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| We're a dynasty | ft Cornelia | |
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| (#) 24.06.24 19:52 | |
| - We're a dynasty -
We're gonna stand on top with our hands in the sky. Gonna raise our cup to the stadium lights. We celebrate with the city tonight. Hear the hometown cheer, it's the ultimate high. Les hauts parleurs disposés un peu partout crache ta playlist confectionnée en amont, des tubes vieux comme le monde aux chansons plus récentes passant à la radio. Parce que tes fêtes sont des véritables aventures, tout doit provoquer des sensations mémorables. De l'alcool brûlant la trachée à la coque sniffée sous des néons artificiels sans oublier les pulsations du cœur au gré de la musique diffusée. Immersion totale garantie. Et te voilà, au milieu de la foule en délire, la moitié défoncée, l'autre déchaînée. Pas de boost distribué à ta soirée, évitant de faire marcher la concurrence. Tu t'en remets plutôt aux merveilles de la cour sucrée, production du saint Doc en personne. Partenaire commercial idéal. Il ne te pose aucun problème et te fournit autant que nécessaire. Au grand plaisir de ta clientèle, nouvelle comme ancienne. Ainsi, l'ambiance bat son plein quand ta cible arrive à l'entrepôt. Cornelia Weiss, petite blonde angélique à la bouille photogénique, entourée de sa clique. Incarnation parfaite de la génération cool de l'Amérique. A un ou deux détails. En creusant sous la surface, tu as découvert une image un peu plus écorchée, authentique, trash de l'actrice. C'est cette version qui t'intéresse. Justifie sa présence ce soir. Tes contacts pour te dégoter des trésors pareils, tes dévots pour les ramener dans tes filets. Il ne te reste plus qu'à planter tes griffes dessus. Signal transmis à tes comparses d''un geste de la tête, s'occupant de distraire l'escorte recouverte de paillettes. Te laissant en tête à tête avec ta proie, échouée au comptoir. "Alors blondie, t'es venue voir comment on s'embrase ici ?" Regard fiévreux, rictus malicieux. L'indécence habille ton visage tandis que tu scrutes le sien. Un verre à la main, un autre tendu vers elle. L'invitation ne fait aucun doute. Tu la sens réceptive aux énergies qui vous entourent. Désireuse de prendre part à la frénésie suave saturant l'air. Et tu surfes sur la vague, diabolique tentatrice. "Dis-moi, à quel point t'as envie de t'enflammer ?" La bouche caresse les contours de son âme. Au creux de ton antre, Cornelia n'est plus Weiss. Cornelia est simplement vivante, humaine, souveraine de sa propre réalité. Celle que tu confectionnes en temps réel afin de lui montrer une nouvelle voie. Une échappatoire à sa prison dorée. Aidée par l'ivresse et la drogue dévorant les inhibitions. Des artifices t'aidant à mieux mener ta mission. En effet, tu trouves que les gens ont tendance à s'ouvrir et se confier plus facilement quand ils sont sous emprise d'une substance. Et une fois que la serrure de leur esprit saute, tu peux aisément vagabonder à l'intérieur. Planter tes idées. Partager tes visions. Semer le doute au sein des pensées. Souffler le chaud sur leur existence frigide, catégorisée par la société, validée par la norme. Un grand n'importe quoi dont tu les libères. Certains n'en profitent malheureusement qu'une nuit, voués à s'éteindre avec les sacrifices. D'autres, au potentiel exacerbé, verront se lever l'aube de leur destinée. La vraie. La seule. Une philosophie de vie intemporelle. JUIN 2033 | District Sud @Cornelia Weiss
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| | | membre d'or # je suis la boss, c'est tout Personnage Nature : humaine
Âge : 25 ans, ça fait long quand on s'marre moyen
Occupation : Actrice dans ta série préf'
Statut : Libre d'aimer et peut être même de s'attacher, mais en attendant, partage volontiers ses fluides en soirée
Zone libre : Fille d'un acteur et d'un dragon d'une styliste, soeur banale d'une super-super, peu de place pour exister, beaucoup de temps pour tenter d'oublier, à grand renfort d'alcool et de substances récréatives, les tragédies qui lui traversent le coeur et l'esprit. Difficile de briller quand sa principale concurrente est un véritable soleil ambulant. --sooo unfair-- //// Corabimée toute réparée, à force de claquer des assiettes, d'attendre un jour meilleur, ç'avait fini en note pour trop tard, genre vraiment trop trop tard.
Don't cry 'cause there's a / Pill for everything, take this one / Wash it down and you'll be fine
°°chaos- chaos everywhere°°
"Attends j'crois que les soeurs Weiss tentent de communiquer - Ah nan c'était juste l'orage". -- Well ! nice try.-- *commande d'la vaisselle, des mouchoirs et des boules Quies*
Tu te lèves un matin t'apprends que ta soeur a un frère --- ya des jours où tu voudrais rester couchée // clinophile, yes please // E.H. :“Parfois c’est libérateur de ne pas oublier son personnage” Rétines accrochent celle de son interlocuteur, se raccroche à lui tandis que dans un souffle s’échappe : C.W. : “Vital même je dirais.”
“Mais parfois je me dis qu’il n’y a pas de personnage dans tout cela, c’est nous, seulement une peau différente pour avoir le courage de l’incarner” Venom fev 2032 - True, sooo true -
And then it appeared from nowhere... Pain and Sorrow // BRINGS CHAOS AND FAITH -- Joyeux Anniversaire au Protecteur de l'Humanité qu'avait pas trop su la protéger well... * Samedi ? Nope j'ai brunch le samedi* -- "T'sais Chaaaarles, les anges dans le sable c'est la base." | course : rhum charrette, tabasco et nappe en coton | and let it be
Infos diverses :
Date d'inscription : 16/06/2024
Messages : 557
Dollars : 28566
Faceclaim : Kiernan Shipka
Crédits : Abyssal - vava et gif / Love - gif
Inventaire du personnage : HILDRED
HILDRED ONTHEBEACH.exe
HILDRED HEROIQUE
Thèmes abordés : détresse émotionnelle, idées sombres, addictions multiples, peur du rejet et de l'abandon, relation familiale dysfonctionnelle, jalousie dévorante
Thèmes refusés : Aucun
| (#) 27.06.24 19:52 | |
| - We’re a dinasty - Est-ce la zik ou les problèmes Les problèmes ou bien la musique? Ça t'prend les tripes, ça t'prend la tête Et puis tu pries pour qu'ça s'arrête Mais c'est ton corps, c'est pas le ciel Alors tu t'bouches plus les oreilles Et là tu cries encore plus fort Mais ça persiste Alors on chante Elle fait des miracles, la musique qui pulse, quand elle fait vibrer les corps au son de ses basses, quand elle échaude chaque parcelle de peau, chaque centimètre des muscles de ceux qui se laissent emporter par sa vague. Quand Cora danse, elle oublie tout, tout de ses ennuis, tout de ses angoisses, elle se laisse porter, dériver, puis échouer sur des plages chaque fois inédites mais toujours pleines des petits plaisirs aux grandes conséquences qui accentuent l'oubli. Dans la foule des presque anonymes, Cora, yeux fermés, se laisse porter. L’appartement de papa/maman semble si loin, si abstrait, comme s’il n’avait jamais existé, et avec lui, il a emporté cette gifle glaçante que lui avait laissée en cadeau Emilia plus tôt dans l’après -midi. Le sujet de discorde était toujours le même, cette lueur de mépris que Cora percevait systématiquement dans le regard maternel, des interdits, des mises en garde. “RIEN A FOUTRE DE TON PUTAIN D’AVIS !!” avait hurlé la gamine en rage dépassant les bornes des limites. Les soins terminés, l’infirmière congédiée, mais toujours ce couvre feu absurde comme si elle n’était qu’une gamine incapable de prendre soin d’elle. Tel une lionne en cage, piégée dans cet appartement, Cora n’en peut plus des journées interminables à attendre… Attendre quoi d’ailleurs ? Que la tempête s'apaise ? Que les foules déchaînées arrêtent de réclamer la tête de la fille Weiss ? Mais bordel, elle n’était pas Marie-Antoinette ! Que les photographes se déchainent, elle n’en avait que faire, le bad buzz avait toujours payé et payerait toujours, ainsi allait la vie des petites célébrités s’accrochant à chaque miette de leur renommée. Nerveusement, elle pianote sur l’écran de son tel, celui qu’elle a réussi à récupérer au fond d’un tiroir… Non mais t’as quel âge au juste Cora pour être punie comme une enfant ? Privée de sortie, privée de tel… L’âge de faire encore des conneries plus grosses que toi, faut croire... Mais c’est pas ta faute, pas vrai… Tu l’as dit à Asya que t’étais faible, tu lui as dit que t’allais essayer de te soigner, bon ok, t’avais peut-être croisé les doigts dans ton dos à ce moment-là, peut-être; pas impossible, certainement que oui.Sauf que ça, c’était avant… Avant que l’ennui te gagne, avant que t’ais fait le tour de tous les scripts en ta possession, terminés toutes tes séries en cours, écumé les fins fonds de la plateforme de streaming à la con. Tu te mâchouilles les ongles, engoncée dans le canapé familial, parce que ton esprit tourne en boucle depuis que les anti douleurs ont disparu de tes prescriptions. Ton corps est empoisonné, ton esprit aussi. Et maintenant, maintenant tes ongles sont trop courts et toi, tu rumines. On est jeudi, le jour des soirées étudiantes. Ouai t’es plus vraiment étudiante, mais c’est toujours ta vibe. C’est sûr qu’Emna et la bande seront de sortie et certainement que dans le lot, y’aura Ronny. La réponse ne met pas longtemps à arriver, heure de départ convenue. Dans la chambre des parents, elle pique de la thune et son jeu de clef… Faut croire que rester enfermée à tourner en boucle sur la même idée de liberté permet de mettre en œuvre des stratégies assez efficaces. Peut-être qu’un employé ou deux allaient perdre son taff dans l’opération, mais… Finalement est ce que ce n’était pas leur rendre service que de leur permettre de quitter la tyrannie d’Emilia ? La petite bande de 4 nanas et 1 mec entre dans ce repaire du Southside dans lequel elle foutait les pieds pour la première fois. Et Cora se transforme en Alice au Pays des merveilles. Avec ses grands yeux et sa bouille enfantine, Cora n’en peut plus de la dinguerie du lieu, l’ambiance survoltée l’avale d’entrée de jeu, le plaisir est immédiat et il se lit jusqu’à la joie qui pétille dans son regard. Alors elle commence à danser, au milieu de la foule, au plus près des enceintes qui crachent du son à n’en plus pouvoir, faut que ça la fracasse, que ça l’absorbe toute entière, qu’elle se perde dans l’euphorie, même si à cet instant, elle espère encore que cette sensation suffira juste à combler le manque, elle n’est pas vraiment dupe au fond. Ca s’impose vite, parce que plus elle danse, plus elle a chaud et plus elle a chaud, plus Cora a soif. Maintenant que son corps vibre tout entier, elle a envie que ce soit son esprit qui se laisse aller. Et ça… Ca c’est autre chose. Elle repère le bar d’un regard, fait signe à Emna de venir avec elle, le geste universel pour signifier qu’elle veut s’en jeter un petit, commencer à se chauffer pour s’immerger un peu plus dans la déferlante. Comme deux âmes en peine, elles se faufilent au milieu des corps, remontent le courant jusqu’au comptoir, main dans la main. C’est blindé ! Le monde a soif, les barmaids s’activent, ça part sur un premier shot, l’entrée en matière, le début des festivités : à elles et à leur jeunesse dorée qui s’en cogne de tout, à elles et leur soif de vivre qui les abîme et les rattrape à la moindre occasion ! Claque le verre, disparaît l’ambre de son contenu dans leurs bouches parées de rouge. Et déjà, la langue sur le palais qui claque en redemande un second, parce qu’un shot tout seul, c’est d’un ennui mortel. Emna lui murmure à l’oreille qu’elle revient, Cora fait “oui-oui” de la tête, leurs mains se lâchent. Bienvenue Alice au Pays des merveilles. "Alors blondie, t'es venue voir comment on s'embrase ici ?"La voix suave autant que la présence près d’elle attire son attention instant’. Est ce que cette nana et son air malicieux s’adressent à elle ? Petite Cora déjà émoustillée par le deuxième shot de téquila qui a rejoint le premier, se tourne jusqu’à lui faire face. Elle penche la tête légèrement sur le côté, moue affriolante au bord des lèvres carmins, elle rajuste d’une main la bretelle de sa robe qui a glissé le long de son épaule. Cette main tendue qui n’appelle qu’elle, la tentation incarnée à laquelle Cora ne saurait résister. D’un pas, elle comble la distance entre elles, parce que la musique tape, parce que les gens crient, rient et chantent, parce que c’est un bon prétexte vous ne trouvez pas ? “Alors c’est ça… Le Southside…” Lache t’elle à son oreille en englobant d’un regard les corps qui dansent. Pas la peine de nier qu’elle n’est pas dans son habitat naturel, la gamine pleine de thune…Pourtant pas de dédain dans ses paroles, ni dans le ton de sa voix, que la distance comblée permet de ne pas avoir à hausser. Elle a même l’air presque impressionnée la gamine huppée. “C’est pas mal en effet…” qu’elle avoue avec un petit sourire qui scande haut et fort j’en veux plus ! Toujours plus !. "Dis-moi, à quel point t'as envie de t'enflammer ?"Cora lorgne sur la main tendue, l’alcool commence à ramper sous sa peau, un petit coton tout doux s’installe dans son cerveau. Mais prends sa main bordel… Murmure une petite voix dans sa caboche, la petite blonde se mord la lèvre, tente de checker si elle voit l’ombre d’un ami à elle dans la foule, mais tout est dense, tout est brouillon et puis, elle a grave envie de succomber à l’incandescence de ses prunelles. Sa main glisse comme une caresse dans celle de cette intrigante inconnue, tandis que ses iris pleines d’envie accrochent les siennes. “Tu m'emmènes où petit lapin blanc ? Dans ton terrier j'espère...”Laissent couler ses lèvres pleines d'envie d'un monde dont elle ne peut imaginer encore à quel point il s'avèrera dangereux. Couleur dialogue : #3333CC @Désirée Laveau |
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| (#) 28.06.24 23:43 | |
| - We're a dynasty -
We're gonna stand on top with our hands in the sky. Gonna raise our cup to the stadium lights. We celebrate with the city tonight. Hear the hometown cheer, it's the ultimate high. La gourmandise vanillée approche, dans sa robe exquise captivant les regards, excitant les vices. Cornelia n'est pas un petit ange ici bas. Succube ensorcelante, elle impose une nouvelle gravité. Les effluves de sa naïveté mélangés aux arômes de sa débauche forment un parfum dont tu ne parviens à te défaire. Voilà l'heure du dîner. La distance disparaît d'un mouvement. Seul un fond de musique demeure entre vous, des notes chaudes tel l'éclat de son sourire, l'intensité de ta morsure. Prête à refermer ta mâchoire sur ta proie, déchiqueter les bases d'une éducation ne servant pas tes intérêts. La princesse du nord cède à la tentation du sud. La nuit de folie commence alors. Tu descends ton shot d'une gorgée avant de l'entraîner au milieu de la foule frénétique qui semble uniquement gouverner par le chaos. En réalité, derrière l'anarchie singulière se cache une organisation familière. Des loas dissimulés parmi les lambdas, parfaitement fondus au décor. Un geste et ils se mettent en action. Chorégraphie rodée au fil des années. C'est donc en toute confiance que tu laisses tes fidèles s'assurer du bon déroulement de la fête. Ayant le droit mais surtout le devoir de liquider les individus et imprévus indésirables. Tes doigts enroulés à ceux de blondie, tu l'entraînes vers l'une des attractions inédites de la soirée, le tir à l'arbalète. Pas n'importe quelle arbalète. Une des armes favorites de ton père. Du genre à ne pas l'utiliser. Un concept qui te dépasse. Remarquera-t-il sa disparition ? Probablement. Cependant, comme tu en feras bon usage, le blâme sera de courte durée. "Tu vas voir, c'est drôle..." de tirer sur des gens. Ton rictus pour l'attester. Ton regard pour le surligner. Frimousse adorable travestissant la notion même de candeur. "Je fais la première avec toi." Te voilà, à placer soigneusement l'arsenal entre ses mains, disposer ses phalanges, pivoter ses hanches. Un contact quasi permanent à la surface de sa peau. "Vise à côté de son pied." Poitrine collée au creux de son dos, ton coeur résonne au rythme de ses propres palpitations. Tes bras le long des siens telle une marionnettiste prenant soin de sa poupée, tu l'aides à préparer son tir. "Prends une profonde inspiration." Ton souffle chaud s'écrase près de sa joue d'abord, au creux de son tympan ensuite, dispersant ton poison à l'orée de son visage. "Et maintenant relâche." En face de vous, à plus de 3 mètres, la très dévouée recrue, déterminée à ne pas bouger d'un centimètre. La flèche part et vient se planter à quelques centimètres de sa cheville déclenchant les applaudissements des spectateurs avides de sensations. "Bravo blondie ! Tu fais la suivante seule !" Ta silhouette se décale et ton portrait, à nouveau, se veut rassurant "T'inquiète pas si tu rates, il sent rien de toute façon." Mensonge ou vérité ? Cela n'a pas d'importance. Tes iris enflamment l'attestent, attendent qu'elle se laisse corrompre, l'incitent au pire sous le meilleur déguisement possible. JUIN 2033 | District Sud @Cornelia Weiss
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Tu te lèves un matin t'apprends que ta soeur a un frère --- ya des jours où tu voudrais rester couchée // clinophile, yes please // E.H. :“Parfois c’est libérateur de ne pas oublier son personnage” Rétines accrochent celle de son interlocuteur, se raccroche à lui tandis que dans un souffle s’échappe : C.W. : “Vital même je dirais.”
“Mais parfois je me dis qu’il n’y a pas de personnage dans tout cela, c’est nous, seulement une peau différente pour avoir le courage de l’incarner” Venom fev 2032 - True, sooo true -
And then it appeared from nowhere... Pain and Sorrow // BRINGS CHAOS AND FAITH -- Joyeux Anniversaire au Protecteur de l'Humanité qu'avait pas trop su la protéger well... * Samedi ? Nope j'ai brunch le samedi* -- "T'sais Chaaaarles, les anges dans le sable c'est la base." | course : rhum charrette, tabasco et nappe en coton | and let it be
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| (#) 03.07.24 0:22 | |
| - We’re a dinasty - Est-ce la zik ou les problèmes Les problèmes ou bien la musique? Ça t'prend les tripes, ça t'prend la tête Et puis tu pries pour qu'ça s'arrête Mais c'est ton corps, c'est pas le ciel Alors tu t'bouches plus les oreilles Et là tu cries encore plus fort Mais ça persiste Alors on chante Elle a le parfum du scandale, un parfum que Cora pourrait reconnaître n’importe où, sous ses airs de petit bonbon sucré, l’inconnue porte le feu de tout le Southside. Et ça, impossible d’y résister. Y a peut être une voix en elle qui hurle au loup, mais si la gamine du Nord l’écoutait vraiment, elle n’aurait jamais foutu les pieds dans ce quartier. Les sirènes ont beau sonner au diapason de la maison qui brûle, Cora s’en fout, Cora danse dans les flammes, Cora se rit du danger et ce sont les hyènes qui viendront sans doute la bouffer. Quand elle lui prend la main, caresse affriolante déposée contre son propre camp, la fille Weiss ne parvient plus à détacher son regard du sien, captivée et captive. C’est comme si le monde entier se mettait en sourdine et comme si, tout à la fois, il n’avait jamais été aussi présent. Dans sa poitrine tape les basses qui se propagent dans la foule, à ses oreilles parviennent les cris et les rires, les paroles chantées à tue-tête, la musique qui remplit tout l’espace en elle. Elles échangent quelques mots avec une proximité calculée et la délicieuse créature lui promet monts et merveilles d’un regard. Cora s’accroche à cette idée, Cora est une gamine qui n’a qu’une hâte, s’amuser et oublier son long mois de convalescence, les soupirs agacés de sa mère, les regards peinés de son père, les raclements de gorge de l’infirmière et cette longue discussion avec Asya, portant tout un lot de promesses, tout un lot de prise de conscience, soufflées aussi vite que la bougie sur un gâteau d’anniversaire. Ensemble, elles traversent la foule, comme si le monde entier s’inclinait devant elles, c’est peut être parce que Cora est dans son sillage, c’est peut être parce que le mouvement naturel du corps de cette inconnue serpente avec la grâce d’un félin au milieu de la foule, mais bordel que c’est beau. "Tu vas voir, c'est drôle..."Son regard embrumé avise la foule amassée qui semble former une arène, un cercle de parole ou un truc du genre, elle n’en sait rien, elle est un peu à la ramasse. Tout ce qu’elle sait, Cora l’embrumée, c’est que sa nouvelle camarade de jeu lui promet que ce sera drôle. La gamine regarde autour d’elle, comme si un spectacle allait avoir lieu, où sont les clowns et les funambules aurait elle pu demander avant que ne soit déposé dans ses mains fines l’arme de jet. Elle se laisse faire, guidée par les mains expertes et la présence tout contre elle. Cora la poupée qui tire sur les gens, mais avec un large sourire enjoué et les yeux qui pétillent de malice. Ça ferait sans doute un super produit dérivé, un jour… Le premier tir touche son but sous les vivats de la foule en délire, c’est l’alcool qui lui murmure des trucs, l’alcool qui amplifie l’engouement. L’arbalète est lourde entre ses mains à présent qu’ elle n’est plus là, tout contre son corps, pour la guider dans ses gestes, pour l’inspirer par ses paroles, son souffle chaud dans sa nuque dont le simple souvenir lui fout encore les poils. Pourquoi elle est partie, la belle inconnue ? Une moue boudeuse s’affiche sur ses traits enfantins… C’est moins drôle quand elle n'est pas là, c’est moins drôle quand la magie de sa présence n'opère plus. “Mais je vais jamais y arriver toute seule, moi…” Qu’elle implore, avant que la mine encourageante de son interlocutrice la cueille et que ses paroles viennent la rassurer. Docilement, elle relève l’arme, tente de viser. Elle voit, la cible sereinement installée devant elle et le premier carreau fiché comme si de rien n’était. Sur son épaule, la bretelle mal ajustée de sa robe tombe à nouveau, ça la gêne ce tout petit bout de tissus, elle maugrée, va pour tendre l’arme à un gars près d’elle, se ravise, pressée par l’impérieuse envie d’exaucer les directives du petit lapin blanc fichtrement bien équipé. L’arbalète remonte entre ses bras, tournée vers la cible bien docile, elle aussi. Mais la petite blonde ne sait pas où tirer. Brusquement, elle se retourne, pointant l’arme dans la direction de la foule, le visage lui fixé vers son interlocutrice, elle menace en toute décontraction les badauds agglutinés. Ca fait des “oooh”, ça fait des “aaaah”. “Je tire où du coup ? Au même endr…” Son doigt ripe sur la gâchette et elle sent le dispositif entre ses mains vibrer, ça la surprend et son geste fait dévier le carreau qui vient de ficher dans la cuisse de la cible. Impossible de dire si cette dernière à crier ou si la foule des danseurs en transe s’est exprimée soudainement d'une même voix. Cora ne voit que la flèche qui dépasse du membre frémissant, l’arme qu’elle tient toujours entre les mains et qui lui paraît de plus en plus lourde, puis le visage candide aux prunelles sulfureuses de son initiatrice. Ça la prend d’un vertige, qui lui trouble la vue et lui donne la nausée. Une montée d’adrénaline qui tente de repousser les affres des deux malheureux shooters qu’elle a ingurgité, son coeur s’emballe, parce que la réalité dépasse la fiction et que ses sirènes intérieures lui vrillent les tympans. L’autre pisse le sang, ou il doit pisser le sang, elle en sait rien, elle n’a pas osé déposer un second regard sur sa victime. Victime. Le mot lui arrache un frisson bien moins sympathique que celui provoqué par la sulfureuse comparse. Cora a chaud soudain, très chaud. Le monde l’oppresse. Elle confie l’arme à un gars juste à côté d’elle, elle a besoin d’air, maintenant. Sa course dans la foule n’a plus rien de fluide, petit animal traqué, elle se heurte à des corps, trébuche sur des danseurs qui râlent et la repoussent, l'adrénaline dans ses veines fait palpiter ses tempes, elle a l’impression de ne plus savoir respirer, de ne plus savoir se repérer. Soudain, elle se heurte à un mur en béton, là, la foule est moins dense, enfin. Péniblement, les bras appuyés sur le mur et le front posé dessus, Cora tente de reprendre son souffle, de reprendre ses esprits. Ses mains tremblent encore du poids de l’arme et de la vibration du tir. “Merde…C’était quoi ça ?” laisse t’elle échapper un peu pour elle même, dans un souffle encore tout affolé, ses grands yeux effrayés fixant ses doigts agités. Ca se bouscule dans sa jolie tête blonde, mais à aucun moment, elle ne songe à partir. Le Pays Merveilleux vient de gober Alice toute entière. @Désirée Laveau |
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| (#) 06.07.24 16:24 | |
| - We're a dynasty -
We're gonna stand on top with our hands in the sky. Gonna raise our cup to the stadium lights. We celebrate with the city tonight. Hear the hometown cheer, it's the ultimate high. La blanche colombe hésite à sauter de la branche, plonger dans l'obscurité du territoire s'étendant à perte de vue. Il existe un monde derrière les frontières du sien. Un monde incroyable, dense et fou. Tu souhaites le lui montrer. Et quand son corps finit par prendre le dessus sur son esprit, acceptant finalement de faire le grand saut, tu dégustes ta victoire. Immense sourire prend possession de tes lèvres. Voilà la promesse d'une soirée merveilleuse. Cornelia ne s'est pas dégonflée au dernier moment. Cornelia est en train d'accepter sa nouvelle incarnation. Prodigieux spectacle, mis sur pause l'instant d'après. Victime touchée, blessure causée, proie devenue prédatrice en fuite. Certainement que les informations sont arrivées au cerveau. Mais peut-elle sincèrement nier avoir pris son pied ? Absolument pas. Tu l'as senti, son énergie raffole de ses moments de pure frénésie. Alors tu lui octroies une minute de répit avant de remonter sa piste. Ce n'est pas difficile de trouver quelqu'un au milieu d'une foule complètement dingue quand la moitié des gens surveillent tes arrières et tes cibles. Ainsi, les indications de ton équipe te permettent de rapidement arriver à hauteur de blondie. "Ce que tu ressens dans tes tripes, c'est le punch de la liberté !" Envie de gerber, reprendre une gorgée, cracher du feu, avaler le flux de l'univers, danser à en perdre le rythme, planter des flèches au sein de carcasses fraîches ? Ah rien que d'y penser, tu jubiles d'avance. "Et tu ne dois jamais oublier ce sentiment !" La main effleure le bras, exécute un contact pour la ramener vers toi. Ne pas laisser le moindre doute parasiter ta tentative. "Allez viens, on va trinquer !" La menotte se resserre autour du poignet tandis que la bouche s'agrandit. L'ange noir déploie ses ailes, avalant la candeur maculée. Et les deux gamines s'envolent, direction le comptoir où des shots brûlants l'oesophage accompagnent la nuit sauvage. Entre deux incendies, tu empoisonnes un peu plus la belle égarée de ta langue nuisible. "Mes amis m'appellent Nola." Ils t'appellent aussi Aconit, plante toxique contaminant les autres aux alentours. Cependant, cette confidence attendra un rapprochement plus appropriée. Chaque chose en son temps. Chaque étape a son importance. "Je suis sure que les tiens t'appellent Cora mais tu seras ma Nelia pour ce soir." L'avantage de sa célébrité : ne pas avoir à feindre l'ignorance. Oui tu la connais. Oui tu la vois. Tu la vois au-delà des artifices de sa popularité. Au-delà des bijoux de sa parure. Au-delà des paillettes de ses paupières, de ses lippes, de ses cheveux. Au-delà du masque porté en public. "Dis-moi ce que tu veux faire, Nelia ?" Maintenant que le goût de l'interdit, de l'excès, de la folie, du danger, du peut-être, du pourquoi pas, imbibe son être. Qu'est-ce qu'elle désire, au fond de son coeur ivre de vie ? JUIN 2033 | District Sud @Cornelia Weiss
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| | | membre d'or # je suis la boss, c'est tout Personnage Nature : humaine
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"Attends j'crois que les soeurs Weiss tentent de communiquer - Ah nan c'était juste l'orage". -- Well ! nice try.-- *commande d'la vaisselle, des mouchoirs et des boules Quies*
Tu te lèves un matin t'apprends que ta soeur a un frère --- ya des jours où tu voudrais rester couchée // clinophile, yes please // E.H. :“Parfois c’est libérateur de ne pas oublier son personnage” Rétines accrochent celle de son interlocuteur, se raccroche à lui tandis que dans un souffle s’échappe : C.W. : “Vital même je dirais.”
“Mais parfois je me dis qu’il n’y a pas de personnage dans tout cela, c’est nous, seulement une peau différente pour avoir le courage de l’incarner” Venom fev 2032 - True, sooo true -
And then it appeared from nowhere... Pain and Sorrow // BRINGS CHAOS AND FAITH -- Joyeux Anniversaire au Protecteur de l'Humanité qu'avait pas trop su la protéger well... * Samedi ? Nope j'ai brunch le samedi* -- "T'sais Chaaaarles, les anges dans le sable c'est la base." | course : rhum charrette, tabasco et nappe en coton | and let it be
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Inventaire du personnage : HILDRED
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Thèmes abordés : détresse émotionnelle, idées sombres, addictions multiples, peur du rejet et de l'abandon, relation familiale dysfonctionnelle, jalousie dévorante
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| (#) 13.07.24 12:04 | |
| - We’re a dinasty - Est-ce la zik ou les problèmes Les problèmes ou bien la musique? Ça t'prend les tripes, ça t'prend la tête Et puis tu pries pour qu'ça s'arrête Mais c'est ton corps, c'est pas le ciel Alors tu t'bouches plus les oreilles Et là tu cries encore plus fort Mais ça persiste Alors on chante Cora est en transe, plongée dans un bad trip comme rarement, comme jamais, vu qu’elle n'a rien consommé, que tout est réel, bien réel… La drogue c’est mal Cora, faut que t’arrêtes de te gaver de pilules, ça pourrait mal se terminer… En vrai, c’est juste sa vie qui est déglinguée. Ca aurait pu presque la faire sourire cette ironie, a minima laisser l'empreinte d’un rictus sur ses lèvres délicates qui en cet instant s’entrouvraient dans une quête frénétique d’oxygène. Appuyée contre son mur en béton, Cora ne parvenait plus à respirer, elle revoit en boucle des bribes d’images de ce qu’il vient de se passer, arbalète, visage de la belle inconnue et cette plaie qui saigne abondamment… Je viens de tirer sur quelqu’un… PUTAIN ! JE VIENS DE TIRER SUR QUELQU’UN… Elle respire vite, elle respire fort, son champ de vision part en étoiles noires et rétrécie, la nausée monte en elle, la salive plein la bouche, elle se dit qu’elle doit être en train de crever, qu’elle a dû consommer un truc dans son verre sans s’en rendre compte, que cette merde est puissante… Non, que c’est elle-même qui est puissante ! Ca fait monter une sorte d’euphorie dingo en elle, un éclat de rire dément, une vague de soulagement d’avoir quitté les lieux et d’être encore en vie, d’étranges larmes lui sont montées aux yeux. Ses membres eux, se sont mis à trembler sous le coup de l’adrénaline. "Ce que tu ressens dans tes tripes, c'est le punch de la liberté !" Le punch de la liberté ? Cora n’avait pas esquissé un geste, ne lui avait pas adressé un regard, le visage toujours tourné vers le sol qui tanguait, sa voix seule lui avait permis de la reconnaitre, il faut croire que la somme des fous furieux qui braillent, les enceintes qui crachent leur son dans un bordel tonitruant n’auraient pas su la détourner du chant de cette sirène. Sa respiration redescend, ses poumons sont en feu, le punch de la liberté hein ? Non, non c’est certain, elle ne l’oubliera pas… La main sur son bras l’avait fait frissonner et finalement, tourner le visage dans sa direction, plongeant ses prunelles pleines de larmes dans les siennes. Auréolée des néons qui brillaient derrière elle, l’inconnue lui avait fait l’effet d’un ange, pas de ceux qui viennent déposer un bisous le front de toutes les bonnes personnes sur cette Terre, mais d’un être céleste, terrible, puissant, venu délivrer une vérité universelle et pourtant bien gardée, pas un truc doux pour deux sous. Le punch de la liberté, c’est son annonciation à elle, un truc mystique, un truc implacable, un brasier qui s’allume dans ses tripes toujours en quête frénétique de vivre, d’exister, de ressentir… Baptisée dans les larmes, la sueur et le sang versé, ouai, ça lui fait un truc du genre à Cora, l’impression de toucher du doigt une autre réalité vertigineuse. Péniblement, parce que ça semble à la fois lui demander un effort sur-humain et à la fois être d’une facilité déconcertante, elle se redresse, quitte l’appuie de béton et laisse éclore un sourire entre horreur et soulagement. L’horreur de l’épreuve passée, des images qui flashent encore devant ses yeux, le soulagement d’être arrivée de l’autre coté. A t’elle ne serait ce que la moindre conscience de ce qu’elle vient de traverser ? Elle ne se pose pas la question, l’expérience quasi mystique s’est imposée, elle la reçoit les bras grands ouverts quand bien même cela devrait la consumer toute entière au passage. L’invitation avait fait naître un léger hochement de tête positif, elle s’était laissée attraper par le poignet et entraîner dans le sillage de la créature, rejoignant sans effort aucun le comptoir. C’était étrange parce que la petite blonde n’avait en cet instant pas besoin de s’alcooliser, pas besoin de venir réchauffer ses entrailles, ou embrumer son esprit dans des vapeurs ambrées. C’était déjà ce qu’elle lui faisait, elle, avec son aura mystique, et Cora n'était plus qu'un petit papillon attiré par une lueur dans l’obscurité. “Bordel mais t’es quoi toi ?” Murmuré sans vraiment attendre de réponse, sans vraiment croire que l’autre était autre chose qu’une jolie petite humaine, ça lui échappe juste parce qu’elle a percuté de nouveau la lueur dans son regard sombre, le miel de ses lèvres acides… Cora est en vrac, Cora est joyeusement chamboulée, elle a l’impression d’avoir été jetée du haut d’une falaise et d’en avoir été remontée à la force du poignet. Machinalement, elle s’était emparée du premier shooter, avait fait tinter leur deux verres avant d’en précipiter son contenu au fond de sa gorge en feu. L’alcool lui fera moins d’effet ce soir que cette nouvelle drogue qu’elle vient de consommer, ce flux d’adrénaline distillé dans ses veines. Nola… C’est beau, c’est tendre, ça se déguste du bout des lèvres, ça se murmure à foison, ça percute en écho dans sa petite tête et remplit tout l’espace disponible. Et à peine avait-elle confié cette information, que la belle Nola en délivrait une seconde. Nelia, le vocable prenait ses aises entre ses lèvres vermeilles, remplissait son coeur d’une chaleur nouvelle, comme un nom de baptême apposé sur son front. Expérience mystique je vous dis. Et immédiatement, elle se demande pour elle-même, qui peut bien être Nelia ? Nelia n’est pas actrice, Nelia n’est pas une enfant mal-aimée en manque de reconnaissance, non, ça sonne comme une évidence, Nelia c’est la part d’elle capable de faire des ravages, l’alter ego sombre, le petit diable sur son épaule, celui qui aime abimer la candeur de petite Cora. Et que veut faire Nelia ? Elle voudrait sauter du toit de ce hangar, embrasser Nola à pleine bouche, foutre le feu à l’appartement familial, danser nue au milieu de la foule, rejouer au jeu de l’arbalète, déclencher une bagarre entre deux gars et voir le chaos s’installer… Oh oui, le chaos ça lui parle bien !"Dis-moi ce que tu veux faire, Nelia ?"“On pourrait inviter le chaos à la fête ? Oh, dis oui, s’il te plait Nola…” Et pour une fois, la supplique n’était pas passée par des grands yeux innocents et un air candide sur sa petite bouille, mais par une œillade langoureuse et une caresse du bout des doigts sur le dos de la main de son interlocutrice. @Désirée Laveau |
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| (#) 18.07.24 14:04 | |
| - We're a dynasty -
We're gonna stand on top with our hands in the sky. Gonna raise our cup to the stadium lights. We celebrate with the city tonight. Hear the hometown cheer, it's the ultimate high. Nelia et Nola, c'est le début d'une histoire épique, tu peux le sentir dans tes tripes. Elles ronronnent à chaque nouvelle gorgée, en redemandent, habituées à une consommation ardente. Et pour parfaire ce moment de pur plaisir, tu ne bois pas ton poison seule. La belle blonde t'accompagne sur ta lancée. Ainsi vous descendez une bonne dizaine de shots ensemble. De quoi chasser les pensées ingrates et laisser les plus alléchantes remonter à la surface. S'installer confortablement. Prendre la place qui leur revient de droit. Puis tout naturellement, ta comparse cède à l'appel du danger. Parle avec son cœur. Sans filtre ni artifice. "On pourrait inviter le chaos à la fête ?" Tes dents se dévoilent, tes pupilles s'enflamment. Joie se répand à chaque recoin du visage, illuminé par l'esquisse de sa demande. Rien de mieux qu'un tir à l'arbalète, une éclaboussure de sang et une foule en délire pour donner envie de cramer les contours de son univers restreint. C'est ce que tu prévois de faire. Après cette nuit, la vie de Cornelia Weiss n'aura plus la même saveur. Car tu vas la droguer comme jamais. Le regard scrute la main caressant ta peau, attisant ta faim. Elle apprend vite la petite. Elle apprend comment parler à ta facette sombre. "Tes désirs sont des ordres." Le clin d’œil accompagne le sourire et tu attrapes ses doigts, tires dessus l'instant suivant afin de l'amener à toi. Ton souffle chaud s'écrase contre sa bouche sucrée que tu goûtes d'un mouvement. Tes lippes dégustent la texture des siennes. Un baiser suave où la langue ne tarde pas à s'inviter, où la température ne cesse de grimper. Et quand tu estimes vos auras entremêlées suffisamment flamboyantes, tu mets fin à la dégustation sans rompre totalement le contact. Ton bras passe au dessous de sa nuque, fait pivoter sa silhouette. "Tu vois les deux gars là-bas qui essaient de choper ?" Ils sont un peu pitoyables à se dandiner près des corps des unes et des autres en quête d'attention. "Si on leur concoctait une petite blague ?" Tu n'en dis guère plus, te contentes d'attraper le poignet de Nelia et l'entraîner à même la piste de danse. Vous vous approchez du duo, immédiatement réceptifs et tu te penches vers le plus pathétique des deux, amusée par ce petit jeu. "Ma copine te trouve chaud comme la braise." Malgré le volume de la musique, ta voix parvient à l'atteindre, bouillir le sang de ses veines. "Moi je pense que tu peux l'être davantage." Remarque aguichante, attitude sensuelle. Tout est une invitation. Tout est une illusion. Les doigts viennent s'aventurer dans la chevelure, les yeux viennent s'égarer vers ta binôme, occupée à distraire son binôme. Puis pendant que tu danses langoureusement et sembles prendre ton pied, tu sors de ta poche un briquet. Un rapide coup d’œil vers Nelia avant de mettre le feu à la touffasse et lui lancer l'ustensile. Chaos elle voulait, chaos elle aura. JUIN 2033 | District Sud @Cornelia Weiss
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| | | membre d'or # je suis la boss, c'est tout Personnage Nature : humaine
Âge : 25 ans, ça fait long quand on s'marre moyen
Occupation : Actrice dans ta série préf'
Statut : Libre d'aimer et peut être même de s'attacher, mais en attendant, partage volontiers ses fluides en soirée
Zone libre : Fille d'un acteur et d'un dragon d'une styliste, soeur banale d'une super-super, peu de place pour exister, beaucoup de temps pour tenter d'oublier, à grand renfort d'alcool et de substances récréatives, les tragédies qui lui traversent le coeur et l'esprit. Difficile de briller quand sa principale concurrente est un véritable soleil ambulant. --sooo unfair-- //// Corabimée toute réparée, à force de claquer des assiettes, d'attendre un jour meilleur, ç'avait fini en note pour trop tard, genre vraiment trop trop tard.
Don't cry 'cause there's a / Pill for everything, take this one / Wash it down and you'll be fine
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Tu te lèves un matin t'apprends que ta soeur a un frère --- ya des jours où tu voudrais rester couchée // clinophile, yes please // E.H. :“Parfois c’est libérateur de ne pas oublier son personnage” Rétines accrochent celle de son interlocuteur, se raccroche à lui tandis que dans un souffle s’échappe : C.W. : “Vital même je dirais.”
“Mais parfois je me dis qu’il n’y a pas de personnage dans tout cela, c’est nous, seulement une peau différente pour avoir le courage de l’incarner” Venom fev 2032 - True, sooo true -
And then it appeared from nowhere... Pain and Sorrow // BRINGS CHAOS AND FAITH -- Joyeux Anniversaire au Protecteur de l'Humanité qu'avait pas trop su la protéger well... * Samedi ? Nope j'ai brunch le samedi* -- "T'sais Chaaaarles, les anges dans le sable c'est la base." | course : rhum charrette, tabasco et nappe en coton | and let it be
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| (#) 03.08.24 19:43 | |
| - We’re a dinasty - Est-ce la zik ou les problèmes Les problèmes ou bien la musique? Ça t'prend les tripes, ça t'prend la tête Et puis tu pries pour qu'ça s'arrête Mais c'est ton corps, c'est pas le ciel Alors tu t'bouches plus les oreilles Et là tu cries encore plus fort Mais ça persiste Alors on chante "Tes désirs sont des ordres."Elle a pas l'habitude, Cora, qu’on prête attention à ce qu’elle dit. Elle a pas l’habitude de verbaliser ses désirs, ceux qui ne font que la traverser, pas le temps de les conscientiser, pas le temps de les énoncer à l’Univers qu’elle est déjà en train de sauter à pieds joints dedans. Non, elle a pas l’habitude qu’on prête attention aux mots et aux désidératas qui sortent de sa petite bouche pulpeuse aseptisée à l’alcool fort. Ca lui fait chaud aux coeur, chaud aux tripes. Mais c’est rien comparé à l’incendie qui l’embrase toute entière quand ses lèvres rencontrent celles de Nola. Est ce que c’est le monde qui tourne aussi vite soudain ? L’alcool qui la fait déraper, ou juste le goût du poison de ses lèvres qui se distille un peu plus en elle ? Par tous les saints, ça lui ferait presque jurer en latin. Son souffle brûlant, ses lèvres aussi douces que piquantes… Sa tête tourne et ses désirs s'enflamment. Quand ça se termine, quand tout se termine, elle reste un instant groggy, mais ça, c’est pas l’effet de l’alcool. Petite ballerine qui pivote, petite poupée a l’attention redirigée. Elle écoute attentivement les paroles suaves de sa bienfaitrice. Si elle a vu les gars là bas ? Oui, oui elle les a vu. Et elle les trouve particulièrement ridicules ces deux charognards, ça lui arrache un petit rire amusé, un petit rire déconnecté. Parce que Nelia ne sait pas grand-chose sur elle même, mais “faire des blagues” fera sans doute partie de la liste de ses intérêts, surtout quand les blagues tournent mal, surtout si elles sont perfides, acides, cruelles. Dans toute autre circonstance, sans doute que ça l’aurait dégouté de s’approcher de ces deux types, ils sont à l’image de tous ces paumés crades qui pensent que les nanas ne sont que des bouts de viande. Entraînée dans le sillage de son ange, Nelia joue le jeu, Nelia sort le grand jeu, elle capture de son regard le plus langoureux les yeux de son interlocuteur, colle son bassin au sien, glisse ses mains nouées derrière sa nuque, lui fait miroiter des baisers qu’il ne fait qu’effleurer, mains sur ses hanches. La petite princesse esseulée balance son corps comme si la musique n’existait pas, ça n’a pas de sens, tellement la foule bouge sur du gros son et elle se dandine au ralenti, la petite blonde se mord les lèvres petit sourire en coin. Ses prunelles s’égarent du côté de Nola, elle attend un signe de sa part, un ordre intimé, elle ne sait pas ce que sera la blague, mais si cela consiste à se faire bouffer par l’autre dégueu, let’s go ! Sauf que c’était pas ça, pas ça du tout, elle l’avait vu glisser sa main dans les cheveux bruns et bouclés de son interlocuteur, elle avait aperçu le briquet, retenu son souffle. C’était mal de faire ça, pas vrai ? souffle une petite voix dans sa caboche… Oui, très très mal Cora, mais, elle va le faire quand même, et nous, nous on va participer aussi. Et tu verras, ce sera bien ! Tu verras, tu vas aimer ! A peine Nola a t’elle embrasé la tignasse du premier, victime qui met un temps infini à comprendre ce qu’il se passe, de Nelia dans un même mouvement, éclate le nez du petit gars agrippé à elle, direct sur son petit genou. Et ça fait CRAC ! Et ça gueule dans tous les sens, l’un genoux à terre et mains sur le pif, l’autre qui court comme une poule sans tête dans la foule. Les gens s’écartent, les gens crient, puis la poule tombe au sol et se fait éteindre. Les gens hallucinent une poignée de secondes avant de recommencer à danser… Ca l’a fait rire Nelia, rire aux éclats, rire à se tordre de douleur. Rapidement, elle avait regagné les côtés de son initiatrice. “Encore s’il te plait ! J’en veux encore !” On dirait une gamine à laquelle on a filé une glace mais qui ne s’arrêtera d’en manger que lorsqu’elle en aura mal au ventre. L’inhibition grignotée toute entière par l’alcool qui lui agite les tripes, elle coule de grands yeux impatients dans les siens… “Allez dis ouiiii…” C’est alors que dans la foule, un petit détail attire son attention. Elle avait plissé les yeux, pivoté légèrement la tête sur le côté pour tenter de mieux voir. Y a une petite nana là bas, dans la foule, froncement de sourcils, ça lui dit un truc, elle lui dit un truc. “Emna ?” qu’elle murmure un peu absente à elle même, ça écorne un tout petit peu son fanatisme, un tout petit peu. Qu’est ce qu'elle fait là déjà ? “J’crois que j’me sens pas bien.” C’était la nausée, c’était pas les tripes, mais plutôt la tête qui tourne et l’instinct de survie qui tente de la ramener sur Terre. Prunelles levées dans celles de Nola, avant qu’un vertige l'entraîne vers la chute. @Désirée Laveau |
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| (#) 22.08.24 17:43 | |
| - We're a dynasty -
We're gonna stand on top with our hands in the sky. Gonna raise our cup to the stadium lights. We celebrate with the city tonight. Hear the hometown cheer, it's the ultimate high. Goût de chaos dans le creux de la bouche, tu te languis de voir Nelia s'engouffrer avec toi. Mais la gamine n'a pas besoin de ton accessoire pour mettre le feu à sa victime. Un coup de genoux percute l'arrêt du nez et le sang se met à jaillir. Véritable festin. Il fume de l'intérieur, hurle à se ridiculiser. Tu souris face à cette délicieuse vision, satisfaite d'avoir trouvé une proie, peut-être même une recrue digne de rejoindre les rangs de tes précieuses trouvailles. La colombe corrompue réclame, en veut davantage et tu comptes répondre à sa requête. Début du carnage en perspective quand son regard s'évapore dans la foule, semble subitement absorbée par une silhouette. Tu tournes la tête, reconnais l'une de ses amies venues avec elle ce soir. Emma, paraît-il. Emma fout en l'air ton plan. Emma doit disparaître du champ de vision. Tes complices s'en occupent et Emma n'est bientôt plus un problème, disparaît au milieu des autres visages. Sauf que la montée d'adrénaline chamboule, une fois de plus, blondie. Les émotions vacillant surement comme une balle au sein de son estomac. Tu la rattrapes avant que sa tête ne touche le sol. Et pendant un petit moment, l'observes. Inconsciente. Innocente. Une vraie poupée vivante. Ses cheveux décoiffés autour de son visage angélique. Ce visage-là pourrait corrompre tellement de monde. En la regardant, tu vois son potentiel. Il attend seulement d'être mis en avant par quelqu'un. Toi.
Vingt minutes plus tard D'une main, tu augmentes légèrement le son de la musique à la radio. Juste assez pour l'extraire de son songe en douceur. De l'autre, tu tiens le volant de la voiture. Fenêtre ouverte sur la ville prête à vous engloutir d'une bouchée. Elle attise ton appétit. Le quartier chaud délaissé, vous approchez petit à petit du quartier huppé où Nelia réside. Tu ne connais pas son adresse exacte mais comptes bien l'obtenir. Ayant profité de son malaise pour l'embarquer. Sa bande est restée à la fête. En train de boire, danser, fumer, vibrer selon ton bon vouloir. La plupart d'entre eux garderont un souvenir incroyable de cette soirée. Des frissons le long du dos. Des paillettes au fond des yeux. Sauf Emma, évidemment. Victime d'une overdose. Un vrai drame. Gamine pourrie gâtée rattrapée par ses démons. Ou plutôt les tiens. Tu n'as jamais eu de mal à faire des choix, te débarrasser des gens. Le tri sélectif, une action pratiquemment innée chez toi. "Comment tu te sens ? Y'a de l'eau si tu veux." Expression douce du portrait pour la rassurer alors qu'elle se trouve à moitié éveillée moitié endormie, en voiture avec une presque inconnue rencontrée lors d'une fête de dingue. Script typique d'un film d'horreur. Tu désignes d'un geste de la main, la bouteille au milieu des deux sièges. Aucun alcool dedans. Simplement de la cristalline. De quoi se remettre de ses émotions.
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“Mais parfois je me dis qu’il n’y a pas de personnage dans tout cela, c’est nous, seulement une peau différente pour avoir le courage de l’incarner” Venom fev 2032 - True, sooo true -
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| (#) 27.08.24 0:00 | |
| - We’re a dinasty - Est-ce la zik ou les problèmes Les problèmes ou bien la musique? Ça t'prend les tripes, ça t'prend la tête Et puis tu pries pour qu'ça s'arrête Mais c'est ton corps, c'est pas le ciel Alors tu t'bouches plus les oreilles Et là tu cries encore plus fort Mais ça persiste Alors on chante Il y avait eu des retour à la réalité beaucoup plus violents que ça… Des réveils sur fond de gerbe qui prend les cinq sens, tellement dégueu que même le cadre luxueux d’une suite dans un palace n’en changeait pas la réalité. Des réveils où la tête tapait si fort que l’option de son petit front en va et vient sur le crépi ne paraissait pas si mauvaise, des réveils où elle ne savait même plus, pendant l’espace d’une seconde -ok, d’une trentaine de secondes- ni où elle était, ni comment elle s’appelait. Les black-out ne lui faisaient plus peur, ça la soulageait même de quelque chose, d’un mal être profond lié à son identité. Définitivement, il y avait des réveils beaucoup plus compliqués que celui-ci, tandis qu’elle papillonne des paupières, comme l’actrice principale se serait réveillée d’une première nuit torride dans une comédie romantique, comme si ce black-out là n’avait été qu’une formalité. Enfin, une formalité dans laquelle elle était encore un peu dans le pâté, péniblement elle s’était redressée. Elle savait qui était la conductrice… Comment aurait elle pu l’oublier ? L’ambiance festive du hangar du Southside lui paraît loin, même si ses oreilles bourdonnent encore un peu des décibels qu’elle s’est prise, même si le coton dans sa tête lui prouve le contraire. Cora ne se souvient pas de tout, à part de cette sensation qui l’avait étreinte toute entière, la liberté et la puissance, le chaos le plus fou et le plus galvanisant du monde. Rien que cette idée fait ressurgir sur ses lèvres un sourire béa, celui des grandes occasions, devenues bien trop rares pour en faire mention. Ses prunelles s’étaient aventurées un instant sur l’extérieur, constatant que le Sud était maintenant loin, sans vraiment reconnaitre les lieux, elle s’y était sentie déjà plus familière… Mais qu’importe, puisque Nola était présente, l’endroit aurait été rassurant quel qu’il fut. A ces quelques mots qui l’avaient sorti de sa rêverie, la petite blonde avait reporté son attention sur Nola son doux sourire venant faire pétiller une petite lueur espiègle dans ses iris. Elle avait étouffé un bâillement dans le creux de sa main, son corps était fourbu et son âme en paix, retour au calme après une tempête d'euphorie absolue. A aucun moment, elle n’avait repensé à ses amis, pas plus qu’à Emna, ils s’étaient effacés de son esprit. “Bien… Je me sens… vraiment bien.”Ça fait bizarre en le disant, ça imprime une moue étonnée, un peu songeuse sur sa bouille. Elle avait pris une bouteille d’eau réalisant alors qu’elle mourait de soif. Depuis combien de temps ne s’était elle pas sentie dans cet état, difficile à dire, depuis qu’elle était rentrée de son petit séjour à l’hôpital, tout n’était que confusion. “Merci… pour l’eau et pour… tout.” Tout qui incluait les montagnes russes émotionnelles, la révélation quasi mystique, la chaleur de son baiser, l’excitation d’un nez pété, la folie d’un tir d’arbalète. “Ou est ce qu’on va ?”Elle tente de faire bonne figure, elle tente de deviner, même si en vrai le quartier laisse peu de place à l’interprétation. La soirée touchait à sa fin, ça lui avait arraché un soupir las rien que de l’envisager. “Je sais pas ce qu’il s’est passé ce soir, mais c’était…” Sa voix traîne d’un qualificatif qu’elle cherche et qui doit être à la hauteur de son ressenti. Sauf que c’est tellement complexe ce qu’il s’est passé là, tellement violent, implacable, dingue, qu’elle a du mal à trouver. “Wow… c’était juste wow.”Elle laisse tomber le silence un instant. “Je sais pas qui tu es, ni ce que tu m’as fait, Nola, mais merci.”Merci de l’avoir vu et compris, merci de l’avoir extirpée de sa petite vie bordélique en la prenant par la main, merci de lui avoir fait sentir ce que c’était d’être en vie, genre vraiment en vie. Il faudrait bientôt retourner chez papa/maman, arriver à reprendre sa place douillette, certes, mais totalement invisible de seconde fille des célèbres Weiss, ça avait fait naître un frisson glacé le long de sa nuque. Assumer ses conneries, assumer sa sortie en douce, ne pas broncher, faire la moue, les yeux doux et attendre que l’orage passe. Mais du coup, l’angoisse sourde de leur future séparation s’invite soudain, comme si la petite bulle de quiétude avait juste fini par éclater. Elle n’avait rien dit, incapable de se battre contre les fatalités qui la frappaient d’ordinaire, s’était juste enfoncée dans le siège, la mine déconfite. “Est ce qu’on est obligées de rentrer maintenant ? Est ce que ça peut pas durer encore un peu… Juste un peu ?”@Désirée Laveau |
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| (#) 28.08.24 13:18 | |
| - We're a dynasty -
We're gonna stand on top with our hands in the sky. Gonna raise our cup to the stadium lights. We celebrate with the city tonight. Hear the hometown cheer, it's the ultimate high. La cité des anges ne dort quasiment jamais mais les beaux quartiers sont, à ton sens, moins animés que les bas-fonds car les gens d'ici assument beaucoup moins leur nature profonde. Cornelia fait partie de ces gens qui vont et viennent sur le fil de l'existence sans véritablement basculer d'un côté. Ils se contentent d'attendre, parfois toute une vie, voient leurs quelques tentatives échouer et ne s'imaginent pas en mesure de réussir vraiment à s'extirper du moule. Pourtant, de ce que tu as vu, elle est tout à fait capable de s'ériger en reine. Suffit seulement de lui montrer comment porter la couronne. "J'ai juste titillé la créature vorace en toi... derrière cette façade lisse que tu offres au monde." Une petite blonde parfaite au milieu de centaines de milliers d'autres blondes parfaites avec un nom de famille connu et une villa hors de prix et une (pseudo) carrière suivie. Rien d'extraordinaire en Californie. Mais quand tu la regardes, quand tu la regardes vraiment, tu vois Nelia. Une âme prodigieusement enivrante, pouvant d'un battement de cils causé une tempête sans en rougir. Faut-il encore qu'elle soit prête à briser son cycle. "On peut faire un détour avant d'arriver chez toi..." Le regard vacille de la route à la colombe installée sur le siège passager, ses grands yeux lumineux soudainement assombris par le chagrin ou la crainte. De quoi ? De se retrouver, à nouveau, enfermée en cage ? "Donne moi le nom et l'adresse d'une personne que tu détestes, on va lui rendre visite." Dans la voix, aucune menace. Dans l'attitude, aucun danger. Et pourtant, ta notion de la mauvaise blague est bien particulière, contenant toujours son lot de sang à répandre. Pratiquement un devoir. "Tu verras, ce sera drôle." Le sourire vient renforcer le sentiment de sécurité propagé par ton minois adorable. La plupart des gens oublient que Lucifer était un ange avant de devenir le roi des enfers. Un ange déchu du paradis, destiné à gouverner les démons, corrompre les hommes. Une vraie inspiration. La cadence du véhicule ralentit progressivement en attendant de connaître la nouvelle direction. Désireuse d'entraîner la belle aux portes de ton monde. Est-elle prête ? Peut-être. Pas forcément. Cela ne change rien. Ayant décrété que Nelia rejoindra ta bande ou ton ventre. Nulle option supplémentaire envisagée. Tu l'auras d'une manière ou d'une autre. "Je t'aime bien, tu sais." Confidence légère et lourde à la fois, teintée de sincérité.
JUIN 2033 | District Sud @Cornelia Weiss
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| | | membre d'or # je suis la boss, c'est tout Personnage Nature : humaine
Âge : 25 ans, ça fait long quand on s'marre moyen
Occupation : Actrice dans ta série préf'
Statut : Libre d'aimer et peut être même de s'attacher, mais en attendant, partage volontiers ses fluides en soirée
Zone libre : Fille d'un acteur et d'un dragon d'une styliste, soeur banale d'une super-super, peu de place pour exister, beaucoup de temps pour tenter d'oublier, à grand renfort d'alcool et de substances récréatives, les tragédies qui lui traversent le coeur et l'esprit. Difficile de briller quand sa principale concurrente est un véritable soleil ambulant. --sooo unfair-- //// Corabimée toute réparée, à force de claquer des assiettes, d'attendre un jour meilleur, ç'avait fini en note pour trop tard, genre vraiment trop trop tard.
Don't cry 'cause there's a / Pill for everything, take this one / Wash it down and you'll be fine
°°chaos- chaos everywhere°°
"Attends j'crois que les soeurs Weiss tentent de communiquer - Ah nan c'était juste l'orage". -- Well ! nice try.-- *commande d'la vaisselle, des mouchoirs et des boules Quies*
Tu te lèves un matin t'apprends que ta soeur a un frère --- ya des jours où tu voudrais rester couchée // clinophile, yes please // E.H. :“Parfois c’est libérateur de ne pas oublier son personnage” Rétines accrochent celle de son interlocuteur, se raccroche à lui tandis que dans un souffle s’échappe : C.W. : “Vital même je dirais.”
“Mais parfois je me dis qu’il n’y a pas de personnage dans tout cela, c’est nous, seulement une peau différente pour avoir le courage de l’incarner” Venom fev 2032 - True, sooo true -
And then it appeared from nowhere... Pain and Sorrow // BRINGS CHAOS AND FAITH -- Joyeux Anniversaire au Protecteur de l'Humanité qu'avait pas trop su la protéger well... * Samedi ? Nope j'ai brunch le samedi* -- "T'sais Chaaaarles, les anges dans le sable c'est la base." | course : rhum charrette, tabasco et nappe en coton | and let it be
Infos diverses :
Date d'inscription : 16/06/2024
Messages : 557
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Faceclaim : Kiernan Shipka
Crédits : Abyssal - vava et gif / Love - gif
Inventaire du personnage : HILDRED
HILDRED ONTHEBEACH.exe
HILDRED HEROIQUE
Thèmes abordés : détresse émotionnelle, idées sombres, addictions multiples, peur du rejet et de l'abandon, relation familiale dysfonctionnelle, jalousie dévorante
Thèmes refusés : Aucun
| (#) 02.09.24 8:57 | |
| - We’re a dinasty - Est-ce la zik ou les problèmes Les problèmes ou bien la musique? Ça t'prend les tripes, ça t'prend la tête Et puis tu pries pour qu'ça s'arrête Mais c'est ton corps, c'est pas le ciel Alors tu t'bouches plus les oreilles Et là tu cries encore plus fort Mais ça persiste Alors on chante "J'ai juste titillé la créature vorace en toi... derrière cette façade lisse que tu offres au monde." La lueur dans ses yeux évoque la surprise, mais en était elle réellement une ? Sa simple phrase réveille cette part endormie que son interlocutrice avait su, sans aucune difficulté faire émerger de ses entrailles douloureuses. Ils n’étaient pas nombreux ceux qui pouvaient avoir la prétention de voir au delà du masque. Demeurée parfaite en toute circonstance, pour plaire au plus grand nombre, pour rivaliser avec toutes et surtout avec son ainée, on peut dire que Cora avait été bien dressée par son petit monde, même sans qu’ils ne le veuillent, en tout cas pas uniquement pour cela. La créature vorace frémit à son évocation, elle n’est pas différente de Cora, elle est Cora, mais sous un autre aspect, elle est l’incarnation de l’autorisation d’être ce qui la démange dans ses entrailles, cela va bien plus loin que la simple révolte qu’elle est capable de servir à ses proches quand la petite blonde n’est pas contente et qu’elle tente de se faire entendre. Oui, cela va bien plus loin… La façade lisse n’est pas feinte, enfin, disons que c’est comme si la dernière née des Weiss s’était évertuée à gommer toutes les aspérités qui pouvaient déplaire, de les reléguer au second plan. La plupart du temps, ce n’est même pas quelque chose de conscient, rien de palpable, à peine la voix du petit diable sur son épaule, petite voix restant muette devant la peur du rejet de son hôte. C’est vrai, ils étaient peu nombreux à deviner derrière le masque, Asya devait savoir qu’il y avait des choses profondes qui se passaient dans le coeur de sa soeur, l’émergence du goudron lors de sa mutation provisoire était le symbole de beaucoup de choses… Mais pas certaine qu’elle ait conscience pour autant de la dualité de sa petite soeur, en tout cas pas à ce point là. Il y avait aussi eu Jake, ce gars qui… Cora soupire, Cora préfère oublier. Et puis, Nola. La seule à voir et à faire se manifester l’autre Cornelia. Alors le regard qu’elle pose sur son interlocutrice à ce moment-là, émaillé d’un sourire entendu, un peu acide, criant de vérité est un aveu, s’il avait fallu encore qu’il y en ait un. “Et tu as toute ma reconnaissance pour ça.” Pour avoir vu derrière la façade, pour s’y être intéressée, pour avoir libéré même temporairement cette part d’elle. Finalement, juste d’avoir eu la bonté de la regarder, de vraiment la regarder. La perspective de rentrer l’effraie, parce qu’il va falloir affronter les remontrances sans doute, parce qu’il va falloir se justifier, faire le dos rond, jouer les ingénues, Cora n’en peut plus d’étouffer dans le “peut être” d’un amour qu’elle n’arrive jamais à atteindre, qu’elle n’arrivera sans doute jamais à atteindre. Cora a peur de se retrouver enfermée de nouveau, d’abandonner cette liberté qu’elle vient de toucher du doigt. Elle sait qu’il va falloir reprendre sa place tôt ou tard, mais elle aurait préféré que cela soit le plus tard possible. L’empreinte du sommeil s’éloigne, reste la douceur de ce moment suspendu, entre le ronron du moteur et la musique qui se diffuse dans l’habitacle. Toutes les bonnes choses ont une fin, tente-t-elle de se consoler, comme si cela pouvait le faire. Oui, Cora est soucieuse, peinée, presque affolée au fond. Alors quand Nola lui offre une nouvelle option, elle ne peut que la saisir à la volée, elle ne sait pas quoi, ni pourquoi, ni comment… Mais, elle a confiance en son ange sombre. “Vraiment ? On peut ?” Balayé la crainte du retour, le moment fatidique, balayer la peur et la peine, l’excitation pétille déjà dans ses tripes, heureuse et soulagée que sa supplique ai trouvé une oreille attentive. Restait à trouver une personne qu’elle détestait… Cora en avait bien évidemment une liste, comme toute les petites starlettes d'Hollywood, bien sûr. Des rivales qui avaient tenté de la faire tomber, et a qui elle avait bien sûr rendu la monnaie de leur pièce, il y avait des vedettes insupportables, des techniciens, sa propre famille aussi… Mais toucher à la famille aurait été mettre à mal la façade lisse. Elle se dit soudain que toutes ces personnes ne sont pas grand chose, au mieux des désagréments, au pire des petits cailloux dans sa chaussure. Le regard fixé un instant sur la rue qu’elles empruntent, elle réalise. “Karl Martov” Murmure t’elle vaguement plus pour elle même que pour vraiment répondre à Nola dans un premier temps. Elle s’était complètement redressée sur son siège, s’était même penchée en avant, regardant par la fenêtre comme si, comme si elle tentait de se repérer. Ce type n’était pas une figure connue du monde du cinéma enfin, connu dans le milieu oui, connu par le grand public, non. Petit manager d’Hollywood qui avait gravi les échelons, il était à présent un agent bien implanté dans le milieu. Une sale race organisant des soirées douteuses avec des filles à peine majeures en échange de promesse de rôle, lui aussi était un “fils de…”, un “frère de…” et jouait de ses relations pour s’en faire par ailleurs, gros pervers à l’allure aimable et au sourire ravageur, que même papa Weiss avait interdit à Cora de s’approcher. Cora avait désobéi, parce que Cora désobéi par principe… Et s’il ne lui était rien arrivé de dommageable, de grave, de pire que ce qu’elle avait connu, elle avait vu. “Qui va te croire Cornelia ?” dans la bouche du père, dans la bouche de l’importun pris en faute. Personne… Parce que personne ne croit jamais Cornelia Weiss, celle qui crie au loup à s’époumoner. “Un type charmant qui habite… Juste là. Le petit pavillon avec les palmiers.” Elle pointe du doigt une baraque pas petite, située quatre rues plus loin devant elles. Le Destin les avait naturellement mises sur son chemin, si c’était pas prévenant de sa part. Pour Nola, la petite voix intérieure de Cora se remet à suggérer, de quoi pouvait elle avoir peur, puisqu’elle était avec son ange sombre. De rien, plus jamais avec elle. Elle se mord la lèvre du plaisir du petit tour qu’elles vont lui jouer, sous les yeux de Nola, la façade lisse craquelle pour laisser en échapper le petit chaos intérieur de la blonde. Nelia est une Cora qui s’écoute, une Cora qui n’a pas peur du rejet et qui réalise seulement, qu’elle n’était juste pas entourée jusque là des bonnes personnes pour lui permettre d’exister pleinement. “Qu’est ce que tu as en tête ?” Ose t’elle demander avec délice, sous des airs enfantins au plaisir de découvrir quelle surprise lui est réservée pour son anniversaire. Rien de plus grave, rien de plus dangereux. Enfant terrible qui accueille la déclaration de la princesse de la nuit avec un plaisir non dissimulé, une vraie émotion fébrile sous le sourire acide et les lèvres sucrées. Elle avait acquiescé, oui, elle savait… Étrangement, profondément, infiniment, elle savait. “Je sais que tu sais, mais moi aussi, Nola, je t’aime bien.” Elle avait failli ajouter que si Nola lui avait demandé de sauter d’une falaise, elle l’aurait fait. Et cela aurait été sincère, vrai, puissant. Pas une simple idée en l’air balancée comme une promesse dénuée de sens dans l’euphorie du moment. Mais il n’y avait pas besoin de le dire et puis, les mots restaient des mots et Nelia en cet instant comptait bien s’illustrer par des actes. Du bout des doigts, elle avait effleurer la main de sa compagne de chaos posée sur le pommeau de vitesse, geste sacrée à peine osé, dévotion toute trouvée à celle qui avait seulement su la regarder. @Désirée Laveau |
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| (#) 03.09.24 10:56 | |
| - We're a dynasty -
We're gonna stand on top with our hands in the sky. Gonna raise our cup to the stadium lights. We celebrate with the city tonight. Hear the hometown cheer, it's the ultimate high. Le nom glissé sur les lèvres ne t'évoque rien mais doit avoir une signification spéciale pour Nelia. Sinon elle ne le jetterait pas ainsi dans la fosse à démons. "C'est qui ?" demandes-tu sans détour, curieuse d'en apprendre plus sur ce Karl Martov. Enfin surtout sa relation avec ta colombe. Et la réponse te fait éclater de rire. Un type charmant, vraiment ? L'ironie t'arrache à la nuit et tu relèves les vitres du véhicule avant d'éteindre les feux, discrétion recherchée. Vous dévalez deux rues de la sorte. Pas plus. Mieux vaut garder une certaine distance, vous garer près d'une autre baraque. Ce que tu fais instinctivement. Moteur coupé, radio éteinte, tu te tournes vers ta complice, la questionnes d'un regard. "Dis moi pourquoi tu l'as choisi et je te dirai ce que j'ai en tête." Le sort réservé va dépendre de la raison invoquée. Le destin de Karl appartenant désormais à Nelia. S'en rend-elle compte ? Se rend-elle compte que sa vie est entre ses mains ? Tout ce pouvoir lui revient. Toute cette puissance tapisse ses veines. Ça t'émoustille tel un cours de vivisection humaine. C'est donc naturellement que tu ouvres la boîte à gants de ta voiture afin d'en sortir un pistolet 9 mm. Cadeau de ton paternel. Toujours très généreux te concernant. Et tu le glisses au fond de la poche de ton gilet, tirette à moitié ouverte. "Si jamais ça dérape." L'explication rassurante dissimule le désir indécent. Tu espères que les choses prennent une tournure dramatique. Un peu de sang. Beaucoup de violence. L'adrénaline, l'excitation, le danger. Le déroulé charmant d'un rendez-vous galant ayant comme but d'entraîner Nelia au coeur d'une tornade exaltante. Lui montrer qu'elle ne doit craindre personne, que le monde doit la craindre, elle. Car Nelia peut frapper n'importe qui, n'importe quand, n'importe où. Nelia est désormais une entité à part entière. "Attends est-ce qu'il a des pouvoirs ?" Attaquer oui mais bêtement non. Car tu ne considères pas du tout idiot de t'en prendre à un inconnu au beau milieu de la nuit sans avoir préparé un plan solide. Après tout, ton père répète toujours qu'il faut savoir saisir les opportunités. Il ne parlait certainement pas de celle-ci... "C'est pour savoir quelles balles je prends." Il serait dommage de louper une occasion d'utiliser tes munitions anti-mutants récemment reçues. Et pendant que tu attends son avis éclairé, tu te retournes vers la banquette arrière, attrapes sous l'amas de fringues et de sachets de chips au fromage, une batte de baseball en aluminium. Aussi un présent de papa. JUIN 2033 | District Sud @Cornelia Weiss
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Tu te lèves un matin t'apprends que ta soeur a un frère --- ya des jours où tu voudrais rester couchée // clinophile, yes please // E.H. :“Parfois c’est libérateur de ne pas oublier son personnage” Rétines accrochent celle de son interlocuteur, se raccroche à lui tandis que dans un souffle s’échappe : C.W. : “Vital même je dirais.”
“Mais parfois je me dis qu’il n’y a pas de personnage dans tout cela, c’est nous, seulement une peau différente pour avoir le courage de l’incarner” Venom fev 2032 - True, sooo true -
And then it appeared from nowhere... Pain and Sorrow // BRINGS CHAOS AND FAITH -- Joyeux Anniversaire au Protecteur de l'Humanité qu'avait pas trop su la protéger well... * Samedi ? Nope j'ai brunch le samedi* -- "T'sais Chaaaarles, les anges dans le sable c'est la base." | course : rhum charrette, tabasco et nappe en coton | and let it be
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| (#) 10.09.24 1:12 | |
| - We’re a dinasty - Est-ce la zik ou les problèmes Les problèmes ou bien la musique? Ça t'prend les tripes, ça t'prend la tête Et puis tu pries pour qu'ça s'arrête Mais c'est ton corps, c'est pas le ciel Alors tu t'bouches plus les oreilles Et là tu cries encore plus fort Mais ça persiste Alors on chante Pourquoi lui ? Son regard se décroche, il se perd dans le lointain un instant, s’assombrit aussi peut être et pourtant, elle n’a pas à chercher bien loin, la réponse est instinctive et s’échappe de ses lèvres entrouvertes, lèvres sucrées, rictus acide, air désabusé. “Parce qu’il est là.” Sentence fataliste qui tombe tandis que ses prunelles ardentes se raccrochent à celles de sa guide. “Parce qu’il est offert à nous. Parce qu’il s’amuse avec les petites poupées sans défense d’Hollywood contre leur volonté et qu’il mérite de crever pour ça.” Mots qui grincent presque sous ses dents, qui se parent d’une hargne virulente et sourde qui bouillonne en elle. Images délurées de créatures sous substances qu’on se passe de main en main malgré les gémissements, malgré les suppliques, corps amorphes et volontés séquestrées par tout un tas de sales substances et de sombres promesses qu'il ne tient pas toujours. “Karl Martov c’est une putain de raclure qui mérite de payer pour toutes les petites poupées dont il a abusé, elles et leurs satanés rêves.” .Parole sentence qui plane. Nelia ne sait pas quel tour elles vont lui jouer, mais l’amertume qu’elle a au fond de la gorge à l’évocation du personnage est à la hauteur de sa détermination à le faire cesser de nuire. Montée de pouvoir, euphorie de la toute puissance, bouffée de vengeance acide. Projette t’elle à cet instant d'ôter la vie ? Non, c’est beaucoup moins clair que ça dans sa tête, ce n’est pas tuer pour tuer, c’est rendre à la hauteur de la douleur semée, c’est transmettre en retour la souffrance que ce salopard à répandu et si ça finit par le laisser sur le carreau, si la résultante de tout ce bordel le fume totalement, définitivement. Soit. Faut dire aussi que la confiance en Nola est aveugle, puissante, irrévocable, la falaise, tout ça… Alors, quand son ange sombre ouvre la boîte à gants, quand elle révèle l’arme, dont elle s’empare pour la ranger à l’abri des regards, Nelia ne cille pas. Est ce que cette vision est familière ? Non… Enfin, en fait si… Des modèles factices utilisés dans sa série, des armes réalistes chargées à blanc, l’objet ne lui fait pas peur, pas comme il le devrait… En tout cas, elle n’a pas l’impression d’être dans une série télé, elle n’a jamais eu plus l’impression d’être en vie qu’en cet instant. Et puisqu’elle a confiance, totalement, entièrement, définitivement en Nola qu’est ce qui pourrait mal se passer ? En tout cas, mal se passer pour elles deux… Parce que pour ce foutu manager, Nelia espérait que les choses soient à la hauteur du dégoût et de la rage. Et pourtant, malgré tout, malgré ça, malgré la lueur dans son regard, malgré la puissance qui monte, un regard en direction de la demeure et petite Cora refait surface dans un geste, dans sa main qui passe une mèche de sa chevelure derrière son oreille puis dans ses mains qu’elle joint, se triture les doigts. Tente de se convaincre, tente de laisser remonter la fureur ou de la juguler, la fureur est là pourtant bien présente au creux de son estomac. Ambivalence des évènements, ambivalence de la toute puissance qui semble pouvoir refluer aussi vite que la vague qui la fait naitre. “Est ce que ça sera douloureux ?” marmonné dans le doute, marmonné dans la candeur, ne sachant si la réponse doit être oui, doit être non, entend le grondement intérieur, passe le bout de sa langue sur le coin de ses lèvres, agit comme si elle se trouvait soudain sur la brèche d’un précipice vertigineux qui lui fait envie autant qu’il lui fiche la frousse. Revenir aux yeux de Nola, revenir à ses paroles, ce qu’elle a vu en elle, ce que personne d’autre ou presque n’a su détecter. Cora jette un nouveau regard en direction de la baraque dont le véhicule s’est approché en silence, discrètement, aussi doucement qu’un souffle dans la nuque, celui qui pourrait être la promesse de tant de choses agréables ou horribles. Se rappelle les images, les sons et les odeurs, se rappelle l’angoisse sourde et la révolte. Vacille un peu. Entre Cora et Nelia, entre obscurité presque rassurante et lumière crue. “Non, lui non. Mais je ne sais pas s’il sera seul. C’est le genre d’oiseau de nuit qui traine toujours avec un acolyte plutôt grand et baraqué… Et peut-être que lui, oui.” Mais tout à l’air calme ce soir, calme et silencieux, comme si la maison toute entière était endormie, endormie mais pas vide c’est certain. Le moment serait parfait, parfait pour agir, parfait pour se venger. Sans doute ne faut il pas grand chose à la gamine des quartiers huppés pour revenir à sa transformation, sa quasi-renaissance, sans aucun doute que Nola qui se retourne déjà pour agripper la batte en alu sait déjà tout ça et connait les mots magiques nécessaires à ce nouveau petit miracle. Cora l'espère, Nelia en elle trépigne déjà. Nuit aux auspices favorables, nuit sanglante et délicieuse, parfaite pour que la magie opère et que la métamorphose ait lieu. @Désirée Laveau |
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| (#) 16.09.24 22:47 | |
| - We're a dynasty -
We're gonna stand on top with our hands in the sky. Gonna raise our cup to the stadium lights. We celebrate with the city tonight. Hear the hometown cheer, it's the ultimate high. Le descriptif de la cible te donne un aperçu du problème et surtout, de la solution pour le régler. Définitivement. Parce que tu ne peux concevoir une existence où Karl Martov respire encore et risque de s'en prendre (s'est pris) à Cornelia Weiss. A travers ses mots, l'histoire se dessine. A travers ses respirations, elle se précise. Les émotions se mélangent, se répandent sous ta peau. Un chapitre après l'autre et l'enfer t'aspire en son royaume. Les images devant tes pupilles comme une boussole prête à guider ton coeur débordant de noirceur. Mais faire le mal afin de prodiguer le bien, est-ce vraiment une mauvaise chose ? "Ça sera inoubliable." Promesse soufflée entre les lèvres mortelles. Envie furieuse d'entendre hurler quelqu'un, ce soir. Hurler et supplier et soupirer. Douce mélodie pour arroser le terrible supplice prévu. La générosité, une valeur importante de ton éducation. Merci les parents, très portés sur le partage. "J'espérais que tu dises ça." Impatiente de convier tes nouvelles copines, tu t'empresses d'attraper dans la boîte à gants un bel étui où reposent 10 balles. Elles n'ont rien de particulier, en apparence. Pourtant, elles sont capables de blesser des mutants. Tu les charges donc dans ton arme avant d'en faire apparaître une autre, sous le siège de Nelia, comme un tour de magie. Les gens ne s'imaginent pas tout ce qu'une fille au visage angélique transporte. "Tiens prends-le." Tu déposes le flingue sur ses cuisses, contrastant avec la douceur de sa robe, la candeur de sa peau. Un tableau de toute beauté. Et ton sourire pour le ponctuer. "N'oublie pas de lever la sécurité." Il serait dommage de louper son tir et éventuellement, sauver vos vies si les choses dérapent. Elles déraperont. Les Karl Martov ne sont pas du genre à se laisser braquer sans réagir. Tu comptes là-dessus, lui ayant promis une soirée inoubliable. Ta parole vaut le détour. Le calibre 9 mm dans une main, la batte en aluminium dans l'autre, te voilà prête à lancer les hostilités et vous filez hors du véhicule telles des étoiles filantes en destination d'une nouvelle planète. Pleine d'excès et de bavure. "Fais nous entrer, je m'occupe du reste." Karl ne se méfiera pas de Cornelia car Karl n'imagine pas un seul instant que derrière Cornelia se cache une autre créature, beaucoup plus dangereuse, éveillée, enflammée. Ta création. Tu as entièrement confiance, elle saura ouvrir la voie, débloquer l'accès. Se faufiler au coeur de la tanière et mordre à la première occasion. Marquer son territoire.
JUIN 2033 | District Sud @Cornelia Weiss
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“Mais parfois je me dis qu’il n’y a pas de personnage dans tout cela, c’est nous, seulement une peau différente pour avoir le courage de l’incarner” Venom fev 2032 - True, sooo true -
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| (#) 20.09.24 0:32 | |
| - We’re a dinasty - Est-ce la zik ou les problèmes Les problèmes ou bien la musique? Ça t'prend les tripes, ça t'prend la tête Et puis tu pries pour qu'ça s'arrête Mais c'est ton corps, c'est pas le ciel Alors tu t'bouches plus les oreilles Et là tu cries encore plus fort Mais ça persiste Alors on chante "N'oublie pas de lever la sécurité."Ca la fait sourire tellement c’est juste, tellement c’est valable pour bien plus que l’arme qui repose sur ses cuisses, dont le poids est définitivement plus lourd que les armes factices qu’ils utilisent sur scène. Nelia le regarde ce flingue, porte de sortie de sa petite vie bien rangée ou porte d’entrée vers sa nouvelle destinée. Est ce qu’elle en a peur ? Absolument, peur comme on aurait peur de sauter d’un avion avec son parachute, peur mélangée à un incomparable plaisir à la perspective de ce qui pourrait advenir. Aucun sens des conséquences, cerveau trop dopé à la présence de Nola pour se rendre compte du point de bascule entre une fiction tragique et la réalité sordide. Entre ses doigts fins l’arme semble si imposante, si lourde, la tension monte d’un cran, elle s’en empare, ne demande pas plus d’explication, a déjà utilisé un accessoire chargé à blanc dans plusieurs de ses scènes. Dans le sillage de Nola, la petite blonde quitte l’habitacle. "Fais nous entrer, je m'occupe du reste."La petite Weiss acquiesce sourire aux lèvres et lueur dans le regard qui indique que rien de bien ne ressortira de cette nuit. Inutile de s’appesantir, la tension qui monte en elle impose le début des hostilités, alors ensemble, elles se dirigent vers l’imposant portail quelques maisons plus loin. Le manège commence dès l’imposant portail et son interphone, la starlette ébouriffe légèrement ses boucles blondes, ajuste son décolleté pour qu’il soit bien trop; trop voyant, trop vulgaire, trop plein de ces seins qu’elle sait convoités par le maître des lieux. Comment une si petite chose peut elle exposer autant de chair, autant de confiance en elle ? C’est que le rôle de petite poupée qui louvoie sous les yeux des vieux pervers d’Hollywood est l’un de ceux qu’elle maîtrise le mieux, avec celui de la Cora révoltée aux repas de famille. Flash lumineux et voix électronique qui s’élève via le haut parleur, Nelia n’a pas besoin d’un mot, un sourire candide suffit, un battement de cils ou deux et l’imposant portail coulisse. Elle lance une œillade entendue à Nola, l’attrape par sa main libre, l’attire à elle et murmure à son oreille tout bas au cas où on puisse les entendre. « Ne dis rien, souris, prétend ne rien comprendre, il nous aime sotte et jolie. »Sans doute était-ce évident, sans doute que dès qu’elle le verrait Nola comprendrait, si ce n’était déjà le cas, le genre de personnage qu’est Karl Martov. Mais Nelia ne veut surtout pas que cet odieux bonhomme pose ses doigts libidineux sur son ange sombre, la dévouée est bien décidée à s’exposer pour deux jusqu’à ce que l’instant de la revanche advienne. La porte d’entrée au bout de l’allée demeure close, c’est plutôt bon signe, leur hôte ne prendra pas la peine de les accueillir sur le seuil, il les attend au sein même de son foyer, mais en même temps, qu’elle menace pourrait bien représenter la petite Weiss ? Marchant sur les dalles de l’allée latérale, Nelia contourne le bâtiment, rangées de palmiers, qui débouche sur une piscine au bassin éclairé, l’ambiance est douce et tamisée, très calme, il ne doit vraiment pas y avoir grand monde ici ce soir, le hasard ou le destin fait bien les choses. Porte fenêtre entrouverte, l’intérieur est plongé dans la pénombre, seule la lumière d’un écran surdimensionné dont le son est coupé donne l’ambiance, ambiance glauque compte tenu du porno qui s’y joue et dans lequel un mauvais sosie de Defender aurait été un vilain, vilain garçon. Karl Martov est pour elles une voix avant d’être un corps. Une voix traînante, nasillarde, dont les phrases sont entrecoupées par des claquements de langues. « Tiens donc, voyez donc qui a fini par revenir… Cornelia Weiss… il me semble pourtant que la dernière fois ton départ était plutôt définitif, jeune fille. »Puis Karl Martov devient une silhouette, à gauche la partie salon avec télé, canapé, fauteuils, à droite, d’où vient ladite voix, un bar rétro éclairé en rouge vif, derrière lequel, il se tient, main suspendue au verre qu’il remplit de gin sans doute. Le maître des lieux fume un épais cigare dont l’odeur caractéristique remplit déjà l’air, rajuste un pan de son vieux peignoir en satin pourpre, allures de vieux pervers des années 70 avec ses lunettes à grosse monture en écaille et son épaisse moustache à la Magnum. « Vous aviez raison Monsieur Martov. » Nelia baisse les yeux, affiche une moue contrite, se trémousse sur place, jouant du bout des doigts avec un pan de sa jupe, puis plante ses pupilles dans les siennes. « Je ne suis qu’une petite idiote qui ne sait pas ce qui est bon pour elle… est ce que vous parviendrez à me pardonner pour ma vilaine langue qui dit des vilaines choses ? »L’ingénue se mord la lèvre, continue son manège, le laisse s’approcher d’elle. « C’est bien que tu aies pris conscience de tes erreurs. Encore une fois, je peux faire de toi la prochaine grande vedette d’Hollywood pour peu que tu sois assidue et respectueuse. » Il insiste sur ces mots, les rend ignobles, contourne le bar sans prendre son verre, comble la distance de quelques pas qui le sépare de la petite blonde, ouvre grand son bras et se presse contre elle, l’enveloppant toute entière. D’une main il tient toujours son cigare au loin, de l’autre, il glisse le long du dos de Nelia, qui d’elle même vient la déposer sur ses fesses au risque qu’il effleure l’arme planquée dans son dos. Le rire gras qu’il laisse échapper à son oreille est toujours plus glauque, il envahit tout l’espace ce rire, tandis que le visage de Martov se perd dans ses mèches blondes. « Tu es bien entreprenante ce soir petite Weiss. » il se dégage, attrape son menton entre ses doigts, lui fait un peu mal suffisamment pour qu’elle ait un mouvement de recul et une grimace brève, il force son regard du sien. « Toi, tu as pris un petit quelque chose… et ne me mens pas surtout, je déteste ça… » Nelia se libère de l'étreinte, louvoie, penche la tête à gauche, puis à droite comme si elle cherchait à comprendre, glousse finalement tout en se mordant la lèvre, un hochement positif se dessine. « Il faudra dire quoi à Tommy tout à l’heure quand il descendra après avoir bordé notre précédente invitée… d’accord ? » Il ne prête pas attention à son oui murmuré, dépose un baiser sur son front, avant de détourner la tête pour observer derrière elle. « Et qu’avons nous là ? »Un bruit mat, comme une porte qui claque, retentit à l’étage, bruits de pas dans le couloir, s’approche des escaliers d’un pas décidé, tandis que le maitre des lieux couve d'un regard la nouvelle venue qu'il aperçoit. @Désirée Laveau [/color][/color][/color] |
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| (#) 21.09.24 11:35 | |
| - We're a dynasty -
We're gonna stand on top with our hands in the sky. Gonna raise our cup to the stadium lights. We celebrate with the city tonight. Hear the hometown cheer, it's the ultimate high. Sotte et jolie. Sotte comme un fantôme gros grand et gras, coincé dans la mauvaise dimension ? Jolie comme une mouche petite fragile et douce, piégée dans le gluant d'un pot de miel ? Tes perceptions pour déformer la réalité. Tu te raccroches aux siennes pour limiter la casse. Nelia te montre le chemin et tu marches derrière elle, silencieuse, attentive, la nuit est votre complice. Votre protectrice. Parce que le noir vous sied à merveille. Le grand portail s'ouvre et l'allée se dessine, au bout une baraque hollywoodienne fidèle aux plus ringards des clichés. Vous longez la façade, arpentez la piscine et traversez le jardin dont l'herbe doit être coupée au millimètre près, aucun doute là dessus. Karl Martov semble être le genre de personnage ayant besoin d'exercer son pouvoir sur autrui. Nature comprise. Mais la nature ne peut être contrôlée par l'homme et il va l'apprendre à ses dépens. Sage et juteuse. Ah non sotte et jolie. Donc sotte et jolie, tu déposes la batte en alu près de la porte fenêtre. Endroit stratégique. Intention dissimulée. Sinon la surprise sera foutue. A l'intérieur, l'air est saturé par le désespoir, la honte. Pas celle de l'hôte. Lui savoure votre venue.
Il accueille Cora d'un sourire pervers. Tu le sens, le devines. Au ton de sa voix. Au film diffusé sur écran géant. Au regard dégoulinant de son aura dégueulasse dès lors qu'elle finit par envahir votre horizon. Tu te retiens de rire en apercevant le peignoir, la bouteille de gin et le cigare pour clouer la pathétique allure. S'il ne s'amusait pas à briser les anges perdus en son antre, tu aurais fait demi tour et dégoter un morceau bien plus attrayant à dépecer vivant. Car Karl Martov n'est définitivement pas une pointure du crime. Juste un raté profitant de son statut. Tu observes sa façon d'interagir, plutôt glauque, sa moustache risible, sa paluche pleine de doigts. Des doigts enroulés à la mâchoire de ta colombe. Sotte et jolie, elle glousse devant lui. Et toi, tu demeures impatiente d'en faire de la pâte à modeler. "Appelle Tommy." Que tu supposes errer dans la villa comme une ombre. Gardien des pêches. Scélérat d'une autre trempe. La nature de ta demande interroge. Un quoi surgit au creux des lèvres sales. Attise l'éclat de ta confiance prédominante. Tu finis par t'approcher. La moue innocente des jours heureux. La lueur incandescente des désirs savoureux. Une main s'écrase contre le satin de la proie, l'autre s'égare sur la robe de la prédatrice.
Karl Martov n'imagine pas sa fin proche. Se croit au début d'un nouveau porno quand ta bouche attrape celle de ta complice sous l'impulsion du moment. Ta langue pour enivrer l'ambiance, captiver l'audience. Son attention rué sur votre baiser enflammé, te laissant l'occasion de sortir ton flingue et le pointer dans sa direction. La pointe du canon au niveau de son thorax. Différence notable de taille entre vous. Au moins 30 centimètres. Peut-être plus. Assurément plus. Mais tu te crois grande face à n'importe qui. Tes croyances te berçant en toutes circonstances. "J'ai dit, appelle Tommy." Etreinte chaude stoppée. Tu réitères ta requête, un peu plus brutale. Autoritaire. Directive. Ce qui semble amusé la cible, projetée dans une réalité excitante au possible. Fantasme offert par Dieu en personne, récompense de ses innombrables actions louables. Quel petit veinard. "Tu veux bien appuyer sur le bouton, appelle Tommy ?" Malgré la tentation de presser la détente et le trouer une première fois et l'entendre gémir de douleur et le voir se trémousser à son tour, tu te retiens. Il n'est pas à toi. Il est à elle, pour elle. Puis, ce serait dommage d'utiliser tes balles spéciales sur quelqu'un d'aussi ordinaire. JUIN 2033 | District Sud @Cornelia Weiss
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| | | membre d'or # je suis la boss, c'est tout Personnage Nature : humaine
Âge : 25 ans, ça fait long quand on s'marre moyen
Occupation : Actrice dans ta série préf'
Statut : Libre d'aimer et peut être même de s'attacher, mais en attendant, partage volontiers ses fluides en soirée
Zone libre : Fille d'un acteur et d'un dragon d'une styliste, soeur banale d'une super-super, peu de place pour exister, beaucoup de temps pour tenter d'oublier, à grand renfort d'alcool et de substances récréatives, les tragédies qui lui traversent le coeur et l'esprit. Difficile de briller quand sa principale concurrente est un véritable soleil ambulant. --sooo unfair-- //// Corabimée toute réparée, à force de claquer des assiettes, d'attendre un jour meilleur, ç'avait fini en note pour trop tard, genre vraiment trop trop tard.
Don't cry 'cause there's a / Pill for everything, take this one / Wash it down and you'll be fine
°°chaos- chaos everywhere°°
"Attends j'crois que les soeurs Weiss tentent de communiquer - Ah nan c'était juste l'orage". -- Well ! nice try.-- *commande d'la vaisselle, des mouchoirs et des boules Quies*
Tu te lèves un matin t'apprends que ta soeur a un frère --- ya des jours où tu voudrais rester couchée // clinophile, yes please // E.H. :“Parfois c’est libérateur de ne pas oublier son personnage” Rétines accrochent celle de son interlocuteur, se raccroche à lui tandis que dans un souffle s’échappe : C.W. : “Vital même je dirais.”
“Mais parfois je me dis qu’il n’y a pas de personnage dans tout cela, c’est nous, seulement une peau différente pour avoir le courage de l’incarner” Venom fev 2032 - True, sooo true -
And then it appeared from nowhere... Pain and Sorrow // BRINGS CHAOS AND FAITH -- Joyeux Anniversaire au Protecteur de l'Humanité qu'avait pas trop su la protéger well... * Samedi ? Nope j'ai brunch le samedi* -- "T'sais Chaaaarles, les anges dans le sable c'est la base." | course : rhum charrette, tabasco et nappe en coton | and let it be
Infos diverses :
Date d'inscription : 16/06/2024
Messages : 557
Dollars : 28566
Faceclaim : Kiernan Shipka
Crédits : Abyssal - vava et gif / Love - gif
Inventaire du personnage : HILDRED
HILDRED ONTHEBEACH.exe
HILDRED HEROIQUE
Thèmes abordés : détresse émotionnelle, idées sombres, addictions multiples, peur du rejet et de l'abandon, relation familiale dysfonctionnelle, jalousie dévorante
Thèmes refusés : Aucun
| (#) 01.10.24 14:37 | |
| - We’re a dinasty - Est-ce la zik ou les problèmes Les problèmes ou bien la musique? Ça t'prend les tripes, ça t'prend la tête Et puis tu pries pour qu'ça s'arrête Mais c'est ton corps, c'est pas le ciel Alors tu t'bouches plus les oreilles Et là tu cries encore plus fort Mais ça persiste Alors on chante Sotte et jolie s’enflamme lorsque Nola la rejoint, petite proie décérébrée aux sursauts craintifs est galvanisée par l’ange sombre qui approche et déploie ses ailes. Entre les paluches lubriques de l’agent, l’espace d’un instant, Nelia avait laissé place à Cora, sursaut d’une identité toujours prompte à réagir au danger, tandis qu’elle s’était balancée dans la gueule du loup. C’est peut être la crasse de la main sur ses fesses, celle de l’haleine chargée d’alcool à son visage, son aura qui semble suppurer, suinter et tout salir autour de lui. Cora soudain s’était sentie piégée et c’était à nouveau Nola qui lui avait ouvert la voie. Silhouette s’approche d’eux, ordre qui fuse, pas prise au sérieux, parce que les petites choses même si elles parlent fort sont rarement prises au sérieux. Cora pourrait en témoigner chapitre après chapitre, toute son existence n’est que ça… Elle ouvre la bouche pour s’exprimer et personne ne la prend au sérieux. Personne sauf… Ses lèvres aux siennes pour la seconde fois de cette soirée, portent le goût du danger, enflamment ses sens, Nelia ne résiste pas, plonge, cette fois beaucoup moins impressionnée, mais toujours aussi hypnotisée, elle n’est pas que la réceptrice de ce baiser, langue et lèvres trouvent le chemin des siennes, répondent, résistent et s’abandonnent. Si c’est le début d’une nouvelle scène porno, on pourrait dire que la petite blonde y a mis du sien, s’est montrée professionnelle jusqu’au bout - des lèvres ? de la langue ?- qu’elle s’est investie dans l’étreinte, dont elle ressort parée d’un sourire mutin et l’éclat de l’envie irisant son regard. Moment de flottement ne dure pas quand Nola réclame la présence du sbire, moment de flottement s’étiole quand Nelia se rappelle pourquoi, pourquoi elle est là. Se mord la lèvre, détache ses prunelles des traits envoûtants de sa bienfaitrice, de son ange sombre. Ya de la folie dans l’air, y a de la joie et de l’euphorie. Flingue est sorti par Nola et menace. Flingue provoque un gloussement entre les lèvres de la petite blonde, l’euphorie et l’excitation, Nelia n’est qu’une petite créature chaotique révélée sous l’impulsion de la belle et terrible Nola. Elle ne sort pas son arme, elle ricane, quand Nola réclame Tommy. Quand Nola menace Martov… Elle se trémousse et se dandine. Lui balance des regards bien loin de ceux de la petite créature sotte et jolie dont il souhaitait s’emparer quelques secondes plus tôt. Et pourtant, il met un temps infini avant de comprendre, comprendre que c’est pas une blague. "Tu veux bien appuyer sur le bouton, appelle Tommy ?"Dernière directive provoque enfin un coup de jus dans son cerveau, le manager réalise que la gamine devant lui est sérieuse. “Tu ferais mieux d’écouter ce qu’elle dit, tu sais, Karl…” Nelia s’approche de lui, saisit sa joue et la pince, comme on le ferait sur la bouille d’un poupon trop mignon. La différence de taille rend la scène ridicule, pourtant le manager ne dit rien, ne peste pas, ne se dégage pas. Il a levé les mains devant lui. Répètes qu’il ne cherche pas les ennuis, qu’il va appeler Tommy, regarde tout paniqué l’arme et le visage de celle qui le tient en joue. Finalement, tandis qu’on entend marcher à l’étage, le vieux pervers hausse la voix et finit par appeler Tommy. Se contente de prononcer son prénom, de lui demander de venir ici, les mots prononcés succinctement ainsi que le son de sa voix ne semblent pas avoir trahi ce qui est en train de se produire au rez de chaussée. Nelia a lâché la joue du vieux schnocks, pour finir par sortir l’arme confiée par Nola histoire d’accueillir comme il se doit le grand Tommy qu’ils voyent finalement apparaitre au détour d’un couloir. “Oh ! oooh…” ponctue Nelia à la vue du sbire qui semble particulièrement décontenancé de l’accueil qui lui est réservé tandis qu’elle pointe son arme dans sa direction “Je pense aussi que tu ferais bien de mettre tes mains en évidence mon grand…” Nelia est dans son rôle, Nelia se conduit comme la petite peste qu’elle est avec son ton ironique, avec sa moue navrée qui ourle ses lèvres douces encore enflammées par le baiser échangé avec Nola. Elle a les joues rouges, qu’elle sent toutes chaudes malgré la température honorable d’une nuit de juillet à L.A. Sans quitter des yeux sa cible, qui ne semble attendre que le meilleur moment pour agir. @Désirée Laveau |
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| | | | | We're a dynasty | ft Cornelia | |
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