalage, d’autant que jamais ses mains ne se posent où elles n’ont pas été expressément invitées, pareillement à sa bouche, ne se pressant que sur les peaux bien volontiers offertes. Il trinque avec un groupe de jeunes femmes gloussant dans l’escalier, échange quelques mots avec une cohorte mixte déjà bien alcoolisée dans le couloir, à la recherche d’un peu de poudre pour rendre leur soirée plus excitante encore. Il n’hésite pas, les écarte de la liste sinistre des prospects éventuels. Il passe de pièces en pièces, observe, analyse, se laisse approcher puis repousse sans urgence, recherchant le visage dont il ne connaît pas encore les traits, mais dont il reconnaîtra le potentiel à l’instant même où il poserait les yeux dessus. - Excuse moi mec, tu… tu pourrais me prêter ton portable 5 minutes ?
Le visage était fin, encore légèrement juvénile, les arêtes de sa machoire se dessinant timidement, promesse d’un profil masculin dans un avenir proche. La chevelure bouclée rendue humide par la sueur sur les tempes et la nuque, le jeune homme avait le regard un peu vitreux, mais toujours alerte, un sourire timide aux dents bien alignées. Délicieux. - Te voilà, toi …
Le jeune homme avait cligné des yeux, pensant avoir mal entendu, alors que Beau dégainait son téléphone, une immondice prépayée et anonyme qu’il avait toujours lors de ce genre de soirée. Son regard s’illumina d’un éclat irisé alors que sa voix se faisait caressante. Réconfortante. Implacable. - Bien sur, allons donc dehors, on capte mieux sur le balcon… un souci ? - C’est que je pensais rencontrer un date tinder ici, elle m’a planté, j’connais personne, alors …
Le sourire de Beau s’élargit un peu plus, et l’inconnu ne put s’empêcher de le lui rendre, alors qu’il le suivait sur l’immense terrasse où se mêlaient fumeurs en tout genre et corps épuisés à la recherche d’un peu d’air pur. Pas de chance, le téléphone ne marchait pas bien, et le garçon avait du mal à taper sur les touches du vieux téléphone à clapet. Avait fini par abandonner, étrangement rasséréné par la présence de ce grand type bien habillé qui le couvait du regard. L’envie d’en savoir plus sur lui, de l’écouter et surtout, surtout, de répondre à ses questions badines, flatté qu’il s’interesse ainsi à lui … Jusqu’à l’arrivée d’une jeune fille à la beauté plus troublante encore. - Ah, Désirée, tu tombes bien… Je te présente Santiago, Santi pour les intimes, ce que nous ne sommes pas encore. Mais la nuit est encore longue …
Il leva le menton vers la petite sorcière avec un rictus familier. Ai-je bon ou pas ? @Désirée Laveau - double spoiler : santi face plus oopsie:
Liam woodrum de son ptit nom Bon sinon j'ai posté des dés deux fois sans faire exprès, une fois ici et une fois dans le lancé de dés... Tu choisis le résultat qui te plait le plus du coup ^^"
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| | | Personnage Nature : Deus Ex Machina.
Zone libre : by Colette Alexia
« An endless summer, a California dream ; would've meant nothing without you there setting the scene. I counted up a list of all the things that meant the most to me. And the list added up to be... 143. » Date d'inscription : 01/02/2024
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| (#) 28.09.24 16:37 | |
| Le membre 'Beau Saint-Loup' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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