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Jedediah Saint-Denis
Jedediah Saint-Denis
administration
Personnage
Nature : Metahumain - Primum Agmen
Âge : Pluri-centenaire
Alias : Papa Toussaint
Occupation : Grand Chef siégeant à la Grande Table de la Cour Sacrée. Il est le Chapelier. Mais ses fidèles Loas le connaissent comme l'avatar de Baron Samedi
Statut : Dévoué corps et âme.
Mutation :
Socle Commun de niveau III

Domaine : BARON SAMEDI

BRANCHE 01 : Roi du Peyi San Chapo - Baron Samedi est un Guédé qui aime le troque. Et au péyi sans chapo, l'or ne sert à rien. Il est devenu rentier en années de vie et deale avec ce capital pour sa survie et celle des autres.

NIVEAU 01 : Jeu de tarot de Baron Samedi : cartes traditionnelles & dettes de vie – En usant du tarot du Baron Samedi, le Sorcier peut troquer des années de vie. Il est en mesure de donner des années de longévité autant qu'il est en mesure d'en prendre créant ainsi des dettes de vie immuables. C'est ainsi en collectant des années auprès de ses fidèles qu'il réussi à vivre aussi vieux.
NIVEAU 02 :  Jeu de tarot de Baron Samedi : Atouts de servitude (& zombis ) – Le jeu de tarot de Baron est une babiole puissante en lien directement avec le monde des Morts. Par son biais, le sorcier est capable de réanimer les morts et d'en faire ses sbires.
NIVEAU 03 : Bourdon Maudit, Baron Samedi – Symbole de son contrôle sur les morts, le Bourdon Maudit est une cloche magique rouillée qui permet d'accentuer la magie des Guédés et de donner des pouvoirs de nécromancie à celui qui en est digne. Il augmente le nombre de zombis pouvant être contrôlés, change la nature de certains zombis et permet au Sorcier de revenir d'entre les morts.

NIVEAU 04 :   Plumes et Grelots, bibelots du chapeau de Baron Samedi – Les maudites breloques magiques du chapeau de Baron Samedi ne sont pas qu'un ornement au couvre chef du Roi du Peyi san Chapo. Ils renforcent encore les pouvoirs nécromantique et commandent aux morts. Le Houngan peut leur ordonner de répondre sur le champ et d'obéir.

BRANCHE 02 : Balance du Baron. Gran Chemin et Cimetière - Jedediah est un Houngan servant le Baron des deux bras. L'un pour maudire ( la gauche), l'autre pour bénir ( la droite ). Bénédictions et Malédictions fonctionnent selon un système d'échange sous l'égide des Lwas permettant d'aider ou de nuire à quelqu'un. Le Sorcier doit communier avec les Esprits et incanter ses malédictions ou bénédictions et piocher dans ses réserves d'années de vie.

NIVEAU 01 : Malédiction ou bénédiction légère d'une durée de quelques heures à quelques jours à peine, selon la demande et aux effets légers à moyens. Un peu de soleil dans une vie. Une petite bronchite. Un coup de bol au jeu à gratter. Des cailloux dans les bottes...
Le rituel est relativement court pour ce genre d'effet, quelques prières et des ingrédients communs sont parfois requis.
NIVEAU 02 : Malédiction ou bénédiction de moyenne à forte. La durée peut être variable et la gravité peut être sévère. Une série de malchance affolante. Un amour improbable. La découverte d'une tumeur. La fortune. Une douleur aussi terrible que soudaine.
Le rituel est relativement long, cette fois. Il doit se faire en présence directe de la personne, ou en contact avec des objets que la cible utilise souvent. Plus l'objet est intime ou personnel, et plus il est simple pour le sorcier d'obtenir ce qu'il veut.
NIVEAU 03 : Malédiction ou bénédiction forte. Des douleurs cuisantes et handicapantes, durables. La rencontre de l'âme sœur. Une chance insolente aux jeux. Une méchante gangrène. Les rîtes permettent de générer des malédictions très problématiques, durables, humiliante. Les bénédictions, elles, changent radicalement la vie de ceux qui ne profitent. Mais le coût n'est pas anodin.
Entraves :
Branche 01 :
Niveau 1 :
→ Consentement obligatoire pour contracter des dettes de vie.
→ Les années de longévité ne rendent pas invincible, mais prolonge l'existence normale d'une personne et a tendance à légèrement augmenter ses chances d'éviter des catastrophes.
→ Une dette de vie ne peut pas dépasser les 13 ans
Niveau 2:
→ Années de servitude entre 1 et 21 ans maximum
→ 6 Zombis sous contrôle à la fois.
→ Un Zombi a une intelligence très limitée. Ils ont la force d'un humain normal, sont un peu plus lent, mais ne ressentent ni faim, ni fatigue, ni peur, ni douleur. Ils ne peuvent pas être tués.
→ Faire manger des Sels Saints à un zombi brise le lien avec le Sorcier. Le Zombi cherchera alors à tuer son tourmenteur.
Niveau 3 :
→ 6 zombis de plus
→ Les Futés comptent comme 2 zombis dans le pool maximum
→ Une semaine entière avant de revenir à la vie.
Niveau 4
→ 6 zombis de plus
→ Les Forçats ne peuvent pas rester indéfiniment et retourneront à la terre le dimanche suivant leur invocation au plus tard. Ils répondent aux mêmes règles que les Zombis classiques.

Branche 02 :

Niveau 1 :
→ Malédictions ou bénédictions très légères. Quasi instantanées.
→ Petit coût en années de vie. Des ingrédients sont parfois nécéssaires.
Niveau 2 :
→ Malédictions et bénédictions moyennes. Temps de préparation requis. Incantation, psaumes etc.
→ Coût en années de vie un peu plus important. Des ingrédients sont nécéssaires. La présence de la cible ainsi que des objets personnels sont requis.
Niveau 3 :
→ Malédiction et bénédictions importantes. Les bénédictions ne font pas de miracle. Les malédictions ne peuvent pas directement tuer quelqu'un.
→ Coût en années de vie encore plus important. Rituels longs et épuisants. Ingrédients rares requis. L'élaboration de poupées et de sacs de sorts est souvent requis pour faire fonctionner cette magie.
Infos diverses : Trigger Warning sur patte. Secte, gang, nécromancie et tout le toutim.
Date d'inscription : 22/05/2024
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Message(#) Parental Advisory Empty22.06.24 14:10

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❖  ❖  ❖


« Basil, il va vraiment falloir qu'on ait une sérieuse conversation. »

Annonça l'air grave de l'Élu des Guédés avec une moue on ne peut plus sérieuse et l'attitude de celui que les récents évènements ont petit à petit contrarié un peu trop pour qu'il accepte encore la situation sans rien dire.

« Il va falloir faire des efforts si tu veux rester auprès de nous, Basil. J'ai bien conscience que tu aimes ce titre de Fantôme de la Penderie. Mais ça devient usant d'avoir des chemises froissées. Je te le dis comme je le pense. »

Les coups sourds, les craquements, et les cintres qui se mettent à aller et venir sur les barres suspendant les vêtements n'écorchent pas le moins l'attitude anormalement austère du maître de maison qui brandit simplement un index inquisiteur pour une mise en garde silencieuse.

« Il va falloir songer à sortir du placard, Basil. Et à t'investir un peu plus dans la maison. Tu ne peux pas vivre éternellement à nos crochets. Et il est inutile d'aller pleurnicher dans les jupons de Victoire ! »

Littéralement comme métaphoriquement, d'ailleurs. Papa Toussaint était prêt à accepter qu'il demeure plusieurs esprits rebelles sous son toit. Il n'était pas contre les lévitations, les tasses qui se brisent, les rideaux qui bougent, les rires d'enfants et les grincements d'escalier. Mais que des petits saligauds ectoplasmiques commencent à semer la zizanie dans sa garde-robe, c'était tout bonnement hors de question.

« Et ne t'avise pas d'aller provoquer Saturnin où je mets de la sauge partout. »

Le voilà averti, ce message-là était passé, il était temps d'aller rendre visite à une hantise plus retorse encore située deux étages plus hauts.
Lorsqu'il ferme la porte, Basil râle et peste et comme tous les esprits malsains, il frappa trois coups contre le bois pour souligner sa profoooonde colère avant de retourner un crucifix... et de faire baisser de 5 degrés la température de la pièce.

En montant l'escalier, Papa Toussaint enjamba sans y penser le fil de nylon pendu en travers des marches en guise de piège et s'attela à venir frapper à la porte du grenier, refuge supposé de l'esprit le plus tourmenté des lieux : Désirée.
Cinq petites secondes d'attentes, et il ouvrit sans avoir à besoin d'entendre l'invitation à franchir cette porte. Parce qu'il était chez lui d'une part. Et parce qu'il n'était que moyennement content, d'une autre.

« Tiens, précisément la Hantise que je venais trouver. »

Il fit quelques pas à l'intérieur, joua avec sa canne qu'il tendit pour venir crocheter la manivelle du velux afin d'ouvrir un peu et faire rentrer un peu de lumière ici. Il savait qu'hier, sa petite merveille mortelle avait organisé l'une de ces fameuses soirées, qu'elle avait sans doute peu dormi, et une partie un peu cruelle espérait même qu'elle soit victime d'une petite gueule de bois. Parce qu'encore une fois, il n'était pas 100% content.

« La police pose des questions. »

Commence-t-il. Ce n'était pas nouveau, que la police s'interroge. C'était un peu leur boulot. Ça, et manger des donuts.

« Des gens disent qu'une dispute aurait éclaté lors d'une soirée, impliquant des coups de couteau, quelques mutilations et un bain d'essence. Et ils assurent avoir vu une folle furieuse pourchasser un type en flammes avec une arbalète. »

Lui aussi avait fait quelques farces dans sa jeunesse. Il n'allait pas lui reprocher de s'amuser un peu. Mais quand même, en tant que parent responsable, il devait poser ses limites.

« Il me semble avoir été très clair au sujet de cette arbalète Désirée : je veux bien te la prêter, mais tu dois me demander la permission avant de le faire. »

Les cordes sont en véritables boyaux d'anglais morts durant la bataille de Patey. Elles nécessitent un traitement précis. Et elles sont à tenir loin de la chaleur.

@Désirée Laveau
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Message(#) Parental Advisory Empty22.06.24 19:51


- PARENTAL ADVISORY -
I should be celebrated with a round of applause from a circle of haters. I hear you loud and clear. I know you mad but since you here, you could be fake and still cheer on the low.

La porte de ton antre cède rapidement à la poigne de ton père. Lequel ne daigne pas attendre ton accord pour entrer. Pourquoi ferait-il ça ? Par considération à ton égard ? Il considère surtout avoir le droit de débarquer quand bon lui semble. Les bonnes manières, une terrible carence chez les personnes âgées. Le voilà donc, garni de la tête aux pieds d'une envie de tourmenter.
Tu peux la sentir à des kilomètres, elle empeste l'air de ta chambre et vient t'extirper de force à ton coma. Répit d'autant plus saccagé par le volume sonore du guédé, hurlant à travers la pièce. Pourquoi est-ce qu'il crie d'abord ? Les sens saccagés et les pensées en bordel, tu l'écoutes d'une oreille distraite.
Jedediah n'attend aucune réponse de ta part.
Il parle encore et encore et encore. Sans que tu ne comprennes la raison de sa venue. Etendue sur ton lit comme dépouillée de ton âme, tu regardes le plafond. La migraine tape contre tes tempes. Atroce. Délectable. Une aspirine ou un breuvage ne serait pas de trop. "Je l'ai pas prise ton arbalète." Enfin il crache le morceau et enfin tu tournes la tête vers lui. Jouant avec dame vérité.

Même dans un état laborieux, tu prends plaisir à le faire tourner en bourrique. "Quelqu'un d'autre s'en est chargé." Et par quelqu'un, tu entends un fantôme ayant suivi tes instructions. Car c'est bien un des avantages d'avoir grandi au sein d'une maison hantée. Tu maîtrises les rouages du chantage à la perfection, capable de manipuler les spectres à ta convenance. "Est-ce que je l'ai utilisée durant la fête ?" Tes lèvres s'étirent. Risette malicieuse.
Un trop plein de fierté déborde avec un filet de bave en supplément.
"Tu sais que j'aime participer aux activités collectives." Surtout celles qui impliquent de nuire aux autres. Ce sont définitivement tes préférées et tu t'entraînes à cette tâche pour t'améliorer et devenir, toi aussi, une grande criminelle. Gagner ta place à la cour sucrée ou prendre la sienne. De quoi le remplir de fierté. N'est-ce pas ? Et pouvoir roucouler auprès de ton crush d'adolescente, Miseria.
Le plus terrifiant des paladins.
Une sorte de cadavre ambulant, incapable de sourire ou d'aligner plus de trois mots à la suite. Chaque refus de passer du temps avec toi, demeure au creux de ta mémoire, un douloureux souvenir que tu chéris précieusement.

"Et puis je vois pas de quoi tu te plains." Au contraire, il devrait te remercier voire te féliciter. Après tout, tu es rentrée en un seul morceau, couverte de quelques bleus à peine. Un exploit considérant le débordement de la nuit. "Elle prenait la poussière ici."
Tu finis par te redresser sur ton lit, au ralenti à cause des courbatures propres à ton rang d'humaine. "Pourquoi tu es réellement ronchon ?" Les sourcils froncés en quête d'indices à déceler, tu échanges les rôles. L'air de rien. "Maman a remarqué ta prise de poids ?" C'est le problème des centenaires, au bout du premier siècle franchi ils se laissent aller et se mettent à développer du cholestérol surnaturel. Très résistant.
"Basil continue de froisser tes chemises ? Je crois qu'il est fétichiste." Tous les esprits ont un comportement étrange. Surement un effet secondaire de la mort. "Je l'ai déjà vu essayé tes fringues. Tu devrais penser à renettoyer tes caleçons." Est-ce que tu changes subtilement de sujet ? Est-ce que tu sèmes sournoisement le doute ? Digne fille de ton père, tu reprends vie sous ton épaisse capuche harmonisée à la teinte de tes cernes. Trois heures de sommeil ne suffisent définitivement pas à ton organisme.
JUIN 2033 | SWEET HAUNTED HOME
@Jedediah Saint-Denis
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Jedediah Saint-Denis
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Domaine : BARON SAMEDI

BRANCHE 01 : Roi du Peyi San Chapo - Baron Samedi est un Guédé qui aime le troque. Et au péyi sans chapo, l'or ne sert à rien. Il est devenu rentier en années de vie et deale avec ce capital pour sa survie et celle des autres.

NIVEAU 01 : Jeu de tarot de Baron Samedi : cartes traditionnelles & dettes de vie – En usant du tarot du Baron Samedi, le Sorcier peut troquer des années de vie. Il est en mesure de donner des années de longévité autant qu'il est en mesure d'en prendre créant ainsi des dettes de vie immuables. C'est ainsi en collectant des années auprès de ses fidèles qu'il réussi à vivre aussi vieux.
NIVEAU 02 :  Jeu de tarot de Baron Samedi : Atouts de servitude (& zombis ) – Le jeu de tarot de Baron est une babiole puissante en lien directement avec le monde des Morts. Par son biais, le sorcier est capable de réanimer les morts et d'en faire ses sbires.
NIVEAU 03 : Bourdon Maudit, Baron Samedi – Symbole de son contrôle sur les morts, le Bourdon Maudit est une cloche magique rouillée qui permet d'accentuer la magie des Guédés et de donner des pouvoirs de nécromancie à celui qui en est digne. Il augmente le nombre de zombis pouvant être contrôlés, change la nature de certains zombis et permet au Sorcier de revenir d'entre les morts.

NIVEAU 04 :   Plumes et Grelots, bibelots du chapeau de Baron Samedi – Les maudites breloques magiques du chapeau de Baron Samedi ne sont pas qu'un ornement au couvre chef du Roi du Peyi san Chapo. Ils renforcent encore les pouvoirs nécromantique et commandent aux morts. Le Houngan peut leur ordonner de répondre sur le champ et d'obéir.

BRANCHE 02 : Balance du Baron. Gran Chemin et Cimetière - Jedediah est un Houngan servant le Baron des deux bras. L'un pour maudire ( la gauche), l'autre pour bénir ( la droite ). Bénédictions et Malédictions fonctionnent selon un système d'échange sous l'égide des Lwas permettant d'aider ou de nuire à quelqu'un. Le Sorcier doit communier avec les Esprits et incanter ses malédictions ou bénédictions et piocher dans ses réserves d'années de vie.

NIVEAU 01 : Malédiction ou bénédiction légère d'une durée de quelques heures à quelques jours à peine, selon la demande et aux effets légers à moyens. Un peu de soleil dans une vie. Une petite bronchite. Un coup de bol au jeu à gratter. Des cailloux dans les bottes...
Le rituel est relativement court pour ce genre d'effet, quelques prières et des ingrédients communs sont parfois requis.
NIVEAU 02 : Malédiction ou bénédiction de moyenne à forte. La durée peut être variable et la gravité peut être sévère. Une série de malchance affolante. Un amour improbable. La découverte d'une tumeur. La fortune. Une douleur aussi terrible que soudaine.
Le rituel est relativement long, cette fois. Il doit se faire en présence directe de la personne, ou en contact avec des objets que la cible utilise souvent. Plus l'objet est intime ou personnel, et plus il est simple pour le sorcier d'obtenir ce qu'il veut.
NIVEAU 03 : Malédiction ou bénédiction forte. Des douleurs cuisantes et handicapantes, durables. La rencontre de l'âme sœur. Une chance insolente aux jeux. Une méchante gangrène. Les rîtes permettent de générer des malédictions très problématiques, durables, humiliante. Les bénédictions, elles, changent radicalement la vie de ceux qui ne profitent. Mais le coût n'est pas anodin.
Entraves :
Branche 01 :
Niveau 1 :
→ Consentement obligatoire pour contracter des dettes de vie.
→ Les années de longévité ne rendent pas invincible, mais prolonge l'existence normale d'une personne et a tendance à légèrement augmenter ses chances d'éviter des catastrophes.
→ Une dette de vie ne peut pas dépasser les 13 ans
Niveau 2:
→ Années de servitude entre 1 et 21 ans maximum
→ 6 Zombis sous contrôle à la fois.
→ Un Zombi a une intelligence très limitée. Ils ont la force d'un humain normal, sont un peu plus lent, mais ne ressentent ni faim, ni fatigue, ni peur, ni douleur. Ils ne peuvent pas être tués.
→ Faire manger des Sels Saints à un zombi brise le lien avec le Sorcier. Le Zombi cherchera alors à tuer son tourmenteur.
Niveau 3 :
→ 6 zombis de plus
→ Les Futés comptent comme 2 zombis dans le pool maximum
→ Une semaine entière avant de revenir à la vie.
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Niveau 1 :
→ Malédictions ou bénédictions très légères. Quasi instantanées.
→ Petit coût en années de vie. Des ingrédients sont parfois nécéssaires.
Niveau 2 :
→ Malédictions et bénédictions moyennes. Temps de préparation requis. Incantation, psaumes etc.
→ Coût en années de vie un peu plus important. Des ingrédients sont nécéssaires. La présence de la cible ainsi que des objets personnels sont requis.
Niveau 3 :
→ Malédiction et bénédictions importantes. Les bénédictions ne font pas de miracle. Les malédictions ne peuvent pas directement tuer quelqu'un.
→ Coût en années de vie encore plus important. Rituels longs et épuisants. Ingrédients rares requis. L'élaboration de poupées et de sacs de sorts est souvent requis pour faire fonctionner cette magie.
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Message(#) Parental Advisory Empty25.06.24 18:44

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Elle n'a pas pris son arbalète, réplique la jeune femme avec un fond d'insolence qui se cache un peu trop bien sous la gueule de bois qui l'étreint. Trop, en fait, pour que Papa Toussaint puisse y voir un outrage réel. Parce qu'elle souffre de ses erreurs de la veille, et c'est amplement suffisant pour punir l'impudence de sa réplique.
Elle n'a pas besoin de lui expliquer que quelqu'un d'autre a pris l'arme. Il le sait. Il s'en doute. Il plisse déjà les yeux, songeur, son regard partant fouiner dans la pièce à la recherche d'une anomalie visuelle pour trahir la présence de sale petit voleur intangible responsable du rapt odieux de cette magnifique pièce de collection qui aurait pu être abîmée durant cette soirée trop arrosée.

« Ce quelqu'un d'autre a intérêt à raser les murs sans quoi je pourrais bien être tenté de lui botter son cul spirituel pour lui apprendre à respecter la propriété des gens chez qui il est gracieusement invité. »

Ce sale coprophage fantomatique de Saturnin était donc à mettre dans le même panier que ce pleurnichard capricieux et susceptible qui hantait la penderie. Bien.
Double dose de sauge. Quelques encensoirs. Un peu de laurier. Des sels saints. De quoi leur coller des coups de pompes ésotériques au cul et leur rappeler qu'ils étaient tolérés ici, mais qu'à tout moment la colocation pouvait s'arrêter.

« J'espère que tu n'as pas laissé les... » amibes « … invités de tes soirées toucher à cette merveille. »

C'était après tout la seule chose qu'il avait à lui reprocher. Les meurtres, overdoses et autres agressions diverses et variées n'étant finalement rien de plus que de petites broutilles d'adolescents. Ni lui, ni Victoire ne pouvaient lui reprocher ce genre de petits excès sans tomber dans l'hypocrisie crasse. Ils avaient eux aussi été jeunes. Et qui n'a jamais trucidé un petit gros à lunettes après lui avoir carbonisé les mains pour un motif douteux ?

« Elle prenait la poussière parce que c'était un outil de collection que je souhaitais utiliser en ta compagnie pour marquer le coup. Tu as gâché une occasion de faire une sortie père-fille. Toi, moi... le Grand Canyon... »

Et tout un tas de touristes à des kilomètres de la civilisation sans relais téléphoniques pour appeler facilement la police ou des ambulances. Un petit coin de paradis donc, pour quelques activités familiales, d'après Jedediah.

Son regard furète alors qu'il tire sur la cordelette permettant d'aérer un peu les lieux, lesquels sentaient un peu trop comme dans une boîte de nuit. Et plus précisément son boudoir, alors que Désirée se lançait sur une tentative visant à détourner la conversation avec tout ce qu'il y avait de mesquin et retors. De quoi ourler les lèvres de Papa Toussaint d'un sourire plutôt fier et satisfait de la voir essayer d'employer contre lui ses méthodes habituelles.

Ils grandissent si vite...

« Laisse ta mère en dehors de ça, tu veux ? »

Parce que si la teigneuse de fille arrivait à convaincre l'aussi teigneuse de mère qu'il existait réellement une histoire de prise de poids, s'en était terminé des Seraph Nuggets et autres Athena Cheese'n'Bacon.
Or, le diabète gras restait et de loin la manière la plus moderne de frôler la mort actuellement sans grand effort.

« Et il va falloir que tu fasses beaucoup mieux que ça si tu veux réellement jouer sur ce genre de tableau. Vise de vraies sources de complexes... ou souille des fiertés »

Sa magnifique veste violette. Ou mieux, son formidable chapeau !

La canne le long des épaules, à la verticale, glissée derrière sa nuque, il avise le zombie qui lui sert de fille qui daigne sortir du lit, capuche sur la tête comme n'importe quelle adolescente troublée.

« Il y a du sang ici... »

Pointe-t-il du doigt en désignant son buste de l'index, pour mieux venir attraper son nez entre ses doigts au terme de son piège, avec juste assez de force pour la ramener vers lui.

« Je l'ai aussi vu essayer tes vêtements à toi, Désirée. »

Confesse-t-il à son oreille, avant de relâcher son petit pif et d'ajouter une petite pichenette sur son front.

« Pancake, bacon et jus d'orange frais pour le petit-déj ? »

Garantis sans mort au rat, cafard ou belladone, en plus de ça.


@Désirée Laveau
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Message(#) Parental Advisory Empty28.06.24 18:24


- PARENTAL ADVISORY -
I should be celebrated with a round of applause from a circle of haters. I hear you loud and clear. I know you mad but since you here, you could be fake and still cheer on the low.

Tu suis le regard de ton père, cherchant à détecter le signe d'une présence surnaturelle dans ton humble demeure pour exercer son autorité dessus. Hélas, sa quête est vaine. Saturnin ne se trouve pas ici, actuellement en mission secrète, laquelle comprend des paillettes, beaucoup de paillettes. Nouvelle farce à venir.
"On peut toujours l'utiliser..." répliques-tu à sa plainte débordante de mauvaise foi et gorgée d'émotion. L'arbalète n'est ni abimée ni disparue. Tu te souviens même l'avoir aperçue quelque part entre le premier et le deuxième étage avant de monter t'échouer au grenier. Pièce la plus chaude de la maison. Ta préférée.  
Car, comme les reptiles que tu chéris tant, ton sang est froid, la température de ton corps dépendant en grande partie des degrés de ton environnement. Un léger inconvénient de ton sursis magique. "Et risquer de blesser ton coeur monstrueux ?" Non. Jamais de la vie. Ou peut-être si la situation l'exige. Ce n'est pas le cas. Alors tu préfères te contenter d'un petit détour sur la nationale de la remontrance.
Pendant qu'il poursuit son oeuvre parentale, tu avises l'état de tes muscles endoloris. Si la drogue et l'alcool ne restent pas longtemps au sein de ton organisme, léger avantage de ta condition divine, tu conserves néanmoins des effets indésirables. Surtout lorsque tu abuses à outrance.

Tu te rends compte de l'abus de la veille quand tu parviens à te mettre debout. Equilibre plus ou moins précaire, mobilité réduite, migraine en fond sonore, l'impression d'avoir passé la nuit à repousser tes limites.
"Evidemment" qu'il y a du sang. Le contraire serait décevant. Une fête sans cadavre, un véritable cauchemar. Tu as une réputation à tenir bien qu'elle ne rivalise pas avec la sienne. Ton père, ton héros, ton modèle. Sauf quand il ne cède pas à tes caprices. Là, il devient l'ennemi public numéro 1 complice de l'autre ennemie publique numéro 1, ta mère.
Museau prisonnier des doigts familiers, le temps d'un aveu qui t'amuse. Tu sais très bien que Basil essaie tes vêtements et en laisses volontairement traîner afin d'attiser son obsession et mieux le manipuler par la suite. Une robe contre une besogne. Un foulard contre une information.
Tout est question d'appât avec les spectres.
"Dans mon service de porcelaine ?!" Visage assombri par la gueule de bois se met soudainement à rayonner. Tu affectionnes ce set de table, obtenu lors de ton premier troc. Un trésor impérial provenant de la sanglante comtesse hongroise elle-même. Le genre de bobards que les enfants de 7 ans avalent au petit déjeuner.

Seul petit hic, personne n'a eu le courage de t'avouer la vérité et briser en centaines de morceaux ton petit coeur épineux. Ainsi, tu crois encore détenir une merveille macabre et te réjouis chaque fois de l'utiliser. Quel plaisir de tremper tes lèvres là où Élisabeth Báthory a dégusté le sang des vierges sacrifiées.
Bon ton nectar de vie à toi, c'est plutôt le punch à l'orange. Un jus d'orange pressé sans la moindre pulpe (eurk quelle horreur) saupoudré d'un zeste de rhum. Rien de mieux pour bien commencer la journée.
Enthousiaste, tu escalades le dos de ton vieux père, enroulant tes bras autour de son cou à la limite de lui couper la respiration avant de refermer tes pieds autour de son buste. "Tu crois que j’aurais quoi comme pouvoirs si je prenais du boost ?" Tandis qu'il escorte ta carcasse escamotée au rez-de-chaussée, tu te mets à rêver en couleur d'une mutation atrocement géniale.
"Je pourrai faire pleuvoir des litres de malheur sur les gens ? Ou connaître tous leurs désirs ? Car tu sais…." nul besoin de finir ta phrase. Jeu de mots utilisé en quantité excessive depuis ton adoption salutaire. "Ou un truc super cool style créer des hallucinations ? Rendre dingue ?" Tu n'as pas vraiment l'intention de goûter cette nouvelle drogue mais la tentation demeure présente...
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@Jedediah Saint-Denis
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Domaine : BARON SAMEDI

BRANCHE 01 : Roi du Peyi San Chapo - Baron Samedi est un Guédé qui aime le troque. Et au péyi sans chapo, l'or ne sert à rien. Il est devenu rentier en années de vie et deale avec ce capital pour sa survie et celle des autres.

NIVEAU 01 : Jeu de tarot de Baron Samedi : cartes traditionnelles & dettes de vie – En usant du tarot du Baron Samedi, le Sorcier peut troquer des années de vie. Il est en mesure de donner des années de longévité autant qu'il est en mesure d'en prendre créant ainsi des dettes de vie immuables. C'est ainsi en collectant des années auprès de ses fidèles qu'il réussi à vivre aussi vieux.
NIVEAU 02 :  Jeu de tarot de Baron Samedi : Atouts de servitude (& zombis ) – Le jeu de tarot de Baron est une babiole puissante en lien directement avec le monde des Morts. Par son biais, le sorcier est capable de réanimer les morts et d'en faire ses sbires.
NIVEAU 03 : Bourdon Maudit, Baron Samedi – Symbole de son contrôle sur les morts, le Bourdon Maudit est une cloche magique rouillée qui permet d'accentuer la magie des Guédés et de donner des pouvoirs de nécromancie à celui qui en est digne. Il augmente le nombre de zombis pouvant être contrôlés, change la nature de certains zombis et permet au Sorcier de revenir d'entre les morts.

NIVEAU 04 :   Plumes et Grelots, bibelots du chapeau de Baron Samedi – Les maudites breloques magiques du chapeau de Baron Samedi ne sont pas qu'un ornement au couvre chef du Roi du Peyi san Chapo. Ils renforcent encore les pouvoirs nécromantique et commandent aux morts. Le Houngan peut leur ordonner de répondre sur le champ et d'obéir.

BRANCHE 02 : Balance du Baron. Gran Chemin et Cimetière - Jedediah est un Houngan servant le Baron des deux bras. L'un pour maudire ( la gauche), l'autre pour bénir ( la droite ). Bénédictions et Malédictions fonctionnent selon un système d'échange sous l'égide des Lwas permettant d'aider ou de nuire à quelqu'un. Le Sorcier doit communier avec les Esprits et incanter ses malédictions ou bénédictions et piocher dans ses réserves d'années de vie.

NIVEAU 01 : Malédiction ou bénédiction légère d'une durée de quelques heures à quelques jours à peine, selon la demande et aux effets légers à moyens. Un peu de soleil dans une vie. Une petite bronchite. Un coup de bol au jeu à gratter. Des cailloux dans les bottes...
Le rituel est relativement court pour ce genre d'effet, quelques prières et des ingrédients communs sont parfois requis.
NIVEAU 02 : Malédiction ou bénédiction de moyenne à forte. La durée peut être variable et la gravité peut être sévère. Une série de malchance affolante. Un amour improbable. La découverte d'une tumeur. La fortune. Une douleur aussi terrible que soudaine.
Le rituel est relativement long, cette fois. Il doit se faire en présence directe de la personne, ou en contact avec des objets que la cible utilise souvent. Plus l'objet est intime ou personnel, et plus il est simple pour le sorcier d'obtenir ce qu'il veut.
NIVEAU 03 : Malédiction ou bénédiction forte. Des douleurs cuisantes et handicapantes, durables. La rencontre de l'âme sœur. Une chance insolente aux jeux. Une méchante gangrène. Les rîtes permettent de générer des malédictions très problématiques, durables, humiliante. Les bénédictions, elles, changent radicalement la vie de ceux qui ne profitent. Mais le coût n'est pas anodin.
Entraves :
Branche 01 :
Niveau 1 :
→ Consentement obligatoire pour contracter des dettes de vie.
→ Les années de longévité ne rendent pas invincible, mais prolonge l'existence normale d'une personne et a tendance à légèrement augmenter ses chances d'éviter des catastrophes.
→ Une dette de vie ne peut pas dépasser les 13 ans
Niveau 2:
→ Années de servitude entre 1 et 21 ans maximum
→ 6 Zombis sous contrôle à la fois.
→ Un Zombi a une intelligence très limitée. Ils ont la force d'un humain normal, sont un peu plus lent, mais ne ressentent ni faim, ni fatigue, ni peur, ni douleur. Ils ne peuvent pas être tués.
→ Faire manger des Sels Saints à un zombi brise le lien avec le Sorcier. Le Zombi cherchera alors à tuer son tourmenteur.
Niveau 3 :
→ 6 zombis de plus
→ Les Futés comptent comme 2 zombis dans le pool maximum
→ Une semaine entière avant de revenir à la vie.
Niveau 4
→ 6 zombis de plus
→ Les Forçats ne peuvent pas rester indéfiniment et retourneront à la terre le dimanche suivant leur invocation au plus tard. Ils répondent aux mêmes règles que les Zombis classiques.

Branche 02 :

Niveau 1 :
→ Malédictions ou bénédictions très légères. Quasi instantanées.
→ Petit coût en années de vie. Des ingrédients sont parfois nécéssaires.
Niveau 2 :
→ Malédictions et bénédictions moyennes. Temps de préparation requis. Incantation, psaumes etc.
→ Coût en années de vie un peu plus important. Des ingrédients sont nécéssaires. La présence de la cible ainsi que des objets personnels sont requis.
Niveau 3 :
→ Malédiction et bénédictions importantes. Les bénédictions ne font pas de miracle. Les malédictions ne peuvent pas directement tuer quelqu'un.
→ Coût en années de vie encore plus important. Rituels longs et épuisants. Ingrédients rares requis. L'élaboration de poupées et de sacs de sorts est souvent requis pour faire fonctionner cette magie.
Infos diverses : Trigger Warning sur patte. Secte, gang, nécromancie et tout le toutim.
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Désirée joue à la plus maline, évidemment, sans que ça ne semble étonner Jedediah. Les chiens ne font pas des chats. Et il préférait encore et de loin la voir user de ses petits vices insidieux, retors et joueurs à lui, que de se perdre dans les océans de rages singés sur sa mère. Probablement parce qu'il avait assez d'une tempête à gérer à la maison. Deux, ça deviendrait redondant.

Et difficile à gérer.

« Qu'on puisse encore l'utiliser n'est pas la question, encore une fois. »

Mais il avait toujours moyen de lui illustrer ce que ça faisait.

« Tu n'aimerais pas que je te prenne tes affaires sans rien te dire, et que je le laisse traîner sans les remettre où elles sont supposées se trouver, n'est-ce pas ? »

Son regard glisse sur elle, mauvais et mesquin. Il sait qu'il n'a pas besoin de mentionner les grimoires d'invocations pour qu'elle comprenne que c'est à eux qu'il fait référence. Pas plus qu'il n'a à parler des bistouris et du reste de son kit de vivisection. Il serait fâcheux qu'ils manquent à l'appel, un de ces jours, parce qu'il aura décidé de faire main basse dessus en envoyant un pantin – fantomatique, décharné, ou bien vivant, qu'importe – les lui emprunter sans accord préalable. Une leçon qui pourrait ainsi être dûment apprise.

« Monstrueux ? »

Sa main avait trouvé l'emplacement de son cœur, afin d'y deviner les battements forts et réguliers.

« Tu sais comment me parler, petit poison... »

La réciproque étant aussi tout à fait vraie puisqu'il avait trouvé un moyen de balayer un peu les grimaces de sa gueule de bois en une simple proposition. Un petit déjeuner. Rien que ça. Pourvu qu'il soit servi dans la porcelaine à laquelle elle tenait tant.
Elle était Hongroise, ancienne... mais n'avait probablement jamais touché les augustes lèvres de la Comtesse Sanglante comme ils l'avaient prétendu à l'époque lorsque le service lui avait été offert pour essayer de lui faire passer de meilleures nuits. Trop de beaux rêves et pas assez de cauchemars...

Tuer la candeur de sa jeunesse avait été difficile.
Il avait été à ça de penser être un père indigne, incapable de créer des traumatismes majeurs à une enfant unique. Finalement, devenir des parents mortels s'était fait naturellement, sans forcer. Avec le temps. De la patience. Et quelques snuffs movies.

Son dos utilisé comme perchoir, il laisse ses mains retenir ses cuisses, et s'engage vers la sortie, en ayant pris soin de passer la hanse de sa canne maudite sous son bras pour la maintenir, et de se baisser assez pour que son chapeau ne vienne pas raccrocher les montants de la porte.
Une courte pause le temps de laisser le lustre hanté se balancer devant lui. Un pas pour enjamber le piège mortel de l'escalier. Et en quelques foulées, ils arrivaient déjà dans la cuisine où Am, Stram et Gram avaient achevés de préparer le repas matinal.

« Du Boost ? »

Il s'étonne de la demande.
Et à la fois non.

« Tu n'as pas besoin de pouvoir pour faire pleuvoir des litres de malheur, Désirée. Tu es déjà un poison. »

C'était un compliment.
Quoi d'autre ?

« Dans le fond, tu peux déjà tout faire et sans ces histoires de metahumanité. C'est en ça, que tu es formidable ! »

Arrivé à bon port, il pivota pour lui permettre de simplement se laisser glisser jusqu'à sa place attitrée.

« Ceci dit, s'il te fallait des pouvoirs... pourquoi pas une figure apocalyptique, cavalière comme tu l'es ! » héhé « Tu pourrais être... Guerre. Ou... je crois que tu ferais une merveilleuse Famine. »


@Désirée Laveau
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I should be celebrated with a round of applause from a circle of haters. I hear you loud and clear. I know you mad but since you here, you could be fake and still cheer on the low.

Contrairement à ta mère, tu sais ton père capable d'un comportement totalement immature dans le but de t'enseigner une leçon importante. Car l'homme (non pas un simple homme, un être exceptionnel) est pourvu d'une perception de la parentalité hors norme, laquelle t'amuse beaucoup. En général.
Mais cette fois, tu n'as pas très envie qu'il exécute son plan machiavélique et prenne tes affaires. Alors tu te contentes d'accepter la proposition de trêve au parfum de bacon.
Et vous voilà, en quelques soupirs, à la cuisine où la sainte trinité termine la préparation de votre repas royal pendant que la clique fantomatique se divertit en allumant puis éteignant les fourneaux tels des enfants ayant trouvé une occupation merveilleuse.
Une blague un peu trop redondante à ton goût, aussi ignores-tu la présence des nouveaux invités de votre maison hantée. Tu t'installes tranquillement sur ta chaise, devant ton assiette, près de ton serveur. "Gram, cherche nous mon service de porcelaine." Et le docile zombie se met immédiatement en quête de ton précieux, ouvrant placards et tiroirs jusqu'à mettre la main sur ton trésor hongrois.

A la liste des propositions de ton père, tu affiches un rictus plein d'enthousiasme avant de faire ta grande capricieuse. "Je préfère être la tentation divine ou la mort mesquine. Ma propre figure !" Evidemment. La fille de Baron Samedi et Maman Brigitte ne peut être une banale représentation d'un thème à la portée de tous. Tu dois personnaliser le tien, assurer un minimum.
Cependant, il dit vrai.
Tu n'as pas besoin de développer une mutation épouvantable afin de répandre la misère à ton passage. Avec ton esprit vénal et ton imagination novice, tu t'en sors déjà très bien. Seulement, tu aimerais faire plus. Pression inconsciente de ta position au sein du royaume.
"Tu crois que je devrai lancer ma chaîne perso, sur le dark web ?" Lieu virtuel des rencontres perverses les plus loufoques qui t'inspirent souvent des idées de jeux à mettre en place lors de tes sombres soirées. "Genre une série tv ou un documentaire affreux ?" Tu es quasiment certaine que les gens seraient prêts à débourser une fortune contre un aperçu de votre quotidien.

"Mieux, une télé réalité hantée !" Malgré la gueule de bois, ton cerveau n'est pas en reste d'idées ingénues et bancales. "Oh je crois que je tiens un concept !" Un potentiel concept. Il faudra d'abord potasser le script avant de vraiment envisager la faisabilité de ton show.
Car oui, rien n'est spontané dans les télé réalités. Tu le sais grâce aux nombreuses heures passées à mater les productions de Seraph Inc. Désormais, tu as un avis éclairé dessus comme toute gamine majeure et non vaccinée. "Maman ne vient pas ?" Tu te demandes ce qui la retient ailleurs, n'ayant pas la moindre notion du temps.
Est-ce le matin ou l'après-midi ? Est-ce le lendemain de ta fête ou plusieurs nuits se sont-elles écoulées ? Tu as le sentiment d'avoir dormi seulement quelques minutes et c'est là un des avantages de ta condition. Tu n'as pas à te soucier des minutes en heures en jours qui s'écoulent au compteur.
La vie ne t'impose plus sa cadence, tu lui imposes la tienne. Sauf quand ton père vient te forcer à émerger de la pénombre de ton grenier pour te gaver de calories américaines.

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@Jedediah Saint-Denis
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Jedediah Saint-Denis
Jedediah Saint-Denis
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Personnage
Nature : Metahumain - Primum Agmen
Âge : Pluri-centenaire
Alias : Papa Toussaint
Occupation : Grand Chef siégeant à la Grande Table de la Cour Sacrée. Il est le Chapelier. Mais ses fidèles Loas le connaissent comme l'avatar de Baron Samedi
Statut : Dévoué corps et âme.
Mutation :
Socle Commun de niveau III

Domaine : BARON SAMEDI

BRANCHE 01 : Roi du Peyi San Chapo - Baron Samedi est un Guédé qui aime le troque. Et au péyi sans chapo, l'or ne sert à rien. Il est devenu rentier en années de vie et deale avec ce capital pour sa survie et celle des autres.

NIVEAU 01 : Jeu de tarot de Baron Samedi : cartes traditionnelles & dettes de vie – En usant du tarot du Baron Samedi, le Sorcier peut troquer des années de vie. Il est en mesure de donner des années de longévité autant qu'il est en mesure d'en prendre créant ainsi des dettes de vie immuables. C'est ainsi en collectant des années auprès de ses fidèles qu'il réussi à vivre aussi vieux.
NIVEAU 02 :  Jeu de tarot de Baron Samedi : Atouts de servitude (& zombis ) – Le jeu de tarot de Baron est une babiole puissante en lien directement avec le monde des Morts. Par son biais, le sorcier est capable de réanimer les morts et d'en faire ses sbires.
NIVEAU 03 : Bourdon Maudit, Baron Samedi – Symbole de son contrôle sur les morts, le Bourdon Maudit est une cloche magique rouillée qui permet d'accentuer la magie des Guédés et de donner des pouvoirs de nécromancie à celui qui en est digne. Il augmente le nombre de zombis pouvant être contrôlés, change la nature de certains zombis et permet au Sorcier de revenir d'entre les morts.

NIVEAU 04 :   Plumes et Grelots, bibelots du chapeau de Baron Samedi – Les maudites breloques magiques du chapeau de Baron Samedi ne sont pas qu'un ornement au couvre chef du Roi du Peyi san Chapo. Ils renforcent encore les pouvoirs nécromantique et commandent aux morts. Le Houngan peut leur ordonner de répondre sur le champ et d'obéir.

BRANCHE 02 : Balance du Baron. Gran Chemin et Cimetière - Jedediah est un Houngan servant le Baron des deux bras. L'un pour maudire ( la gauche), l'autre pour bénir ( la droite ). Bénédictions et Malédictions fonctionnent selon un système d'échange sous l'égide des Lwas permettant d'aider ou de nuire à quelqu'un. Le Sorcier doit communier avec les Esprits et incanter ses malédictions ou bénédictions et piocher dans ses réserves d'années de vie.

NIVEAU 01 : Malédiction ou bénédiction légère d'une durée de quelques heures à quelques jours à peine, selon la demande et aux effets légers à moyens. Un peu de soleil dans une vie. Une petite bronchite. Un coup de bol au jeu à gratter. Des cailloux dans les bottes...
Le rituel est relativement court pour ce genre d'effet, quelques prières et des ingrédients communs sont parfois requis.
NIVEAU 02 : Malédiction ou bénédiction de moyenne à forte. La durée peut être variable et la gravité peut être sévère. Une série de malchance affolante. Un amour improbable. La découverte d'une tumeur. La fortune. Une douleur aussi terrible que soudaine.
Le rituel est relativement long, cette fois. Il doit se faire en présence directe de la personne, ou en contact avec des objets que la cible utilise souvent. Plus l'objet est intime ou personnel, et plus il est simple pour le sorcier d'obtenir ce qu'il veut.
NIVEAU 03 : Malédiction ou bénédiction forte. Des douleurs cuisantes et handicapantes, durables. La rencontre de l'âme sœur. Une chance insolente aux jeux. Une méchante gangrène. Les rîtes permettent de générer des malédictions très problématiques, durables, humiliante. Les bénédictions, elles, changent radicalement la vie de ceux qui ne profitent. Mais le coût n'est pas anodin.
Entraves :
Branche 01 :
Niveau 1 :
→ Consentement obligatoire pour contracter des dettes de vie.
→ Les années de longévité ne rendent pas invincible, mais prolonge l'existence normale d'une personne et a tendance à légèrement augmenter ses chances d'éviter des catastrophes.
→ Une dette de vie ne peut pas dépasser les 13 ans
Niveau 2:
→ Années de servitude entre 1 et 21 ans maximum
→ 6 Zombis sous contrôle à la fois.
→ Un Zombi a une intelligence très limitée. Ils ont la force d'un humain normal, sont un peu plus lent, mais ne ressentent ni faim, ni fatigue, ni peur, ni douleur. Ils ne peuvent pas être tués.
→ Faire manger des Sels Saints à un zombi brise le lien avec le Sorcier. Le Zombi cherchera alors à tuer son tourmenteur.
Niveau 3 :
→ 6 zombis de plus
→ Les Futés comptent comme 2 zombis dans le pool maximum
→ Une semaine entière avant de revenir à la vie.
Niveau 4
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→ Malédictions ou bénédictions très légères. Quasi instantanées.
→ Petit coût en années de vie. Des ingrédients sont parfois nécéssaires.
Niveau 2 :
→ Malédictions et bénédictions moyennes. Temps de préparation requis. Incantation, psaumes etc.
→ Coût en années de vie un peu plus important. Des ingrédients sont nécéssaires. La présence de la cible ainsi que des objets personnels sont requis.
Niveau 3 :
→ Malédiction et bénédictions importantes. Les bénédictions ne font pas de miracle. Les malédictions ne peuvent pas directement tuer quelqu'un.
→ Coût en années de vie encore plus important. Rituels longs et épuisants. Ingrédients rares requis. L'élaboration de poupées et de sacs de sorts est souvent requis pour faire fonctionner cette magie.
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Gram en majordome docile s'affairait à préparer le service, avec un soin tout particulier. Ses doigts morts valaient de toute manière bien plus que la moindre coupelle. C'est beau, cette dévotion, se disait Jedediah. Le personnel qualifié est plutôt rare de nos jours. Et peu acceptent de servir de leur propre gré une fois le cap du trépas franchi. Un joli trio qu'il avait trouvé là.

Sous un sourire amusé, le voilà toutefois qui cherchait un moyen d'écarter l'idée du Boost de l'esprit de Désirée.
La drogue n'était pas un problème. Il était un peu plus dubitatif sur l'idée qu'on puisse vouloir quelques minutes de pouvoirs pour plusieurs semaines de coma. Alors certes, l'idée de la savoir proches des portes de la mort avait de quoi l'horrifier, pour son plus grand plaisir, mais tout de même... n'était-ce pas un peu jouer à Bondye que de transformer une banale dose de cocaïne afin d'essayer de faire un pas vers... autre chose.
« Tu perdrais ton humanité dans la manœuvre. » Glissa-t-il juste de manière faussement innocente en la regardant se ravir de prendre son petit déjeuner avec les mêmes couverts que l'une des tueuses en série les plus prolifique de la planète. « Et tu sais qu'il n'y a finalement pas de pire monstre que l'humain. » Et ce serait terrible qu'elle finisse par ne plus faire partie des pires, n'est-ce pas, semblait souligner le regard appuyé qu'il lui jeta par-dessus le journal qu'il avait attrapé – pour lire la rubrique nécrologique.

Il eut droit à un café, un jus d'orange caraïbéen – réhaussé de ce qu'il fallait de canne à sucre et d'un soupçon de rhum donc au même titre que germait la nouvelle idée de la Divine Enfant.
Une chaîne perso sur le Dark Web devint une série télé ou un documentaire, puis une téléréalité. Un concept.

« Ou un Podcast où tu y interviewerais des sommités du domaine du meurtre, de la hantise et de l'irrévérence ? »

C'était quand même plus simple à mettre en œuvre que d'essayer de filmer une hantise. Et faire entrer des fantômes dans un confessionnal lui semblait être particulièrement compliqué. Les esprits avaient quand même une méchante tendance à être difficiles à cadrer. Sans compter le fait qu'ils n'apparaissaient pas à l'image.

C'était d'époque dans tous les cas, ce besoin d'aller vers l'image et la vidéo. Mais ce que Désirée exige, Désirée obtient – enfin... presque.

Page suivante. Toujours la rubrique nécro, évidemment. C'était la seule raison de lire le journal. La rejetonne infernale s'interrogeait sur la non-présence de sa mère. Papa Toussaint eut une moue songeuse et leva les yeux vers la pendule dont les aiguilles étaient restées bloquées sur 3h15, comme dans toutes situations de hantise qui se respecte.

« Je ne pense pas qu'elle sera là non. »

Soupir exagéré d'une tristesse certaine à ce constat.

« Tu sais comme elle est une épouse traditionnelle qui sait toujours où est sa place » Commence-t-il en agitant la main. « Quand elle ne cuisine pas... » des gens pour leur arracher des informations « ...elle fait le ménage. » Pour débarrasser les Loas des odieux salopards qui pourraient vouloir causer du trouble à leur formidable petite Cour Nécromantique. « Peut-être qu'on aura une chance de l'entrevoir d'ici ce soir. Encore toute tempétueuse et furibonde comme le plus formidable des orages. »  

@Désirée Laveau
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Encore une fois, ton père dit vrai. Dans la catégorie des prédateurs, l’humain se place en tête de la liste. De plus, contrairement aux nombreux candidats (de la faune et de la flore), il tue pour des raisons très égoïstes. La plupart du temps. L’argent, le sexe, le sport sont ses principaux mobiles. Tu trouves cette réalité déprimante. Toi au moins, quand tu mets fin à la vie de quelqu’un, c’est pour une motivation spirituelle. Satan te remercie de tes sacrifices.
De quoi t’assurer des vacances rêvées lors de ta descente aux enfers. “Plus de sirop d’érable” fais-tu remarquer au zombie “encore… encore” et le liquide gluant dégouline sur les pancakes. Jusqu’à les recouvrir entièrement. “Voilà.” La dose massive de sucre est accompagnée d’un bon litre d’orange pressé (sans pulpe) mélangé à du rhum, de trois œufs à la coque, de six tranches de bacon saupoudré de piment doux carolina reaper. Avec l’intensité de la plante, la quantité de glucose et l’apport du repas, impossible que tu ne sois pas remise de ta gueule de bois dans l’heure.
Prête à repartir en mission sous peu.
“C’est une bonne idée mais ça m’ennuierait d’interviewer des meurtriers à longueur de temps.” Préférant la pratique à la théorie même si l’une ne se passe pas véritablement de l’autre. “Sauf s’ils me font participer à leurs activités.” Là tout de suite, le podcast comprend un intérêt intéressant. Et tu réfléchis au concept en dégustant ton délicieux plat, préparé avec la plus grande dévotion par Gram.
Il t’aime beaucoup. Tu le vois à sa façon de te scruter. L’envie de goûter un morceau de chair fraîche transpire de sa pupille. Cela t’amuse beaucoup, de te le représenter doté d'une volonté propre. “Tu imagines le délire ?! Ça ferait de moi la tueuse en série la plus mordante de l’univers.” Un titre qui te plaît beaucoup.
Le sourire habille la bouche, occupée à dévorer la douceur du matin. “Ils parlent de ma dernière victime ?” Tu ne peux t’empêcher de lui demander même si tu sais l’ego contre productif. Jeunesse t’empêche de t’en passer. “Je l’ai volontairement laissée à la frontière de l’est.” Désireuse que la police mette la main dessus. Non pour avoir des ennuis. Juste des frissons. Tu avales une nouvelle gorgée de ton punch à l’orange avant de soupirer face à la triste nouvelle.
Pas d’agitation supplémentaire.
Ta mère en excursion. Être reine d’un empire pareil demande des sacrifices comme louper des moments aussi importants du quotidien. "J’espère qu’elle sera de mauvaise humeur.” Car tu ne te lasses définitivement pas de voir ton père tenter de l’adoucir. Un vrai régal digne d’un épisode de Seraphix.
“Du coup, je devrai commencer par les Paladins ?” Les priorités, ramenées au devant. “Mon podcast…” que tu précises, ayant l’impression d’avoir perdu son attention une seconde de trop. “Tu pourrais toucher un mot à Miseria, pour moi ?” Traduction de la demande : il doit céder à ton caprice et t’obtenir un pass VIP ou se préparer à gérer ton prochain caprice et calmer ta crise de nerfs. Qui, à cet instant, ne semble pas au rendez-vous.
Au contraire, des petites étoiles se mettent à briller au creux de ta rétine à la perspective de passer du temps avec Luke et d’entendre sa mâchoire craquer tout près de ton oreille.

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@Jedediah Saint-Denis
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Domaine : BARON SAMEDI

BRANCHE 01 : Roi du Peyi San Chapo - Baron Samedi est un Guédé qui aime le troque. Et au péyi sans chapo, l'or ne sert à rien. Il est devenu rentier en années de vie et deale avec ce capital pour sa survie et celle des autres.

NIVEAU 01 : Jeu de tarot de Baron Samedi : cartes traditionnelles & dettes de vie – En usant du tarot du Baron Samedi, le Sorcier peut troquer des années de vie. Il est en mesure de donner des années de longévité autant qu'il est en mesure d'en prendre créant ainsi des dettes de vie immuables. C'est ainsi en collectant des années auprès de ses fidèles qu'il réussi à vivre aussi vieux.
NIVEAU 02 :  Jeu de tarot de Baron Samedi : Atouts de servitude (& zombis ) – Le jeu de tarot de Baron est une babiole puissante en lien directement avec le monde des Morts. Par son biais, le sorcier est capable de réanimer les morts et d'en faire ses sbires.
NIVEAU 03 : Bourdon Maudit, Baron Samedi – Symbole de son contrôle sur les morts, le Bourdon Maudit est une cloche magique rouillée qui permet d'accentuer la magie des Guédés et de donner des pouvoirs de nécromancie à celui qui en est digne. Il augmente le nombre de zombis pouvant être contrôlés, change la nature de certains zombis et permet au Sorcier de revenir d'entre les morts.

NIVEAU 04 :   Plumes et Grelots, bibelots du chapeau de Baron Samedi – Les maudites breloques magiques du chapeau de Baron Samedi ne sont pas qu'un ornement au couvre chef du Roi du Peyi san Chapo. Ils renforcent encore les pouvoirs nécromantique et commandent aux morts. Le Houngan peut leur ordonner de répondre sur le champ et d'obéir.

BRANCHE 02 : Balance du Baron. Gran Chemin et Cimetière - Jedediah est un Houngan servant le Baron des deux bras. L'un pour maudire ( la gauche), l'autre pour bénir ( la droite ). Bénédictions et Malédictions fonctionnent selon un système d'échange sous l'égide des Lwas permettant d'aider ou de nuire à quelqu'un. Le Sorcier doit communier avec les Esprits et incanter ses malédictions ou bénédictions et piocher dans ses réserves d'années de vie.

NIVEAU 01 : Malédiction ou bénédiction légère d'une durée de quelques heures à quelques jours à peine, selon la demande et aux effets légers à moyens. Un peu de soleil dans une vie. Une petite bronchite. Un coup de bol au jeu à gratter. Des cailloux dans les bottes...
Le rituel est relativement court pour ce genre d'effet, quelques prières et des ingrédients communs sont parfois requis.
NIVEAU 02 : Malédiction ou bénédiction de moyenne à forte. La durée peut être variable et la gravité peut être sévère. Une série de malchance affolante. Un amour improbable. La découverte d'une tumeur. La fortune. Une douleur aussi terrible que soudaine.
Le rituel est relativement long, cette fois. Il doit se faire en présence directe de la personne, ou en contact avec des objets que la cible utilise souvent. Plus l'objet est intime ou personnel, et plus il est simple pour le sorcier d'obtenir ce qu'il veut.
NIVEAU 03 : Malédiction ou bénédiction forte. Des douleurs cuisantes et handicapantes, durables. La rencontre de l'âme sœur. Une chance insolente aux jeux. Une méchante gangrène. Les rîtes permettent de générer des malédictions très problématiques, durables, humiliante. Les bénédictions, elles, changent radicalement la vie de ceux qui ne profitent. Mais le coût n'est pas anodin.
Entraves :
Branche 01 :
Niveau 1 :
→ Consentement obligatoire pour contracter des dettes de vie.
→ Les années de longévité ne rendent pas invincible, mais prolonge l'existence normale d'une personne et a tendance à légèrement augmenter ses chances d'éviter des catastrophes.
→ Une dette de vie ne peut pas dépasser les 13 ans
Niveau 2:
→ Années de servitude entre 1 et 21 ans maximum
→ 6 Zombis sous contrôle à la fois.
→ Un Zombi a une intelligence très limitée. Ils ont la force d'un humain normal, sont un peu plus lent, mais ne ressentent ni faim, ni fatigue, ni peur, ni douleur. Ils ne peuvent pas être tués.
→ Faire manger des Sels Saints à un zombi brise le lien avec le Sorcier. Le Zombi cherchera alors à tuer son tourmenteur.
Niveau 3 :
→ 6 zombis de plus
→ Les Futés comptent comme 2 zombis dans le pool maximum
→ Une semaine entière avant de revenir à la vie.
Niveau 4
→ 6 zombis de plus
→ Les Forçats ne peuvent pas rester indéfiniment et retourneront à la terre le dimanche suivant leur invocation au plus tard. Ils répondent aux mêmes règles que les Zombis classiques.

Branche 02 :

Niveau 1 :
→ Malédictions ou bénédictions très légères. Quasi instantanées.
→ Petit coût en années de vie. Des ingrédients sont parfois nécéssaires.
Niveau 2 :
→ Malédictions et bénédictions moyennes. Temps de préparation requis. Incantation, psaumes etc.
→ Coût en années de vie un peu plus important. Des ingrédients sont nécéssaires. La présence de la cible ainsi que des objets personnels sont requis.
Niveau 3 :
→ Malédiction et bénédictions importantes. Les bénédictions ne font pas de miracle. Les malédictions ne peuvent pas directement tuer quelqu'un.
→ Coût en années de vie encore plus important. Rituels longs et épuisants. Ingrédients rares requis. L'élaboration de poupées et de sacs de sorts est souvent requis pour faire fonctionner cette magie.
Infos diverses : Trigger Warning sur patte. Secte, gang, nécromancie et tout le toutim.
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❖  ❖  ❖


Interviewer des meurtriers, c'est vrai, quel ennui. Ou avait-il la tête ? Il eut un petit mouvement de la main partant de sa tempe pour souligner à quel point ça avait pu lui échapper, le tout avec un discret sourire en coin pour souligner le petit côté sarcastique de la démarche. Désirée et une enfant gâtée. Dans l'ensemble, ça n'avait jamais été problématique. Avoir des moyens illimités et en priver ses enfants serait, dans le fond, d'une injustice crasse. Et il n'existe aucune princesse digne de ce nom qui ait à se plaindre de ce qu'elle obtient.

Ceci dit, un rappel s'imposait parfois. Sorte d'obligation parentale qui voulait qu'au moins une à deux fois par jour il fallait forcément ironiser sur les crises de son enfant. Exiger quelque chose. Ou partager un sermon banal pour rappeler, en quelque sorte, l'ordre naturellement des choses entre les murs de la maison.

« Tu pourrais interviewer des victimes aussi. Tu sais... pour avoir étape par étape des informations à faire partager à tes auditeurs sur l'état d'esprit lors de tel ou tel sévisse. »

Ce n'était qu'une idée comme une autre, après tout. C'était toujours mieux que cette tendance stupide à réaliser des pranks. Papa Toussaint s'ennuyait ferme. Sauf lorsqu'une victime de canular se mettait à sortir une arme pour tirer dans le tas, ou utiliser une mutation pour calciner un caméraman. Mais les gens n'ont pas tous cet humour et l'époque est devenue désespérante en termes de créativité. Les codes n'évoluent plus. Les poncifs s'additionnent et ah tiens. Gerald Mikolosky est mort.

Il n'avait aucune idée de qui c'était, mais ça avait l'air important. Il était en gras.

« Ta dernière victime ? Je ne sais pas... »

Il n'était pas sûr de savoir qui elle avait pu tuer en dernier, surtout, dans le lot. Ceci dit, son petit côté malin et mutin et cruel devrait l'aiguiller. Il plissa les yeux, fureta entre les pages, et en choisit une et, comme s'il s'agissait d'un jeu – s'en était un que de deviner après tout – il attendit qu'elle révèle l'avoir laissé volontairement à l'est pour retourner le journal et présenter le titre qui mentionnait précisément ce fait divers en question preuve de l'évidence connexion Père-fille qui les unissait.

« Une mort probablement douloureuse dont la cause échappe encore aux premières investigations des médecins légistes du LAPD... » Il siffla, impressionné. Une tuerie sans laissée de trace au point de mettre dans l'embarras les légistes les plus doués de la côte ouest ? Elle faisait définitivement de formidables progrès.

« Oh je connais un Petit Poison qui a pris le temps de lire les ouvrages que son vieux père lui a confiés... »

Des traités de médecine légale illustrés.
Tout ce qu'il faut pour empêcher de fermer l'oeil et s'abreuver d'images à en faire baver un zoophile.

« J'espère aussi qu'elle sera de mauvaise humeur. Ça rend les choses plus torrides » reprit-il avec un clin d'oeil très appuyé au sujet de Victoire, parce qu'il savait que Désirée s'amusait beaucoup de le voir essayer de corriger l'état d'esprit de sa mère, mais qu'elle pouvait aussi être passablement agacée de les entendre roucouler.

Page suivante. Les sports. Ennui mortel et... ah non. Le 1er ligne des Hornet était mort sur le terrain. Crise cardiaque fulgurante disait l'article.
Ben voyons. Et la malédiction qui lui avait été collée aux basques alors, hein ? L'idée le fit grincer un petit rire et...

« Hm ? » Comme tout père respectable qui perd le fil de la conversation avec sa progéniture, évidemment. « Miseria hein ? Pourquoi pas... Sapienta plutôt ? » Ou la sorcière ? Pourquoi fallait-il toujours que ce soit Miséria ? « Mettons que je lui en touche deux mots. Mais mon arbalète à intérêt d'être à nouveau posée sur son rack, le bois ciré, les cordes lustrées, les pointes des carreaux aiguisés. Sinon, il se peut que ma mémoire flanche lorsque je le croiserais... »   

@Désirée Laveau
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I should be celebrated with a round of applause from a circle of haters. I hear you loud and clear. I know you mad but since you here, you could be fake and still cheer on the low.

Tu manques de t’étouffer avec ton morceau de pancake au sirop d’érable bacon et piment doux quand il se met à parler d’interviewer des survivants. Pour les entendre se plaindre pendant des heures ? Oh bon sang quelle idée fabuleuse ! Parce que c’est une chose de capturer le récit d’un tueur, s’en est une autre d’immortaliser la souffrance de sa victime, gratouiller sous la surface, s'écorcher les ongles sur son traumatisme. Une dégustation à consommer sans modération.
Ainsi, tes auditeurs pourront s’en repaître à volonté.
“Je pense…” la crêpe revisitée finit par être entièrement engloutie “que tu ferais un scénariste fantastique”. Le milieu horrifique du show business ne pourrait plus s’en passer. A un petit détail... se tenir derrière un écran ou devant une caméra voire pire, face à un ordinateur, ne lui correspond absolument pas. Le roi des Loas est une figure de la rue, sa place se trouve au cœur la cité, proche du peuple qui l’admire et le craint à la fois.
En plus, ton père peine à se détacher de ses anciennes habitudes pour se consacrer aux nouvelles technologies. La preuve, il lit encore les infos sur du papier froissé quand la plupart des gens s’en remettent à leur tablette. “Evidemment Papa.” Bien que tu aimes te plaindre de ses recommandations et références ancestrales, ces dernières sont des mines d'or car elles débordent de méthodes et conseils extraordinaires. Lesquelles ne sont pas disponibles en ligne. Et tu affiches une moue mi-adorable mi-arrogante lorsque la fierté dégouline de son visage.
Faire les gros titres (ils utilisent assurément une police taille 14) ne te suffit pas, n’importe quel débile peut hisser son meurtre au bottin des nécrologies. Toi, ton but ultime, c’est d'impressionné ton vieux en découvrant ton plus récent carnage.
Comme c’est le cas actuellement.
Hélas, la satisfaction est de courte durée. Voilà qu’il te file la nausée. “Eurk !” Tu t’insurges. “Je suis en train de manger !” donc les commentaires dégoûtants vont devoir attendre le dessert que tu éviteras pour ne pas assister aux épanchements ringards et langoureux de tes parents se comportant parfois comme deux adolescents dopés aux hormones. Une vraie plaie.
“Miseria, Sapienta et le reste de la bande oui mais Miseria d’abord.” Parce que tu es impatiente de passer un moment seule à seule avec lui. “Puis ensuite, les Sinister Five. Trickster en premier. Il est trop mignon.” De toute évidence, tu choisis tes assassins en fonction de leur charme et de ton envie de les bécoter. A cette allure, ton podcast promet d’être supra romantique. “Je demanderai à mon complice de s’en occuper, t’inquiète !” et tu prends soin de ne pas trahir son identité. C’est important de protéger ton équipe. Surtout lorsqu’elle repose sur une seule entité fantomatique. Saturnin remettra donc l’arbalète à sa place sans oublier sa dose de poussière.
Tu termines ton verre de vitamines naturelles quand soudain, un doute existentiel remue tes pensées. “Quelqu’un a nourri Queen Athena ?” Ton boa de 3 mètres 30, reçu en cadeau le mois dernier et nommée comme la célèbre super-héroïne à la chevelure dorée et l’appétit vorace. “J’espère qu’elle a pas mangé the Defender.” Tu adores baptiser tes reptiles d'après les primordiaux, ça te donne un sentiment de toute puissance. Parfois, tu leur coupes la tête. Parce qu’il faut suivre l’actualité…
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Jedediah Saint-Denis
Jedediah Saint-Denis
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Personnage
Nature : Metahumain - Primum Agmen
Âge : Pluri-centenaire
Alias : Papa Toussaint
Occupation : Grand Chef siégeant à la Grande Table de la Cour Sacrée. Il est le Chapelier. Mais ses fidèles Loas le connaissent comme l'avatar de Baron Samedi
Statut : Dévoué corps et âme.
Mutation :
Socle Commun de niveau III

Domaine : BARON SAMEDI

BRANCHE 01 : Roi du Peyi San Chapo - Baron Samedi est un Guédé qui aime le troque. Et au péyi sans chapo, l'or ne sert à rien. Il est devenu rentier en années de vie et deale avec ce capital pour sa survie et celle des autres.

NIVEAU 01 : Jeu de tarot de Baron Samedi : cartes traditionnelles & dettes de vie – En usant du tarot du Baron Samedi, le Sorcier peut troquer des années de vie. Il est en mesure de donner des années de longévité autant qu'il est en mesure d'en prendre créant ainsi des dettes de vie immuables. C'est ainsi en collectant des années auprès de ses fidèles qu'il réussi à vivre aussi vieux.
NIVEAU 02 :  Jeu de tarot de Baron Samedi : Atouts de servitude (& zombis ) – Le jeu de tarot de Baron est une babiole puissante en lien directement avec le monde des Morts. Par son biais, le sorcier est capable de réanimer les morts et d'en faire ses sbires.
NIVEAU 03 : Bourdon Maudit, Baron Samedi – Symbole de son contrôle sur les morts, le Bourdon Maudit est une cloche magique rouillée qui permet d'accentuer la magie des Guédés et de donner des pouvoirs de nécromancie à celui qui en est digne. Il augmente le nombre de zombis pouvant être contrôlés, change la nature de certains zombis et permet au Sorcier de revenir d'entre les morts.

NIVEAU 04 :   Plumes et Grelots, bibelots du chapeau de Baron Samedi – Les maudites breloques magiques du chapeau de Baron Samedi ne sont pas qu'un ornement au couvre chef du Roi du Peyi san Chapo. Ils renforcent encore les pouvoirs nécromantique et commandent aux morts. Le Houngan peut leur ordonner de répondre sur le champ et d'obéir.

BRANCHE 02 : Balance du Baron. Gran Chemin et Cimetière - Jedediah est un Houngan servant le Baron des deux bras. L'un pour maudire ( la gauche), l'autre pour bénir ( la droite ). Bénédictions et Malédictions fonctionnent selon un système d'échange sous l'égide des Lwas permettant d'aider ou de nuire à quelqu'un. Le Sorcier doit communier avec les Esprits et incanter ses malédictions ou bénédictions et piocher dans ses réserves d'années de vie.

NIVEAU 01 : Malédiction ou bénédiction légère d'une durée de quelques heures à quelques jours à peine, selon la demande et aux effets légers à moyens. Un peu de soleil dans une vie. Une petite bronchite. Un coup de bol au jeu à gratter. Des cailloux dans les bottes...
Le rituel est relativement court pour ce genre d'effet, quelques prières et des ingrédients communs sont parfois requis.
NIVEAU 02 : Malédiction ou bénédiction de moyenne à forte. La durée peut être variable et la gravité peut être sévère. Une série de malchance affolante. Un amour improbable. La découverte d'une tumeur. La fortune. Une douleur aussi terrible que soudaine.
Le rituel est relativement long, cette fois. Il doit se faire en présence directe de la personne, ou en contact avec des objets que la cible utilise souvent. Plus l'objet est intime ou personnel, et plus il est simple pour le sorcier d'obtenir ce qu'il veut.
NIVEAU 03 : Malédiction ou bénédiction forte. Des douleurs cuisantes et handicapantes, durables. La rencontre de l'âme sœur. Une chance insolente aux jeux. Une méchante gangrène. Les rîtes permettent de générer des malédictions très problématiques, durables, humiliante. Les bénédictions, elles, changent radicalement la vie de ceux qui ne profitent. Mais le coût n'est pas anodin.
Entraves :
Branche 01 :
Niveau 1 :
→ Consentement obligatoire pour contracter des dettes de vie.
→ Les années de longévité ne rendent pas invincible, mais prolonge l'existence normale d'une personne et a tendance à légèrement augmenter ses chances d'éviter des catastrophes.
→ Une dette de vie ne peut pas dépasser les 13 ans
Niveau 2:
→ Années de servitude entre 1 et 21 ans maximum
→ 6 Zombis sous contrôle à la fois.
→ Un Zombi a une intelligence très limitée. Ils ont la force d'un humain normal, sont un peu plus lent, mais ne ressentent ni faim, ni fatigue, ni peur, ni douleur. Ils ne peuvent pas être tués.
→ Faire manger des Sels Saints à un zombi brise le lien avec le Sorcier. Le Zombi cherchera alors à tuer son tourmenteur.
Niveau 3 :
→ 6 zombis de plus
→ Les Futés comptent comme 2 zombis dans le pool maximum
→ Une semaine entière avant de revenir à la vie.
Niveau 4
→ 6 zombis de plus
→ Les Forçats ne peuvent pas rester indéfiniment et retourneront à la terre le dimanche suivant leur invocation au plus tard. Ils répondent aux mêmes règles que les Zombis classiques.

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→ Malédictions ou bénédictions très légères. Quasi instantanées.
→ Petit coût en années de vie. Des ingrédients sont parfois nécéssaires.
Niveau 2 :
→ Malédictions et bénédictions moyennes. Temps de préparation requis. Incantation, psaumes etc.
→ Coût en années de vie un peu plus important. Des ingrédients sont nécéssaires. La présence de la cible ainsi que des objets personnels sont requis.
Niveau 3 :
→ Malédiction et bénédictions importantes. Les bénédictions ne font pas de miracle. Les malédictions ne peuvent pas directement tuer quelqu'un.
→ Coût en années de vie encore plus important. Rituels longs et épuisants. Ingrédients rares requis. L'élaboration de poupées et de sacs de sorts est souvent requis pour faire fonctionner cette magie.
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C'est vrai qu'il faisait un magistral scénariste. Mais il était d'autant plus appréciable de l'entendre de la bouche de son engeance infernale. La presque chaire de sa chaire. Il se savait doué parce qu'il avait toujours mis un point d'honneur à la mise en scène et à la justesse. Le tempo, la manière, le théâtre autour de son jeu était pour beaucoup dans l'aura qui le portait, après tout. Alors oui, écrire et décrire et décider des échanges en secret était un rôle qui lui allait bien. Ceci dit...

« Je suis bien meilleur metteur en scène encore. »

Assura-t-il. Mais il n'était pas là pour lui voler la vedette. Il était là pour lui donner l'élan nécessaire à voler de ses propres ailes. Des ailes de chauve-souris, évidemment. Désirée n'était pas un oisillon fragile. C'est un prédateur que seul le sang peut repaître. Un vortex se nourrissant de l'espoir pour n'offrir que mort et désolation.

« Mais je te laisse la pérennité de cette trouvaille. Je n'aurais pas pu trouver sans ta présence. C'est mon cadeau à ma Muse. »

La réaction qu'il lui arrache aux sous-entendus concernant Victoire fait tonner de sa gorge un rire franc et audible dont il à l'habitude, proche de l'aboiement et qui semble résonner comme un écho en s'affaiblissant d'onde en onde.

« Et bien ça ne sera qu'un traumatisme de plus à ajouter à la longue liste des calvaires que tu subis, Désirée. Tu me remercieras quand ce petit moment d'écoeurement te fera prendre une décision censée le jour où tu auras le rasoir posé sur les artères de tes poignets que tu auras la bizarre réaction d'hésiter à trancher. »

Il replia le journal, lequel se retrouva entre les mains habituées de Gram qui commença à le lire. Ou à prétendre être en train de le faire, Jedediah se trouvant obligé de se pencher pour l'arracher des mains du zombi et le retourner pour lui remettre entre ses doigts violet cyanose, accompagnant le tout d'un sourire blasé.

« Miséria ce sera, donc. »

Il doutait que l'intéressé consente si facilement. Hm. Il faudrait peut-être qu'il le piège... ou qu'il trouve un moyen de combiner les missions sacrées de la Cour et les aléas morbides de la vie de la petite vipère qu'il avait en face de lui.
Un plan se dessinait déjà...

« Trickster ? Je crois qu'il est occupé. Aux dernières nouvelles il préparait un Escape Game grandeur nature. »

Drôle d'histoire. Il était question de rapt, de chasse, d'attractions. Papa Toussaint avait trouvait ça un peu trop ludique pour se sentir concerné. Les festivités pour le jour de l'indépendance américaine l'intéressaient assez peu, il fallait bien l'avouer. La seule indépendance qu'il aimait fêter restait celle d'Haïti, parce qu'il chérissait encore le souvenir des corps des esclaves brûlés par les maîtres et les torrents de sang des familles blanches trucidées par les anciens asservis. C'était bien plus festif qu'une déclaration d'indépendance et une drôle d'histoire de boycott du Thé...

« Tu sais que je m'y perds avec le nom de tes amis à sang froid ? Tu aurais dû continuer sur l'idée de les appeler avec des noms de dictateurs célèbres. Et je crois que je m'étais attaché à Mao. »

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Jamais tu n’as mentionné l’idée de te suicider. Hormis lors de quelques crises existentielles comme toute gamine ingrate et irrespectueuse, atrocement gâtée et terriblement pourrie, abusant du chantage affectif avec ses parents. Ainsi tu ne comprends pas le sous-entendu émis. Pire, tu es vexée qu’il te pense trop froussarde pour véritablement oser te trancher les veines.
Vas-tu lui prouver le contraire sous peu ? Non. Pas envie d’être punie dans les prochaines semaines à venir et louper la période estivale propice aux soirées meurtrières. Alors, tu te contentes de manger ton seum, la bouche grande ouverte.
Le mécontentement est de courte durée.
A peine accepte-t-il de contraindre Miseria à t’emmener en rendez-vous que tu respires de nouveau la douceur de vivre. Les étincelles au bout des doigts et les insectes grouillant au creux de l’estomac. Quel régal. “Parfait.” Tu réfléchis immédiatement à l’endroit parfait destinée à votre parfait date lors d’une nuit parfaite. Une nuit sans lune. Une nuit noire. A l’image de vos âmes entremêlées ensemble.
“Trickster ? Je crois qu’il est occupé.” Le punch à l’orange menace de te brûler l'œsophage en apprenant l'attaque planifiée. “Quoi ? Et pourquoi tu ne m’as pas prévenue ?!” La roue de ton humeur ne s’arrête plus de tourner, te voilà repartie pour une minute de pure indignation saupoudrée d'une pincée de lamentation brute. “J’aurais pu participer” aux préparatifs d‘une activité conçue par un illustre membre des Sinister Five, oui évidemment “et représenter dignement notre famille.” Même si elle n’a pas besoin d’un escape game géant tournant au drame californien à sa nomenclature.
“Ne m’en crois-tu pas capable ?” Ah ça sent la question piège d’une adolescente en proie à l’instabilité de ses émotions. Un vrai fléau. Et encore, tu ignores le coin sélectionné pour les festivités du grand magicien sous acide. Heureusement ! Tu te serais sentie doublement trahie en apprenant ce petit détail. Les parcs d’attractions étant intégré au top 3 de tes endroits préférés. Avec les cimetières et les écoles.
Chahutée par le cours de cette conversation, tu as cessé de manger, bras croisés sur la poitrine, prête à te lever, faire grincer ta chaise et claquer la porte afin d’exprimer ton mécontentement princier. Une attitude immature que tu maîtrises depuis l’aube de tes 7 ans. “Je vois pas de quoi tu te plains, sa mort était spectaculaire.” A l’image de ta performance actuelle. Tu n’es pas susceptible tous les matins. Mais une fois par mois (minimum), notamment après un réveil brutal te privant de plusieurs heures précieuses de sommeil, il te faut rappeler à tes parents ton monstrueux potentiel.
Et le sourire tombé à la renverse, tu fais honneur à ta réputation. Tu es d'autant plus contrariée que tu aimerais, dans un avenir plus ou moins proche, rejoindre cette fine équipe de super vilains, devenir une inspiration enivrant tous les tarés de Los Angeles, avoir le respect et inspirer la crainte de la moitié des citoyens. Un dessein ambitieux.

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BRANCHE 01 : Roi du Peyi San Chapo - Baron Samedi est un Guédé qui aime le troque. Et au péyi sans chapo, l'or ne sert à rien. Il est devenu rentier en années de vie et deale avec ce capital pour sa survie et celle des autres.

NIVEAU 01 : Jeu de tarot de Baron Samedi : cartes traditionnelles & dettes de vie – En usant du tarot du Baron Samedi, le Sorcier peut troquer des années de vie. Il est en mesure de donner des années de longévité autant qu'il est en mesure d'en prendre créant ainsi des dettes de vie immuables. C'est ainsi en collectant des années auprès de ses fidèles qu'il réussi à vivre aussi vieux.
NIVEAU 02 :  Jeu de tarot de Baron Samedi : Atouts de servitude (& zombis ) – Le jeu de tarot de Baron est une babiole puissante en lien directement avec le monde des Morts. Par son biais, le sorcier est capable de réanimer les morts et d'en faire ses sbires.
NIVEAU 03 : Bourdon Maudit, Baron Samedi – Symbole de son contrôle sur les morts, le Bourdon Maudit est une cloche magique rouillée qui permet d'accentuer la magie des Guédés et de donner des pouvoirs de nécromancie à celui qui en est digne. Il augmente le nombre de zombis pouvant être contrôlés, change la nature de certains zombis et permet au Sorcier de revenir d'entre les morts.

NIVEAU 04 :   Plumes et Grelots, bibelots du chapeau de Baron Samedi – Les maudites breloques magiques du chapeau de Baron Samedi ne sont pas qu'un ornement au couvre chef du Roi du Peyi san Chapo. Ils renforcent encore les pouvoirs nécromantique et commandent aux morts. Le Houngan peut leur ordonner de répondre sur le champ et d'obéir.

BRANCHE 02 : Balance du Baron. Gran Chemin et Cimetière - Jedediah est un Houngan servant le Baron des deux bras. L'un pour maudire ( la gauche), l'autre pour bénir ( la droite ). Bénédictions et Malédictions fonctionnent selon un système d'échange sous l'égide des Lwas permettant d'aider ou de nuire à quelqu'un. Le Sorcier doit communier avec les Esprits et incanter ses malédictions ou bénédictions et piocher dans ses réserves d'années de vie.

NIVEAU 01 : Malédiction ou bénédiction légère d'une durée de quelques heures à quelques jours à peine, selon la demande et aux effets légers à moyens. Un peu de soleil dans une vie. Une petite bronchite. Un coup de bol au jeu à gratter. Des cailloux dans les bottes...
Le rituel est relativement court pour ce genre d'effet, quelques prières et des ingrédients communs sont parfois requis.
NIVEAU 02 : Malédiction ou bénédiction de moyenne à forte. La durée peut être variable et la gravité peut être sévère. Une série de malchance affolante. Un amour improbable. La découverte d'une tumeur. La fortune. Une douleur aussi terrible que soudaine.
Le rituel est relativement long, cette fois. Il doit se faire en présence directe de la personne, ou en contact avec des objets que la cible utilise souvent. Plus l'objet est intime ou personnel, et plus il est simple pour le sorcier d'obtenir ce qu'il veut.
NIVEAU 03 : Malédiction ou bénédiction forte. Des douleurs cuisantes et handicapantes, durables. La rencontre de l'âme sœur. Une chance insolente aux jeux. Une méchante gangrène. Les rîtes permettent de générer des malédictions très problématiques, durables, humiliante. Les bénédictions, elles, changent radicalement la vie de ceux qui ne profitent. Mais le coût n'est pas anodin.
Entraves :
Branche 01 :
Niveau 1 :
→ Consentement obligatoire pour contracter des dettes de vie.
→ Les années de longévité ne rendent pas invincible, mais prolonge l'existence normale d'une personne et a tendance à légèrement augmenter ses chances d'éviter des catastrophes.
→ Une dette de vie ne peut pas dépasser les 13 ans
Niveau 2:
→ Années de servitude entre 1 et 21 ans maximum
→ 6 Zombis sous contrôle à la fois.
→ Un Zombi a une intelligence très limitée. Ils ont la force d'un humain normal, sont un peu plus lent, mais ne ressentent ni faim, ni fatigue, ni peur, ni douleur. Ils ne peuvent pas être tués.
→ Faire manger des Sels Saints à un zombi brise le lien avec le Sorcier. Le Zombi cherchera alors à tuer son tourmenteur.
Niveau 3 :
→ 6 zombis de plus
→ Les Futés comptent comme 2 zombis dans le pool maximum
→ Une semaine entière avant de revenir à la vie.
Niveau 4
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Branche 02 :

Niveau 1 :
→ Malédictions ou bénédictions très légères. Quasi instantanées.
→ Petit coût en années de vie. Des ingrédients sont parfois nécéssaires.
Niveau 2 :
→ Malédictions et bénédictions moyennes. Temps de préparation requis. Incantation, psaumes etc.
→ Coût en années de vie un peu plus important. Des ingrédients sont nécéssaires. La présence de la cible ainsi que des objets personnels sont requis.
Niveau 3 :
→ Malédiction et bénédictions importantes. Les bénédictions ne font pas de miracle. Les malédictions ne peuvent pas directement tuer quelqu'un.
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Sa tasse entre les mains, Papa Toussaint sirote, petit doigt en l'air, sa boisson chaude en levant les yeux vers Désirée qu'il, il l'a deviné, monte dans les tours sitôt qu'il a pu mentionner l'idée que quelqu'un, quelque part ait pu avoir l'idée de faire quelque chose sans l'en avertir. En bonne petite princesse du mal, il doutait bien qu'elle serait déçue de ne pas être impliquée dans des projets morbides, sanglants et probablement affreux. Ceci dit, il fallait qu'elle se fasse à l'idée que le royaume des Loas avait ses limites et qu'elle ne pouvait pas – encore – comploter avec les Sinister Five.

« Oh pardon, j'ignorais que j'étais à ta solde... »

S'était-il contenté de répondre avec cette légèreté moqueuse, sorte de souffle sur les braises parce qu'il lui plaisait autant de la voir joviale et pleine de projets sanglants que colériques et tempétueuse.

« Notre famille n'a pas besoin d'être représentée auprès des Sinisters. Souviens-toi qu'il est important de savoir quand se montrer et quand rester discrets. »

Rester des éminences distantes des projets tapageurs des cinq fous furieux décidés à combattre Seraph en usant de leur propre méthode étant plutôt important pour les Loas.
Papa Toussaint savait quand se retirer. Il n'avait aucune envie de se retrouver dans l'oeil du cyclone.

« Et non, je ne doute pas un seul instant de tes capacités à fomenter de sales choses. »

Diplomatie apparente. Il avale sa dernière gorgée, le doigt toujours en l'air. Son regard, un peu cruel, asséna l'attaque avant même qu'il n'ait à ouvrir la bouche. Il attendit sciemment avant de piquer le début de sa petite leçon suivante :

« Cependant... »

L'affront était déjà là, dans la contradiction. Il le savait. Elle le savait. Ils le savaient.
Les placards claquèrent, la casserole arrêta de flotter, le porte-manteau se reposa, les esprits retenaient leur souffle.

« … un prédateur compétent doit toujours savoir quelle opportunité saisir, et quand son petit ego risquerait de le conduire à faire quelque chose de regrettable. »

Il s'était relevé, le journal roulé pour venir faire ce que son comportement ses mots s'étaient amusés à faire, à savoir : porter une petite estocade d'escrime... qui s'écrasa contre l'épaule de l'orageuse.
Avant qu'il ne glisse un peu plus loin, vers l'espace séjour, séparé de la cuisine par un bar en angle dans un style vieil empire rappelant ce qu'on trouvait à La Nouvelle-Orléans. C'est au piano qu'il se laissa tomber, en laissant l'espace qu'il fallait pour que ça puisse ressembler à une invitation à le rejoindre, alors que ses gros doigts venaient heurter les touches de manière lourde et dramatique sur un air mélangeant les notes des dents de la mer pour moquer le caractère de Désirée, et la marche mortuaire pour chercher à l'apaiser à la fois.

« Et tes Fleurs, alors ? »

Du mal, il voulait dire.

@Désirée Laveau
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- PARENTAL ADVISORY -
I should be celebrated with a round of applause from a circle of haters. I hear you loud and clear. I know you mad but since you here, you could be fake and still cheer on the low.

Mine renfrognée et nez retroussé, tu respires la mauvaise humeur mais c’est une humeur fugace, capable d’apparaître n’importe quand pour n’importe quelle raison et de repartir aussitôt, comme si elle t’avait à peine effleurée. Un trait caractéristique de ta personnalité, tempéré par l’âge ou au contraire diablement accentué.
“Notre famille n’a pas besoin d’être représentée auprès des Sinister.” C’est là où il se trompe. Votre famille doit être représentée et célébrée partout. Car tu penses, dans ta grande naïveté, que vous ne craignez rien ni personne. La preuve, même la mort ne peut vous atteindre. La mort obéit à tes parents, ainsi la vie continue de s’écouler en toi. Voilà pourquoi tu t’obstines sur cette voie. La voie de l’ambition, de la grandeur. Laquelle t’empêche de mesurer les véritables risques et de prendre en compte les réelles menaces.
Pour toi, ça ressemble à un jeu avec des pions à manipuler, des obstacles à surmonter, des adversaires à liquider, des récompenses à obtenir, des trésors à dénicher, des règles à contourner. En somme, une partie amusante renouvelable à l'infini. Et surtout, dénuée de la moindre conséquence dramatique. Le pire qui puisse t’arriver ? Tu loupes ton coup et décides de recommencer.
Le paradis sur terre, l’enfer des autres.

“Je ne doute pas un seul instant…” c’est la réponse attendue mais tu es quasiment certaine qu’elle s’accompagne d’une note ou d’un memo en guise de ponctuation. Tu la sens venir à des kilomètres, après cet assaisonnement digne de Baron Samedi. Lequel adore démesurément en faire des tonnes pour captiver son auditoire et ça fonctionne.
Tu tombes chaque fois dans le traquenard, redeviens un instant cette gamine de neuf piges en train de contempler son monstre favori commettre quelques atrocités sur une dépouille fraîchement liquidée. Ah l’odeur des entrailles malaxées, quel régal. Comme prévu, ton père amorce donc son exposé un brin moralisateur sous couvert d’un “cependant” qu’il prend plaisir à t'asséner. “J’en étais sure !” et tu reposes brutalement ton verre dont une partie saute et se déverse dans la précipitation.
Am se presse alors de lécher le punch à l’orange dégoulinant de la table au sol. C’est important de garder la maison propre. Sinon la madone va rouspéter. “Et quand son petit ego risquerait de le conduire à faire quelque chose de regrettable.” Yeux plissés pour exprimer ton agacement, tu n’aimes pas être infantilisée. Pourtant, tu appliques scrupuleusement les conseils avisés de son paternel.
Raison de ton succès actuel.

Ainsi, tu le regardes s’éclipser vers son piano adoré, sans rien ajouter pour ta défense, le laissant passer à la mélodie suivante. “Elles poussent bien” tes fleurs du mal, s’épanouissent parmi la plèbe qui ne soupçonne rien de leurs obscures desseins. “La dernière semble très prometteuse, en provenance tout droit de SUCLA” et cela t’émoustille, te rend moins excédée, tu retrouves ton air vicieux car t'es plutôt fière de ta trouvaille, déterminée à dégoter des recrues dignes de ce nom.
“Tu m’imagines, moi, étudier à SUCLA ?” Petit gloussement mutin précède le grincement de ta chaise alors que tu te lèves. “Ça nuirait ma réputation.” Si la perspective de te mêler aux incultes t’amuse beaucoup, celle de perdre ta crédibilité te glace d’effroi. Tu ne veux pas être assimilée de trop près aux produits formatés par la firme. Ils sont contre nature quand ta mission de vie consiste à l'embrasser.
Et sur ces belles paroles, tu viens t’asseoir près de ton père, entremêles tes doigts aux siens afin de jouer une musique encore plus dramatique. “J'ai mis la main sur un nouvel objet mystique" grâce à ton lotus adoré, ayant un don pour dénicher des trésors pareils contre d'autres trésors symboliques “il permet de voyager à travers des miroirs." Considérant ta collection, il ne fait aucun doute que bientôt, tu (re)mettras la main sur un moyen de convoquer un démon et de semer un peu plus la zizanie.   

JUIN 2033 | SWEET HAUNTED HOME
@Jedediah Saint-Denis
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Jedediah Saint-Denis
Jedediah Saint-Denis
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Personnage
Nature : Metahumain - Primum Agmen
Âge : Pluri-centenaire
Alias : Papa Toussaint
Occupation : Grand Chef siégeant à la Grande Table de la Cour Sacrée. Il est le Chapelier. Mais ses fidèles Loas le connaissent comme l'avatar de Baron Samedi
Statut : Dévoué corps et âme.
Mutation :
Socle Commun de niveau III

Domaine : BARON SAMEDI

BRANCHE 01 : Roi du Peyi San Chapo - Baron Samedi est un Guédé qui aime le troque. Et au péyi sans chapo, l'or ne sert à rien. Il est devenu rentier en années de vie et deale avec ce capital pour sa survie et celle des autres.

NIVEAU 01 : Jeu de tarot de Baron Samedi : cartes traditionnelles & dettes de vie – En usant du tarot du Baron Samedi, le Sorcier peut troquer des années de vie. Il est en mesure de donner des années de longévité autant qu'il est en mesure d'en prendre créant ainsi des dettes de vie immuables. C'est ainsi en collectant des années auprès de ses fidèles qu'il réussi à vivre aussi vieux.
NIVEAU 02 :  Jeu de tarot de Baron Samedi : Atouts de servitude (& zombis ) – Le jeu de tarot de Baron est une babiole puissante en lien directement avec le monde des Morts. Par son biais, le sorcier est capable de réanimer les morts et d'en faire ses sbires.
NIVEAU 03 : Bourdon Maudit, Baron Samedi – Symbole de son contrôle sur les morts, le Bourdon Maudit est une cloche magique rouillée qui permet d'accentuer la magie des Guédés et de donner des pouvoirs de nécromancie à celui qui en est digne. Il augmente le nombre de zombis pouvant être contrôlés, change la nature de certains zombis et permet au Sorcier de revenir d'entre les morts.

NIVEAU 04 :   Plumes et Grelots, bibelots du chapeau de Baron Samedi – Les maudites breloques magiques du chapeau de Baron Samedi ne sont pas qu'un ornement au couvre chef du Roi du Peyi san Chapo. Ils renforcent encore les pouvoirs nécromantique et commandent aux morts. Le Houngan peut leur ordonner de répondre sur le champ et d'obéir.

BRANCHE 02 : Balance du Baron. Gran Chemin et Cimetière - Jedediah est un Houngan servant le Baron des deux bras. L'un pour maudire ( la gauche), l'autre pour bénir ( la droite ). Bénédictions et Malédictions fonctionnent selon un système d'échange sous l'égide des Lwas permettant d'aider ou de nuire à quelqu'un. Le Sorcier doit communier avec les Esprits et incanter ses malédictions ou bénédictions et piocher dans ses réserves d'années de vie.

NIVEAU 01 : Malédiction ou bénédiction légère d'une durée de quelques heures à quelques jours à peine, selon la demande et aux effets légers à moyens. Un peu de soleil dans une vie. Une petite bronchite. Un coup de bol au jeu à gratter. Des cailloux dans les bottes...
Le rituel est relativement court pour ce genre d'effet, quelques prières et des ingrédients communs sont parfois requis.
NIVEAU 02 : Malédiction ou bénédiction de moyenne à forte. La durée peut être variable et la gravité peut être sévère. Une série de malchance affolante. Un amour improbable. La découverte d'une tumeur. La fortune. Une douleur aussi terrible que soudaine.
Le rituel est relativement long, cette fois. Il doit se faire en présence directe de la personne, ou en contact avec des objets que la cible utilise souvent. Plus l'objet est intime ou personnel, et plus il est simple pour le sorcier d'obtenir ce qu'il veut.
NIVEAU 03 : Malédiction ou bénédiction forte. Des douleurs cuisantes et handicapantes, durables. La rencontre de l'âme sœur. Une chance insolente aux jeux. Une méchante gangrène. Les rîtes permettent de générer des malédictions très problématiques, durables, humiliante. Les bénédictions, elles, changent radicalement la vie de ceux qui ne profitent. Mais le coût n'est pas anodin.
Entraves :
Branche 01 :
Niveau 1 :
→ Consentement obligatoire pour contracter des dettes de vie.
→ Les années de longévité ne rendent pas invincible, mais prolonge l'existence normale d'une personne et a tendance à légèrement augmenter ses chances d'éviter des catastrophes.
→ Une dette de vie ne peut pas dépasser les 13 ans
Niveau 2:
→ Années de servitude entre 1 et 21 ans maximum
→ 6 Zombis sous contrôle à la fois.
→ Un Zombi a une intelligence très limitée. Ils ont la force d'un humain normal, sont un peu plus lent, mais ne ressentent ni faim, ni fatigue, ni peur, ni douleur. Ils ne peuvent pas être tués.
→ Faire manger des Sels Saints à un zombi brise le lien avec le Sorcier. Le Zombi cherchera alors à tuer son tourmenteur.
Niveau 3 :
→ 6 zombis de plus
→ Les Futés comptent comme 2 zombis dans le pool maximum
→ Une semaine entière avant de revenir à la vie.
Niveau 4
→ 6 zombis de plus
→ Les Forçats ne peuvent pas rester indéfiniment et retourneront à la terre le dimanche suivant leur invocation au plus tard. Ils répondent aux mêmes règles que les Zombis classiques.

Branche 02 :

Niveau 1 :
→ Malédictions ou bénédictions très légères. Quasi instantanées.
→ Petit coût en années de vie. Des ingrédients sont parfois nécéssaires.
Niveau 2 :
→ Malédictions et bénédictions moyennes. Temps de préparation requis. Incantation, psaumes etc.
→ Coût en années de vie un peu plus important. Des ingrédients sont nécéssaires. La présence de la cible ainsi que des objets personnels sont requis.
Niveau 3 :
→ Malédiction et bénédictions importantes. Les bénédictions ne font pas de miracle. Les malédictions ne peuvent pas directement tuer quelqu'un.
→ Coût en années de vie encore plus important. Rituels longs et épuisants. Ingrédients rares requis. L'élaboration de poupées et de sacs de sorts est souvent requis pour faire fonctionner cette magie.
Infos diverses : Trigger Warning sur patte. Secte, gang, nécromancie et tout le toutim.
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Message(#) Parental Advisory Empty03.08.24 22:36

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❖  ❖  ❖


Bien sûr que c'était prévisible. Mais le fait qu'elle le fasse remarquer ne suffit pas à couper le sermon de Papa Toussaint qui l'acheva dans son entièreté, afin de s'assurer que la leçon soit bien apprise. C'était important pour éduquer un monstre que de s'assurer qu'elle dispose des savoirs importants à faire d'elle une prédatrice redoutable et pas juste un monstre d'égo bêtement meurtrier et guidé par des ambitions dont les conséquences ne seraient jamais à la hauteur des risques pris. La tête froide. C'est tout ce qui importait.

Et alors que ses doigts courent et font sonner une ode funèbre dans la pièce, qu'il ponctuait de quelques escalades harmoniques pour essayer de rendre le tout plus pesant et dramatique encore, c'est au sujet des Fleurs du petit monstre qu'il la questionne, avec une réponse qui, immédiatement lui arrache un petit « ah » de satisfaction. Si elles poussent, c'est que le terreau est propice. Et que son petit poison les gère avec la manière. Sûrement en s'inspirant de ses parents. Qui d'autres de toute façon ?

« De la SUCLA ? Elle porte déjà une de ses horribles capes ? »

Qu'il demanda avec ce genre de petits regards exagérément moqueurs dont il avait le secret et une plissure dans le nez qui laissait deviner qu'il cherchait la bagarre... ou à la faire rire, selon. L'un et l'autre étaient souvent très liés, il faut dire. Ce qui appelle à la violence amuse toujours l'Epineuse.

« Mais non, je ne t'imagine pas y étudier. »

Parce que c'est un repère à dégénérés conformistes à la pointe de la propagande de Seraph Inc. Or, la seule propagande vérité qui doit être entendue est celle qu'on distille ici, dans les rues de Nueva Luisiana.

« Pas seulement à ta réputation. »

Il assène, avec un regard en coin, alors que la musique à quatre mains et beaucoup trop de doigts sonnent autour d'eux comme une cacophonie mortuaire. Pile le genre de Requiem qu'il aimerait entendre dans les cérémonies, à bien y réfléchir. Il faut qu'il prenne des notes. Ne manquait finalement pour achever ce moment agréable que les sifflets menaçants d'une Victoire au bord d'une crise de rage.

« Par chance, nous avons réussi à t'épargner toutes les horreurs des ces études misérables du public au profit d'un enseignement beaucoup plus rigoureux, pléthorique et utile. »

Entre le violon, l'anatomie pour mieux tuer. Après les maths, mis en pratique pour compter les gouttes de sang et les coups de couteau, un peu de latin pour ne pas écorcher les tournures des rites les plus noirs. Et en ça, Désirée avait toujours eu un véritable don. Jedediah n'était pas surpris qu'elle soit aussi douée avec les langues mortes, de toute manière.

« Un nouvel objet mystique ? »

Ses doigts tissaient de nouvelles harmonies plus lentes pour souligner son intérêt en musique.

« Tu l'as déjà essayé ? »

Parce qu'il serait affreusement déçu que ça ne fonctionne pas, à l'image de ce soi-disant Souffle de Dragon qu'ils avaient dégoté il y a quelques années et qui n'avait même pas été en mesure de déclencher une petite flammèche de rien du tout. Il se méfiait des objets maudits maintenant...

« Peut-être que si tu appelles Bloody Mary avant d'entrer dans le miroir tu pourrais véritablement la rencontrer ? Quoi que ça pourrait être une source de grave traumatisme... »

Il plissa les yeux, et jeta un regard vers la Divine Enfant.

« … Pour Mary, j'entends. »

Logique.

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La cape en référence aux super héros défilant constamment dans les rues comme un rappel de l'omnipotence séraphienne. Quelle désolation. Los Angeles n'est plus la cité rebelle où les anges (déchus) venus de tout horizon distillaient leur poison pour donner naissance à de nouveaux démons. Tombée aux mains des usurpateurs, elle peine à demeurer dangereusement mystique. Heureusement, demeure quelques résistants déterminés à conserver son côté vintage.
"A ton avis ?" Ton condescendant et moue espiègle, tu t'amuses de la question empoisonnée. "Il est comme nous..." potentiellement problématique, tombé dans le fanatisme et désireux de changer la face du monde  "trop discipliné pour sortir du moule" l'ironie recouvre ta bouche d'une fine pellicule qui s'étale comme du gloss pailleté mélangé avec un soupçon d'arsenic. Le genre de maquillage dont tu aimes te garnir pour avoir l'air mortellement tendance. Car tu suis, comme les garnements de ton âge, les mouvements de mode sans manquer d'apporter, chaque fois, ta touche personnelle.
C'est important de se fondre dans la masse.

"Presque toutes" les horreurs... fais-tu remarquer d'un sourire insolent qui évoque ta scolarisation dans le secondaire, à ta demande. Estimant crucial de pouvoir étudier les autres spécimens afin de mieux les comprendre et surtout mieux les corrompre. Peut-être aussi, il faut l'avouer, par esprit de contradiction envers tes parents.
Ah l'âge ingrat, l'âge indigne.
Tu es presque nostalgique de cette époque, des mises en scène dramatiques, des performances à cœur ouvert, des plaidoiries interminables et laborieuses. Heureusement, ta crise d'adolescence n'a pas dit son dernier mot. Se plait à revenir sur le devant de la scène. Perçoit une opportunité à cet instant précis. Et les doigts s'agitent plus vite sur l'instrument quand ton père ralentit la cadence. Préambule de ta réponse, tentative de pseudo émancipation. En effet, tu es tout à fait capable de faire du troc seule, nul besoin d'un chaperon.
"Je l'ai testé avant de l'acheter." Un doux mensonge réduit en détail insignifiant. Tu ne vas pas lui avouer ton erreur de débutante. Surtout qu'il fonctionne.

Tu as testé le miroir une fois l'excitation redescendue et la réalité revenue chahuter ta cervelle, craignant un échec monumental. "Il ne sert pas à ça" tu t'en fiches d'invoquer le fantôme d'une célèbre sorcière même si son surnom est sacrément classe. Votre maison est déjà hantée par les fantômes grâce à la célèbre sorcière y résidant.
Madame Laveau en personne.
Absente durant cette douce accalmie. Certainement attend-elle la tempête pour se manifester. Les deux arrivent. "Pourquoi tu ramènes toujours tout à toi ?" parce que de vous deux, c'est lui qui détient le plus gros ego et tu n'as pas envie de l'alimenter davantage après sa petite leçon parentale sur le thème de... roulement de tambours... l'ego. Tes mains arrêtent alors te trifouiller le piano. "Je vais nourrir mes serpents, eux au moins m'écoutent quand je parle" et tu te lèves quand au même moment, le couvercle du clavier se referme, à ça de retomber sur les phalanges de ton père. Tu devines ton complice invisible de retour, toujours motivé par la perspective de jouer des tours aux autres. Et de défendre ton honneur.
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Message(#) Parental Advisory Empty11.09.24 22:28

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Oh, it's such a perfect day, I'm glad I spent it with you. Oh, such a perfect day. You just keep me hanging on. You just keep me hanging on. You're going to reap just what you sow. You're going to reap just what you sow. You're going to reap just what you sow. You're going to reap just what you sow.
La double porte de l'entrée est ouverte dans un fracas d'orage. Elle pénètre la demeure Laveau avant d’être Toussaint ; toujours, princière, elle exige une irradiation totale à sa seule présence, à sa seule splendeur.
Tignasse ébouriffée en couronne de feu, la madone crève l’espace. Les semelles de ses bottines tapent frénétiquement sur le dallage de marbre, ajoute du drame à la mélodie de cimetière dispersée par les touches du piano. Elle sourit. S’arrête au milieu du couloir et lève une main, fait taire leur merveilleux rouquin de domestique qui n’a pas eu le temps de lui ouvrir. Peau chocolat qu’elle observe avec un amour sans limites.
Les crocs se dévoilent, le serpent prêt à mordre.
Qu’en est-il ?
Question à laquelle il doit avoir la réponse. Qu’importent les précisions et visées et réclamations. Elle exige. Ici. Maintenant. Lève un doigt, ne veut finalement pas l’entendre, à bien y réfléchir.
Victoire dresse le nez vers le plafond, le dévie sur la droite et cherche presque aussitôt à sa gauche. Personne absolument personne absurdement personne. Pas un spectre pour susurrer à ses tympans percés des secrets, pas un condamné pour gémir ses tourments.
Un silence de tombeau entrecoupé, violemment, par les voix des êtres aimés ; et leurs confidences auxquelles elle n’est pas conviée. Le sacrilège creuse sa poitrine, distille une douleur brusque et exquise à ses tripes.
Marche reprise, cheminement jusqu’aux bruits.
La diablesse débouche au séjour dans un vacarme de portes qu'on ouvre et qu'on claque. Fantomatiques présences ébouillantées par sa colère poudrée de frustration. C’est qu’il est inconcevable qu’elle ne soit pas le cercueil-recueil des plus honteuses et fourbes manigances.
Tes serpents ?!
Coup de tonnerre dans la baraque.
Un bibelot fabuleusement laid voltige et traverse Louisette qui sitôt se met à hurler hurler hurler très fort ; et les fleurs sèches dans leurs vases mortuaires frissonnent. Saturnin pirouette dans les airs et Basil appelle à l’aide, la vieille Louisette gémit recluse dans un coin de la gigantesque pièce et Fanta, oh Fanta, expire ses petits gargouillis nerveux en se dandinant sur place. Près de la fenêtre un instant et la seconde suivante planqué à son flanc. Il coule ses doigts désincarnés aux siens. Victoire resserre sa poigne telle une mère aimante et maniaque sur la main boudinée. Ou pour les infidèles, sur le vide.
Elle embarque le géant empoté et sans âge à sa suite.
Tu préfères donc la compagnie d’êtres aveugles et sourds à ton très vieux père.
Elle insiste sur le très, marque une pause sur le vieux, glisse avec ennui sur le père.
Nulle question. L’affirmation taillade l’espace, tranche net dans l’acte de rébellion de sa progéniture qu’elle admire. Une pointe de colère soufflée comme une bougie.
Soupire un sourire.
Le sourire creuse ses joues, soulève ses pommettes.
Elle grandit tellement vite…
Lance une œillade d’incendie à Jedediah toujours assis sur la petite banquette du piano.
Pourquoi la laisse-t-il grandir.
Son regard tombe à ses doigts encore entiers puis au brillant du couvercle fermé.
Encore ! tonne Maman Brigitte.
D’emblée, Basil s’élance, s’assoit sur le piano, soulève à nouveau le couvercle et le reclaque avec une violence inouïe. Marque le mécontentement de sa reine.
Elle grandit tellement vite !
Rugissement. Le reproche adressé à son cher ami, son cher amant, son cher Amour.
Ses iris jaunes cavalent et mangent les contours du piano et de Basil vautré dessus, enflamment ensuite les reliefs de sa fille redressée.
Ose déguerpir et nous mangerons du fricot au dîner.
Ne précise pas l’ingrédient principal de ce plat qu’elle affectionne tant. Ses origines louisianaises se rappelant à ses affects. La mélancolie la traverse.
Il faut racheter du piment…
Jamais assez de piment. Du piment, il en manque tout le temps.
Que font-ils avec ce satané piment ?
Le sourire n’est plus. Sourcils froncés. Victoire secoue sa tignasse et s’avance, retire sa veste de cuir qu’elle balance négligemment sur le fauteuil à des mètres. Se détourne des vivants pour causer aux morts.
Va m’attendre là-bas, tu veux ?
Le sourire tendre à nouveau et la poigne qui libère le gros bonhomme triste.
Fanta part s’assoir sur le divan et Victoire retourne à ses précieuses victimes. Il lui suffit de quelques enjambés pour rejoindre Jedediah et frôler comme une tempête Désirée.
Son fessier tape non sur l’assise laissée vacante par l’Enfant mais les cuisses de son mari. Ses bras s’enroulent à ses épaules et ses lèvres rejoignent les siennes, sa langue assaille sa langue et la valse endiablée débute. Un mélange de moiteur et de petits miaulements farouches qui dure et qui dure.
Le rose sous le cuivré de ses joues apparu, Victoire revient à la silhouette qui n’a pas bougé d’un iota de sa monstrueuse enfant.
J’ai entendu des rumeurs.
Un silence. Victoire se tortille sur les genoux de Jedediah, s’installe plus confortablement et reprend.
D’atroces rumeurs.
Ménage son suspense.
Un génocide raté et des blessés à l’arbalète. Que dois-je comprendre, Désirée ?
Une pause. Sa voix rocailleuse émerge des enfers de sa trachée.
Et regarde-moi quand je te parle !
Qu’elle bouge, et il faudra absolument trouver du piment.
Pour le fricot de serpents.
Combien de fois ai-je dit et répété que toute arme utilisée doit être scrupuleusement préparée ?
Ses pupilles quittent le dos de Désirée pour trouer le profil de Jedediah.
Combien de fois mon Amour ?!
Le fixe, le jauge, le juge. Une erreur, et deux doigts sautent.
Sans abandonner son profil, elle ajoute : L’aconit, Désirée. Est-ce si compliqué à retenir ? L’aconit doit enduire le tranchant.
Expire bruyamment son agacement par la bouche. Vide ses poumons. Les regonfle dans un lent et guttural sifflement.
Laisser des blessés est d’une vulgarité sans égal. Tu…
Baisse le visage, ses boucles miellées dégringolent devant ses traits.
Victoire s’étale, languide et désespérée, sur l’épaule de son mari. Ses bras resserrés à l’étouffer.
… tu me couvres de honte.
Et commence la respiration en saccades, le fléau du moment. La menace d'une avalanche de larmes, qu'elle fantasme devenir perles de sang.

@Jedediah Saint-Denis  @Désirée Laveau

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Mutation :
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Domaine : BARON SAMEDI

BRANCHE 01 : Roi du Peyi San Chapo - Baron Samedi est un Guédé qui aime le troque. Et au péyi sans chapo, l'or ne sert à rien. Il est devenu rentier en années de vie et deale avec ce capital pour sa survie et celle des autres.

NIVEAU 01 : Jeu de tarot de Baron Samedi : cartes traditionnelles & dettes de vie – En usant du tarot du Baron Samedi, le Sorcier peut troquer des années de vie. Il est en mesure de donner des années de longévité autant qu'il est en mesure d'en prendre créant ainsi des dettes de vie immuables. C'est ainsi en collectant des années auprès de ses fidèles qu'il réussi à vivre aussi vieux.
NIVEAU 02 :  Jeu de tarot de Baron Samedi : Atouts de servitude (& zombis ) – Le jeu de tarot de Baron est une babiole puissante en lien directement avec le monde des Morts. Par son biais, le sorcier est capable de réanimer les morts et d'en faire ses sbires.
NIVEAU 03 : Bourdon Maudit, Baron Samedi – Symbole de son contrôle sur les morts, le Bourdon Maudit est une cloche magique rouillée qui permet d'accentuer la magie des Guédés et de donner des pouvoirs de nécromancie à celui qui en est digne. Il augmente le nombre de zombis pouvant être contrôlés, change la nature de certains zombis et permet au Sorcier de revenir d'entre les morts.

NIVEAU 04 :   Plumes et Grelots, bibelots du chapeau de Baron Samedi – Les maudites breloques magiques du chapeau de Baron Samedi ne sont pas qu'un ornement au couvre chef du Roi du Peyi san Chapo. Ils renforcent encore les pouvoirs nécromantique et commandent aux morts. Le Houngan peut leur ordonner de répondre sur le champ et d'obéir.

BRANCHE 02 : Balance du Baron. Gran Chemin et Cimetière - Jedediah est un Houngan servant le Baron des deux bras. L'un pour maudire ( la gauche), l'autre pour bénir ( la droite ). Bénédictions et Malédictions fonctionnent selon un système d'échange sous l'égide des Lwas permettant d'aider ou de nuire à quelqu'un. Le Sorcier doit communier avec les Esprits et incanter ses malédictions ou bénédictions et piocher dans ses réserves d'années de vie.

NIVEAU 01 : Malédiction ou bénédiction légère d'une durée de quelques heures à quelques jours à peine, selon la demande et aux effets légers à moyens. Un peu de soleil dans une vie. Une petite bronchite. Un coup de bol au jeu à gratter. Des cailloux dans les bottes...
Le rituel est relativement court pour ce genre d'effet, quelques prières et des ingrédients communs sont parfois requis.
NIVEAU 02 : Malédiction ou bénédiction de moyenne à forte. La durée peut être variable et la gravité peut être sévère. Une série de malchance affolante. Un amour improbable. La découverte d'une tumeur. La fortune. Une douleur aussi terrible que soudaine.
Le rituel est relativement long, cette fois. Il doit se faire en présence directe de la personne, ou en contact avec des objets que la cible utilise souvent. Plus l'objet est intime ou personnel, et plus il est simple pour le sorcier d'obtenir ce qu'il veut.
NIVEAU 03 : Malédiction ou bénédiction forte. Des douleurs cuisantes et handicapantes, durables. La rencontre de l'âme sœur. Une chance insolente aux jeux. Une méchante gangrène. Les rîtes permettent de générer des malédictions très problématiques, durables, humiliante. Les bénédictions, elles, changent radicalement la vie de ceux qui ne profitent. Mais le coût n'est pas anodin.
Entraves :
Branche 01 :
Niveau 1 :
→ Consentement obligatoire pour contracter des dettes de vie.
→ Les années de longévité ne rendent pas invincible, mais prolonge l'existence normale d'une personne et a tendance à légèrement augmenter ses chances d'éviter des catastrophes.
→ Une dette de vie ne peut pas dépasser les 13 ans
Niveau 2:
→ Années de servitude entre 1 et 21 ans maximum
→ 6 Zombis sous contrôle à la fois.
→ Un Zombi a une intelligence très limitée. Ils ont la force d'un humain normal, sont un peu plus lent, mais ne ressentent ni faim, ni fatigue, ni peur, ni douleur. Ils ne peuvent pas être tués.
→ Faire manger des Sels Saints à un zombi brise le lien avec le Sorcier. Le Zombi cherchera alors à tuer son tourmenteur.
Niveau 3 :
→ 6 zombis de plus
→ Les Futés comptent comme 2 zombis dans le pool maximum
→ Une semaine entière avant de revenir à la vie.
Niveau 4
→ 6 zombis de plus
→ Les Forçats ne peuvent pas rester indéfiniment et retourneront à la terre le dimanche suivant leur invocation au plus tard. Ils répondent aux mêmes règles que les Zombis classiques.

Branche 02 :

Niveau 1 :
→ Malédictions ou bénédictions très légères. Quasi instantanées.
→ Petit coût en années de vie. Des ingrédients sont parfois nécéssaires.
Niveau 2 :
→ Malédictions et bénédictions moyennes. Temps de préparation requis. Incantation, psaumes etc.
→ Coût en années de vie un peu plus important. Des ingrédients sont nécéssaires. La présence de la cible ainsi que des objets personnels sont requis.
Niveau 3 :
→ Malédiction et bénédictions importantes. Les bénédictions ne font pas de miracle. Les malédictions ne peuvent pas directement tuer quelqu'un.
→ Coût en années de vie encore plus important. Rituels longs et épuisants. Ingrédients rares requis. L'élaboration de poupées et de sacs de sorts est souvent requis pour faire fonctionner cette magie.
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Message(#) Parental Advisory Empty16.09.24 22:32

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❖  ❖  ❖


Les portes s’ouvrent à la volée avec la rudesse d’une intervention du FBI lors d’une arrestation en bonne et due forme de bon matin, et Papa Toussaint se fend déjà d’un petit sourire satisfait. Parce qu’il sait que ce ne sont pas les flics qui viennent le cueillir et lui passer les menottes mais sa chère et tendre qui elle, peut les lui passer quand elle veut.
L’atmosphère change immédiatement, l’air devient électrique, même les esprits semblent particulièrement méfiants et sur les nerfs. Victoire est probablement de très mauvaise humeur et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il adore ça, Jedediah.
Sciemment, pour se laisser la découverte du cadeau empoisonné, il ne lance aucun regard vers elle et se contente de garder son regard sur les talons d’une Désirée qui n’avait visiblement pas bien choisi son moment pour s’éclipser. Dix secondes plus tôt, et elle serait en haut avec ses rampant à sang froid. Mais la voilà prise dans les vents et la grêle d’un bel orage d’été.

« Ses Serpents oui. »

Il insiste et opine du chef, se régale du timbre qui contient comme toujours cette tempête mal contenue qui le saisit toujours autant. Et l'idée du fricot au reptile ne le laissait pas indifférent. C'est que ça a un fort goût de poulet. Si seulement ils n'étaient pas en manque de piments...
La suite aurait pu le vexer, comme tous ses hommes qui n’acceptent pas de vieillir. Mais ici, le fait qu’il soit  très vieux sonne plutôt comme un compliment à ses oreilles. Il faut dire qu’il avait tendance à n’entendre que ce qu’il voulait.

« Laisse-lui le temps d’apprendre que les choses se bonifient avec le temps et que je suis un millésime grandiose. Tout le monde n’a pas ton bon goût, ma Muse. »

Nonchalant dans un premier temps, mielleux pour la conclusion, il attendit que ce sale petit cloporte fantomatique fasse claquer une fois encore le piano avant de poser le coude sur le couvercle et d’écraser sa tempe dans sa main en avisant les deux Laveau tour à tour.
Un vague reproche sur le fait que Désirée grandissait trop vite rebondit simplement sur le léger sourire qu’il affiche pour marquer l’évidence, et sur la désinvolture de son haussement d’épaule.

Elle grandit trop vite, c’est un fait. Mais lui aime voir les plantes pousser et force est de constater que leur jeune pousse a bien bourgeonné et qu’elle est à présent une jolie et jeune fleur pleine d’épines et de poison. Ils n’avaient que des raisons d’être fiers d’elle non ?

Reste qu’effectivement, les racines tendent parfois à prendre des directions problématiques. La demande - menace - de Victoire à la Divine Enfant laisse d’ailleurs deviner la leçon qui suivra. Elle n’a pas besoin de dire les choses qu’il devine déjà à quoi ressembleront les instants suivants. Cette histoire de meurtre et d’arbalète. Surtout l’arbalète.

Pour l’heure, il accueille la Reine des Morts sur son auguste cuisse, ravi qu’il est d’être son perchoir, et de se laisser aller à un baiser à ça de dépasser les bornes de l’indécence. Trop d’yeux fantomatiques et vipérins sur eux pour que les choses aillent plus loin. La réalité le rattrape, sa main évite de justesse un geste un peu trop audacieux, et il doit réajuster la droiteur de son chapeau qui a manqué de tomber dans la manoeuvre. Le souffle presque court, et l’oeil plus brillant, il offre à Désirée un sourire particulièrement mesquin, comme s’il la défiait d’oser formuler son dégoût habituel devant ce genre de scène. Avec sa mère de si mauvaise humeur et la vie de ses petits serpents en jeu ? Ce serait particulièrement dangereux de s’y risquer.

« Des rumeurs, tu dis ? »

Qu’il avait répondu, pour lui donner la réplique avec un théâtre exagéré, voué plus à l’encourager à l’agacement qu’autre chose. C’est qu’il aimait les montagnes russes de ses émotions les plus infâmes. Les colères de Victoire sont toujours un plaisir à contempler. C’est le froncement de son nez, à bien y réfléchir, qui lui plaisait le plus dans ces moments là. Ou la sévérité de son regard ? Ou les blessures qu’elle pouvait laisser son sillage. Un peu des trois à la fois, sans doute.

« Combien de fois ai-je dit et répété que toute arme utilisée doit être scrupuleusement préparée ? Et qu’il est impératif de toujours demander la permission à son propriétaire avant utilisation. » Cru-t-il bon d’ajouter pour souligner ce qu’il considérait comme essentiel dans cette sordide histoire. « Combien de fois mon Amour ?! Beaucoup de fois. »  

L’exagération de la Reine l’amène à prendre un air sombre, et à tapoter lentement son dos dans un geste qui se voulait rassurant.

« Tu vois ce que ça fait à ta mère… quand tu voles mon arbalète ? »  

Oui. Il aimait entendre ce qu’il voulait entendre. Toujours.

« Ceci dit, il y a du positif dans cette histoire. » Commence-t-il, sans avoir la moindre idée de ce qu’il allait bien pouvoir trouver comme revirement moins terrible les échecs des meurtres. Il tenait pourtant à éviter la crise de larme. Ce qu’il préférait dans l’orage, c’était les éclairs, la foudre, la rage des cieux, les vents terribles et pourquoi pas la grêle qui griffe, qui cogne et qui claque, mais les grandes eaux non. S’il pouvait éviter les larmes, ce serait donc formidable.

« N’est-ce pas, Petite Vipère ? »

Toujours compter sur sa fille adorée pour trouver des solutions à sa place. En voilà une prodigieuse idée !


@Désirée Laveau et @Victoire Laveau
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Message(#) Parental Advisory Empty17.09.24 17:23


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I should be celebrated with a round of applause from a circle of haters. I hear you loud and clear. I know you mad but since you here, you could be fake and still cheer on the low.

Petite crise prête à germer comme la mauvaise graine se répand dans la terre et favorise l’arrivée de mauvaises herbes pour ravager l’Eden entier. N’est-il pas fier de ta performance ? Assurément. Mais bientôt, la concurrence arrive, balaie tes efforts. Dès lors que ta mère débarque, le reste du monde s’évapore, écrasé par son aura surplombant celle de l'assemblée réunie. Ne laissant personne indifférent. Et vous ne faîtes pas exception à la règle. Seulement vous savez apprécier toutes les nuances de cette dernière. Surtout son penchant cannibale. Tu ne dis rien, docile enfant. Ou presque.
Observant la scène, la protagoniste, sans remuer le moindre muscle de ton corps. Un sourire manque d’éclore quand tu devines la présence de Saturnin parmi les autres fantômes du coin. Mais sourire maintenant ruinerait l’attitude que tu te donnes. Alors tu serres les mâchoires afin de garder une moue fâchée. Ce n’est pas réellement compliqué quand les ordres pleuvent avec autant de férocité et les menaces surviennent à chaque respiration de la furieuse divinité. Oserait-elle sincèrement s’en prendre à tes serpents ? Peut-être.
Si son autorité s’effrite à ton encontre. Si tu dépasses les bornes. Si tu salis l’honneur de cette maison, t’égares vers la voie de la rédemption. Et encore, un tel acte de barbarie marquerait le début d’une ère glaciale entre vous. Personne ici n’aime sentir ses orteils geler. Surtout pas toi. Tu préfères la tiédeur du danger. La canicule du conflit. La saison estivale définitivement ta préférée.
Le regard se détourne, la gerbe remonte de les voir roucouler ainsi. Tu suis la silhouette de ton frère, n’ayant pas besoin de le voir pour le sentir se mouvoir. Te suffit de porter attention à l’environnement, déceler les changements induits par ses mouvements.

“Des rumeurs hein ?” Enfin tu daignes ouvrir la bouche et la tête pivote à nouveau dans leur direction. Tu laisses ta mère reprendre sa réprimande. C’est bien une réprimande ? Oui. Accentuée par ton père qui profite de l’occasion afin de ramener au devant sa fichue arbalète. Atténuée par ton père qui craint subitement ta réaction lorsque le dernier couplet résonne. Vas-tu chouiner tel une enfant ? Non. Même si tu es terriblement déçue. Constatant avec désarroi qu’ils te prennent vraiment pour une débutante au bal de promo.
Bras croisés, pommettes rosées, la colère serpente tes traits, annonce les teintes de ton discours. Tu t’adresses à Maman Brigitte d’abord. Question de hiérarchie. “Les rumeurs mentionnent ce que je souhaite qu’elles mentionnent.” Ne rien laisser au hasard, leçon appliquée en ton âme et conscience. Tes fêtes demeurent des trompe-l’oeil. Elles te permettent en grande partie de dissimuler tes véritables activités cependant tu es surprise que tes parents se fassent avoir. Certainement sont-ils dépassés par ton évolution extraordinaire. C’est dur de gérer un garnement pareil.
Tu te tournes finalement vers Barron Samedi. Le beta de la meute. Plus doux à ton contact. “Si tu avais un peu plus foi en moi” le doux son du reproche menace à nouveau son horizon que tu ne cesses de noircir au gré de tes humeurs “tu aurais noté que je suis en première page du journal, pas derrière la section sport.” Où les nécrologies de la semaine et les faits divers non résolus sont répertoriés. Tu as effectivement donné une rave sensationnelle dans le sud, utilisé l’arbalète anglaise de ton père sans son autorisation, mis le feu à quelques idiots venus s’amuser et laisser bon nombre de blessés comme le redoute ta mère.

Sans oublier le cadavre déposé à l’est. En provenance de l'ouest où tu as liquidé un gros connard en compagnie d'une belle pousse. Avant de revenir au quartier, l'air de rien. Dans cet ordre ou un autre. Tout cela expliquant l'ampleur de tes cernes. “J’ai recruté une nouvelle fleur hier soir et je voulais vous faire la surprise mais votre détermination à la gâcher est désolante.” Non les rôles ne sont pas inversés. Non tu ne grondes pas tes propres parents. Non tu n'hausses pas le ton. Tu exprimes seulement la profondeur de ta peine.
Et maintenant, oui maintenant précisément, tes magnifiques iris obscures deviennent humides. Car tu te dois, pour ton grand final, de verser quelques larmes.
La fatigue, le chagrin, la tension. Voilà trois bonnes raisons. “Ce qu’il y a de positif dans cette histoire” tu vas évidemment reprocher à ton père, la semaine prochaine de ne pas avoir pris ta défense et accepté de lui pardonner en échange d’une faveur ou d’un cadeau comme toute morveuse qui se respecte “c'est que ma carrière décolle.” Même si la triste disparition de Karl Martov (une certaine personnalité très connue en sous-marin du showbiz) demeure un mystère et ton implication méconnue et que l'article le concernant consacre plus de lignes à son existence immonde qu'à ta scène de crime satanique. Laquelle aurait retenu l’attention du roi de la cour sucrée si ce foutu rédacteur avait eu la décence de la partager.
Tu t'apprêtes à assener un coup ultime au couple divin lorsque Louisette débarque et se met à foutre le bordel. D'habitude, ses venues sont pour toi une source d'inspiration. Toute cette passion, cette colère, un vrai plaisir mais là, tu es agacée qu'elle vienne ruiner tes jérémiades "Saturnin !" Tu siffles et il accourt, fidèle valeureux dévoué frère ectoplasmique, prêt à chasser les autres entités selon tes désirs.
JUIN 2033 | SWEET HAUNTED HOME
@Jedediah Saint-Denis @Victoire Laveau
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Message(#) Parental Advisory Empty17.09.24 19:15

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Oh, it's such a perfect day, I'm glad I spent it with you. Oh, such a perfect day. You just keep me hanging on. You just keep me hanging on. You're going to reap just what you sow. You're going to reap just what you sow. You're going to reap just what you sow. You're going to reap just what you sow.
–  Tu vois ce que ça fait à ta mère… quand tu voles mon arbalète ?
Minois redressé. Ses larmes qui ne sont définitivement pas de sang glissent jusqu’à sa lippe. Un coup de langue en récupère la saveur. La déception peint d’emblée les ridules, les contracte et torsade. Un véritable chef-d'œuvre d’art dramatique.
L’arbalète remise au-devant de la scène quand elle exige les poisons. Les foutus poisons, l’expérience, la mesure dans la démesure, les connaissances ; et son plein contrôle et sa pleine domination et sa pleine tragédie ; un tourbillon de non-sens submergeant le salon.
Lèvres s’entrouvrent, gorge se délie. Poumons se gonflent. Voix prête à émergée pour répliquer quand la parole est coupée, chevauchée, anéantie par une nouvelle salve de défiance : Ceci dit, il y a du positif dans cette histoire. N’est-ce pas, Petite Vipère ?
Le mari et père soulève le tapis, fait voltiger la poussière et les problèmes avec. Les laissent s’étaler aux pieds d’une Désirée frondeuse.
Les mirettes croisent les deux braises de l’Adoré et dérapent sur les contours de l’enfant prodige.
La réponse. Victoire l’attend, la réclame.
Sournoiserie étirant les babines, dévoilant un croc. Le silence tombe et ricoche sur les murs. Terrorise les spectres et secoue les hantises. Plus un bruit. Ou seulement sa respiration saccadée due au drame, qu’elle ne délaisse à aucune seconde. Saccade rythmée par la compression brutale de ses côtés. Une douleur languide.
Un soupir.
Son visage se coince sur l’épaule de Jedediah et son opulente tignasse dégringole de partout. Ses doigts glissent dans sa barbe et caressent. S’égarent à l’os de sa mandibule, meurtrissent subitement ses joues lorsque sa poigne s’y referme telles les mâchoires d’un alligator. Victoire l’oblige à la regarder, tirant sur son faciès. Aussitôt, ses billes amoureuses lui lèchent les traits, et repartent en direction de Désirée qui s’explique - une hérésie. Désirée qui parlemente, détaille, réinstaure une réalité dont elle ne tire aucune satisfaction. Car la sienne a été établie, ouverte et suturée. Elle n’en changera plus, elle ne peut pas. Ce qui a été dit ne s’efface pas.
– Les rumeurs mentionnent ce que je souhaite qu’elles mentionnent.
Qu’importe.
Qu’importe, puisqu’elle le décide.
La main relâche le visage de l’Amant pour balayer dans l’atmosphère quelques incantations moribondes.
La honte continue de me faire saigner le cœur.
Cœur qu’elle n’a sans doute pas tout à fait au bon endroit, ni dans le bon sens. Un cœur gonflé de bienveillance, un cœur enrobé de goudron ; un cœur prêt à s’enflammer et exploser à la moindre étincelle. Étincelle qui s’en vient lorsque les explications virent aux reproches et se vautrent dans les jérémiades.
Un geyser de mauvaise foi dans le ventre. Les griffes de la main toujours en apesanteur redessinent nonchalamment les contours de leur merveilleuse engeance.
– Si tu avais un peu plus foi en moi tu aurais noté que je suis en première page du journal, pas derrière la section sport, réplique la petite furie.
Ne moleste pas ton pauvre papa avec ce genre de détails, gronde Victoire.
Des détails qui ne le sont pas tant mais doivent le demeurer, car jamais ô grand jamais Maman Brigitte ne permettrait qu’on remette en doute le jugement de son plus turpide tourment.
Les pleurnicheries continuent avec un certain talent. Des tremolos dans le timbre et des petites rivières sinuant sur la bouille. Une éducation réussie, les compétences requises en l'instant presque maîtrisées.
– J’ai recruté une nouvelle fleur hier soir et je voulais vous faire la surprise mais votre détermination à la gâcher est désolante.
Notre détermination…
Le tonnerre grogne dans le lointain. Les spectres se lèvent et font les cent pas et osent des œillades de traviole sur Désirée qui demeure ce qu’elle est : un désordre. La fierté pique et taillade. Victoire qui voudrait se redresser et frapper comme l’éclair sur l’étroite silhouette aux tonalités funèbres. L’envelopper de ses bras et la comprimer si fort contre son sein qu’on pourrait entendre à des mètres les articulations grincer et les muscles geindre.
– Ce qu’il y a de positif dans cette histoire c'est que ma carrière décolle.
Et Louisette suppute qu’il est temps d’enrayer ce charabia et d’y rajouter tout au plus, passion et panache. Vomissure hurlante, la fantomatique mémé tourbillonne dans la pièce et crachote ses notes stridulantes jusqu’au plafond. Un capharnaüm pulvérisant les tympans et hérissant les poils.  
Saturnin est appelé à l’aide à la façon qu'on aurait de tirer un coup de feu - ou un carreau d’arbalète. Flèche qui n’est évidemment pas empoisonnée puisque personne non jamais personne ne l’écoute ni ne lui obéit et aussitôt Victoire se lève. Cobra dressé sur ses anneaux.
Ne mêle pas Saturnin à toute cette histoire ! Tout ce qui arrive est de ta faute.
Car Louisette est délicieusement stressée, au bord de la crise de nerfs ectoplasmiques et Fanta s’est réfugié dans l’angle nord, entre le divan et la bibliothèque, les mains sur les oreilles. Recroquevillé, grésillant ; le géant se balance d’avant en arrière et cogne son front luisant contre le mur couleur myrtille écrasée.
Tu mets Loulou dans tous ces états. Regarde !
Main retournée indique l’endroit où Louisette se cramponne. Le lustre tangue dangereusement. Personne ne voit rien quand tout le monde le devrait.
J’espère au moins que ta fleur porte le nom de celle que tu as oubliée… car tout est là, Désirée. Le manque de considération pour ce que je tente de te transmettre.
Victoire ondule vers l’Enfant, doigt tout aussi dangereux qu’un crochet luisant de venin.
Tu n’as pas besoin d’apparaître dans le journal tant qu’on susurre ton nom d'emprunt en frémissant.
Maman Brigitte pivote.
Masse mouvante, le cyclone change de direction.
Ai-je tort mon Agonie ? Ai-je… tort ?
Absolument pas. Paume déposée à la façon d’un oiseau mort sur la poitrine, elle les sent, tous les frissons, toutes les convulsions et l’indicible vacillement qui sitôt l’engloutit. Il suffit qu’elle pense à lui, Jedediah sous le chapeau de Baron Samedi. Du premier jour jusqu’à aujourd’hui, l’éternel sursaut de l’âme. Elle défaille.
La surexposition rend le moindre crime affreusement vulgaire.

@Jedediah Saint-Denis  @Désirée Laveau

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