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 William Murphy

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William Murphy
William Murphy
administration
Personnage
Nature : Metahumain - Optimisé
Âge : 47 ans qu'il ne fait pas
Alias : Wild Bill pour les gens des docks et ses anciens frères d'armes, Agent Scarecrow pour HADES
Occupation : Docker dans une boîte de fret en guise de couverture. Agent dormant pour la cellule HADES
Statut : Célibataire
Date d'inscription : 03/04/2024
Messages : 13
Dollars : 120
Faceclaim : Kevin Creekman
Crédits : (c)Onverra
Details
Rôliste

William Murphy Empty
Message(#) William Murphy Empty03.04.24 23:17

William "Wild Bill" Murphy
« By a simple throw of dice
I open the museum of horrors
At the casino, I take my place
Even though I’m a bad player
What excites me is the possibility to toss on a life
I want to talk about you, of course, my friend
And I guess you’ll be coriaceous »

Identité : William pour la vioque du 2b. M'sieur pour les chiards du quartier. Will pour ceux qui ont l'impression qu'il est fréquentable. Billy pour ceux qui savent à quel point c'est un connard. Wild Bill pour ceux qui savent ce que ça donne quand il est mal luné. Scarecrow pour le boulot.

Âge : 49 ans au compteur. On oublie qu'une mutation qui régénère non stop le corps empêche aussi les cellules de vieillir normalement.

Naissance : Boston, quartier merdique d'une ville surcôté. Un coin dans lequel il refoutera les pieds que pour un pélerinage qui l'amènera à aller pisser sur la tombe de son vieux. Enfin, sur sa fosse commune. 

Occupation : Officiellement ? Il est docker dans la société de fret d'un pote à lui de l'armée. Officieusement, quand on le sonne il devient le chien de garde des plus gros enculés de la planète où son boulot consiste à faire du pâté de metahumain récalcitrant. La messe est simple : si t'es pas sage, l'épouvantail débarque.

Statut : Dans un bon jour, il te demanderait c'que ça peut te foutre. Mais comme il est assez rarement dans un bon jour, il te dira sûrement de demander à ta daronne. Et que t'as pas besoin de l'appeler beau-papa.

Résidence : Northside, dans un petit quartier appelé The Flat, à deux pas d'une usine à losers qu'on appelle Wallmart, à moins de quinze minutes de Santa Monica, à 8 miles des crackheads, le tout dans l'ombre des buildings de ces connards Seraphéens.  
Groupe : California Dream

Sous-type :  Optimisé. Sérum Mk Delta-X.
Apparition de la mutation :  Injection faite aux alentours de 2021. Petit cadeau pour fêter en fanfare sa nouvelle adhésion à la grande famille des fils de putes anonymes. d'HADES.
Points : Perso transfuge. Les règles des points ne s'appliquent pô
Domaine :
Terrorgeist Will partage littéralement son corps avec un symbiote qui puise ses capacités dans la peur, les traumatismes et le stress. Cette chose vit sous sa peau et renforce certaines de ses capacités naturelles tout en lui offrant des dons. Problème : la peau est une très maigre protection pour retenir une entité pareille, piégée dans un corps.

Socle Commun :
Force et résistance surhumaines
Niveau 02 :
FORCE SURHUMAINE - Capable de bouger 200 kg à 400 kg (selon l'entraînement de l'individu en amont ; pour exemple, une voiture sans permis pèse en moyenne 500 kg). Les coups de poings peuvent endommager des structures solides en béton. Sans maitrise, une trop forte poigne peut suffire à briser des os. La rapidité de course augmente (en moyenne 50 km/h - pour exemple, un grand fauve court en moyenne à 80km/h) sur une durée limitée (5 minutes) ainsi que la capacité de saut (en moyenne, une hauteur de 3m50 - pour exemple, un immeuble de trois étages mesure en général 10m).
RÉSISTANCE SURHUMAINE - Résistance physique hors du commun. Les coups de poing reçus à force inférieure ou égale n'occasionnent presque aucun dommage. La peau résiste à des attaques à l'arme blanche (lames) sans force surhumaine pour guider le mouvement et la pression. Il devient difficile de réussir à faire des injections sous-cutanées sans matériels spécialisés. L'organisme présente une résistance aux virus.


Socle Singulier :
Branche 01 - Le Symbiote : Le Symbiote est le cœur de la mutation. Il s'agit d'une entité consciente plutôt agressive qui s'étale sous la peau de Will. Plus elle se renforce, plus elle s'étale sous l'épiderme du Metahumain. Et lorsqu'elle est suffisamment forte, il lui est possible qu'elle se creuse unpassage pour s'extraire momentanément de sa prison de chair, engendrant des blessures assez graves à son hôte.
Le symbiote phobique se renforce en étant en présence de peur, de stress et de sources traumatiques ; ou quand Will requiert l'utilisation de son pouvoir.
Niveau 01 : Sonar Phobique : Le symbiote est capable de ressentir les peurs dans son environnement sur une portée de 20m de rayon lui permettant ainsi de repérer éventuellement des gens cachés.
Niveau 02 : Régénération : Le symbiote soigne son hôte au quotidien. De manière passive, il est suffisamment doué pour faire stopper le vieillissement et pour combattre n'importe quelle prolifération de germes.
Niveau 03 : Protection mentale : Le symbiote défend son hôte. En cas de tentative d'intrusion mentale, de manipulation, en somme d'altérations de son esprit ; il réagit d'instinct et envoie à l'agresseur une décharge de Terreur sans avoir besoin de contact visuel.
Niveau 04 : Protection physique : Si l'intégrité de l'hôte est menacée ou que le symbiote est trop fort pour être gardé docile par Will, l'entité peut déchirer la peau de l'hôte pour s'extirper de l'épiderme et faire barrage à l'attaque subie, jusqu'à riposter en cas de proximité avec l'agresseur.
Niveau 05 : Phobos : L'entité s'arrache quasi intégralement du corps de l'hôte et prendra la forme de la plus grande peur de la cible de William. Le symbiote, sous cette forme cauchemardesque, harcèlera et cherchera à massacrer la cible.

Branche 02 - La Terreur L'hôte peut cibler quelqu'un et laisser le symbiote venir modifier les sentiments phobiques de la victime. Le pouvoir peut s'imaginer à l'idée d'un potentiomètre allant de -3 à +3, le 0 étant l'absence totale d'action de sa part et -3 et +3 étant les extrêmes.

Niveau 01 : Il s'agit d'une altération légère de l'état de la cible. Damian peut créer une angoisse, un stress dérangeant, une inquiétude ou à l'inverse générer un sentiment de sérénité léger et de repos.
( -1 ou +1 en reprenant l'image du potentiomètre. )
Niveau 02 : Altération beaucoup plus notable de l'état de la cible. La personne visée fait face à un stress intense, à des peurs déraisonnables ou à des inquiétudes infondées avec ce que ça peut impliquer de grosses crises d'angoisses, d'élans paranoïaques et de moments de panique. À l'inverse, il peut aussi s'agir d'effacer complètement les angoisses, de donner une sensation de sérénité excessive et de confiance absolue en soi.
Niveau 03 : Cette fois-ci, il s'agit du dernier niveau. La terreur absolue. Les hallucinations horrifiques, le monde qui n'a plus aucun sens, le cœur qui s'emballe, le corps qui ne sait pas comment réagir, l'esprit qui perd pied. C'est une terreur déraisonnée, ingérable, qui coupe la cible de la réalité. Cet aspect peut aller jusqu'au traumatisme psychologique grave et impliquer des syndromes de stress post-traumatiques.

Entraves :

Généralité :
• Le Symbiote est une constante source de problème puisqu'il lui fait ressentir passivement la présence de peur chez les gens.
• L'entité ne peut pas réellement communiquer avec William. Elle est instinctive et relativement cruelle puisqu'elle se nourrit des angoisses qui l'entourent.

Le Symbiote :
• Certes, l'entité soigne l'hôte, mais pour les niveaux 4 et 5 elle a besoin de déchirer la peau de William pour s'extraire. Ainsi, c'est un pouvoir qu'il subit véritablement, les plaies étant profondes et excessivement douloureuses. Qui plus est, puisqu'il s'agit de plaies et de traumatismes, elles réalimentent l'entité.  
• Au niveau 5, quand l'entité s'arrache du corps de l'hôte, elle devient une chasseresse implacable et infatigable. Puisqu'il s'agit de peur, sa force est égale à la force / résistance de sa cible. Elle est en revanche purement physique. Elle cherchera à tuer sa cible avec les membres et appendices que lui donneront la forme qu'elle prendre. (Sa forme étant une représentation de la phobie de la personne ciblée.)
• Au niveau 5, s'il n'y a pas de cible définie, ou si la proie est beaucoup trop éloignée, l'entité attaquera n'importe qui aux alentours. Même son hôte.
• Niveau 5 encore. La durée d'existence de la chose ne dépassera pas les 30 minutes. Une fois ce délai atteint, elle s'évaporera progressivement jusqu'à totalement disparaître.
• Si l'hôte cible quelqu'un d'autre après l'apparition de la Monstruosité, cette dernière changera de forme, prendra l'apparence de la phobie de sa nouvelle cible et changera de proie. C'est le seul contrôle que Will a sur elle.
• Plus il est fort, et plus le symbiote est visible sur la peau de Will (voir anomalies) jusqu'à atteindre un seuil critique. Quand ce seuil est atteint, son pouvoir se déclenche malgré lui au niveau 5. Sa peau se déchire à un endroit aléatoire et la Chose s'arrache de son corps et attaquera.
• Le seul véritable moyen de consommer l'énergie du Symbiote est d'utiliser le niveau 4 ou 5. Une utilisation du niveau 4 lui coûte un peu. Une utilisation du niveau 5 coûte l'ensemble de l'énergie du Symbiote ; qui ne laisse sous la peau de Will qu'une infime petite marque de lui qui grossira au fur et à mesure et devra donc, à nouveau, s'arracher de son corps une fois devenue trop puissant.

La Terreur :
• Une seule personne peut être ciblée à la fois.
• La personne ciblée doit être à moins de 15m de William lors de l'utilisation
• Il est beaucoup plus facile de s'en prendre à une personne visible. (Dans l'autre cas, il devra se concentrer sur les peurs présentes autour de lui, isoler la bonne source et utiliser son don, ce qui lui prendra de précieuses secondes.)
• Il ne peut pas maintenir la peur ou la faire totalement disparaître en continu. Son pouvoir amène la personne à un pic, l'y maintient un court instant. Ensuite, en fonction des capacités ou non de la victime à se remettre, elle pourra progressivement atténuer sa terreur.
• La Terreur sert de Ciblage pour le Symbiote. La dernière personne sur qui Will a utilisé son pouvoir sera la proie de l'entité si elle décidait de s'arracher de son corps pour attaquer.
• Will maîtrise très mal l'atténuation de la peur.

Anomalies :
Le symbiote est visible sous son épiderme sous la forme de marque noire. Lorsque Will cible quelqu'un, le symbiote bouge et la marque noire s'étale pour représenter des fresques cauchemardesques issues des pires phobies et traumatismes de la victime. Ce «tatouage » reste sous son derme jusqu'à ce qu'il réutilise son don en ciblant quelqu'un d'autre. Alors les motifs changeront et s'adapteront à la nouvelle cible.
La force actuelle du Symbiote est directement visible en fonction des tatouages. Plus ils sont nombreux et plus ils recouvrent sa peau, plus le symbiote est fort, avec un seuil critique lorsqu'il recouvre plus de 90% de sa peau (voir entraves)

Les crevasses
Les dédales
Description psychologique :

Date : ■:■/ ■■/ ■■■■
Lieu : ■■■■■■■■■■■■
Dr ■■■■■  ■■■■■■■■■■■.
Sujet : ■■■■■■■ ■■■■■■.
Session d'entretien psychologique n°■■■-■■■■-■■.


Extrait numéro ■■/■■■.
Spoiler:

Conclusion d'entretien numéro ■■.

Malgré la récurrence de nos entrevues, le patient semble toujours aussi réfractaire durant nos échanges. Il est plus que probable qu'il s'agisse en réalité d'un trait de personnalité commun. Mon objectivité dans ce constat n'est sans doute pas optimale puisque le phrasé vulgaire de l'individu altère sans doute mon ressenti de nos échanges qui ressemblent juste à une lutte plutôt qu'à une simple session de débriefing.
Il est probable qu'il s'agisse là encore d'une habitude et d'un trait de caractère plutôt qu'une réaction momentanée découlant de la récente mission accomplie par l'intéressé.

Le sujet ne présente pas de remords concernant ses actions actuelles. Néanmoins, il est à noter qu'il est conscient de ce qu'il fait et qu'il désapprouve autant la méthode que la raison. Le fait est qu'il soit capable de le faire sans donner l'impression d'en subir de traumatisme moral tend à confirmer les conclusions hypothétiques émises lors des sessions précédentes :

1/ Nous supposions que le passé du patient le prédispose à des facilités à exécuter des ordres moralement critiquables. Contrairement à notre idée initiale, son détachement face au contenu de ses obligations professionnelles n'ont rien à avoir avec un quelconque comportement découlant de la psychopathie ou de la sociopathie.  
2/ Le patient semble avoir besoin de se détacher au mieux de l'institution – ses mécanismes de défense et ses sarcasmes étant systématiquement plus virulents lorsqu'on cherche à le rattacher à la compagnie.

Au jour d'aujourd'hui cet entretien suffit à confirmer que l'état de monsieur ■■■■■■■ n'a pas évolué depuis notre dernière rencontre. Il me semble évident qu'il ne posera pour l'heure aucun problème à ■■■■■■ ■■■. Son ton caustique et acerbe n'est sans doute qu'un moyen de décompresser suite aux tâches confiées. Il est certain qu'il est habitué à utiliser l'humour et la vulgarité comme compensateur en toutes situations. L'acidité de ses propos ne remet en rien en cause sa loyauté – induite – pour l'organisation.

NB : la consommation de cigarettes de monsieur ■■■■■■ semble être en hausse ces derniers jours. Je suppute que la raison provient de la durée depuis sa dernière prise de ■■■■■-■.

••••••

Date : ■■/ ■■/ ■■■■
Lieu : ■■■■■■■■■■■■
Session d'entretien psychologique n°■■■-■■■■-■■.
Dr ■■■■■■■■■  ■■■■.
Sujet : ■■■■■■■ ■■■■■■.

Extrait numéro ■■/■■■.
Spoiler:



Description physique : Grande et large carcasse d'ogre. Ours hirsute, barbe et tignasse longue de rigueur. Un regard d'enflure. Un sourire de salopard. Des jeans, des bottes, du cuir et de la chemise à carreaux en guise de parure. Des piercings. Des trucs qu'on prend pour des tatouages. Des insultes comme ponctuation. L'humour noir comme égide. Une petite odeur de café. Parfois de clope. Parfois de cordite. Des bagouzes pour marquer la gueule de ceux à qui il risque de mettre des pains. Et toujours au moins un flingue à portée de main – il a un permis, pour ça.


Journal intime.
Propriété de Lizzy Murphy ♥.
Pas touche ! C'est privé xoxo


Y a des années que j'ai plus penser à écrire dans ce foutu journal. Je sais pas pourquoi je le fais aujourd'hui. C'est marrant, je relisais les dernières pages et je me rends compte l'hypocrite que j'étais. Je jouais à la fille qui vit dans un monde où tout va bien. J'ai parlé plus souvent de Brad et Devon, de cette salope de Kim et du chearleading qu'on aurait pu croire que c'était le journal intime d'une ado de sitcom à la con.

J'me trouvais navrante en me relisant, mais en réalité je culpabilise surtout. Pas un mot sur Lui. Pas un mot sur tous ces soirs où il rentrait beurré comme une tartine. J'ai la haine parce que ça ne fait que me rappeler à quel point j'ai été lâche. Pas un mot non plus pour Billy et ce qu'il prenait dans les dents. Je lui en voulais en me plaignant parce que c'était toujours moi qui prenait mais en réalité, on a toujours été dans la même galère. Sauf que j'ai cinq ans de plus que lui et que c'est à moi de l'aider pas l'inverse.

C'est à ça que ça sert une grande soeur nan ?

Billy m'a demandé si on le ferait ce soir. Je crois qu'il a encore plus peur de ce qu'on va faire que de se prendre une raclée supplémentaire. Ça me désole tellement. J'me sens mal aussi de faire un truc pareil, mais est-ce qu'on a le choix ? J'ai qu'une hâte : qu'on se barre de cette ville de merde. Je sais pas ce qu'on va faire. Je sais pas comment on va le faire. Mais demain. Demain on se barre de ce trou à rats. On laisse l'ivrogne derrière nous et on trace. Si les services de l'enfance peuvent rien pour nous, alors on va se démerder.

New York c'est pas si mal comme choix. J'veux dire... même si on doit vivre dans la rue, c'est sans doute mieux que de rester dans les parages. Je sais qu'un jour, l'un de nous se relèvera pas si on reste ici. Je crois que Billy en a conscience aussi. J'espère que ça ira pour nous. Je sais pas vers quoi on va... mais je tenais à l'écrire au moins. Je sais pas si quelqu'un lira ça. Je me dis qu'avoir ce journal pourrait nous permettre d'être identifiés si ça finit mal.


•••••••••

De : Bradley Leads (bradleyleads@contact.nypd)
à : Marvin Beckets (marvinbeckets01@contact.nypd)
Objet : RE : informations sur mineurs récidivistes.
Pièce(s) jointe(s) : 📎 Murphy_Elizabeth.zip 📎 Murphy_William.zip 📎 Brown_Tyreese.zip 📎 Nguyen_Sun.zip

Salut,

Je peux effectivement te confirmer que les gosses sont défavorablement connus de nos services. La brigade des mineurs les a déjà arrêtés trois quatre fois chacun, juste dans notre secteur.
Ils se font appeler les Rats, si ça peut t'aider.

Tes deux Murphy là, ils viennent de Boston, mais les services de l'enfance les recasent systématiquement dans des familles d'accueil. J'ai cru comprendre que le père était un peu fêlé et qu'il avait tendance à picoler et à les cogner.
La soeur, Elizabeth, a l'air d'être une sacrée fêlée. J'ai pas le pédigrée complet en tête, mais elle en est à plusieurs agressions. Elle a fracturé le crâne d'un de nos clients habituels, un mac. Et pas plus tard qu'il y a deux semaines, elle a mordu une collègue et a essayé de la désarmer. Une vraie furie.

Le frère lui, est beaucoup plus calme. Un petit gringalet timide et craintif. C'est le suiveur, je pense pas qu'il va te poser de problème. C'est la soeur qui gère de toute manière. Par contre c'est deux malins. À chaque fois qu'ils sont en famille d'accueil, ils trouvent le moyen de se tirer et ils arrivent toujours à se retrouver à ce qu'on sait. Donc même s'il a l'air d'un petit mec perdu, évite de lui laisser trop de mou si tu parviens à le gauler.

Les deux autres sont dans la même veine. Quatre petits cons qui nous emmerdent. On attend qu'ils soient tous majeurs pour les foutre au trou pour de bon.
Je t'envoie en pièce jointe les dossiers de chacun.

PS : tu devrais penser à changer ta signature...

Officier Bradley Leads Police de New York.

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De Marvin Beckets (marvinbeckets01@contact.nypd)
Citation :

Salut,

Nous avons procédé à l'arrestation de plusieurs mineurs dans notre secteur. Il parait qu'ils sont connus et que vous avez plusieurs dossiers sur eux. On suspecte l'adhésion à un gang qui emploierait des mineurs pour des tâches de petites mains et on aimerait en savoir plus à leur sujet. Je te transmets en pièce jointe la liste des noms et les photos d'identifications judiciaires.

Merci d'avance.

Marvin le Donut's addict.


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Monsieur Murphy,

Par la présente lettre postale et comme convenu lors de la dernière audience  ( 14/08/1994 ) de votre procès, le tribunal de l'état de New York vous déclare coupable des chefs d'accusation suivants :

- Vol à la tire.
- Agression en bande organisée & avec l'aide d'une arme.
- Achat et revente de substances narcotiques et clandestines.
- Refus d'obtempérer.
- Rébellion lors de votre interpellation.
- Coups et blessures sur personnes détentrice de l'autorité.
- Outrages à magistrat.

Vous avez été jugé en qualité de mineur.
L'examen médical pratiqué par l'expert atteste que votre état permet un emprisonnement.
L'examen psychologique atteste que nous pouvons vous priver de votre liberté sans risque et que vous ne nécessitez pas d'une prise en charge dans un centre spécialisé.

Il a été décidé que vous purgerez une peine de trois ans dans un centre de délinquants juvéniles. Selon le jugement, la durée de la peine pourrait être réduite si vous acceptez de purger votre peine en suivant un cursus de réinsertion auprès d'un des organismes d'état. Cette option vous sera présentée lorsque vous aurez purgé un quart de votre peine.

Cordialement.

••••••


Hey demi-portion.

Je sais pas s'ils t'autoriseront à avoir des courriers. Je crois qu'ils vont même sans doute essayer de les lire, mais qu'importe.
Je sais que tu dois trouver ça un peu injuste, mais je suis désolée. Trois ans, ce sera pas si terrible de toute manière.

Beth s'est fait attraper aussi, mais elle a été libérée aussitôt. Ils l'ont prise pour moi et ils l'ont tabassée, la pauvre. Dans tous les cas, tiens-toi à carreau. Je sais que ça va pas être facile. Il va falloir que tu t'en sortes par toi-même ce coup-ci. Ça devait être toi et moi versus the world, frangin. Mais ils en ont décidé autrement.

Je vais pas te dire où on est. Les flics sont sur les dents, c'est de plus en plus le bordel à New York. J'sais pas pourquoi, tout le monde est sur les dents. Le vieux Taylor dit que ça sent la fin. Mais bon, tu sais comment il est hein.
Dans tous les cas, les Rats vont tous bien. Sauf le petit Miky. Ils vont l'enterrer avec ses parents. C'est la seule bonne décision de l'état vis-à-vis de lui. J'ai encore la haine de ce que ce sale flic de merde lui a fait et quand je pense qu'ils t'ont bouclé j'ai envie d'en buter certains.

Je vais essayer de t'envoyer des courriers plus souvent. Plus j'en envoie, plus y a de chance qu'ils passent et que tu les aies hein ?
Fais pas de conneries surtout. Quand tu sors, je t'attendrais avec un fat burger comme t'en as jamais vu et deux litrons de cocas.

Tiens bon.

Liz.



••••••


Le 04/12/1996

Monsieur,

Nous avons le plaisir de vous annoncer que votre demande visant à rejoindre notre structure de réinsertion a été acceptée par nos services.

Vous trouverez ci-joint une attestation qu'il vous faudra signer afin de confirmer votre volonté de rejoindre l'US Army pour y suivre un cursus visant à vous familiariser avec la vie militaire.

Lors de la réception de votre réponse, nous mettrons à disposition le protocole vous permettant de quitter votre centre pénitencier pour rejoindre le centre de formation.

Dans l'attente d'un retour de votre part, je vous prie d'agréer mes salutations distinguées.

Colonel Barney Brighton. US Army.


••••••


Hey Liz.

Tu te foutais de ma gueule, mais finalement l'uniforme me va pas si mal, tu sais. Et c'est pas aussi débile que ce qu'on pourrait penser. J'veux dire... on a vécu chez les Daniels alors à côté de ça, se peler les noix dans la pampa c'est pas si terrible.

J'ai pas reçu de nouvelles depuis un moment. Il paraît que Sun s'est fait descendre ? Je suis inquiet, tu sais ?
Tu devrais peut-être quitter la ville. Te trouver un coin au calme. Les Rats, c'est peut-être plus une si bonne idée que ça. Tu sais qu'on m'a dit que New York craint de plus en plus ?

Fais juste gaffe à toi. Moi, ça va aller, je t'assure. Ça me plait plutôt comme vie.


Will.


••••••

Salut frangin,

Bonne année... avec un poil de retard. J'espère que 2004 sera bien pour toi. Je sais que j'ai fait la morte pendant un moment, mais j'avais pas trop le choix. Et je crois que dans le fond, j'avais assez mal pris le fait que t'aies décidé de partir de ton côté.

Je suis sans doute restée un peu trop sur cette idée de toi et moi versus the world hein ?

Y a combien de temps qu'on s'est pas vu ? Une éternité hein ?
Je suis désolée de pas avoir donné suite. J'ai pas voulu te recontacter depuis le coup de bigot à ta sortie, quand tu m'as dit que tu t'engageais.
J'espère que t'en as pas trop bavé ? Wyatt m'a dit que t'avais fait plusieurs séjours au moyen orient et j'ai cru lire que ça bardait pas mal. J'espère que tout a été comme tu le voulais là-bas.

Les flics m'ont un peu oublié ces derniers temps. Je dois toujours me planquer. On a fait quelques trucs pas fabuleux et c'est un peu emmerdant maintenant. Je sais que ça vient de nulle part, mais j'ai vachement réfléchi à ce qu'on s'est dit l'autre fois. Si y a une porte de sortie pour mettre tout ça derrière moi, je suis pas trop contre. Il paraît qu'il faut prendre des résolutions pendant les fêtes. Je crois que c'est l'occasion pour moi de tenter le coup.

New York, c'est devenu la zone. Je crois que ça barde même plus que de ton côté, c'est dire. Il reste presque plus personne de la bande. C'est la merde. Et je veux pas être la prochaine. Merde, t'imagines ? C'est à mon tour de flipper. C'est pas commun hein ?

Je te laisse mon numéro au dos, pour que tu m'appelles quand tu recevras ça okay ?

Tu me manques.

Liz.


••••••



De : ■■■■■ ■■■■■■■
à : ■■■■■■■
le : ■■/■■/■■■■

Bonjour ■■■■■■■■.

Comme prévu notre projet avance bien. Nous avions discuté lors de notre dernière petite réunion du recrutement dont nous allions avoir besoin pour nos essais.
J'ai personnellement trouvé plusieurs profils qui pourraient amplement convenir à nos attentes. Je vous fais parvenir la liste des candidats possibles après ce mail.

Dans l'attente d'une réponse.

■■■■■

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De : ■■■■■■■■ ■■■■
à : ■■■■■■■
le : ■■/■■/■■■■
Objet :  ■■■■■■■■ ■■■■ ■■■■


■■■■■,

Nous vous confirmons que le profil du candidat numéro 3, ■■■■■■■ ■■■■■■ a été sélectionné pour nos projets. Je sais que vous considériez le candidat numéro 8 comme étant plus à même de nous aider, néanmoins il a pour lui une stabilité sociale qui le rendrait beaucoup moins facile à garder sous contrôle.

Qui plus est, nous avons la certitude que le candidat numéro 3 présente davantage d'opportunités d'avenir qui serviront nos ambitions. Pour l'heure, je vous demande de donner suite à nos échanges et de lui proposer le marché.
Vous prendrez garde à lui laisser clairement entendre que c'est une démarche immédiate et une proposition qui ne pourra être renouvelée à l'avenir.


••••••

De : ■■■■■ ■■■■■■■
à : ■■■■■■■
le : ■■/■■/■■■■
Objet :  ■■■■■■■■ ■■■■ ■■■■

Bonjour ■■■■■■■■.

Voici le premier compte rendu demandé au sujet de notre expérimentation de terrain. Monsieur ■■■■■■ a bien réagi à l'injection que nous lui avons faite. Par chance, il n'a développé aucun effet exceptionnellement visible. Ses dons se sont révélés être purement psychologiques et lui permettent d'altérer les angoisses de son entourage.

La déchirure n'en étant qu'à ses prémisses il nous faudra évidemment rester patients et garder un œil sur lui.

En outre, nous comptons lui donner une première tâche visant à définir immédiatement les cheminements de notre accord. Décidés à mettre en œuvre ses compétences militaires et son passif criminel, nous avons décidé de lui confier l'opération LIBERTY.

••••••

De : ■■■■■■■■ ■■■■
à : ■■■■■■■
le : ■■/■■/■■■■
Objet : RE :■■■■■■■■ ■■■■ ■■■■

Bon sang ■■■■■■■ !
Vous savez qu'on se tue à utiliser des noms de codes et qu'on réfléchit à nos tournures pour éviter les problèmes ? Si on fait le lien entre nous et cette situation, nous risquons gros.
Avec tout ce qui se passe dans New York, nous avons bien assez de problèmes à gérer comme ça. Reprenez-vous mon vieux. Soyez professionnel !

━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━

De :
■■■■■  ■■■■■■■

Citation :
Bonjour ■■■■■■■■.

Je suis en mesure de vous confirmer la réussite de l'opération LIBERTY. Notre nouvel agent s'est montré à la hauteur de nos attentes.
La concurrence ne devrait pas apprécier la perte d'un asset aussi important.

••••••

De : ■■■■■■■■ ■■■■
à : ■■■■■■■
le : ■■/■■/■■■■
Objet : ■■■■■■■■ ■■■■ ■■■■

Bonjour,

Au risque de sembler un peu alarmiste, est-ce que nous ne devrions pas quitter New York avant qu'il ne soit trop tard ? La situation me paraît plutôt complexe et j'ai peur qu'il se passe quelque chose de terrible sous peu.

Notre nouvel associé – et je suis usé d'utiliser des noms communs aussi stupides pour masquer l'évidence – a été blessé pas plus tard qu'il y a trois jours dans les émeutes qui déchirent la ville.
Ses récentes réussites lors des tâches que nous avons données portent leurs fruits, c'est un fait. Mais nous risquons de perdre beaucoup s'il venait à être tué. Je veux dire... vous savez le prix que nous coûte toute cette histoire ? Il me semble tout de même utile de vous rappeler qu'en plus du coût tarifaire de cette histoire, s'il venait à être pris et reconnu et si nos actions venaient à être révélées, ce serait difficile de nous expliquer.

En fait, je crois même que la maison mère n'accepterait pas nos actions et risquerait de nous faire passer l'envie de continuer nos petites affaires dans ce coin.
Je sais que les données récoltées valent le coup – et le coup. Et je sais aussi que les tâches confiées sont capitales, mais tout de même... il n'y a pas besoin d'être spécialement visionnaire pour comprendre que la ville n'est rien de plus qu'une poudrière.

••••••

De : Elizabeth Murphy (lizzibizz@hotmail.com)
à : William Murphy (Williammurphy@outlook.com)
le : 04/11/2004
Objet : SANS TITRE

Hey tête de nœud.

J'ai essayé de t'appeler et t'envoyer un message, mais ça répondait pas. Putain de tête de gland, je sais que t'as encore été faire je ne sais quoi. On est inquiet pour tes grosses miches, frangin.
Le Rouge m'a dit qu'il t'avait aidé à obtenir un pass pirate pour rentrer chez Pharm Lab. Et trois jours plus tard y a les journaux qui disent qu'une toubib s'est fait sauter la tête précisément à cet endroit. Me prends pas pour une buse je sais que c'est toi. T'as idée du bordel que ça a foutu ?

Y a des connards super énervés qui ont cru que c'était un coup de Suns et qui sont allés faire une expédition punitive après ça. Juste parce que t'as buté une tarée qui tripe sur les augmentations.
Merde, je savais déjà que c'était une foutue idée à la con de te foutre ça dans les veines, mais t'as remarqué que ça fait de toi un putain de clébard ?

Et viens pas me dire que t'as fait ça pour m'aider. On aurait très bien se charger des TribalZ sans que tu transformes tes veines en putain de néon bordel. Que des conneries...

T'as intérêt à réapparaître fissa, enfoiré. Et t'as intérêt de me payer un tacos aussi gros que ta débilité.  


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De : ■■■■■■■■ ■■■■
à : ■■■■■■■
le : ■■/■■/■■■■
Objet : ■■■■■■■■ ■■■■ ■■■■

Monsieur ■■■■■■■,

Nous sommes heureux d'apprendre que vous avez été en mesure de quitter la ville avant que les choses ne se compliquent autant.
J'ai conscience que votre situation est sans doute un peu compliquée et je tiens à vous signaler que non, nous ne vous oublions pas. Votre dernière injection remonte à presque un an maintenant. Comme convenu, et parce que nous ne comptons pas nous séparer de vous, nous vous ferons parvenir une nouvelle dose.

Cette fois, vous êtes convié à rejoindre l'un de nos centres à ■■■■■■ où l'une de nos professionnelles, le Docteur ■■■■■■ ■■■■■■■■■■■■■■■ vous donnera ce dont vous avez besoin comme notre accord le stipule.

Conformément à notre dernière discussion, nous avons décidé de vous anonymiser davantage. Vous trouverez ci-joint un lien vous permettant de vous inscrire à une messagerie interne à nos services.
J'ajoute qu'à partir de maintenant, vous n'agirez plus sous votre simple nom, mais sous une désignation que nous vous avons trouvée. Pour des raisons évidentes et parce que nous sommes des gens sérieux, nous ne pouvons pas accéder à votre requête et nous avons nous-mêmes décidé dudit nom. Vous répondrez à présent sous le nom de code Scarecrow.


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De : Foxhound
à : ■■■■■■■
le : ■■/■■/■■■■
Objet : 25-26-4572-BED5

Scarecrow, vous trouverez les informations de notre prochain client jointes à ce message. Vous veillerez tout particulièrement au confort de notre hôte. La direction vous demande de le conduire aux coordonnées habituelles. Notre client étant important, vous veillerez évidemment à exécuter la tâche avec la discrétion que nous vous connaissons.

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Date : ■■/ ■■/ ■■■■
Lieu : ■■■■■■■■■■■■
Dr ■■■■■  ■■■■■■■■■■■.
Sujet : ■■■■■■■ ■■■■■■.
Session d'entretien psychologique n°■■■-■■■■-■■.
[...]
- Vous travaillez avec nous depuis longtemps maintenant, non ?
- Un petit moment, oui.
- Et vous vous plaisez ici ? Je veux dire... vos tâches ne sont pas spécialement simples. Et nous savons que vous avez des à-côtés plutôt mouvementés, n'est-ce pas ?
- Des à-côtés mouvementés hein ? J'ai traîné quelques casseroles depuis plusieurs années ouais. Mais soyez rassuré Doc. Toutes les pires dégueulasseries, je les garde uniquement pour vous. De toute manière sans la couverture de ■■■■■ ■■■■■■■■■■ si je faisais le tiers de ce qu'on me fait faire, je serais en taule depuis belle lurette à attendre de suivre la Ligne Verte.
- Vous trouvez ça si horrible que ça ?
- Kidnapper des chiards ? Buter des gens qui en savent trop ? Faire pression sur des gens et effacer des traces ? Doc, jouez pas les innocents. On est entre crevures ici...
- Votre sœur est au courant de tout ça ?
- Ma sœur ? Nan. Pas des détails, mais elle a des doutes. Je crois que c'est pour ça qu'elle est plutôt secrète ces derniers temps. La dernière fois que j'lui parlais, elle m'a dit qu'elle avait fait des recherches sur mon vieux. Depuis, y a eu l'opération Mandragore et je crois qu'elle a fait le lien.
- Des recherches sur votre père hein ?
- Je vous parle des dégueulasseries de Mandragore et vous restez focalisé sur mon géniteur ? Merde, c'est bien la première fois que vous m'étonnez...
- Que voulez-vous ? Je suis un psychologue...
- Ah ouais, j'oubliais que vous avez besoin de trucs scabreux sur les familles pour vous palucher. J'ai peur de pas avoir plus d'infos malgré tout. Faudra vous astiquer en vous contentez de fermer les yeux. Faites-le de la main gauche, il paraît qu'on a l'impression que c'est quelqu'un d'autre qui le fait.  


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Date : ■■/ ■■/ ■■■■
Lieu : ■■■■■■■■■■■■
Dr ■■■■■  ■■■■■■■■■■■.
Sujet : ■■■■■■ ■■■■■■■.
Session d'entretien psychologique n°■■■-■■■■-■■.
[...]

- Vous avez l'air songeur ■■■■■■. Est-ce que quelque chose vous inquiète ?
- Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
- Et bien, nous parlons depuis vingt minutes et vous n'avez insulté personne. Vous n'avez pas trouvé un moyen de dévaloriser ma profession et vous n'avez pas arrêté de remuer votre jambe.
- Oh... je suis tombé amoureux, je crois.
- Pardon.
- Votre femme, doc. J'arrive plus à me la sortir de la tête.
- Me voilà à la fois ravi de vous retrouver et étonnamment vexé. Le moins qu'on puisse dire c'est que vous êtes quelqu'un de clivant.
- On va faire un truc doc. Vous vous chargez des histoires de psychologie et je m'occupe de l'humour, sinon on s'en sortira pas.
- Il n'empêche que vous semblez réellement perturbé. Et il me faut savoir pourquoi. Je ne pense pas que ça ait rapport avec l'opération Neptune ?
- Non non. C'est perso.
- Perso à quel point ?
- J'imagine que vous ne me lâcherez pas si je vous dis rien, c'est ça ? Ok c'est bon. Je crois que ma frangine s'est foutue dans une merde noire. Il paraît que des gens avec qui elle avait des problèmes à New York ont réchappé à la destruction de la ville et qu'aujourd'hui ils ont tendance à avoir la gâchette facile et à vouloir faire payer les dettes du passé en faisant bouffer du plomb à leur anciens ennemis.
- C'est en effet perturbant... Est-ce que vous savez quoi faire ?
- Hm... enquêter, repérer, supprimer. Ça me paraît être un bon plan.
- Sans doute. Quoiqu'un tantinet risquer vous ne pensez pas ?
- Honnêtement ? Vous venez de dire «  un tantinet » et rien que pour ça je vais arrêter de vous parler Doc.


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Hôpital Central – Service Mortuaire.
New York City.
Autopsie 145B45.
Murphy, Elizabeth Jannice.

Victime de sexe féminin retrouvée inanimée dans une ruelle après un appel au 911 d'un tiers.
Nous observons quatre blessures perforantes par projectiles balistiques dans le dos de calibre 7.62. La trajectoire indique que les deux premiers coups ont brisé deux côtes et sont ressortis par la ceinture abdominale en lésant sérieusement la rate et en détruisant un rein.
Les deux autres ont perforé la cage thoracique. On retrouve un pneumothorax sur un poumon totalement détruit par les munitions.

Des blessures superficielles aux mains indiquent que la victime n'est pas mort immédiatement et des éraflures caractéristiques au niveau des genoux tendent à prouver qu'elle a essayé de ramper, probablement pour se mettre à l'abri ou pour continuer sa fuite, les blessures au dos indiquant une attaque par l'attaque certainement lors d'une fuite.

La position de la victime laisse entendre que quelqu'un a cherché à la réanimer. Nous procédons à une recherche ADN. La posture des photos laisse supposer que quelqu'un s'est occupé de positionner la victime dans une posture décente et présentable indiquant un proche.


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Date : ■■/ ■■/ ■■■■
Lieu : ■■■■■■■■■■■■
Dr ■■■■■  ■■■■■■■■■■■.
Sujet : ■■■■■■■  ■■■■■■.
Session d'entretien psychologique n°■■■-■■■■-■■.
[…]

- Vous n'auriez pas du faire ça. Je dois le signaler à la hiérarchie. ■■■■■■■, vous avez assassiné six personnes.
- Trois. Trois personnes. Les deux gamines et leur mère, c'est le père qui les a tuées.
- Il les a tué à cause de vous. Parce que vous avez aspiré toutes craintes de son esprit. À ce niveau-là, sans aucune espèce d'hésitation un humain n'est pas prêt à prendre une décision normale bon sang. Vous lui avez retiré toute notion de danger au point où la simple idée d'une blessure ne lui était plus vraiment envisageable. La notion d'intégrité physique ne peut pas exister sans la crainte de blessure ou de destruction, ce dont vous l'avez privé. Est-ce que vous pensez réellement que laisser ce type dans cet état après l'avoir défié d'utiliser son arme sur ses mômes allait réellement bien finir ? Vous avez perdu la tête ■■■■■■■.
- Techniquement, c'est lui qui a perdu la tête. Et sa femme. De manière littérale, elle.
- Est-ce que vous vous entendez ? C'est un comportement de … de psychopathe.
- Vous me faites faire les pires saloperies de la terre depuis des années et c'est maintenant que trois enculés d'un gang se font bousiller que vous essayez de me faire éprouver des remords ? Ils ont commandité la mort de ma sœur. Ils ont ce qu'ils méritent.
- Deux gamines et leur mère sont mortes.
- Et leur père vivra jusqu'à la fin de ses jours avec le poids de sa culpabilité sur les épaules.
- Tout ça pour une histoire de vengeance. Vous avez pété un plomb ! Qu'est-ce que ça vous a apporté ? La paix ?
- Non, pas la paix. J'en ai rien à foutre de la paix. Mais j'ai la satisfaction d'avoir faire souffrir les ordures qui lui ont fait du mal. Prévenez vos supérieurs s'ils le veulent. Je doute qu'ils me foutent si vite au trou. Pas avec ce que j'ai été capable de faire avant-hier soir. La terreur absolue, ou aucune once de doute. Imaginez ce qu'ils pourraient en tirer. Pour ramener des gens docilement... pour éveiller des déchirures via une stimulation psychologique... pour laver derrière leurs sales petites affaires.
- Vous êtes juste... un type triste qui n'a plus le contrôle de rien et à qui on a filé la possibilité de faire n'importe quoi en toute impunité. Est-ce que c'est vraiment ce que votre sœur aurait voulu ?
- Non. Mais c'est ce qu'elle aurait fait si nos places avaient été inversées. Arrêtez vos conneries. Votre rhétorique de chevalier blanc. Je vous l'ai déjà dit, on est entre ordures ici. Dites à vos supérieurs qu'ils l'ont définitivement leur Monstre.

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« Vous avez quatre nouveaux messages, reçu aujourd'hui à 17h18. Bonjour monsieur Murphy.  Docteur Faros, de l'hôpital Central de Boston. Je suis désolé de vous déranger, mais j'ai besoin de vous joindre. C'est au sujet de votre père. Rappelez-moi, c'est important.
Reçu aujourd'hui à 19h14. William, tu fais chier ! Je sais pas ce que t'es en train de branler comme coup débile, mais y a une môme qui a débarqué ici avec des fringues, ton nom et celui de Liz sur un post-it. Putain, elle a l'air d'avoir quinze ans. Il serait temps que tu te trouves des potes de ton âge ou que tu consultes un psy. Tu m'emmerdes. C'est Jazz, au fait. Ramène ton cul, fissa.
Reçu aujourd'hui à 22h29. Monsieur Murphy ? Officier Brody, Police de Boston, brigade des mineurs. Nous avons besoin de vous parler en urgence.
Reçu aujourd'hui à 23h11. Bill ? T'es dans le coin ? Le gros Fredo s'est foutu un container sur la gueule et j'ai personne pour le remplacer à part toi. Si tu te pointes dans l'heure, j'te paye triple pour ton shift ! Me laisse pas tomber, c'est la merde sur les docks, là !»

Pseudo : Abba. Et mon prénom a toujours deux T T comme dans turbo-tanche Âge : I'm old Personnage : transfuge venu d'un autre monde beaucoup moins rigolo qu'ici Faceclaim: Kevin Creekman Où as-tu connu le forum : Longue histoire. Crédits : By bibi
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William Murphy
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